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Rayonnement international de Montréal


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Relations internationales: des idées pour faire rayonner Montréal

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Le monde des affaires veut interpeller le pouvoir politique sur les gestes à faire pour projeter Montréal sur le devant de la scène.

Le milieu des affaires ne manque pas d’idées pour faire rayonner Montréal à l’international : agrandissement du Palais des congrès, implantation du port à Contrecœur, aboutissement du train à grande fréquence, déploiement rapide de la 5G et présence accrue de nos PME aux foires internationales.

Publié le 31 janvier 2020 à 8h00

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202001/30/01-5258977-relations-internationales-des-idees-pour-faire-rayonner-montreal.php

André Dubuc
La Presse

Ces idées sont exposées dans une étude réalisée conjointement par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) et Montréal International (MI).

Cette étude fait suite au travail de la firme McKinsey réalisé en 2018 qui mesurait l’intensité des relations entre Montréal et le reste du monde. Montréal pointait au 7e rang sur 25 villes nord-américaines, derrière Vancouver et Toronto, mais devant New York, aussi surprenant que cela puisse paraître.

McKinsey se servait d’un indice de connectivité pour établir son classement. L’intérêt d’une telle unité de mesure réside dans le fait que l’internationalisation d’une ville contribue à sa richesse et à celle de ses habitants. L’indice mesure en fait les flux de biens, de personnes, de capitaux et de données.

La nouvelle étude sera présentée publiquement ce vendredi à la seconde édition du Forum stratégique intitulé Les échanges internationaux au cœur de la croissance économique.

Cette fois-ci, le monde des affaires veut interpeller le pouvoir politique sur les gestes à faire pour projeter Montréal sur le devant de la scène. Les recommandations s’inspirent des bonnes pratiques d’affaires mises en place dans des villes de taille et de caractéristiques comparables à celles de Montréal, tels Berlin, Vienne et Amsterdam.

On voit que dans les infrastructures liées au commerce des biens, les villes portuaires mettent les bouchées doubles pour que leurs installations portuaires soient le plus modernes possible, soient bien connectées dans tout le réseau logistique, soient le plus possible numérisées et le plus possible à l’avant-garde des changements technologiques.

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM

Pour Montréal, cela veut dire que l’agrandissement du port à Contrecœur est névralgique, tout comme l’amélioration de la productivité du port à ses installations actuelles. « L’étude vient renforcer toutes les représentations qu’on fait auprès du gouvernement fédéral et auprès des partenaires », ajoute M. Leblanc.

Augmenter la productivité défaillante

Toujours au chapitre du transport des biens, l’étude souligne l’importance d’augmenter la productivité défaillante de nos entreprises, ce qui passe notamment, selon les auteurs, par le maintien en place des crédits d’impôt sur les salaires dans des secteurs comme le jeu vidéo et les TI.

« Les incitatifs ont joué leur rôle, souligne M. Leblanc. Partout où on s’est mis à réduire les incitatifs, la situation s’est détériorée. Dans un environnement concurrentiel, où d’autres régions proposent des incitatifs, les réduire unilatéralement revient à se tirer une balle dans le pied », fait valoir le président de la Chambre. Cette prise de position va à l’encontre de l’avis des acteurs économiques qui remettent publiquement leur pertinence en question en raison de la pénurie de main-d’œuvre.

De son côté, Stéphane Paquet, nouveau PDG de Montréal International, souligne que l’étude définit les points forts de la ville tout comme les domaines où elle doit s’améliorer. « Si vous dites Montréal à Séoul ou à Seattle, souvent l’image est assez floue », dit M. Paquet. Il croit que Montréal doit se doter d’une image de marque à l’international, comme l’ont fait par exemple Lyon (Only Lyon) et Berlin (Be Berlin).

Le dernier exercice du genre avait tourné court. En 2008, la Communauté métropolitaine de Montréal avait accouché du slogan peu inspirant « Le Grand Montréal – L’espace pour se réaliser ». « En 2020, personnellement, je pense qu’on est rendu à doter Montréal d’une image de marque forte », avance M. Paquet.

Principales recommandations de l’étude

– Qu’Investissement Québec International (IQI) accompagne individuellement les Bombardier, CAE et autres grandes entreprises québécoises dans leurs efforts pour hausser les exportations (habituellement, les efforts se concentrent auprès des PME).

– Qu’IQI rembourse un fort pourcentage des dépenses des entreprises qui participent à des foires commerciales à l’étranger (lieux de prédilection pour détecter les avancées technologiques).

– Que l’on appuie le développement d’Aéroports de Montréal.

– Que l’on assure la réalisation rapide du projet de train à grande fréquence entre Québec et Windsor.

– Que le gouvernement du Québec finance l’agrandissement du Palais des congrès à hauteur de 350 millions (afin de permettre à Montréal de tenir annuellement le « Bourget » de l’intelligence artificielle).

– Que le gouvernement réduise le délai de traitement des permis de travail des travailleurs étrangers.

– Que Québec lance une campagne positive soulignant l’importance de l’ouverture à l’immigration pour l’avenir de la province.

– Que le fédéral ouvre grand les frontières aux étudiants étrangers francophones. (La croissance des inscriptions d’étudiants étrangers au Québec, quoique positive, reste inférieure à celle observée à Vancouver, à Toronto et ailleurs au Canada.)

– Que l’on remonte à 60 000 personnes le seuil annuel d’immigration, en augmentant progressivement la part de l’immigration économique en provenance de l’immigration à statut temporaire (comme étudiant étranger, par exemple).

– Que l’on déploie rapidement un réseau 5G.

Source : La connectivité internationale au cœur de la croissance du Grand Montréal – Que retenir des métropoles les plus concurrentielles en matière d’exportation, d’innovation et d’attraction d’investissements et de talents ?, janvier 2020

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

Que l’on remonte à 60 000 personnes le seuil annuel d’immigration, en augmentant progressivement la part de l’immigration économique en provenance de l’immigration à statut temporaire (comme étudiant étranger, par exemple).

Les pauvres vieux de la banlieu vont s'étouffer avec leur café!

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Il y a 17 heures, Faitlemou a dit :

Les pauvres vieux de la banlieu vont s'étouffer avec leur café!

Le problème d'intégration se pose davantage à Montréal à cause du nombre important d'arrivants. Si on pouvait en rediriger un 10 à 20% en région avec une bonne préparation d'accueil en amont, on réglerait trois problèmes à la fois: le manque de main-d'oeuvre qui sévit aussi sévèrement en dehors des grands centres, une intégration plus naturelle avec le nouveau milieu d'accueil et une revitalisation économique par une démographie redevenue positive. 

Bien sûr il faut pouvoir offrir un emploi stable aux gens choisis et les accompagner durant leur période d'adaptation, afin qu'ils puissent développer avec le temps des liens solides avec la population locale. A noter que les régions sont toutes aussi idéales pour élever une famille et offrent un milieu de vie proche de la nature, avec en prime le confort moderne et un cout de la vie plus abordable que dans les grands centres. 

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18:03 5 février 2020

Par: Lela SavicMétro

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2417653/montreal-veut-attirer-le-davos-des-jeunes-leaders/

Montréal veut attirer le «Davos des jeunes leaders»

Photo: Josie Desmairais/MétroDes jeunes montréalais se sont réunis au Palais des Congrès dans l'espoir d'attirer One Young World à Montréal en 2022.

Ils étaient une trentaine de jeunes montréalais rassemblés au Palais des congrès ce matin pour convaincre les directeurs de One Young World de choisir Montréal pour le sommet de jeunes leaders en 2022 ou 2023. Un sommet que certains ont baptisé le «Davos des jeunes leaders».

Montréal est en compétition avec les villes de Dubaï, Kigali, San José, Belfast et Monterrey afin de recevoir le plus grand sommet pour jeunes leaders au monde. One Young World est de passage à Montréal pour rencontrer la trentaine de personnes qui ont vanté la diversité, la créativité et l’implication sociale de la Ville.

Le congrès de quatre jours s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans. «Notre mission est de créer un leadership d’impact plus responsable», dit à Métro la directrice de One Young World, Ella Robertson. Si Montréal est choisie, ça serait la deuxième fois que le sommet se tiendrait au Canada. En 2016, le sommet a eu lieu à Ottawa en compagnie de la duchesse de Sussex, Megan Markle, du premier ministre Justin Trudeau et du sénateur Murray Sinclair, qui a présidé la Commission de vérité et de réconciliation.

Valérie Plante vante sa ville

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a donné son appui au projet, tout comme les premiers ministres Justin Trudeau et François Legault.

Dans une lettre adressée à Ella Robertson et obtenue par Métro, la mairesse Valérie Plante fait l’éloge de Montréal comme une ville de savoir. La mairesse de Montréal vante aussi la venue de Greta Thunberg à la Grande marche du climat.

Au cours des cinq prochaines années, le «Davos des jeunes leaders» souhaite mettre les voix autochtones au centre de son travail, confie la directrice générale de l’organisme. «C’est aussi une raison importante de revenir au Canada, où il y a une grande population autochtone avec laquelle nous pouvons travailler», confie-t-elle.

Des liens avec les communautés marginalisées

Madame Robertson croit qu’il faut créer des liens avec les communautés marginalisées pour que l’événement soit profitable à un public varié. D’ici le sommet de 2022, elle espère pouvoir couvrir les frais de déplacement et l’accommodement de 50% des participants.

Les organisateurs souhaitent créer un événement qui tient en compte la réalité des réfugiés. «Lors de notre dernier sommet au Canada, nous étions la première organisation internationale qui a officiellement reconnu le drapeau des réfugiés» ajoute la Britannique.

Le PDG du Palais des congrès de Montréal croit qu’il y a «beaucoup de discours et peu d’actions» pour régler les enjeux environnementaux et d’équité qui interpellent les jeunes d’aujourd’hui. Il voit dans l’événement une opportunité d’outiller les jeunes leaders, et de mettre de la pression sur les grandes entreprises et les politiciens. «Je trouve que le positionnement de Montréal est idéal pour ce genre d’événement là. Je pense qu’on peut rendre l’événement plus grand que jamais», conclut Robert Mercure.

Une décision sera rendue au printemps 2020.

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  • 5 mois plus tard...

Pour 2019, je peux le concevoir.
Pour 2020, ce n'en est nullement une certitude... :confused:

Cependant, je dois souligner le fait que le Palais des congrès semble s'être réinventé en déployant de nouvelles mesures sanitaires et de nouveaux services... afin d'assurer un peu sa "survie" (voir ci-dessous). :begging:

Montréal maintient sa 1re place au rang des villes qui accueillent le plus d'événements internationaux en Amérique English

NOUVELLES FOURNIES PAR  Palais des congrès de Montréal  |  Juil 20, 2020, 07:06 ET

MONTRÉAL, le 20 juill. 2020 /CNW Telbec/ - Pour une troisième année d'affilée, Montréal se classe en première position des villes d'Amérique pour l'accueil d'événements internationaux en 2019 selon l'International Meetings Statistics Report, publié récemment par l'Union des Associations Internationales (UAI). Propulsée par les performances exceptionnelles d'organisation, de promotion et d'accueil de Tourisme Montréal et du Palais des congrès de Montréal, la métropole a été l'hôtesse de 129 événements internationaux au cours de l'année 2019, devançant des villes comme New York, Washington, Toronto et Buenos Aires.

Classement des Amériques 2019 -- Union des Associations Internationales

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Au Canada, la métropole québécoise domine largement en accueillant 58 % des événements internationaux qui ont lieu dans l'une des trois plus grandes villes, soit Toronto, Vancouver et Montréal. Ce résultat impressionnant démontre le pouvoir d'attraction de Montréal sur la scène internationale.

L'édition 2019 de l'International Meetings Statistics Report recense plus de 465 000 événements ayant eu lieu dans près de 11 500 villes sous l'égide de plus de 25 000 organisations internationales. Fondée en 1907 par Henri La Fontaine, lauréat d'un prix Nobel, et Paul Otlet, l'UAI détient une base de données de plus de 70 000 organisations dans 300 pays et territoires.

Montréal au sommet d'un autre prestigieux classement international
En 2019, la destination québécoise s'est également distinguée dans le classement annuel de l'International Congress and Convention Association (ICCA). Cet important palmarès a couronné Montréal 1re ville en Amérique du Nord pour l'accueil de congrès internationaux, et ce, pour une 4e année consécutive. Le rapport de l'ICCA s'appuie sur une base de données comportant plus de 12 000 événements qui font alterner la tenue de leurs congrès dans au moins trois pays.

Des initiatives pour soutenir l'excellente réputation de la métropole
La place enviable qu'occupe Montréal dans ces palmarès s'appuie sur les événements tenus en 2019. Afin d'amortir l'impact de la pandémie de COVID-19 sur la réputation de la destination, différentes actions ont été entreprises par les principaux acteurs du secteur touristique.

Du côté de Tourisme Montréal, le travail n'a jamais cessé malgré l'arrêt forcé de l'accueil d'événements d'affaires, de réunions et de congrès depuis mars 2020. L'organisation demeure en étroite collaboration avec ses partenaires et acteurs clés de l'industrie afin de développer et de faire adopter des protocoles et des mesures qui respectent les plus hauts standards internationaux de sécurité sanitaire et qui favoriseront la relance imminente du tourisme d'affaires à Montréal. Parallèlement, ses équipes s'assurent aussi de maintenir une discussion active avec les organisateurs dont l'événement a dû être annulé et ceux qui demeurent à la recherche d'une destination, afin de leur offrir les meilleures options et conditions possibles.

En ce qui a trait au Palais des congrès, de nouvelles mesures sanitaires ont été élaborées et regroupées sous l'appellation PROGRES, pour Programme de reprise opérationnelle générateur de rassemblements et d'événements sécuritaires. De plus, de nouveaux services, notamment une solution clés en main pour organiser des événements hybrides et un studio de création de contenu audio et vidéo, ont été mis sur pied pour aider les clients à se réinventer et ainsi toucher davantage de participants grâces aux opportunités numériques.

Citations

« Depuis plusieurs années, Montréal jouit d'une solide réputation en tourisme d'affaires et connaît une croissance enviable dans l'organisation et la tenue d'événements de taille, de réunions d'affaires et de congrès. N'eût été la pandémie de COVID-19, notre métropole n'aurait jamais cessé d'accueillir des événements internationaux et d'atteindre de nouveaux sommets en 2020. À l'image de ses citoyens face à la crise, Montréal et tous les membres de l'industrie du tourisme d'affaires demeurent résilients et proactifs afin de poursuivre, dès que les autorités nationales et internationales le permettront, l'élan prodigieux que connaissait notre métropole. » Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal

« En tant que principal lieu d'accueil des congrès d'envergure à Montréal, le Palais est fier de contribuer au positionnement de la métropole québécoise parmi les destinations mondiales les plus convoitées. Encore une fois, la synergie entre les différents acteurs de l'industrie, les gens d'affaires, le milieu universitaire et nos précieux Ambassadeurs aura permis d'accueillir de nombreux événements. Cet esprit d'équipe sera plus important que jamais pour affronter les défis engendrés par la pandémie. » Robert Mercure, président-directeur général du Palais des congrès de Montréal

À propos de Tourisme Montréal
Tourisme Montréal est un organisme privé sans but lucratif qui œuvre depuis 100 ans à faire la promotion de la métropole parmi les destinations de calibre international auprès des différents marchés du tourisme d'agrément et d'affaires. À ce titre, l'organisme pilote le déploiement de stratégies d'accueil innovantes tournées vers un double objectif : assurer une expérience de qualité aux visiteurs et maximiser les retombées économiques du tourisme de façon harmonieuse et soucieuse des impacts à long terme pour la métropole. Fédérant près de 1000 entreprises œuvrant directement ou indirectement dans l'industrie du tourisme, Tourisme Montréal joue un rôle prépondérant dans la gestion et le développement de l'offre touristique montréalaise, ce qui l'amène à se prononcer sur les enjeux du développement économique, urbain et culturel de la métropole. Pour plus d'information, visitez le site www.mtl.org.

À propos du Palais des congrès de Montréal 
Le Palais des congrès de Montréal, nouveau leader des événements hybrides, fait face aux exigences événementielles engendrées par la COVID-19 de manière proactive. Avec PROGRÈS, son Programme de reprise opérationnelle générateur de rassemblements et d'événements sécuritaires, le Palais se conforme aux nouveaux standards sanitaires certifiés par les instances gouvernementales. Temporairement fermé en raison de la crise, le Palais rouvre ses portes aux groupes de 50 personnes et moins à l'été 2020.

Le Palais est au cœur de la ville qui accueille le plus de congrès internationaux dans les Amériques selon le classement 2019 de l'Union des Associations Internationales. Détenteur de la plus importante certification de l'industrie en normes de qualité, décernée par l'Association internationale des centres des congrès (AIPC), le Palais est également finaliste au prestigieux prix Apex de cette association dans la catégorie « meilleur taux de satisfaction de la clientèle au monde ». En 2019-2020, il a généré 228 millions de dollars en retombées économiques et d'innombrables retombées intellectuelles en tenant 339 événements. Précurseur, il a mis sur pied CITÉ, un lab événementiel qui réinvente les congrès grâce à des entreprises montréalaises émergentes. Il est parmi les premiers centres de congrès au monde dont l'immeuble est carboneutre, en plus d'être certifié BOMA BEST. Visitez congresmtl.com.

SOURCE Palais des congrès de Montréal

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/montreal-maintient-sa-1re-place-au-rang-des-villes-qui-accueillent-le-plus-d-evenements-internationaux-en-amerique-897722785.html

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  • 2 mois plus tard...

Le Grand Montréal a de quoi être fier

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

« Une organisation de chez nous vient de remporter le prix de la meilleure agence de développement économique au monde », se réjouit l’auteur.

Il paraît que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Pourtant, celle qui pousse à Montréal, sous nos pieds, possède de fortes racines.

Publié le 16 octobre 2020 à 11h00

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-10-16/developpement-economique/le-grand-montreal-a-de-quoi-etre-fier.php

Jean Laurin
Président et chef de la direction de NKF Devencore, et plus de 40 autres signataires*

Une organisation de chez nous, comme on dit, vient de remporter le prix de la meilleure agence de développement économique au monde, décerné par l’International Economic Development Council (IEDC), plus grand regroupement d’organisations en développement économique, établi à Washington.

C’est… Montréal International.

Tous ceux qui connaissent Montréal International de près ou de loin savent à quel point cette distinction est méritée.

Depuis près de 25 ans, l’agence de promotion contribue concrètement au succès économique des 82 municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal et fait une réelle différence au quotidien dans la réalisation des projets d’investissement et de création d’emplois de nos entreprises et organisations internationales.

Avant que la COVID-19 ne vienne chambouler notre société, le Grand Montréal connaissait un essor économique remarquable. En 2018 et 2019, aucune autre grande région métropolitaine du Canada n’affichait une croissance économique aussi marquée. Montréal jouait finalement son rôle de locomotive économique du Québec en grande partie grâce à son ouverture à l’international. Les activités portuaires, aéroportuaires et touristiques enregistraient des performances records. Les investissements étrangers accompagnés par Montréal International atteignaient eux aussi des sommets dans la métropole : de 1 milliard en 2015, ils se sont élevés à 2,64 milliards en 2019. Et les données préliminaires de 2020 nous montrent que Montréal, en dépit de la pandémie, demeure une destination attirante pour les investisseurs.

Des investissements… et des talents !

Montréal International se démarque par son partenariat public-privé qui mise sur la participation active de tous les ordres de gouvernement, les établissements d’enseignement supérieur et les leaders de la communauté d’affaires. Le secteur privé étant majoritaire au sein de son conseil d’administration, Montréal International bénéficie d’une grande crédibilité dans le cadre de ses relations d’affaires. À ce titre, tous les signataires de cette lettre ont pu constater cet impact positif année après année.

L’organisation a également su développer des stratégies qui combinent la venue d’investissements, d’organisations internationales, de travailleurs et d’étudiants internationaux. Même en période de pandémie, la rareté des talents continue d’être le principal enjeu économique de bon nombre d’entreprises montréalaises. Cette prospection dans différents domaines est fondamentale à la croissance économique des entreprises d’ici et la complexité des marchés internationaux commande un accompagnement de très haut niveau.

Un avenir économique prometteur

Cette reconnaissance, associée à une économie dont les fondements sont solides, nous permet d’envisager une relance réussie pour Montréal lorsque la pandémie sera contenue. Nous soutenons avec conviction la stratégie de développement économique du Québec qui vise, entre autres, à doubler les investissements étrangers. Attirer ces investissements est devenu essentiel : ils génèrent de très importantes retombées locales qui profitent aux entreprises québécoises et contribuent à la croissance de notre richesse collective grâce à la création d’emplois de qualité et à l’apport de talents et de capitaux indispensables à notre développement économique.

Il nous faudra cependant poursuivre et même accentuer nos efforts pour relancer l’économie. Avec l’équipe talentueuse de Montréal International, certes, mais également avec tout notre écosystème d’affaires, y compris les entreprises privées et nos partenaires gouvernementaux.

Le succès économique des 25 prochaines années repose sur notre mobilisation à tous. La compétition entre les grandes villes du monde est très vive et plusieurs d’entre elles veulent aussi relancer leur économie. Certaines choisiront de se replier sur elles-mêmes. Nous sommes persuadés du contraire : Montréal gagnera à repousser les frontières, au bénéfice de tout le Québec et du Canada.

* Cosignataires : Stéphane Achard, premier vice-président à la direction Entreprises et Assurances, Banque nationale du Canada ; Raymond Bachand, conseiller stratégique, Norton Rose Fulbright ; Francis Baillet, vice-président, Affaires corporatives, Ubisoft ; Éric Bédard, associé directeur pour la région du Québec, Fasken ; Sylvain Boisvert, directeur général Canada, Safran ; Pierre Cardin, vice-président principal et responsable Affaires publiques, Airbus ; Graham Carr, recteur et vice-chancelier, Université Concordia ; Guy Cormier, président et chef de la direction, Mouvement Desjardins ; Robert Courteau, vice-président exécutif, Amérique, Kontron Canada ; Émilie Dussault, cheffe de pays, Technicolor Canada ; Charles Emond, président et chef de la direction, Caisse de dépôt et placement du Québec ; Magda Fusaro, rectrice, UQAM ; Jean-Marc Gagné, vice-président, Développements Stratégiques Thales Canada Avionique, Thales ; Robert Gagné, directeur, Centre sur la productivité et la prospérité, HEC Montréal ; Claude Gagnon, président, BMO Groupe Financier Québec, BMO Nesbitt Burns et BMO Groupe financier, Québec ; François Gagnon, directeur général, ÉTS ; Cynthia Garneau, présidente et chef de la direction, VIA Rail Canada ; Stéphane Godbout, directeur général, Regroupement des cégeps de Montréal (RCM) ; Stéphanie Grandperret, cheffe des opérations, NewCities Foundation ; Chloé Grysole, directrice générale, Framestore ; Anne-Marie J Hubert, C. M., FCPA, FCA, LL. D, associée directrice pour l’Est du Canada, EY ; Fabrice Jaubert, responsable de Google Montréal, Google ; Oze Kanturer, spécialiste principale, Ressources humaines, ETIYA CANADA ; Faisal Kazi, président-directeur général, Siemens Canada ; Frank Kollmar, président-directeur général, L’Oréal Canada ; Diane Lafontaine, cheffe de l’exploitation, Québec, Rise People ; Yves Lalumière, président-directeur général, Tourisme Montréal ; Guy LeBlanc, président-directeur général, Investissement Québec ; Michel Leblanc, président et chef de la direction, Chambre de commerce du Montréal métropolitain ; Pierre Lemonde, président-directeur général, CORIM ; Stéphane Létourneau, vice-président exécutif, Mila ; Fréderic Martel, chef des placements, Claridge ; Gaétan Morin, président et chef de la direction, Fonds de solidarité FTQ ; Pierre Piché, vice-président, Power Corporation du Canada ; Pierre Pilote, associé-directeur du bureau de Montréal, Gowling WLG ; Élise Proulx, vice-présidente exécutive, Affaires publiques et communications et cheffe de cabinet, Ivanhoé Cambridge ; Philippe Rainville, président-directeur général, Aéroports de Montréal ; Nadine Renaud-Tinker, EMBA, présidente régionale, Direction du Québec, RBC Banque Royale du Canada ; Louise Roy, présidente du conseil, CIRANO ; Mario Sévigny, vice-président, MSB (une filiale de Sogeclaire) ; Bill Strohecker, directeur général national, Hitachi ABB Réseaux électriques Canada ; Philippe A. Tanguy, directeur général, Polytechnique Montréal ; Alain Tascan, directeur général, Epic Games ; Bernard Tremblay, président-directeur général, Fédération des cégeps ; Sylvie Vachon, présidente-directrice générale, Port de Montréal ; Alain Vallée Ph. D., directeur général, Blue Solutions ; Bing Wu, associé, Inossem Canada

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  • 6 mois plus tard...
2 hours ago, LindbergMTL said:

Un gros tease de la part de Montréal International, vu sur Linkedin.  
Quelqu’un aurait une idée?

 

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Probably some traveling giant or robotic dinosaur exhibit based on the photo

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  • 3 mois plus tard...

Finance durable

Le nouveau régulateur mondial à Montréal ?

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Montréal International et Finance Montréal prévoient déposer la candidature de la métropole du Québec auprès de l’IFRS à Londres dès que le gouvernement canadien lui aura signifié officiellement que le Canada souhaite accueillir le siège social de l’ISSB.

La communauté financière de Montréal se mobilise pour attirer le futur siège social du nouvel organisme international de réglementation en finance durable, l’International Sustainability Standards Board, mieux connu sous le sigle ISSB dans le secteur financier.

Publié le 23 juillet 2021 à 7h00

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-07-23/finance-durable/le-nouveau-regulateur-mondial-a-montreal.php

Martin Vallières La Presse

En préparation depuis des mois, sous la direction des organismes Montréal International et Finance Montréal, la candidature de la métropole québécoise pour accueillir l’ISSB doit être déposée d’une semaine à l’autre auprès de l’organisme qui en chapeaute la mise en place, c’est-à-dire la Fondation IFRS, établie à Londres.

L’IFRS est la principale instance internationale de normalisation en matière de comptabilité financière. Elle prévoit déterminer la ville qui accueillera le siège social de l’ISSB au cours de l’automne prochain, en vue de sa mise en fonction au début de l’an prochain.

Selon les informations obtenues auprès de Montréal International, le futur siège social de l’ISSB devrait regrouper de « 50 à 100 employés », surtout des professionnels en comptabilité financière et des analystes en économie durable et investissement responsable.

Ils agiront à titre de principaux administrateurs et régulateurs des nouvelles normes comptables internationales en matière de finance et d’économie durable. Ces normes sont très attendues dans les milieux d’affaires et les marchés des capitaux d’investissement afin de rehausser l’évaluation et la comptabilisation des risques d’affaires liés notamment aux changements climatiques et aux préoccupations d’ordre socio-environnemental.

Montréal International et Finance Montréal prévoient déposer la candidature de la métropole du Québec auprès de l’IFRS à Londres dès que le gouvernement canadien lui aura signifié officiellement que le Canada souhaite accueillir le siège social de l’ISSB.

Toutefois, ces principaux promoteurs de la candidature de Montréal s’attendent à des propositions concurrentes lors du processus de sélection à l’IFRS.

Entre autres de la part de Toronto, qui se targue d’être la métropole financière du Canada, mais aussi de villes d’activités financières situées en Europe et en Asie.

En revanche, les promoteurs de la candidature de Montréal font valoir ses atouts en tant que ville hôte de nombreux organismes internationaux et de centre d’affaires déjà bien établi en matière de finance durable et de gestion d’investissement responsable.

« Montréal est déjà la troisième ville en Amérique du Nord, après New York et Washington, pour le nombre de sièges sociaux d’organisations internationales. En aviation notamment, mais beaucoup aussi dans le secteur des ONG en matière de développement durable et de biodiversité », souligne Stéphane Paquet, PDG de Montréal International, lors d’un entretien avec La Presse.

« Par ailleurs, Montréal est au troisième rang des villes nord-américaines pour l’indice de la finance verte après San Francisco et Los Angeles. Bref, l’implantation du siège social de l’ISSB à Montréal se ferait dans un terreau déjà fertile en matière d’activités internationales et de finance durable. »

Chez l’organisme Finance Montréal, qui regroupe les principaux intervenants du secteur des services financiers et de la gestion d’actifs au Québec, le directeur général, Jacques Deforges, anticipe un important apport au positionnement de la métropole québécoise dans le milieu financier international si elle est sélectionnée pour abriter le futur siège social de l’ISSB.

« Avec l’implantation de l’ISSB, Montréal deviendrait le centre mondial de développement et de gestion des nouvelles normes internationales de divulgation et de comptabilisation en matière de finance durable », indique M. Deforges à La Presse.

« Ça serait aussi un message très, très fort du positionnement de Montréal à l’avant-garde du mouvement mondial dans les milieux d’affaires et les marchés financiers vers des pratiques de gestion en faveur du développement durable et de l’investissement responsable. »

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