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Le Quartier des spectacles


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Bonne nouvelle. J'ai hâte que les plans soient dévoilés. Tout ce secteur sera méconnaissable dans quelques années (projet Sidev, salle de L'OSM, Place des Festivals, 350 DeMaisonneuve...). Un immense chantier en perspective durant les trois prochaines années. Toutefois, aucune mention ici de la tour Rogers dont il a été question un moment pour ce secteur...

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  • Administrateur

Le vendredi 14 septembre 2007

 

 

Place des festivals : Gérald Tremblay allume les projecteurs

 

 

 

Sara Champagne

 

La Presse

 

Le maire Gérald Tremblay met la pédale au plancher pour satisfaire les dirigeants des festivals qui avaient critiqué le manque de vigueur politique de Montréal cet été. L'aménagement d'une Place des festivals, dans le Quartier des spectacles, vient de passer du mode projet au mode réalité.

 

 

 

Et pas question de traîner les pieds. Le maire de Montréal, qui vient de confier la gouvernance du projet à la direction générale de la Ville, s'engage à allumer les projecteurs d'une Place des festivals juste à temps pour le 30e anniversaire du Festival international de jazz de Montréal, à l'été 2009.

 

La place permanente sera aménagée à l'angle du boulevard De Maisonneuve et de la rue Jeanne-Mance. L'édifice Blumenthal renaîtra lui aussi de ses cendres, sous la supervision de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM). La Société, qui relève de Montréal, reçoit par le fait même le mandat d'acquérir la partie sud de l'îlot Balmoral, une propriété de la Société immobilière du Québec (SIQ).

 

Dans un document remis aux élus du comité exécutif, mercredi, et que La Presse a obtenu, on précise qu'étant donné «l'ampleur des fonds publics en jeu, le développement du Quartier des spectacles commande que les instances élues de la Ville de Montréal soient celles appelées à conserver les leviers décisionnels du projet.»

 

Gérald Tremblay, qui assistait à la cérémonie de commémoration de la fusillade au collège Dawson, hier, a refusé d'accorder une entrevue au sujet de l'ambitieux projet culturel. Son attachée de presse a expliqué qu'il commenterait au moment où le Programme particulier d'urbanisme (PPU), qui définit le Quartier, sera dévoilé.

 

«En confiant ce mandat technique à la direction générale, Gérald Tremblay s'assure qu'il n'y ait pas d'obstacle à la réalisation du projet, explique Renée Sauriol, son attachée de presse. L'arrondissement de Ville-Marie a fait son bout de chemin, avec l'élaboration du PPU, et le maire va s'occuper de la réalisation. Il va assumer le leadership.»

 

Cette décision du maire a pris de court l'arrondissement de Ville-Marie, qui pilotait le développement du Quartier des spectacles jusqu'à ce que Gérald Tremblay décide, il y a un mois, de gérer les dossiers du centre-ville.

 

Le maire Benoît Labonté, présentement en Europe, prévoyait dévoiler le PPU d'ici quelques semaines.

 

«Tout le monde à l'arrondissement est surpris par cette décision, a expliqué le chargé de communication de Ville-Marie, Jacques-Alain Lavallée. Je peux vous assurer que M. Labonté va commenter à son retour, la semaine prochaine.»

 

Tant du côté du partenariat du Quartier des spectacles que du côté des promoteurs de festivals, la décision du maire de Montréal a étonné hier. Personne ne l'a vue venir, a dit Christophe Riffaud, directeur des communications du Partenariat, à qui La Presse a appris les détails de la gouvernance du projet.

 

«C'est une nouvelle assez majeure, a expliqué M. Riffaud. Notre dirigeant, Charles Lapointe, veut mieux comprendre le contexte avant de commenter publiquement.»

 

Alain Simard, président de Spectra, était en route pour Boston quand La Presse est parvenu à le joindre. «Ça semble positif, en autant que le projet voit le jour en accord avec le PPU qui a été élaboré par le Quartier international de Montréal (QIM)», a-t-il dit.

 

«Ça fait cinq ou six ans qu'on attend ça, s'est pour sa part exclamé Gilbert Rozon, promoteur du festival Juste pour rire. Mais il faudra voir s'il y a de l'espace pour nous dans cette Place des festivals. Il faudra aussi la collaboration du provincial et du fédéral, et de tous les partenaires culturels.»

 

Gilbert Rozon est celui-là même qui avait lancé la controverse, cet été, en critiquant le manque de leadership du maire de Montréal.

 

«J'ai provoqué une prise de conscience, dit M. Rozon. Si Montréal est une ville de festivals il faut obligatoirement les appuyer (les autorités municipales).»

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  • 2 semaines plus tard...

Mario Cloutier

La Presse, 25 septembre 2007

 

L'administration Tremblay s'apprête à réduire de moitié le budget du Quartier des spectacles (QdS), qui passerait de 120 à 60 millions, affirme le maire de l'arrondissement de Ville-Marie et ex-responsable de la culture au comité exécutif de la ville, Benoit Labonté.

 

Malgré son discours sur l'importance de la culture à Montréal, donc, le maire Gérald Tremblay serait prêt à sacrifier le Quartier des spectacles.

 

«Aussitôt que le dossier du Quartier des spectacles a été récupéré, d'une certaine façon, à la ville-centre, il a déjà été évoqué à l'interne de n'en réaliser que la moitié. J'ai de graves inquiétudes. Encore une fois, on aura fait quelque chose qui n'atteindra pas sa plaine valeur», a-t-il dévoilé en entrevue à La Presse.

 

Il indique également que des demandes à l'interne vont dans le sens de réduire les budgets de la Ville de 6,5 % à la culture l'an prochain. Sans parler de la possibilité déjà évoquée par l'administration de hausser ses revenus en taxant les billets de spectacles à Montréal.

 

«Si l'une des solutions est de taxer la culture de nouveau, le maire ne pourra plus jamais dire que Montréal est une ville culturelle d'avant-garde», croit M. Labonté.

 

Celui qui a démissionné du comité exécutif la semaine dernière estime que ce dossier est le "meilleur exemple démontrant que le maire Tremblay a abdiqué". Le fait d'avoir nommé la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) responsable de la Place des festivals, en plein coeur du QdS, est insensé à ses yeux. C'est la goutte qui a provoqué sa démission, dit-il.

 

«Je ne comprends pas. On a une équipe, le Quartier international de Montréal (QIM), qui a réalisé le plus beau projet d'aménagement urbain des 25 dernières années, primé 23 fois, l'équivalent des 23 coupes Stanley du Canadien, et on leur dit tassez-vous, on va donner ça (le projet) à une équipe junior B. Ce n'est pas le mandat de la SHDM de faire de l'aménagement urbain.» Et le maire Labonté ajoute: «Est-ce que les partenaires financiers, les gouvernements du Québec et du Canada, vont vouloir donner des dizaines de millions de dollars à un organisme qui est contrôlé par le président du comité exécutif. Le directeur général de la SHDM est marié à la vice-présidente du comité exécutif. Ces questionnements éthiques, les gouvernements vont les faire. On va accumuler les retards et on va faire les choses à moitié. Ce n'est pas à l'image de ce que Montréal devrait et pourrait être.»

 

Mais est-ce que cette histoire se résumerait à un conflit de personnalités entre le président du comité exécutif, Frank Zampino, et lui-même?

 

«Il n'y a pas de conflit de personnalités entre nous, mais de vision. Il faut prendre les meilleurs (l'équipe de Clément Demers) pour concevoir et réaliser le projet le plus important depuis l'Expo», souligne-t-il.

 

Provoquer les choses

 

Benoît Labonté avoue qu'il a voulu provoquer des choses en annonçant un PPU pour le QdS, avec l'appui du maire de Montréal à l'époque, et qu'il savait que cette commande passée à Clément Demers du QIM allait choquer certains membres du comité exécutif.

 

«Je l'ai fait à dessein, dit-il. Je n'ai aucun regret. Au moment où il faut mettre les bouchées doubles pour Montréal et son plus grand levier de développement, la culture, il ne faut pas se contenter de demi-mesures, demi-projets et demi-vision. Le tâtonnement actuel qui cherche le plus large consensus risque de nous amener au plus petit dénominateur commun. Je suis tanné de ça.»

 

Il croit, cependant, que le Rendez-Vous 2007, Montréal métropole culturelle a été bien planifié et assez soutenu par les gouvernements pour en faire une réussite. «Je ne suis pas inquiet», soutient-il avant d'ajouter qu'il continue de faire de la culture son cheval de bataille.

 

Quant à sa réflexion sur son avenir politique, il souligne qu'elle durera encore quelques mois. Pour l'instant, il dit vouloir s'assurer du respect de «l'intégrité et de l'intégralité du PPU du QdS», qui reste une responsabilité de son arrondissement.

 

«Le temps presse», ajoute-t-il. Si la Place des festival est placée sous la responsabilité de la SHDM, conclut-il, l'échéancier de 2009 risque de ne pas être respecté. Ce sera l'année du 30e Festival international de jazz de Montréal et l'été où la construction de la nouvelle salle de l'OSM commencera.

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20070925/CPARTS/709250582/5077/CPACTUALITES

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Le Quartier International et l'échangeur des Pins vont-ils devenir les exceptions qui confirment la règle?

 

Espérons que la réponse à ta question sera NON!

 

Je ne comprends pas. On a une équipe, le Quartier international de Montréal (QIM), qui a réalisé le plus beau projet d'aménagement urbain des 25 dernières années, primé 23 fois, l'équivalent des 23 coupes Stanley du Canadien, et on leur dit tassez-vous, on va donner ça (le projet) à une équipe junior B.

 

Moi nonplus je ne comprends pas comment ils peuvent prendre une telle décision?

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«Je ne comprends pas. On a une équipe, le Quartier international de Montréal (QIM), qui a réalisé le plus beau projet d'aménagement urbain des 25 dernières années, primé 23 fois, l'équivalent des 23 coupes Stanley du Canadien, et on leur dit tassez-vous, on va donner ça (le projet) à une équipe junior B.

 

]

 

le gars est pas crédible, regarder il ment, il a dit que le canadien avait 23 coupes stanley....

 

ok, bon, est ce de la pure vengeance de sa part?

si il a effectivement raison, Tremblay fait pitié, ça me déçoit

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