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La banlieue attire les immigrants

 

Le Devoir

Stéphane Baillargeon

Édition du vendredi 20 mars 2009

 

Mots clés : Banlieue, Municipalité, Immigration, Canada (Pays)

 

Les villes demandent des fonds pour mieux les intégrer

Les immigrants habitent de plus en plus dans les banlieues de Montréal. La part des nouveaux arrivants installés dans la ville centre de la région métropolitaine est passée de 79 % à 67 % entre 2002 et 2006. L'«étalement démographique» s'observe aussi à Toronto et à Vancouver.

 

Voilà une des étonnantes découvertes du récent rapport Immigration et diversité dans les villes et les collectivités canadiennes dévoilé hier à Toronto par la Fédération canadienne des municipalités (FCM). «La voix nationale des gouvernements municipaux canadiens», fondée en 1901, compte près de 1800 membres.

 

«Les immigrants continuent de vivre pour la plupart dans les plus grands centres urbains et les plus instruits s'installent en nombre croissant dans les banlieues et les municipalités de plus petite taille, a résumé Jean Perrault, maire de Sherbrooke et président de la FCM. Ceux qui demeurent dans les grandes villes font face à des enjeux socioéconomiques beaucoup plus importants.»

 

Bien que plus scolarisés que l'ensemble des Canadiens, les immigrants comptent davantage sur l'aide sociale et souffrent plus que les autres du chômage. Plus de quatre familles migrantes sur dix vivent avec de faibles revenus, soit trois fois plus que le reste des Canadiens.

 

Le président Jean Perrault a donc demandé que les villes soient consultées «comme des partenaires» pour la définition des politiques et des programmes en matière d'immigration. Il a également réclamé des fonds des ordres supérieurs de gouvernement, sans toutefois chiffrer les besoins. «Les municipalités ne sont pas responsables de l'arrivée des immigrants et pourtant elles doivent en assumer une bonne partie des coûts», a-t-il dit.

 

Il s'agit du cinquième rapport thématique sur la qualité de vie dans les villes canadiennes publié par la fédération. L'étude disponible sur le site fcm.ca porte sur les 24 plus grandes agglomérations du pays, dont celles de Montréal, de Laval, de Québec et de Gatineau au Québec.

 

Au total, ces grandes villes reçoivent 85 % de toute l'immigration et 90 % de tous les réfugiés au Canada. La région métropolitaine de Montréal (et ses 3,5 millions d'habitants au total) a reçu près de 40 000 immigrants en 2006, ce qui la place au deuxième rang derrière Toronto. Québec intègre environ 2000 étrangers par année.

 

En fait, les villes canadiennes atteignent des niveaux de diversité culturelle exceptionnels, même à l'échelle internationale. Toronto et Vancouver ont des populations plus diversifiées que toutes les autres grandes villes de l'Amérique ou de l'Australie. Montréal, Calgary et Edmonton font également partie des dix principaux pôles d'immigration en Amérique du Nord.

 

http://www.ledevoir.com/2009/03/20/240661.html (20/3/2009 9H45)

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Ok le titre de Radio-Canada est un peu ridicule... mais ça complète l'article ci-haut.

Laval, championne de l'immigration

 

Mise à jour le jeudi 19 mars 2009, 15 h 53 .

 

 

 

 

Laval est désormais la principale destination des immigrants au Canada, selon une étude rendue publique par la Fédération canadienne des municipalités (FCM).

 

Entre 2001 et 2006, la population immigrante a augmenté de 40 % à Laval alors que la moyenne canadienne se chiffrait à 15 %.

 

Les grandes villes continuent d'être les principaux pôles d'attraction pour les immigrants, mais elles perdent du terrain face à leurs banlieues. L'ancienne Ville de Montréal (avant les fusions), qui attirait 79 % des immigrants de la région en 2002, ne retient plus que 67 % d'entre eux en 2006.

 

Le coût des logements pourrait être en cause, selon l'un des auteurs de l'étude. Éprouvant plus de difficultés à leur arrivée et au cours des cinq premières années suivant leur immigration, les immigrants se tourneraient désormais vers la banlieue où les logements sont plus abordables.

 

La FCM réclame un soutien financier du gouvernement fédéral pour l'aider à accueillir les immigrants, mais refuse de chiffrer ses demandes.

 

L'immigration à Laval

Un peu plus de 10 % des immigrants qui arrivent à Laval ne parle ni l'anglais ni le français à la maison.

Les immigrants d'Europe de l'Est sont les plus nombreux à Laval

20 % des Lavallois étaient nés à l'étranger en 2006

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