Cahier Architecture de Devoir - Weekend du 25 et 26 avril 2009

[acpnc]

Je résumerais ces excellents articles du Devoir en disant qu'il n'y a pas de grandes villes sans grande architecture et cela se confirme autant pour le passé, que le présent et pour l'avenir.

 

Il y a donc espoir pour Montréal de se racheter en évitant premièrement de répéter les trop nombreuses erreurs du passé et en prenant le leadership dans le développement de la ville en donnant elle-même le meilleur exemple possible dans ses propres projets.

 

Ici c'est le résultat qui compte et il faut avoir une vision claire et lucide de ce que l'on est et surtout de ce que l'on veut être. Il faut projeter une image dynamique, non d'une ville qui se cherche, mais d'une ville contemporaine, fière, originale et qui sait puiser dans son riche passé pour construire son avenir.

 

Ce sont les symboles forts qui marquent l'imaginaire, l'audace, le dépassement, qui font la réputation et la reconnaissance d'une ville mondialement parlant. La création est source de richesse et le meilleur ambassadeur d'une culture. Toute l'histoire est une démonstration éloquente de la puissance et du déclin des villes aux travers de leurs réalisations architecturales.

 

Montréal ne fait pas exception, si elle souhaite demeurer prospère tout en continuant à être un milieu favorable à la qualité de vie. Elle doit d'urgence se prendre en main et innover, encourager les projets à valeur architecturale ajoutée et exiger un minimum de contenu artistique à tout développement.

 

Ici il faut aussi exiger l'appui provincial car la ville seule n'a pas les moyens suffisants ni l'ascendant pour assurer le succès de cette démarche exigeante pourtant très rentable à long terme pour tous les niveaux de gouvernement.

 

Restera une dernière condition: un maire (ou une mairesse) passionné de sa ville, rassembleur, charismatique et visionnaire. Un maire qui saura convaincre les plus irréductibles que la ville est non seulement le moteur économique de la province mais aussi son foyer culturel et sa principale vitrine d'où elle pourra rayonner fièrement au niveau international.

[OursNoir]

On devrait déménager sur les terrains de CCA tout les minuscules bâtiments qui freine la mise en branle de projets innovateurs. Par exemple, la maison à côté du futur CHUM, la facade du Seville, la ptite maison qui tenait pu debout là où est la phase III des résidences de l'ÉTS...