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Palais des Congrès (agrandissement post-2020)


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http://montrealgazette.com/entertainment/music/calling-in-the-roadies-steves-music-store-in-montreal-forced-to-relocate

Calling in the roadies: Steve's Music Store in Montreal forced to relocate

Published on: June 21, 2017 | Last Updated: June 21, 2017 6:13 PM EDT
Flashback to 2005: Micheal Kirman left, "Mr. Steve" (Kirman), Dave Gantz and Sheldon Sazant at Steve's Music Store on St. Antoine St. in Montreal.

Flashback to 2005: Micheal Kirman left, "Mr. Steve" (Kirman), Dave Gantz and Sheldon Sazant at Steve's Music Store on St. Antoine St. in Montreal. TYREL FEATHERSTONE / MONTREAL GAZETTE

Steve’s Music Store is moving. After more than 50 years at its original St. Antoine St. location, the landmark Montreal instrument shop will be packing up this summer and reopening on Ste-Catherine St. E.

“We’re moving because we’re forced to, not because we want to,” said store manager Sheldon Sazant, who began working at Steve’s in 1978.

He was talking on speakerphone from the office of company president Michael Kirman, son of the titular Steve.

“I’ve spent my life here as an employee and I’ve loved doing so every minute,” Sazant continued. “Michael was basically born in the store. But when you have no choice and the government sends you papers for expropriation, you either fold or you roll up your sleeves and continue.”

The property on which Steve’s is located was sold to a condo developer almost five years ago, Kirman explained. But after a period of limbo, they have received notice that the land will be used for the expansion of the neighbouring Palais des congrès.

No eviction date has been set, but Kirman and Sazant preferred to take matters into their own hands. They will be moving the bulk of operations to the new location by the end of the summer while retaining some facets of the business in the old digs for now. Needless to say, there’s a lot to coordinate.

“There’s no other store in the world that has developed the way Steve’s has developed and expanded over the years,” Sazant said, referring to the current location’s maze-like layout and multiple access points. “We have nine storefronts to open and close every day, and two alarms.”

It’s hard to say goodbye to a place with so much history, the pair admitted. Salzant rattled off names of Quebec musicians (“Céline Dion, Simple Plan, Michel Rivard, Offenbach, Harmonium, Paul Piché … Michel Pagliaro was in here today”) and international movie stars (“Richard Gere, Johnny Depp, Benjamin Bratt, Nicolas Cage, Bruce Willis, Wesley Snipes, Carol King, ZZ Top, Green Day, people from KISS”) who have passed through and returned over the years.

Expansion has led to outposts in Greenfield Park, Dollard-des-Ormeaux, Ottawa and Toronto, but the original Steve’s location retains a gritty mystique all its own.

“Before it was a music store, it was a drum shop,” Kirman explained, “and in the ’30s and 40s, my grandfathers had a pawn shop here. My dad started this business when he was 18; he passed a couple years ago, so a lot of his experience is still in the building. That part is going to be very emotional for all of us. We’re trying to get the spirit of this building into the new business. It’s like losing my father again, in a certain sense. But we’re looking forward to the challenge.”

--------------------------------------------------------------------------------------------------  rt review: Red Hot Chili Peppers hone their balancing act

http://plus.lapresse.ca/screens/8366ab6e-ace3-40bd-94ff-608b5f7b8de2|_0.html

CHEZ STEVE

YVES BOISVERTLA PRESSE

Ce n’était pas encore Steve’s Music et la rue s’appelait Craig. Le tramway passait ici, devant une enfilade de pawnshops tenus par des familles d’immigrants juifs d’Europe de l’Est. On en comptait une bonne trentaine dans les années 20. On pouvait trouver de tout pour pas cher, des chemises, des vestes, de la vaisselle, une tente…

Ce que Diego voulait, c’était un accordéon. Il avait 8 ans, il débarquait d’Italie avec son père, et il était fou de musique, et il l’a trouvé ici.

« Dans les années 60, quand j’ai voulu faire un band, les gars m’ont dit que c’est pas avec un accordéon que j’allais pogner… »

Diego Insalaco est devenu claviériste, un des meilleurs en ville. Il a joué dans tous les bars et toutes les salles. Il a appris le français en province pour causer aux filles. Il a appris la bonne façon de jouer avec les musiciens noirs de Montréal, une école de rigueur et de style, me dit-il.

Les tramways ont été remisés, on voit parfois les rails dans le quartier quand l’asphalte pèle au printemps. La rue s’appelle maintenant Saint-Antoine. 

Et il ne reste de cette époque qu’une petite rangée de bâtiments chambranlants, comme oubliés en bordure de l’autoroute Ville-Marie, cette plaie urbaine jamais refermée.

Il reste aussi une chanson de Leonard Cohen, Let’s Sing Another Song, Boys. On y voit la fille d’un propriétaire de pawnshop tenter de séduire un client avec une clarinette ou un micro « qu’un pauvre chanteur comme moi avait dû lui laisser ».

Cohen a acheté à 15 ans dans un de ces comptoirs sa première guitare, en 1949.

Il est revenu chez Steve’s il y a 10 ans acheter un clavier avec synthétiseur, et c’est Diego qui le lui a vendu.

« C’est un truc qui fait des accompagnements, ça aide à composer… C’était plus un poète, tu sais, alors il trouvait des airs et ensuite il appelait des vrais bons musiciens », dit le vendeur-musicien avec compassion.

***

C’est au milieu de ces bâtiments fantomatiques que trône Steve’s, rendez-vous mythique des musiciens depuis 50 ans.

Le magasin déménagera à la fin de l’été rue Sainte-Catherine.

Ce sera encore le même magasin, les mêmes guitares, les mêmes vendeurs-musiciens experts, le même mur de photos de célébrités… Mais on quittera ce bâtiment impossible qui en fait le charme.

Les planchers sont croches et font des drôles de bruits, les fenêtres sont sales, les ordinateurs datent des années 80… Dans l’arrière-boutique, les acariens sont morts étouffés dans la poussière.

Je dis l’arrière-boutique, mais il faudrait parler au pluriel. Steve’s est une enfilade de boutiques agglomérées au fil des ans et des expansions. À l’étage, on trouve des restes des anciens logements, des frigos des années 50, des portes murées, des traces d’incendies du dernier siècle et demi, des escaliers qui ne mènent plus nulle part… Puis, soudainement, une zone d’entreposage et des bureaux d’administration.

Il faudrait un égyptologue pour trouver son chemin ici.

***

Le père de Steve Kirman, un homme qu’on n’a vu qu’en complet toute sa vie, avait son comptoir de prêt sur gage, rue Craig. Il destinait ses deux fils à un statut social plus prestigieux. Le frère de Steve a fait un doctorat en économie à Cornell et est devenu professeur d’université à McMaster. Steve préférait les voitures de course aux bibliothèques, et c’est sous la férule du père qu’il a ouvert son tout petit magasin en 1965, à 19 ans.

« C’était un pawnshop, mais il s’est rendu compte rapidement qu’il vendait surtout des instruments de musique, des guitares en particulier, c’étaient les années des Beatles et de la British Invasion, tout le monde voulait être musicien », dit Sheldon Sazant, gérant, qui arpente le magasin depuis 1978.

« C’était une job d’été pendant que j’étudiais en microbiologie, mais après mon bac, Steve m’a offert de rester… »

Et quand on entrait ici, souvent, on y restait toute sa vie.

« Ma femme est drummer, au fait. »

En entrant, on aperçoit un mur des célébrités. De Michel Rivard à Sting à Céline Dion. Il n’y a pas assez de place. Tiens, une photo délavée de Pierre Elliott Trudeau avec Robert Charlebois, et Sheldon, moustachu et magnifique afro sur la tête, entre les deux.

« Charlebois était un client et Trudeau était venu acheter un clavier pour un de ses enfants, ils étaient ensemble par hasard, j’ai fait prendre la photo », dit le gérant.

Des cymbales livrées 10 minutes avant un spectacle, un vendeur qui est invité à jouer de la batterie pour un « sound check » avec Bruce Springsteen, un employé qui donne un « lift » jusqu’à son hôtel à Robert Downey Junior parce qu’il pleut, mais sans savoir qui c’est, seulement pour être aimable (Steve faisait ça souvent)… 

L’endroit bruisse encore des anecdotes entourant le passage de ceux qui ont fait la musique des 50 dernières années. Et de ceux qui veulent les imiter.

« Billy Gibbons de ZZ Top est venu ici une fois, il cherchait un petit câble pour relier au micro depuis des mois, notre gars lui a trouvé ça dans l’entrepôt. Il était tellement content, le lendemain une limousine blanche s’est stationnée devant le magasin et il a signé des photos pendant trois heures. »

Daniel Bélanger, Daniel Boucher, Half Moon Run, Paul Piché, Gerry Boulet et Offenbach, Harmonium… La liste de ceux qui ne sont pas venus ici serait moins longue à dresser.

« Les temps sont durs pour les musiciens, les revenus ne sont plus ce qu’ils étaient. Je ne vous dirai pas qui, mais j’ai vu un musicien me demander si j’avais une job pour lui… Ça m’a fendu le cœur. Ce qu’on voit beaucoup depuis quelques années, c’est des professionnels qui ont enfin les moyens d’acheter la guitare ou le clavier de leurs rêves, et qui ont le temps d’en jouer », dit Sheldon.

« Il y a eu des gens de partout qui se sont retrouvés ici, pour travailler ou pour jouer, des Jamaïcains, des Chinois, des juifs anglophones, des francophones, des Italiens, des Haïtiens… C’est tout Montréal à travers la musique », dit Diego.

***

Bien des choses ont changé depuis l’ouverture, et pas seulement les possibilités qu’offre l’informatique.

« Il y avait un esprit unique au Québec dans les années 60, 70, les gens vivaient sans se soucier du lendemain, quelque chose de festif dans la mentalité », dit Sheldon.

Tard le soir, quand la rue Craig/Saint-Antoine était déserte et la police pas trop près, on pouvait voir Steve faire des courses de voiture, quand il ne festoyait pas dans les Laurentides. Il est mort en 2012, laissant ses magasins (dont ceux d’Ottawa et de Toronto) à son fils Michael.

Les murs ici craquent pour le passant, mais ils parlent pour des générations de musiciens. 

Bientôt, peut-être, tout sera rasé. Un avis d’expropriation a été envoyé. Il avait été question de condos. Il est maintenant question d’agrandissement du Palais des congrès. Héritage Montréal voudrait qu’on préserve ces vestiges. Je ne voudrais pas être le rénovateur de ce capharnaüm architectural. Mais Montréal aura perdu de son âme quand on aura jeté à terre ces bâtisses de briques et de pierres, qui remontent à 1870, d’après Michael Kirman.

C’est un autre repère affectif de la ville qui s’en ira.

« Imagine qu’on déménage Schwartz… » dit Diego. C’est pas qu’une question de smoked meat, quoi.

Pourquoi les employés restent mille ans ici, Sheldon ? Il sourit.

« Parce qu’on vend de l’émotion, on vend du rêve, on vend de la joie. Voilà. »

Modifié par Mondo_Grosso
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Publié le 22 juin 2017 à 06h48 | Mis à jour à 06h48

http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201706/22/01-5109929-un-projet-dhotel-au-palais-des-congres-a-letude.php

Un projet d'hôtel au Palais des congrès à l'étude

Le Palais des congrès a donné un contrat... (Photo Bernard Brault, Archives La Presse)

Le Palais des congrès a donné un contrat en avril à la firme de consultants Horwath HTL pour qu'elle prépare une étude d'opportunité pour l'ajout d'un hôtel à son projet d'agrandissement.

Photo Bernard Brault, Archives La Presse

André Dubuc
André Dubuc
La Presse
 

La Société du Palais des congrès étudie la faisabilité d'intégrer un hôtel dans son projet d'agrandissement du centre de conférences, a appris La Presse. Son PDG a même démarché des investisseurs potentiels lors d'une mission commerciale en Chine, en février dernier.

Cette nouvelle survient au moment où l'industrie hôtelière connaît des jours heureux. Le centre-ville s'apprête d'ailleurs à absorber entre 10 et 14 nouveaux hôtels d'ici la fin de 2019, ce qui représente l'ajout de 2000 chambres. L'inventaire actuel tourne autour de 12 500 chambres.

Le Palais des congrès a donné un contrat en avril à la firme de consultants Horwath HTL pour qu'elle prépare une étude d'opportunité pour l'ajout d'un hôtel à son projet d'agrandissement. Gilles Larivière, associé principal chez Horwath à Montréal, n'a pas voulu commenter le dossier.

Deux mois avant l'attribution du contrat à Horwath, le PDG du Palais des congrès avait rencontré des investisseurs potentiels en Chine.

 

Dans le rapport de mission rédigé par Raymond Larivée, PDG du Palais des congrès de Montréal, on peut lire : « Rencontre et présentation du projet potentiel hôtelier et agrandissement à Xili Liang de Gold Finance Group à Shanghai avec madame la ministre, son directeur de cabinet et Benoit Deshaies d'Investissement Québec et Peter Villeni, associé de Fasken pour les investisseurs chinois. »

« M. Larivée cherchait surtout à connaître la réaction de l'industrie face à l'arrivée d'un nouveau centre des congrès agrandi en Amérique du Nord. » - Chrystine Loriaux, directrice du marketing et des communications

Pour les questions sur le contrat à Horwath, elle nous a dirigés vers la Société québécoise des infrastructures. Son porte-parole, Martin Roy, dit que le dossier d'opportunité concernant l'agrandissement est en production et qu'il sera soumis au gouvernement une fois terminé. 

D'après le plan stratégique de l'organisation, déposé en novembre 2016, le Palais a pour objectif de faire et de déposer les études requises concernant son agrandissement d'ici le 30 juin 2017.

TROISIÈME AU CANADA EN SUPERFICIE

En mars dernier, Le Devoir rapportait que Québec autorisait le ministère des Transports à acquérir les lots situés à l'est du Palais par expropriation, entre les rues Saint-Urbain et Clark. Les bâtiments ciblés logent notamment le magasin de musique Steve's.

Le Palais planche sur un projet d'agrandissement depuis au moins 2013. Il doit refuser des événements durant la haute saison, faute d'espace. De plus, l'infrastructure montréalaise fait face à une concurrence renouvelée à Ottawa, Vancouver, Winnipeg et Halifax.

Le centre de conférences de Montréal est le troisième au chapitre de la superficie au pays, derrière Toronto et Vancouver. Il a attiré moins d'activités que ceux d'Ottawa, de Toronto et de Vancouver en 2014-2015, dernière année pour laquelle des statistiques complètes sont disponibles.

Par contre, Montréal tire son épingle du jeu dans les congrès internationaux. La métropole québécoise s'est d'ailleurs classée au premier rang en Amérique du Nord à ce chapitre en 2016, selon le plus récent classement de l'International Congress and Convention Association (ICCA).

ACCUEIL CIRCONSPECT

Le projet d'agrandissement du Palais est bien accueilli par un promoteur immobilier qui prévoit de construire un établissement de 200 chambres dans le quartier d'ici la fin de 2019. « L'agrandissement du Palais des congrès serait une excellente nouvelle pour tous les hôteliers du quartier, dit Mathieu Duguay, président de Cogir, qui pilote le projet Humaniti, à quelques pas du Palais. Il est quand même fréquent de voir un hôtel directement connecté au centre des congrès. C'est le cas à Toronto », fait-il remarquer.

Dans son plan stratégique, la Société du Palais des congrès rapporte qu'on trouve 15 000 chambres d'hôtel de toutes les catégories à 10 minutes de marche du Palais, dont 4000 sont reliées par le réseau piétonnier souterrain.

Quoi qu'il arrive avec cette idée d'hôtel au Palais des congrès, l'industrie hôtelière vit le bonheur à Montréal, indique un récent rapport de la firme Horwath. « Les propriétaires d'hôtels sont actuellement heureux des résultats et les indicateurs demeurent au beau fixe pour les années à venir », dit Gilles Larivière, associé principal.

Cette embellie provoque l'ouverture de nouveaux établissements. Depuis 2016 et d'ici 2019, c'est pas moins de 14 hôtels qui viendront s'ajouter à l'offre du centre-ville, a souligné le maire Denis Coderre vendredi dernier lors de l'annonce de l'expansion du siège social de Stingray. De 2010 à 2015, c'était la tendance inverse qui a été observée avec la fermeture de plusieurs établissements comme le Delta au centre-ville, devenu une résidence universitaire.

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Si les études sur l'agrandissement sont remises d'ici le 30 juin, ou même cet été, on devrait normalement avoir une réponse du gouvernement québécois quelque temps cet automne après leur retour en chambre. Tout ceci semble encourageant!

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Où sur Ste-Cat s'en vont-ils?

Et j'avoue que ce serait triste si tout l'argent mis pour agrandir le PdC ne pouvait pas servir un peu pour préserver ces bâtisses? Un peu d'effort pourrait permettre un mariage architectural possible, je suis certain. On ne peut pas tout garder, mais si cette rangée n'est pas du patrimoine, je me demande ce qui en est?

Je rêve peut-être en couleurs....

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Il y a 4 heures, jerry a dit :

Si les études sur l'agrandissement sont remises d'ici le 30 juin, ou même cet été, on devrait normalement avoir une réponse du gouvernement québécois quelque temps cet automne après leur retour en chambre. Tout ceci semble encourageant!

Encourageant en effet! Sauf que je me souviens clairement d'avoir entendu le même message il y a un 1 an exactement.

Espérons que cette fois-ci sera la bonne... (n'oublions pas qu'il y a des élections en 2018 cela pourrait venir jouer sur la décision)

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Il y a 11 heures, Nameless_1 a dit :

Souvenirs d'adolescence: aller chez Steves était comme visiter le saint-des-saints de nos idoles!

C'est sûr qu'en déménageant, les institutions changent d'âme. Elles perdent une partie de leur cachet (au minimum) et toutes les petites imperfections des lieux qui faisaient leur charme. Tout cela est irremplaçable et disparait à tout jamais. Dans un premier temps comme lieu physique, dans un deuxième comme lieu de souvenirs. Ne reste ensuite que la mémoire photographique ou vidéo qui rejoint ultimement les archives personnelles ou publiques. 

Il faudra alors du temps pour recréer une ambiance semblable et cette magie qui a séduit tant de gens. Comme on dit c'est une époque qui disparait et rien n'est moins sûr que ce sera un jour pareil. Ainsi nous avons vécu un moment d'histoire qui fait tourner inlassablement la roue de la vie et qu'on appelle communément le bon vieux temps.

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Il y a 3 heures, acpnc a dit :

Il faudra alors du temps pour recréer une ambiance semblable et cette magie qui a séduit tant de gens.

A la limite, chaque ambiance est unique; ce qui pourrait lui ressembler ne serait que cela, un semblant.  Une magie disparait, mais ça ne se crée pas, ça surgit spontanément, à la faveur de conditions favorables.  Il y en aura d'autres, différentes.

On peut aussi se poser la question suivante: peut-on conserver/préserver une ambiance, comme on peut le faire avec le patrimoine architectural?  --A mon avis, rien n'est moins sûr: l'ambiance est quelque chose de subjectif, pas quelque chose qui existe par elle-même; ce sont les personnes humaines qui fréquentent un lieu avec ses caractéristiques particulières, ses souvenirs, qui font l'ambiance.  Des personnes n'ayant aucuns de ces «souvenirs» ou de leurs échos seront incapables de ressentir le même effet.  Avec le passage du temps, il ne restera plus aucun des «anciens».  La célèbre «ambiance» aura été confinée au rayon des archives, comme les artéfacts dans un musée.  Matière à nostalgie.

(Quand le patrimoine et la philosophie se rencontrent...)

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