Louise Harel à la mairie?

[Malek]

M. Tremblay a rejeté l'idée d'abolir les arrondissements, il est une partie du problème.

[steve_36]

honnetement moi ça me fait pas de différence...je pense pas que c'est tremblay le problème ....au contraire

 

regarder toute la construction, le quartier des spectacle(osm) etc...

 

le problème c'est qu'il y a trop de bureaucratie, trop de petit groupes qui ont trop de pouvoirs, la ville n'est pas prise au sérieux au niveau provincial(le pouvoir étant à Québec), et en plus il y a trop de maires..c'est ridicule....les défusions ont été une terrible erreur...le maire Tremblay devrait être le seul capitaine à bord..

 

Harel ne fera pas grand chose de différent...le problème c'est pas la vision et les idées de Tremblay, le problème c'est qu'il n'a pas assez de pouvoir pour les appliquers....Mme.Harel en aura pas plus

 

Je suis d'accord avec toi car, à la base, la ville actuelle de Montréal n'est pas une création de Tremblay sauf qu'il ne fait presque rien pour dénoncer la bureaucratie, l'éparpillement du pouvoir et les arrondissements avec des roitelets qui font comme bon leur semblent.

 

Au moins Harel a déjà commencé à denoncer ce bourbier alors que Tremblay n'a rien fait pendant 6 ans. Elle est déjà mieux que lui.

 

En ce qui a trait aux constructions, il y a le quartier des spectacles qui sera une belle addition mais ce n'est pas assez et ce n'avance pas assez vite. Montréal mérite que ca bouge plus, que ça innove plus et que le leadership soit beaucoup plus agressif. En pleine crise économique Montréal devrait avoir 3 ou 4 chantiers majeurs et ensuite, lorsque la crise sera résorbé, ce sera le privé qui prendra le relais. Mais pour ce faire il faut plus que le maire Tremblay. Il a eu sa chance et il a failli à la tache !

 

Place à un ou une autre.

[acpnc]

M. Tremblay a rejeté l'idée d'abolir les arrondissements, il est une partie du problème.

 

Et il n'a pas le courage politique de madame Harel qui a toujours su défendre ses dossiers et qui rêvait d'une ville réunissant toutes les banlieues de l'Île.

[ErickMontreal]

Publié le 03 juin 2009 à 11h56 | Mis à jour à 12h57

Louise Harel candidate à la mairie de Montréal

 

Éric Clément

La Presse

 

L'ex-ministre péquiste Louise Harel annoncera cet après-midi qu'elle sera candidate de Vision Montréal à la mairie de Montréal, a appris La Presse.

 

Mme Harel tiendra un point de presse avec le chef de Vision Montréal, Benoit Labonté, à 14h30 dans le Vieux-Montréal, une heure après avoir rencontré les membres du caucus de ce parti.Louise Harel et Benoit Labonté se sont rencontrés ce matin. Selon nos sources, leurs discussions les ont conduit à décider que Mme Harel deviendra le chef de Vision Montréal tandis que Benoit Labonté sera le numéro deux du parti, promis au poste de président du comité exécutif si Mme Harel est élue le 1er novembre prochain.

 

Un sondage Angus-Reid commandé par La Presse avait crédité en mai Mme Harel de 45% des intentions de vote lorsqu'elle est opposée au maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui ne recueillait que 22%. M. Gérald Tremblay a décidé de se représenter pour un troisième mandat.

 

Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, avait également courtisé Mme Harel lui offrant son parti et sa place dans la course à la mairie. Mais visiblement, Mme Harel a préféré opter pour un parti aux assises plus établies dans tous les arrondissements montréalais. Vision Montréal et son ex-chef Pierre Bourque ont dirigé la Ville de Montréal ancienne mouture (neuf arrondissements) de 1994 à 2001.

 

Née à Sainte-Thérèse-de-Blainville, le 22 avril 1946, d'un père historien et d'une mère coiffeuse, Mme Harel a étudié en sociologie à l'Université de Montréal. Elle est devenue vice-présidente de l'Union générale des étudiants du Québec en 1968, a obtenu une licence en droit de l'Université de Montréal en 1977 avant d'être admise au Barreau du Québec en 1978.

 

Présidente de la région Montréal-Centre du Parti québécois de 1974 à 1979 et vice-présidente de ce parti de 1979 à 1981, elle a été élue députée péquiste dans Maisonneuve en 1981 puis réélue en 1985, 1989, 1994, 1998, 2003 et 2007.

 

Ministre d'État à la Concertation et ministre de l'Emploi dans le cabinet Parizeau du 26 septembre 1994 au 29 janvier 1996, elle a ensuite été ministre d'État de l'Emploi et de la Solidarité et ministre de la Sécurité du revenu dans le cabinet Bouchard du 29 janvier 1996 au 15 décembre 1998.

 

Ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole du 15 décembre 1998 au 30 janvier 2002, elle a mis en oeuvre les fusions municipales de 2001. Elle a quitté la politique provinciale en 2008.

 

Mme Harel avait assuré de nouveau La Presse en février qu'elle n'avait pas l'intention de convoiter la mairie de Montréal préférant s'en tenir à la formation d'un mouvement citoyen.

 

Elle avait dit que «Montréal est complètement désorganisé» et elle ne regrettait pas les fusions municipales que le gouvernement péquiste a mises en oeuvre en 2001. «Sur 61 fusions, 57 se sont bien déroulées, alors ça demeure un succès», avait-elle dit.

 

Selon l'ex-députée d'Hochelaga-Maisonneuve, l'échec du processus municipal dans l'île de Montréal n'a pas commencé avec les défusions à la fin de 2005, mais à l'automne de 2003 quand, au cours d'une fin de session parlementaire où l'esprit était «plus aux tourtières qu'à autre chose», le gouvernement de Jean Charest avait utilisé le bâillon pour faire passer plusieurs lois, dont une a transformé la Charte de la Ville de Montréal.

 

«C'est là qu'a commencé la Grande Désorganisation avec un grand G et un grand D, avait-elle dit. Personne ne l'a vue venir. La modification de la Charte a transformé la ville en une fédération de quasi-villes. Et cette modification s'est faite avec la résignation de Gérald Tremblay.»