ville-marie Nouvelle Maison Radio-Canada - 8 étages (2020)

[eastender85]

Un acheteur pour la Tour de Radio-Canada

 

Invité au Forum Grands projets de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Phil O’Brien, partenaire du Groupe Jesta, qui est derrière la Gare Viger, a annoncé qu’il a déposé une offre d’achat pour la Tour de Radio-Canada la semaine dernière.

 

Le complexe est évalué à environ 104 millions de dollars par la Ville de Montréal. Selon un article publié par La Presse le 19 février dernier, les parties avaient jusqu’à la mi-mars pour manifester leur intérêt.

 

Le complexe actuel compte environ 1,3 million de pieds carrés. L’ensemble des terrains offrirait un potentiel de développement de 9 millions de pieds carrés.

 

La montréalaise Groupe Jesta possède des bureaux ainsi que plusieurs propriétés commerciales et résidentielles aux États-Unis, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni.

 

http://journalmetro.com/actualites/montreal/935342/un-acheteur-pour-la-tour-de-radio-canada/

[nephersir7]

Super nouvelle!

 

Si leurs intentions pour ce site sont dans la même veine que ce qu'ils ont entrepris avec la Gare Viger, ça s'annonce prometteur.

 

On verra possiblement quelque chose de plus ambitieux que ce que Radio-Canada aurait pu faire avec son manque de vision et ses moyens limités.

[IluvMTL]

Une des questions a se poser est de savoir si on ferait un tel cas si TVA, Bell Media ou autre occupant du secteur songerais à déménager? Personne ne pourrais empêcher une entreprise privée de déménager dans un autre secteur pour se bâtir des studios et infrastructures à la fine pointe, pourquoi donc imposer à Radio-Canada un tel fardeau? Sans compter qu'on est tous d'accord pour que SRC soit plus "lean" comme diffuseur, mettre l'argent dans le contenu e

t non dans le contenant et ainsi préserver notre diffuseur public. Si le maintient de la mission de SRC est mieux servi par un déménagement, ainsi soit-il!

 

Pourquoi poser cette question hypothétique? Ce qu'on sache toutes les compagnies prives sont contents d’être concentre dans le même quartier. Alors ceci semble d’être la bonne place.

 

SRC appartient à nous, les contribuables. Alors nous sommes les proprios.

Elle sont déjà la, sur leur (notre) propre terrain, à construire dessus, en plus petit pour moderniser et amincir. Alors pourquoi chercher ailleurs?

C'est ça la question à poser. On va laisser les questions de responsabilité morale à cote pour le moment.

[vincethewipet]

Je ne crois pas que ce soit déplacé pour une société d'état d'avoir un mandat qui dépasse ce qu'on attend d'une compagnie privée (qui se résume à sa simple rentabilité). Si le déménagement de Radio-Canada fait du tord à tout un quartier, on peut réévaluer ce choix. Une société d'état devrait travailler conjointement à des objectifs de société, à mon avis.

 

Bien sûr, si le mandat premier de Radio-Canada (production de contenu de qualité) était menacé sans un déménagement vers l'ouest, ce serait différent, mais je vois mal en quoi le fait de s'installer dans la Place Bonaventure (par exemple) serait un avantage par rapport à avoir de nouveaux bureaux adaptés dans le secteur actuel. Je ne suis pas un expert, si quelqu'un connaît une raison pertinente, je serais curieux de l'entendre.

 

Dans tous les cas, j'espère qu'on va réfléchir à une vision cohérente pour tout ce quartier, une vision qui dépasse les limites du stationnement de Radio-Canada.

[IluvMTL]

Super nouvelle!

 

Si leurs intentions pour ce site sont dans la même veine que ce qu'ils ont entrepris avec la Gare Viger, ça s'annonce prometteur.

 

On verra possiblement quelque chose de plus ambitieux que ce que Radio-Canada aurait pu faire avec son manque de vision et ses moyens limités.

 

 

SRC ne sont pas les développeurs, alors leur vision/moyens n'ont pas de valeur. C'est la Ville qui a adopte un plan pour ce site en 2009. Le Maire Coderre passait son temps à le dire à maîtres reprises au conseil la semaine passée qu'il existe un contrat signe avec eux...Mais est ce que un nouveau propriétaire peut faire de nouvelles demandes, des changements de zonage? Je pense que oui. L'accord date de 7 ans déjà et les densités ont grimpes dans le centre-ville. M Bergeron a parle du nouveau Stratégie Centre ville qui va sortir en mai et les possibilités de developpement pour les quartiers St-Jacques/Sainte-Marie......

 

Quant aux offres pour ce terrain

Attendons de voir...

 

Quand/si un offre sera accepte

Qui achète

Quoi seront leurs plans quand ils seront dévoilé et accepte par l'arrondissement

Si les employés de RC seront locateur dans un bâtiment sur le terrain

Quand sera développe le terrain

 

Une vente du terrain ne représente pas de promesse de developpement. Nous avons vu des plans, intentions et des propositions jamais se réaliser. C'est la marche qui va tout déterminer, et nous sommes à ralenti alors...

 

MAIS

 

Un offre qui inclus les employés du SRC sera un grand pas dans la bonne direction. Pour le reste, le compagnie prive va développeur le terrain quand le temps sera propice.

Modifié 21 mars 2016 par IluvMTL

[nephersir7]

...

 

 

 

ajout:

 

Pour l'instant le Groupe Jesta a démenti l'information. Autre option possible: M. Phil O'Brien aurait fait l'offre lui-même, avec ou sans partenaires.

 

Nous avons tenté de parler à l'entreprise et à M. O'Brien à plusieurs reprises, sans succès.

 

Nous avons également parlé à la firme immobilière Avison Young, qui représente Radio-Canada dans cette vente. Ils ont préféré ne pas émettre de commentaires.

 

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/primeur-un-acheteur-pour-la-tour-de-radio-canada/586185

Modifié 21 mars 2016 par nephersir7

[Nameless_1]

10 caractères:

 

[acpnc]

Une des questions a se poser est de savoir si on ferait un tel cas si TVA, Bell Media ou autre occupant du secteur songerais à déménager? Personne ne pourrais empêcher une entreprise privée de déménager dans un autre secteur pour se bâtir des studios et infrastructures à la fine pointe, pourquoi donc imposer à Radio-Canada un tel fardeau? Sans compter qu'on est tous d'accord pour que SRC soit plus "lean" comme diffuseur, mettre l'argent dans le contenu et non dans le contenant et ainsi préserver notre diffuseur public. Si le maintient de la mission de SRC est mieux servi par un déménagement, ainsi soit-il!

 

Il faudrait premièrement se poser la question: en quoi le fait de demeurer sur ses propres terrains, empêchent la SRC de se faire construire des studios et des installations à la fine pointe? Cela reste à démontrer. Personne ne conteste cependant cet objectif non seulement légitime, mais essentiel pour offrir la meilleure qualité de service possible.

 

Maintenant l'entreprise privée est redevable à ses actionnaires et son but premier est la rentabilité. La SRC en tant qu'entreprise publique est redevable au gouvernement qui la finance par les impôts publics. Son but premier est d'offrir à l'ensemble de la population, la meilleure qualité de service en tant que diffuseur public, tout en faisant la promotion de la culture et de l'information.

 

A ce chapitre on doit s'assurer que toutes les décisions seront prises dans le meilleur intérêt public. Il faut donc garantir que le choix soit pleinement éclairé et qu'il tienne compte de l'équité foncière (la valeur des terrains et des immeubles) afin qu'elle soit préservée au bénéfice conjoint de la société et du public. La SRC a donc l'obligation morale de vendre au meilleur prix possible, tout en s'assurant au passage que son action ne conduira pas une dévalorisation générale du reste de sa propriété.

 

Comme le marché de l'offre et la demande s'applique autant à l'entreprise privée que publique. Il serait alors inacceptable que l'opération conduise à des pertes importantes. C'est néanmoins ce qui risque grandement de se produire dans le contexte actuel, puisqu'aucune entreprise sérieuse n'a démontré d'intérêt réel à acheter les reste de Radio-Canada, en tout ou en partie. Or en quittant sa propriété sans y être remplacée, elle aggravera de surcroit le problème de développement de l'ensemble de ses terrains, d'où une perte de valeur assurée.

 

Ajoutons à cela une autre menace qui plane sur le secteur immédiat avec le départ très probable de Molson. On peut alors supposer que ce geste contribuera à augmenter de façon significative l'offre de terrains à développer, sans pour autant que la demande suive. Comme il y a en plus beaucoup d'autres terrains vacants dans le périmètre immédiat. Cette soudaine avalanche de terrains en friche risque de résulter en une sérieuse dépréciation immobilière de tout le quartier.

 

Donc en plus des nombreuses objections déjà exprimées plus haut dans ce fil, on est en mesure de comprendre les graves implications d'une décision prématurée, sans tenir compte de tous les effets collatéraux inévitables, qui dans les circonstances ne feraient que des perdants.

[nephersir7]

Maison Radio-Canada: une douzaine d'offres d'achat

 

La mise en vente de la Maison Radio-Canada (MRC) a suscité un vif intérêt dans l'industrie immobilière. Le diffuseur public a reçu plus d'une douzaine d'offres d'achat.

 

Comme La Presse Affaires l'annonçait il y a un mois, Radio-Canada a officiellement mis en vente son siège social montréalais ainsi que ses vastes terrains du centre-ville de Montréal, qui totalisent 9,5 millions de pieds carrés.

 

Les courtiers retenus par la société d'État avaient jusqu'au 18 mars pour recueillir des propositions. Plus d'une douzaine d'offres ont en fin de compte été reçues, a confirmé Radio-Canada dans un bref communiqué, lundi après-midi.

 

« Au cours des prochaines semaines, CBC/Radio-Canada, en collaboration avec la firme de courtage immobilier Avison Young et Brookfield Financial, procédera à l'analyse des offres d'achat et verra à les arrimer au volet du projet relatif à la modernisation de la MRC », indique-t-on.

 

Le diffuseur ne compte divulguer aucun autre détail d'ici la fin de processus, compte tenu de sa nature « confidentielle et concurrentielle ».

 

L'identité d'un premier candidat a toutefois été dévoilée lundi matin lors d'un forum économique.

 

Il s'agit de Phil O'Brien, un vieux routier de l'immobilier qui a réalisé plusieurs grands projets à Montréal, dont le Centre commerce mondial.

 

Chose certaine, l'acheteur retenu - s'il y en a un - devra faire face à une forte opposition populaire.

 

Au cours des dernières semaines, plusieurs organismes et personnalités publiques ont manifesté leur désaccord quant à la vente de l'immeuble. Une pétition a aussi été lancée.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201603/21/01-4962977-maison-radio-canada-une-douzaine-doffres-dachat.php

[acpnc]

http://affaires.lapresse.ca/economie...res-dachat.php

 

Je suis très surpris mais loin d'être convaincu. Il sera extrêmement intéressant de connaitre la nature des offres, une fois qu'elles seront rendues publiques. Nous aurons alors l'heure juste sur la valeur que ces propositions accordent à ses installations et les terrains. Il sera aussi possible de comparaitre ces dernières avec l'évaluation foncière et aussi selon l'opinion de certains experts du milieu. Nous en saurons aussi davantage sur la nature des offres, car rien ne dit que la SRC obtiendra le prix juste ou des conditions favorables pour une vente avantageuse pour elle-même et la communauté.

 

Une chose est sûr il n'est pas question d'accepter une vente de feu, ni que les terrains demeurent vides. La société d'état devra garantir sa présence entière et complète, soit en construisant sa nouvelle Maison sur place ou qu'une entreprise équivalente en nombre d'employés occupe les lieux en remplacement. Il faudra donc que tout se fasse de manière transparente, car comme dit l'adage: en affaires il n'y a pas d'amis.

 

Alors ce dossier n'a pas fini de soulever les passions et je m'attends à ce que ce ne soit pas une partie de plaisir. On peut cependant affirmer que l'est de Montréal n'acceptera jamais d'être à nouveau abandonné à son sort sans répliquer vigoureusement. Le quartier ne se satisfera certainement pas de promesses vagues ou de projets bâclés, puisque c'est son économie et son avenir qui en dépend directement.