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STM: Remplacement des voitures du Métro


loulou123

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Le problème ici, c'est d'avoir voulu étendre la commande, qui rendait tout d'un coup la commande beaucoup plus intéressante pour un manufacturier non implanté ici, ainsi que le fait de devoir construire une usine ici pour l'assemblage.

 

Une usine n'était potentiellement pas rentable pour 250-300 voitures, mais pour 765, c'est une autre game

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Dans la face de Charest et du ministre Béchard. Sérieux j'en suis rendu à espérer que que CAF obtienne le contrat juste pour leur mettre encore plus dans les dents. Et comme ils ont fait avec l'appel d'offres, ils devraient mettre une firme de consultants en charge du tout pour être bien sur que l'honnêteté du processus ne soit pas mis en doute...

 

Et dire que l'on fait des pressions sur pour avoir un accord de libre-échange avec l'Europe, les entreprises canadiennes sont mieux de s'y faire.

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Offensive de Bombardier pour le métro

3 mai 2010 | 10h44

 

 

Olivier Bourque

Argent

 

Bombardier est en mode offensif dans le dossier du métro. L’entreprise a décidé d’envoyer une lettre à la Société de transport de Montréal (STM) qui ressemble à un avertissement. Selon la Québécoise, la compagnie CAF sera incapable de respecter les exigences d’un futur appel d’offres.

Photo : Flickr

 

Reprenant leur argumentaire dont Argent rapportait les grandes lignes la semaine dernière, Bombardier constate notamment que certaines des allégations de l’entreprise espagnole qui souhaite aussi remporter le contrat du remplacement des 765 wagons sont «fausses».

 

Selon la Québécoise, le seul contrat qu’a réalisé CAF en conception et en réalisation de voitures et bogies sur pneus a été celui du métro de Santiago en 2007 dont les voitures roulent depuis six mois.

 

Or, dans l’appel d’offres de 2008, la STM demande aux fabricants de montrer patte blanche en démontrant que leur wagons sur pneumatique peuvent rouler de manière efficace sur cinq années au moins.

 

A la lumière de ces informations, Bombardier croit qu’il est nécessaire que la STM rejette leur expression d’intérêt.

 

L’entreprise affirme aussi que CAF qui avait fourni des wagons de métro à Washington n’a pas passé la première ronde pour construire le restant des voitures du contrat total «à la différence de Bombardier et d’Alstom».

 

Incapable de livrer

 

Puis Bombardier poursuit. L’entreprise écrit que CAF qui doit livrer neuf voitures dans les 32 mois suivant la signature tout en incorporant 60 % de contenu québécois sera incapable de rencontrer ces exigences alors qu’elle ne possède «aucune assise locale, aucun réseau de fournisseurs établis, ni aucun représentant francophone local».

 

Les arguments de l’Espagnole qui estime qu’elle veut s’établir au Québec pour lorgner les contrats sur le marché canadien ne trouvent pas grâce aux yeux de Bombardier.

 

«Au-delà des commandes du métro de Montréal ou des tramways de Toronto (présentement en négociation avec Bombardier), le nombre restreints de commandes anticipées sur le marché canadien est insuffisant pour soutenir une activité locale à moyen ou à long terme», est-il écrit.

 

Bombardier affirme qu’elle peut dès maintenant débuter les travaux et souhaite que la STM ne s’engage pas dans de nouveaux délais.

 

De nouveaux délais auraient des conséquences désastreuses pour la STM et les usagers, croit Bombardier. Cela mettrait également «en danger le maintien de l’emploi et de l’expertise de pointe».

 

Cette offensive survient dans un contexte difficile pour Bombardier. La STM qui doit prendre sa décision dans les prochaines journées se basant sur un rapport d’une firme externe a été coulée dans les médias. Et le vent semble tourner pour l’entreprise espagnole qui pourrait donc soumissionner pour le contrat.

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  • 2 semaines plus tard...

Métro : la STM retourne bel et bien en appel d’offres

 

14 mai 2010 | 12h15

Olivier Bourque

Argent

 

Les usagers du métro montréalais devront encore attendre pour pouvoir utiliser de nouveaux trains flambant neufs. Même si le dossier traîne depuis maintenant près de cinq ans, la Société de transport de Montréal (STM) va relancer un appel d’offres pour le renouvellement des wagons, a appris Argent.

 

Le rapport de Hatch Mott Macdonald est d’ailleurs clair sur ce point : l’entreprise espagnole CAF répond aux exigences de l’avis international lancé il y a quelques semaines. Et même si Bombardier a effectué un lobby intensif, le gouvernement du Québec ne devrait pas s’opposer à ce rebrassage de cartes.

 

Selon plusieurs sources, le président du conseil d’administration Michel Labrecque serait favorable à un retour en appel d’offres. Il devrait en faire l’annonce dans les prochains jours, possiblement la semaine prochaine, nous ont confié des personnes dignes de foi.

 

Cette décision va faire en sorte de repousser la livraison des premiers trains d’au moins un an. Certains spécialistes croient que cela pourrait même provoquer un retard de deux ans. Un nouveau délai qui risque de fort déplaire aux usagers qui utilise déjà les plus vieux wagons du monde.

 

La semaine dernière, le quotidien La Presse avait d’ailleurs rapporté que les coûts annuels d’entretien avaient augmenté de 34 % en cinq ans. La STM avait toutefois justifié ces dépenses en raison du nouveau tronçon du métro vers Laval et par l’augmentation du nombre de kilométrages parcourus.

 

 

 

Bombardier garde espoir

 

Cette situation déplaît évidemment fortement à Bombardier qui est en communication intensive avec Québec depuis plusieurs semaines. En coulisses, on souffle que la multinationale a encore espoir de convaincre le gouvernement qui a aussi son mot à dire dans le processus.

 

Selon toutes vraisemblances, Québec n’ira pas à l’encontre de la STM, selon une source ministérielle. La société voudrait éviter une poursuite du groupe espagnol qui a déjà brandi ce spectre. Mais rien n’indique que la société pourra se défiler de cette fâcheuse position même si elle retourne en appel d’offres.

 

Sans l’évoquer directement, le consortium Bombardier-Alstom pourrait lui aussi poursuivre la STM. Dans leur lettre envoyée au premier ministre du Québec Jean Charest et plusieurs ministres dont celui des Finances Raymond Bachand et celle des Transports Julie Boulet, le tandem avait été très clair sur les conséquences d’une telle avenue.

 

«De tels délais, au-delà des conséquences désastreuses pour la STM et pour ses usagers, porteraient des préjudices considérables au Consortium et mettraient en danger le maintien de l’emploi et de l’expertise de pointe dans nos sites et ceux de nos fournisseurs au Québec», était-il écrit dans une communication le 3 mai dernier.

 

Bombardier avait également martelé que CAF n’a pas les qualifications nécessaires pour accomplir le contrat du métro de Montréal. L’entreprise croit notamment que l’Espagnole ne pourra pas livrer à temps les wagons et qu’elle n’a pas la structure nécessaire au Québec pour accomplir la besogne.

 

 

 

Aucune décision de prise

La STM a voulu réagir à cette nouvelle information. La porte-parole Odile Paradis a souligné qu'«aucune décision n'a été prise à l'heure actuelle et qu'il s'agit d'une information non-fondée».

 

Du côté du ministère des Transports, la porte-parole de la ministre Jolianne Pronovost a indiqué qu’elle ne commentait pas «les spéculations» entourant le dossier.

 

Ce nouveau retard fait également en sorte de créer beaucoup d’inquiétudes du côté de l’usine de La Pocatière qui plancherait sur les wagons du métro montréalais. Au début de la semaine, le président du syndicat des employés nous avait confié «sa grande inquiétude» face à la situation.

 

Le feuilleton du métro de Montréal a été jugé «grotesque» par une de nos sources bien informées. Au départ, le contrat avait été accordé de gré à gré à Bombardier en 2006 avant que la Québécoise forme un consortium avec Alstom en 2008.

 

Durant plusieurs mois, le consortium s’était disputé sur le prix du contrat avec la STM qui est maintenant évalué à 3,4 milliards $ avec l’ajout des nouveaux trains. Le contrat vise maintenant le remplacement de 765 wagons.

 

Quelques spécialistes croient qu’un retour en appel d’offres fera en sorte de faire baisser ce prix de 15 à 20 %. Une interprétation qui est toutefois contestée par le consortium Bombardier-Alstom qui a toujours affirmé être prêt dès maintenant à plancher sur le contrat.

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Bombardier Inc. and Alstom SA filed a motion in Quebec Superior Court Wednesday to scrap the Société de transport de Montréal’s call last January for international expressions of interest to supply cars for the Montreal metro.

 

The motion argues that the call to interested bidders on January 22 was materially different from – and did not conform to – the 2008 ministerial directive establishing the terms and conditions the STM could negotiate with potential bidders.

 

In an interview, Ann MacDonald, vice-president of business development and sales for Bombardier Transportation Canada Inc., said that among the differences between the 2008 request for proposals and the January call for expressions of interest is that any firm being considered must have built a rubber-wheel system that has been in revenue operation for at least five years.

 

(Courtesy of The Montreal Gazette)

 

This is beyond hilarious.

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C'est plutôt le gouvernement Charest qui est incompétent.

C'est lui qui avait un " AVIS JURIDIQUE BLINDÉ" pour donner le contrat à Bombardier.

 

Où dénichent-ils leurs avocats ??? Moi-même qui n'a aucune formation en droit j'aurais parié 20$ que ça finirait en procès tout ça....

 

La preuve que de donner les contrats à ses amis ce n'est pas toujours bon.

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  • 4 semaines plus tard...

Voici un article trouvé sur cyberpresse.ca

 

Bonne lecture!

 

Métro de Montréal: la STM blâme Québec

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/transports/201006/11/01-4288888-metro-de-montreal-la-stm-blame-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS4

 

 

Belle gaffe du gouv. Charest!!

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