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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Je n'ai jamais dit qu'un gratte-ciel ne pouvait pas être construit au dessus d'une église et je te mets au défi de me prouver le contraire. Tu me faits dire des choses que je n'ai jamais dites. J'ai simplement dit que le projet qui nous concerne ici était inacceptable à mes yeux et j'ai donné en long et en large les raisons de ma dissension. Je traite la présente problématique comme un cas particulier et n'en fait pas du tout une question de principe. Et je ne suis ni in tally ni un nimby. J'aime le beau tout simplement et je trouve la proposition de Broccolini extrêmement intéressante sur le plan esthétique même si je la rejette pour les raisons que j'ai déjà évoquées.
  2. Elle est magnifique et parfaitement intégrée à la tour qui l'abrite. Le hic c'est que les deux ont été conçues en même temps car l'ancienne Saint Peter's Lutheran Church a été détruite en 1970 pour faire place à ce projet. Cela n'a donc rien à voir avec la problématique de la St. George's Anglican Church de Montréal. Photo: @Tdorante10
  3. Tu as piqué ma curiosité et j'aimerais savoir de quelle église il s'agit et dans quelle ville elle se trouve.
  4. Je suis d'accord avec toi sur ce point. J'ai tout de suite été séduit lorsque j'ai pris connaissance du concept. Je me suis cependant ravisé par la suite pour des raisons que tu devrais bien connaître à ce stade-ci de la discussion si tu as pris soin de lire attentivement mes commentaires. Mais j'ai un sérieux doute à cet effet. Absolument pas. Premièrement elle est mise en valeur par la gare Windsor en face qui lui fait écho sur le plan architectural. Voir clichés 1 (@Atilin) et 2 (@Taylor C. Noakes). De plus, comme je lai expliqué précédemment le 1250 met lui aussi l'église en valeur à cause du contraste qu'il lui offre dans un magnifique effet de perspective qui fait en sorte que les lignes gothiques de l'église se découpent parfaitement sur la façade vitrée de son voisin immédiat qui n'en garde pas moins ses distances. Voir clichés 3 et 4. En ce qui concerne la Banque Laurentienne elle se fait plutôt discrète je dirais de par sa position inusitée en diagonale de l'autre coin de rue, tout en offrant entre elle et l'église un superbe escalier qui nous invite à aller explorer les lieux tant qu'il restera assez d'espace pour que l'on puisse y circuler librement. Voir clichés 5 (@Mickael Pollard) et 6 (Street View). En porte-à-faux par dessus l'Oratoire???
  5. C'est pareil pour la basilique Notre-Dame qui a tellement l'air sortie de nulle part à côté de la Banque Canadienne Nationale. 😛
  6. Une telle tour en plein centre-ville amenez-en tant que vous voulez. Mais de grâce évitez d'en construire une devant la face est du plus bel édifice de Montréal ou par dessus l'église Saint-Georges.
  7. Plusieurs membres ici semblent être affligés du syndrome de Tourette qui les pousse à dire des insanités. À moins qu'ils soient simplement accablés par la folie des grandeurs. Ou des hauteurs, c'est selon.
  8. Si tu veux de la perspective sur la gare Viger et le pont Jacques-Cartier demande ton admission au CHUM sous prétexte que tu es malade d'architecture et d'urbanisme. 😛
  9. Cette tour a deux problèmes majeurs: 1- Peu importe sa hauteur elle cache la vue du 1250 René-Lévesque à partir de la place du Canada. 2- Aussi belle soit-elle elle empiète de manière inacceptable dur le terrain de l'église. Autant le basilaire du 1250 est exceptionnellement bien réussi (le plus beau à Montréal selon moi) autant celui du 1001 est la résultante d'un compromis architectural. Je m'explique. Le 1250 repose sur un socle qui l'ancre admirablement bien au sol et son basilaire aligné sur l'église supporte les colonnes intégrées à la devanture de l'édifice. C'est d'une beauté et d'une élégance absolument remarquable. C'est tout le contraire pour le "faux basilaire" du 1001 qui parait chancelant et totalement inapproprié pour la tâche de supporter l'édifice (psychologiquement parlant). C'est qu'on essaye de construire une tour qui malgré son élégance est beaucoup trop imposante pour le terrain. Ce qui fait qu'on empiète chez le voisin, c'est à dire l'église dont le transept ouest passerait partiellement sous la tour. Non seulement l'architecture de l'église s'en trouverait amoindrie mais on perdrait la profondeur de notre champ de vision qui se rend actuellement jusqu'au 1250 et permet un net découpage de ses formes gothiques contre la surface vitrée du 1250. C'est d'ailleurs ce qui fait tout le charme de ce coin de rue et cela peut facilement se voir sur les photos. On se retrouverait donc avec une église totalement dominée par sa partenaire qui l'écraserait et la rendrait invisible tout en faisant également disparaître ce qui fait la beauté et la grandeur du 1250. Plus j'analyse cette proposition plus je trouve qu'elle a davantage de défauts que de qualités, surtout sur le plan urbanistique, mais également sur le plan architectural. Pour illustrer mon propos j'ai réalisé quelques clichés que j'ai pris dans une vidéo de Broccolini dont vous pourrez trouver le lien ci-après: https://www.blta.ca/videos/ Cliché 1: On voit ici de façon très nette la géométrie du 1250, notamment la base de l'édifice. Cliché 2: Voici le "socle" du 1001 dans toute sa maigreur (et non pas sa laideur car c'est quand même très élégant). Notez que les architectes ont pris soin de dissimuler le transept ouest derrière un arbre afin de masquer la domination du 1001 sur l'église. Cliché 3: L'élégante tour surplombe l'église et la fait quasiment disparaître sous son ventre. Cliché 4: L'église semble étouffée par sa voisine qui l'écrase. Cliché 5: La perspective actuelle est complètement disparue.
  10. Je ne crois pas que l'avis défavorable a été basé sur un règlement en particulier. C'est le plus souvent du cas par cas. Le 900 Saint-Jacques est un autre exemple du même type. Si ce dernier ne suscite pas autant de controverse c'est simplement parce que l'on peut facilement entrevoir une possibilité d'entente lorsque le promoteur aura su satisfaire les attentes de la Ville. Tandis que pour le projet qui nous préoccupe ici on voit difficilement comment le promoteur pourra concilier ses propres attentes avec celles de la Ville.
  11. Il s'agit en fait d'un processus démocratique. En même temps il faut reconnaître que cela demeure pour une large part un exercice de nature suggestive. Cependant en prenant connaissance de l'avis on se rend compte que l'évaluation de la proposition a été faite par un groupe de personnes de toute évidence qualifiées pour évaluer ce genre de choses. Et le processus est démocratique dans la mesure où la décision a été prise selon l'avis de plusieurs personnes qui, c'est le cas de le dire, évaluent les projets sous tous les angles et émettent des recommandations. Depuis que je suis membre de MTLURB j'ai appris beaucoup de choses concernant l'architecture et l'urbanisme en lisant divers avis de cette nature émis par la Ville.
  12. Je ne défends rien, je tente simplement d'expliquer la posture de la Ville selon l'interprétation que j'en fais. Je reconnais cependant que je ne partage pas l'enthousiasme des plus loquaces sur ce forum, même si initialement j'étais super excité lorsque j'ai pris connaissance de ce projet dans le fil précédent. L'ironie c'est que c'est justement en tentant d'expliquer la posture de la Ville que j'ai compris ce qui clochait (c'est le cas de le dire) avec ce projet, soit l'obstruction de la vue sur le 1250 René-Lévesque et l'empiètement sur le terrain de l'église Saint-Georges.
  13. Je crois que c'est la Ville qui décrète si la vue est patrimoniale ou non et elle le fait sans doute au cas par cas.
  14. Dans le cas présent c'est la vue qui est patrimoniale et non pas le statut de ces édifices.
  15. Entre le 1000 de la Gauchetière (un chef-d'oeuvre absolu) et l'édifice Place du Canada (une horreur absolue) le choix est facile à faire. Ceci dit, j'espère que les gens auront compris que lorsque je parle de la place du Canada je parle du parc et non de l'horrible édifice du même nom.
  16. Chaque cas est étudié individuellement. Cependant il existe des règles générales, comme la hauteur maximale par exemple, et pour le cas qui nous préoccupe en ce moment certains emplacements précis, comme la place du Canada ici, qui orientent (c'est la cas de le dire) les exigences. Le principe est simple à comprendre, quoique difficile à avaler pour certains, c'est que la vue patrimoniale doit être préservée à partir du point de vue de la place du Canada.
  17. C'est la volonté de la Ville que la vue demeure dégagée entre certains édifices de grande valeur architecturale, comme le 1000 de la Gauchetière et le 1250 René-Lévesque, et la place du Canada. Le 900 Saint-Jacques n'a rien à voir avec cette posture.
  18. S'il restait des terrains autour il pourrait en effet être davantage mis en valeur. À condition bien entendu de trouver chaussure à son pied. À condition aussi que la vue demeure dégagée entre lui et le parc.
  19. Yes we can as long as we keep the view unobstructed between place du Canada and these patrimonial buildings.
  20. Idéalement on voudrait une tour de 60 étages sur ce coin de rue, rien de moins. L'emplacement est extraordinaire. De ce que j'en comprends, l'idée de la Ville c'est que la vue sur le 1250 doit être préservée à partir du point de vue de la place du Canada. Un endroit d'où l'on peut également admirer la splendeur du 1000 de la Gauchetière sans qu'aucun obstacle visuel ne vienne s'interposer. Car il s'agit ici aussi d'une vue patrimoniale. Ce qu'il faut comprendre c'est que la place du Canada est un endroit névralgique sur le plan touristique. Parlant de la place du Canada, imaginons ce lieu et son prolongement naturel, le square Dorchester, vendus tous les deux à des promoteurs immobiliers étant donné l'extraordinaire emplacement de ces lieux. Outre le fait que l'on perdrait deux magnifiques parcs urbains on perdrait notamment la vue imprenable que nous avons présentement sur le non moins magnifique Sun Life, pour ne donner qu'un seul exemple. Il en va de l'atmosphère des lieux et cela s'applique à tout l'environnement immédiat. En ce qui me concerne ce coin-là est magique. En ce qui concerne le 1250 ce n'est pas tant la distance que la vue qui est en jeu à partir de la place du Canada. Par contre la distance (entre deux bâtiments) a une grande importante lorsque l'on considère l'impact sur l'église Saint-Georges car le projet actuel comporte le risque de visuellement écraser cette superbe église. Je trouve l'idée du porte-à-faux fort intéressante mais en définitive cela ne fait que rapprocher le nouveau bâtiment de l'ancien. Il était à mon avis beaucoup plus facile d'intégrer la cathédrale Christ Church à la Maison des Coopérants (KPMG). Broccolini pourrait d'ailleurs s'inspirer de ce qui a été fait en 1987 pour accommoder les besoins et les exigences des uns et des autres. La problématique n'était pas tout à fait la même mais il y a quand même certaines similarités. On arrive ici au coeur de la problématique du point de vue du promoteur car toutes ces restrictions en font un projet non viable du point de vue financier et représente un défi architectural quasi insurmontable. C'est d'ailleurs la première chose que j'ai comprise lorsque j'ai pris connaissance de l'avis défavorable. C'est dommage pour Broccolini car ils auraient pu (et pourraient peut-être encore) réaliser quelque chose d'extraordinaire à cet endroit.
  21. It is indeed a different proposition but it's obviously a modification of the earlier one: higher, with the addition of an inverted angle on top.
  22. The Sun Life was inaugurated in 1933 and thanks to the Dominion Square we can still admire its beauty and elegance 87 years later.
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