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Le Quartier des spectacles


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J'ai donné son nom en exemple, mais c'est pour montrer que les mecènes seraient les bienvenue dans le secteur de la culture à Montréal. René et Céline ont fait beaucoup pour Saint-Justine eux aussi. Mais la culture demeure souvent le parent pauvre.

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Le lundi 19 mars 2007

L'empressement du maire de Ville-Marie dérange

 

Éric Clément

 

La Presse

 

Le Quartier des spectacles est le dernier épisode du feuilleton sur les tiraillements entre le maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoit Labonté, et l'entourage du grand argentier de Montréal, Frank Zampino. En effet, la volonté de M. Labonté de gérer ce dossier à la vitesse grand V dérange.

 

En mai dernier, le président du comité exécutif, Frank Zampino, avait évoqué la possibilité de placer Ville-Marie «sous le contrôle direct de l'administration centrale». Inutile de préciser que Benoit Labonté, bras droit du maire Tremblay et pressenti comme candidat à sa succession en 2009, avait peu apprécié.

 

Cette fois, M. Labonté a décidé de secouer le cocotier administratif pour faire avancer le dossier du Quartier des spectacles, en suspens depuis des années. Lors du dernier conseil d'arrondissement de Ville-Marie, le 6 mars, son «plan accéléré» a toutefois mécontenté le conseiller Sammy Forcillo, qui a été directeur de cabinet de M. Zampino lors du premier mandat de Gérald Tremblay.

 

Le matin même, Gérald Tremblay et Benoit Labonté avaient annoncé la mise en place d'un programme particulier d'urbanisme (PPU) pour accélérer la réalisation du Quartier des spectacles. La conception et la mise en place du projet étaient confiées à Quartier international de Montréal (QIM), à la suite d'une entente scellée par un contrat de 350 000 $ accordé sans appel d'offres.

 

Lors du conseil d'arrondissement, M. Forcillo a critiqué l'entente et a posé des questions pendant 20 minutes sur le sujet. Il ne comprenait pas pourquoi on n'avait pas davantage mis à contribution les services de la ville centre, notamment la Société de développement de Montréal (dont M. Zampino est responsable), alors qu'elle est propriétaire d'une partie de l'îlot Balmoral et que le projet de 55 millions sera financé par la ville centre.

 

M. Forcillo, qui souhaite plus de cohésion dans ce dossier entre la ville centre et l'arrondissement, a affirmé avoir «beaucoup de difficultés» avec le fait que QIM prenne des décisions sans que les élus ou les fonctionnaires aient leur mot à dire.

 

En entrevue, Benoit Labonté a expliqué avoir décidé de faire appel à QIM à cause de la bonne réputation de son président, Clément Demers, et dans le cadre d'une entente pour ne pas faire traîner les choses. «J'ai choisi le fast track, pour reprendre votre expression, et je l'assume pleinement», dit-il.

 

De son côté, Frank Zampino tient à «être partie prenante de tout l'aspect décisionnel». «Ce dossier ne m'échappe pas du tout, a-t-il dit à La Presse. Son étude doit se faire de concert avec les services de la ville centre, où le comité exécutif sera impliqué en tous points. Le conseil municipal, et non l'arrondissement de Ville-Marie, aura le dernier mot sur le PPU.»

 

 

Prérogative d'arrondissement

 

Selon M. Labonté, ce PPU est une «prérogative d'arrondissement». Il ajoute que le maire Tremblay lui a confié ce dossier. «Moi, je ne suis pas venu en politique pour tergiverser, mais pour faire avancer les dossiers avec le maire Tremblay», dit M. Labonté, qui apprécie que Gérald Tremblay se soit associé «rapidement et avec beaucoup d'enthousiasme à une annonce d'arrondissement».

 

«Avant le mois d'octobre et le dépôt de ce projet, je vais sûrement demander à mon collègue, M. Labonté, de présenter au comité exécutif à quelques reprises l'avancement du projet pour s'assurer qu'on attache les fils avec Montréal, affirme pour sa part M. Zampino. Il ne faudrait pas qu'on arrive avec un PPU qui ne répond pas aux critères et à la vue d'ensemble de l'aménagement du centre-ville préconisée par le comité exécutif. C'est la responsabilité de M. Labonté de nous livrer quelque chose de bien. On va mettre la barre haute, mais j'ai confiance que cela se fera selon les orientations plus globales de la Ville de Montréal».

 

M. Zampino espère que Ville-Marie veillera à ce que QIM accorde des contrats à des consultants selon «les règles habituelles d'appel d'offres que se donne la ville centre». Il a demandé à M. Labonté «de s'assurer que la Société de développement de Montréal soit un intervenant direct dans ce dossier».

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Espace culture Montréal : l'expropriation va de l'avant

 

Mario Cloutier

 

La Presse

 

Le Quartier des spectacles continue de prendre forme. Le projet d'un édifice à vocation culturelle au coin de Saint-Laurent et de Sainte-Catherine, évalué au départ à 20 millions, verra le jour. Le seul opposant à l'expropriation de l'édifice actuel s'est finalement désisté.

 

Les procédures étaient paralysées depuis presque un an en vertu de l'opposition d'un commerçant locataire qui y tenait des cabines de projection porno. Le tenancier a décidé de ne pas se présenter devant le tribunal aujourd'hui pour en débattre. Le propriétaire de l'édifice, lui, n'a pas exercé son droit de contestation, mais il reste à négocier avec lui un dédommagement. La Ville a prévu 2 millions pour ce faire.

 

«Je n'y vois pas d'obstacle majeur, souligne le maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoît Labonté. L'important c'est que le processus reprend, ce qui est une excellente nouvelle. On peut aller de l'avant et prendre possession des lieux, si tout va bien, cet été.»

 

L'arrondissement a reçu l'an dernier un plan de revitalisation du boulevard Saint-Laurent, concocté par le Technopôle Angus, comprenant un édifice de 72 000 pieds carrés sur huit étages. La Vitrine culturelle, qui ouvrira temporairement cet été à la Place des arts pour vendre des billets de spectacle de dernière minute, y trouvera son domicile fixe.

 

 

L'ensemble du projet, intitulé Espace culture Montréal, «est toujours dans les plans» de confirmer M. Labonté. Doté initialement d'un budget de 20 millions, l'édifice à vocation culturelle serait financé presque moitié-moitié par le privé et le public.

 

«Ça peut être Espace culture tel que présenté ou modifié ou encore autre chose, mais à cette étape ça devient un heureux problème. Le financement est à étudier, mais c'est le bon moment. Le Rendez-vous de la culture à l'automne devrait nous permettre, je l'espère, d'aller chercher l'accord des gouvernements», conclut le maire de Ville-Marie.

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