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CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

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acpnc a raison. Cette disparité n,a rien d'un power-trip, mais est plutôt logique en regard de la population desservie. C'est en réalité l'importance du CUSM qui est disproportionnée. Mais je suis bien content que cette disproportion existe! Ça nous donne deux méga-hôpitaux et centres de recherche dans la même Ville. Je pense qu'on ne se rend pas encore compte (collectivement) à quel point cela risque d'avoir un impact énorme sur le développement économique de Mtl, et de sa présence parmi les centres importants de la recherche médicale dans le monde.

 

Exact ! J'avais écouté un reportage où des spécialistes déplorait à quel point Montréal perd en repoussant toujours et toujours les chantiers de ces deux hôpitaux. Et on ne perdait pas au niveau de la santé ou des urgences engorgées, on perdait au niveau des retombées qu'apporteront deux super hôpitaux high tech à la fine pointe de ce qui se fait en matière médicale. Les hôpitaux doivent être vus comme le gros sac du Père Noël. L'hôpital est le sac et il sera plein de cadeaux pour Montréal (en investissements local et étrangé, pour profiter de ces nouvelles installations et du bassin de savoir qui sera regroupé au même endroit).

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Je pense qu'on ne se rend pas encore compte (collectivement) à quel point cela risque d'avoir un impact énorme sur le développement économique de Mtl, et de sa présence parmi les centres importants de la recherche médicale dans le monde.

 

C'est vrai..je ne réalise pas à quel point ces deux hopitaux(et les centres de recherche) auront un impact important sur notre ville. En espérant que l,impact soit ÉNORME!!!

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:goodvibes: Enorme! Ces deux projets mis ensembles créeront une masse critique qui pourrait attirer beaucoup de chercheurs et favoriser une importante synergie dans tous les domaines connexes à la recherche et la santé. Nous avons ici un potentiel extraordinaire parce que nous mettons de l'avant une de nos plus grande force, le bilinguisme. Deux institutions majeures, deux centres d'excellence appuyés par des universités réputées et déjà ouverte sur le monde.

 

En premier vient le béton pour des lieux pleinement adaptés à la médecine moderne et aux meilleurs services à la population. Puis l'effet d'entrainement de ces deux gigantesques projets dans leur quartiers respectifs en favorisant d'autres projets complémentaires de services, d'habitations, etc; des retombées en dizaines millions de dollars et même plus. Et enfin un rayonnement international qui mettra en valeur l'image de Montréal et sa réputation comme ville dynamique et capable de rivaliser avec les meilleurs centre de soins et de recherches dans le monde.

 

Je ne les vois donc pas comme une dépense démesurée mais plutôt comme un important investissement qui générera une activité économique tout aussi importante et rentable à tous les points de vue.

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Enfin, quelqu'un qui comme moi voit les choses d'une façon un peu plus positive.

 

Source: Cyberpresse

 

Une belle gang de chialeux

 

Hier, le gouvernement Charest a annoncé le coup d'envoi du Centre hospitalier de l'Université de Montréal. La première pelletée de terre aura lieu ce printemps. Ce projet colossal injectera 2,1 milliards dans l'économie de la métropole et la dotera d'équipements hospitaliers de pointe.

 

Il devrait s'agir d'une très bonne nouvelle. On comprend que la saga du CHUM ait connu assez de revirements pour émousser l'enthousiasme. Mais on aurait quand même pu dire: enfin! Même pas. Personne n'a applaudi. Personne ne s'est réjoui.

 

Chacun avait sa petite raison: dépassement des coûts, recours au mode PPP, choix du site de Saint-Luc, doutes sur la probabilité que ce projet voie éventuellement le jour. Toutes ces critiques ont un fondement. Mais il arrive un moment où nous avons un choix. Continuer de chialer ou aller de l'avant.

 

L'accueil très froid réservé à l'annonce formelle du lancement s'explique largement par les erreurs politiques qui ont ponctué ce dossier depuis une décennie. Mais on ne peut pas toujours tout mettre sur le dos des politiciens. Les retards et les revirements sont aussi le fruit d'un immobilisme qui ne vient pas juste d'en haut. Le dossier du CHUM est, depuis le début, le lieu de convergence de tous les militantismes, croisade idéologique contre le site d'Outremont, bataille contre les PPP, opposition de nationalistes contre l'existence de deux hôpitaux universitaires. Un climat d'affrontement qui mène à ne voir que le côté sombre des choses.

 

Les coûts ont augmenté? C'est vrai. Ça a commencé à 1,1 milliard. On est rendus à 2,1 milliards. Mais pas parce que le projet est hors contrôle. Plutôt parce qu'on assiste à un lent processus d'ajustement à la réalité. Christian Paire, l'actuel PDG du CHUM, disait il y a plusieurs mois que le coût de construction d'un hôpital universitaire de pointe équivaut au triple de ses frais d'exploitation annuels. Dans le cas du CHUM, ça donne 2,1 milliards. C'est ça que ça coûte. Il y a des normes, des ordres de grandeur. Le vrai problème, c'est que le gouvernement aurait dû le dire plus tôt, au lieu de sous-évaluer les coûts réels, soit pour rendre le projet plus acceptable, soit dans l'espoir qu'on pourrait avoir un gros hôpital moderne au rabais.

 

Fallait-il faire le projet en partenariat public-privé? Je crois que non. Il y a des avantages à la formule. Mais le projet est trop complexe pour tester un mode de réalisation que nous maîtrisons encore mal. Cela étant, il faudrait arrêter de faire de l'urticaire sur cette question au Québec. Fondamentalement, le fait que ce soit ou non en PPP ne mérite pas l'attention qu'on y accorde.

 

Le lieu? J'étais un partisan du site de la gare de triage à Outremont. J'estime que le gouvernement Charest a commis une erreur en déménageant le tout à Saint-Luc, notamment parce que cela a brisé un remarquable élan. Mais le site choisi comporte aussi ses avantages. Le fait que cet hôpital voie le jour est plus important que le lieu où il sera érigé. Il arrive un moment où il faut tirer une ligne.

 

Ce qui est plus troublant, c'est que bien des gens ne croient plus que cet hôpital verra éventuellement le jour. Une foule de signes montrent pourtant que la machine est partie?: les travaux ont commencé au CUSM et au centre de recherche, les consortiums sont prêts, l'enveloppe est établie. Il devient déraisonnable de croire que cela ne se fera pas. Je veux bien que ce doute reflète la crise de confiance envers le politique. Mais cela tient aussi à une certaine complaisance collective dans le cynisme et le défaitisme.

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Venant de nos amis du Journal de Québec

 

Quand j’ai vu Michelle Courchesne à la télé, je suis parti à rire. Pas parce que la présidente du Conseil du trésor est particulièrement rigolote, ce serait plutôt le contraire.

 

Je n’ai seulement pas pu résister à la joie quand elle a lancé aux journalistes dubitatifs : « On n’est pas dans le champ gauche! » Ça non, madame, vous n’êtes n’est pas dans le champ gauche. Ni d’ailleurs dans le champ droit. Vous êtes comme les autres avant vous, juste dans le champ. Avec le CHUM, s’entend.

 

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal, une farce vieille de 15 ans qui nous fait collectivement honte. Pendant que nos voisins anglos bâtissent le leur, qu’ils magasinent les meilleurs équipements, qu’ils planifient le transfert des patients, nous, pauvres de nous, les coincés de la souveraineté, on continue d’additionner les milliards avec les gros bonnets d’« Honoraires sans frontières ».

 

Que ce soit pour une route, un métro, un stade ou un hôpital, toujours le même bogue, ça coûte plus cher que prévu. On ne saura d’ailleurs pas avant la fin de janvier le coût du projet revu et corrigé en 2010.

 

Nous sommes bien meilleurs dans le domaine social. Donnez-nous un problème, montrez-nous des victimes qui s’ignorent, on vous fera un programme. Offrez-nous un programme, on vous trouvera des fonctionnaires. Embauchez-les tous, nous inventerons un impôt; nous taxerons vos sphincters s’il le faut. On dégotera ensuite un crédit d’impôt pour les démunis et, à la fin, promis, vous aurez l’impression d’assister à une éclipse budgétaire.

 

C’est comme si on ne savait plus compter. Au début, on arrive à 500 millions. Puis, on refait l’addition, juste pour voir si on n’a pas oublié un étage, et on postillonne un milliard tout rond. Si on refait le compte à nouveau, pour être tout à fait sûrs de notre coup (ou de notre coût), les totaux enflent à deux milliards. Les totos, les vrais, sont surpris, à chaque fois.

 

Aujourd’hui, c’est Michelle Courchesne qui nous fait rire. Jean Charest, lui, n’ose plus.

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Les coûts de construction du stade olympique avaient été évalué par l'administration Drapeau à $200M au départ. On sait aujourd'Hui que les coûts ont quintuplé -peut-être même décuplé !! Alors, si on atteint avec le CHUM un niveau jamais égalé de ridicule -pas même par le dossier olympique !! - on peut s'attendre d'ici 2019 à une facture qui frisera les 5 milliards !! Dans 50 ans, on ne parlera plus du symdrôme olympique pour parler des dépassements de coûts dans les travaux publiques mais plutôt du symdrôme du CHUM !! à supposer que le CHUM aura enfin été construit.

 

Un extrait de la première intervention sur ce fil en janvier 2007 :

 

- L'avernir du CHUM semble incertain, vu les dépassements de coûts qu'ils semblent y avoir et la date d'ouverture du CHUM qui passa de 2009 au départ, à 2011 et maintenant 2013.

 

Bref, en supposant que le CHUM sera effectivement inauguré en 2019, il aura accusé un retard de 10 ans !! Pour ma part, je n'y crois pas !!

Modifié par yarabundi
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Moi j'y crois. Pas parce que je suis naïf. Parce qu'il est tout simplement IMPENSABLE qu'il y ait un CUSM et pas un CHUM. Et pour le syndrôme dont tu parles Yara, n'oublie pas cette différence fondamentale entre le CHUM (peu importe son coût) et le Stade: le Stade, on ne sait pas quoi faire avec et comment le remplir. Le CHUM, il servira, ça y'a pas de doutes, et il sera certainement rempli à pleine capacité 365 jours par année! Je comprends qu'il y ait cet attrait pour le cynisme, vu le déroulement loufoque de cette saga. Mais en y regardant de plus près, il y a vraiment de bonnes raisons d'être heureux de ce projet, et surtout d'être confiant dans sa réalisation, et optimiste quant à son impact.

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Est-ce que quelqu'un peut me résumer en 2 ou 3 lignes la saga du site Outremont vs St-Luc ? Je n'ai jamais vraiment été au courant de ce débat...

 

De ce que je sais, le PQ voulait le faire à Outremont et était prêt à le construire, les Libéraux entrent au pouvoir et préfèreraient le site de Saint-Luc, gros débat, ça retarde et on choisit finalement Saint-Luc.

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Ok mais quels ont été les arguments pour et contre Outremont ? Et pour et contre St-Luc ?

 

Pour moi, il semble logique de construire au centre-ville à cheval sur une voie d'accès très rapide (A-720) vs. Outremont où il n'y à pas d'autoroute proche du site, pour le transport des malades, chaque seconde compte.

 

Par contre, côté $, je peux comprendre que c'est moins cher de construire sur un terrain vide que de démolir un hôpital pour en construire un plus neuf.

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