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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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The doom and gloom in certain sectors isn't mirrored in all of them.   The real estate agents I know have all been talking about really long waiting lists of buyers. 

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1 hour ago, SKYMTL said:

The doom and gloom in certain sectors isn't mirrored in all of them.   The real estate agents I know have all been talking about really long waiting lists of buyers. 

Au QC c'est un marché de locataires souvent en lien avec des activités artistiques ou touristiques. Les acheteurs typiques ne sont pas très affectés.

Mon loft industriel est en vente d'ailleurs, si il y a des intéressés m'écrire en privé.

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Il y a 2 heures, p_xavier a dit :

Au QC c'est un marché de locataires souvent en lien avec des activités artistiques ou touristiques. Les acheteurs typiques ne sont pas très affectés.

Mon loft industriel est en vente d'ailleurs, si il y a des intéressés m'écrire en privé.

J'ai 200$, deal?

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Le résidentiel va peut-être changer, le WFH va faire en sorte que l'attrait d'être près du centre-ville va changer, et les banlieues lointaines tranquilles vont être recherchées. Ils en parlent même pour Toronto. Là où je crois que le choc sera le plus gros c'est pour le commercial et l'industriel. Avec tous les locaux et shop vacantes, la construction neuve va prendre le bord.

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La livraison, nouveau cauchemar des commerçants

PHOTO JEFF MCINTOSH, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

« Nous constatons des retards partout au pays », reconnaît Postes Canada. Bon nombre de commerçants dénoncent le fait que leurs clients attendent de nombreuses semaines pour recevoir leur colis, les forçant à les rembourser ou à leur envoyer un produit de remplacement.

Martin Richard, propriétaire de la boutique lavalloise d’articles de sport Peak Performance, croyait que l’explosion de la vente en ligne sauverait son commerce. Depuis un mois et demi, il a plutôt perdu autour de 5000 $ de marchandises envoyées par Postes Canada que ses clients n’ont jamais reçues et qu’il a dû leur rembourser.

Publié le 30 mai 2020 à 8h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202005/30/01-5275661-la-livraison-nouveau-cauchemar-des-commercants.php

Karim Benessaieh
La Presse

« Moi, je pense qu’ils ont été volés, dit-il. Tout le monde essaie de survivre avec le commerce en ligne, mais en fin de compte, ce n’est pas Postes Canada ni les entreprises de carte de crédit qui subissent les conséquences. C’est le petit commerçant. »

Katee Boucher, qui a mis sur pied le site de vente de sacs à main Kassiopeia par la Bohème, envoyait une centaine de colis par jour avant la crise de la COVID-19. Elle est maintenant rendue à 300, une bonne nouvelle. Le hic : un de ses employés gère à temps plein les plaintes de clients qui doivent attendre jusqu’à six semaines pour recevoir leur sac à main.

« Parfois, c’est censé être livré, mais personne ne le trouve, raconte-t-elle. Début avril, nous avons eu une quarantaine de colis coincés on ne sait où, que nous avons dû renvoyer aux clients à nos frais. » Pour la petite entreprise basée en Beauce, les secteurs de Montréal, de Saint-Joseph-du-Lac et de Sainte-Adèle sont particulièrement problématiques. « On peut ouvrir des “billets” avec Postes Canada, mais on n’a jamais de nouvelles. »

Retards en hausse

Caroline Lessard, propriétaire du site Bijoux L’escargot, déplore que « les livraisons entrent au compte-gouttes », de la part tant de ses fournisseurs que des envois à ses clients. Ses ventes, estime-t-elle, ont été multipliées par quatre depuis la mi-mars. « J’ai des clients qui attendent depuis plus de deux mois, j’ai dû en rembourser 10 en une seule journée. Ça nous donne une mauvaise réputation, même si on n’y peut rien. Le gouvernement pousse pour que les gens commandent en ligne, mais le système n’est pas capable de fournir. »

Ces trois commerçants, comme bien d’autres, subissent de plein fouet les nouvelles réalités de la livraison. Les retards sont tellement omniprésents que plus aucune entreprise de livraison n’offre de garantie quant aux délais.

Chez Buster Fetcher, une entreprise qui analyse les délais de livraison d’environ un millier de ses clients canadiens, on estime que 39,9 % des colis ont été livrés en retard par Postes Canada entre le 3 et le 10 mai. C’est cinq fois plus que le taux relevé au début de la crise, le 15 mars. Un des clients de l’entreprise a même enregistré un record dont il se passerait bien, alors que 84 % de ses colis sont arrivés en retard début mai.

Pour considérer un envoi comme étant en retard, on utilise les normes affichées par Postes Canada sur son site internet, qui sont par exemple de deux jours ouvrables pour les livraisons ordinaires locales. Ces normes datent d’avant la pandémie et leur non-respect ne donne plus droit à un remboursement.

Plus gros colis

« Nous constatons des retards partout au pays », a reconnu par courriel Valérie Chartrand, porte-parole de Postes Canada. Elle s’est dite incapable de préciser le retard moyen de livraison au pays, « car cela dépend toujours de l’endroit où le colis est commandé et du service proposé par l’entreprise ».

Le 26 mai, Postes Canada avait réitéré par communiqué qu’elle devait gérer des « volumes sans précédent ». Le 19 mai, précise-t-on, on a livré un nombre record de 2,1 millions de colis.

On note également que les colis sont plus gros que jamais, avec l’envoi d’articles comme les « mini-frigos, du mobilier de jardin, des barbecues, des chaises et d’autres gros articles ». « Le traitement de volumes records de colis dans des établissements qui n’ont jamais été conçus pour que des employés travaillent à deux mètres les uns des autres demande plus de temps », précise-t-on.

Commerçants coincés

Le phénomène ne touche évidemment pas que Postes Canada. Pour Caroline Lessard, par exemple, les retards pour recevoir la marchandise des fournisseurs américains de Bijoux L’escargot sont surtout attribuables à UPS, DHL et Fedex. « Fedex a même refusé de me livrer une commande ! C’est beaucoup de taponnage… »

Jeremiah Curvers, cofondateur et PDG de Polysleep, un détaillant montréalais de matelas qu’il fait fabriquer sur mesure, a quant à lui été avisé par UPS en début de semaine qu’il devra trouver un autre transporteur.

« Ils nous ont tout simplement annoncé qu’ils ne venaient plus, sans aucune compensation », dit-il. Dans un courriel envoyé aux responsables de Polysleep, que La Presse a pu lire, UPS a expliqué que tous ses centres de distribution au Canada devaient faire face à une demande très élevée de collectes et de livraisons.

Par courriel, UPS a assuré à La Presse que « la vaste majorité de [ses] clients continuent de recevoir leurs livraisons à temps ». « Les conditions changeantes actuelles et l’incertitude causées par le coronavirus ont un impact sur la capacité disponible et la demande du marché, précise l’entreprise. Les changements opérationnels sont destinés à équilibrer notre réseau pour qu’il fournisse le meilleur service possible à tous nos clients. »

M. Curvers s’est tourné rapidement vers d’autres solutions de livraison-entreprises de transport, déménageurs, « on a même des courriers à vélo ! » – qui lui coûtent environ 30 % plus cher.

Pour bien des commerçants, cependant, il est pratiquement impossible de mettre sur pied rapidement un réseau de livraison pour des colis de petite valeur. « Je n’ai pas la solution, je ne suis pas PDG d’une entreprise de livraison, mais je crois qu’ils devraient restructurer leur façon de faire, estime Katee Boucher. En tout cas, si j’avais les moyens, ce serait le moment idéal pour partir une entreprise de transport ! »

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Je travail dans le domaine du transport et je peut confirmer les retard dans la livraison des colis et ce pour toute les entreprises de livraison. Tout simplement impossible de remplacer tout les achats en magasin par de la livraison. 

Les magasins physique sont la pour rester.

Et je predit la disparition de la livraison gratuite.

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Grande entrevue: la crise, les centres commerciaux et 64 milliards de dollars d'actifs

https://www.lapresse.ca/affaires/202006/02/01-5275981-grande-entrevue-la-crise-les-centres-commerciaux-et-64-milliards-de-dollars-dactifs.php

Nathalie Palladitcheff, PDG, Ivanhoé Cambridge

Ivanhoé Cambridge traverse des moments difficiles. Les deux principales catégories d’actifs de son portefeuille de 64 milliards – les centres commerciaux et les immeubles de bureaux – ont été fortement affectées par les mesures de confinement prises pour faire face à la pandémie de coronavirus. Nathalie Palladitcheff, la nouvelle présidente et cheffe de la direction de l’institution, nous explique comment Ivanhoé Cambridge compose avec la crise qui fait rage.

Publié le 2 juin 2020 à 6h00

 

Jean-Philippe Décarie
La Presse

Q. En février dernier, lors du dévoilement des résultats financiers de la Caisse de dépôt, vous étiez déjà préoccupée par la performance négative des 43 centres commerciaux que vous possédez à travers le monde. Comment avez-vous réagi face à la crise actuelle ?

R. On avait beaucoup travaillé sur l’état des lieux de notre portefeuille. Les crises sont un révélateur de nos dysfonctionnements et celle que l’on vit actuellement a agi comme un accélérateur. On a rapidement pris des mesures, comme celle de reporter le paiement de loyers pour les mois d’avril et de mai à la fin du bail de nos clients les plus fragilisés.

On a aussi conclu une entente avec Ligthspeed pour accélérer l’installation de plateformes commerciales en ligne pour aider nos plus petits clients à réaliser leur transformation.

On voyait venir les changements dans le domaine du commerce au détail. On savait que cela se ferait en un, deux ou trois ans, mais ça s’est produit en trois mois…

Q. Des grands noms du détail comme Reitmans, Aldo, JC Penney ou Zara sont en grande difficulté et ont déjà annoncé la fermeture de nombreux magasins. Comment cela va-t-il vous affecter ?

R. Il est trop tôt pour le dire. On sait, par exemple, qu’Aldo veut fermer le tiers de ses magasins, mais on ne sait pas lesquels. Ils ne nous ont pas transmis l’information. Mais quand un joueur comme Zara qui a des magasins partout dans le monde annonce des fermetures, ça vous donne une idée de la crise.

On a toutefois été surpris de la rapidité de la reprise des activités de nos centres commerciaux en Chine, où l’achalandage est revenu en force et où 70 % de nos clients ont rouvert leurs magasins.

Q. Vous êtes propriétaire de 25 centres commerciaux au Canada, et les activités ont repris lundi dans vos centres au Québec, à l’exception du Grand Montréal. Est-ce que vous vous attendez à une reprise aussi forte ?

R. Non, cela va se faire plus progressivement au Québec, où plusieurs de nos clients n’ont pas encore rappelé tout leur personnel et où certains commerçants doivent prendre livraison de leurs collections d’été. La montée en puissance sera plus progressive. On aura une meilleure idée dans une dizaine de jours.

Q. Vous avez annoncé en février que vous souhaitiez vendre le tiers de vos 43 centres commerciaux et que vous alliez réaliser la transformation de certains autres pour y accueillir des activités de logistique et même faire du développement résidentiel. C’est toujours votre intention ?

R. Absolument. La crise vient nous démontrer que l’on avait raison. Idéalement, on souhaiterait vendre le tiers de nos propriétés. Cela va dépendre du marché. Certains de nos interlocuteurs sont intéressés à venir s’implanter au Canada. On verra.

Les centres commerciaux devraient représenter moins de 15 % de la valeur de nos actifs immobiliers alors qu’ils représentaient 23 % l’an dernier.

On va aussi transformer certaines de nos propriétés et ce qui est bien chez Ivanhoé Cambridge, c’est qu’on a des spécialistes de la logistique ou du résidentiel qui travaillent déjà à cette transformation. On peut tout faire à l’interne. Mais ce sera de la dentellerie. Il va falloir déménager certains commerces pour pouvoir faire nos transformations.

Q. On assiste depuis trois mois à la révolution du télétravail que tout le monde annonçait mais que personne ne voyait venir aussi soudainement. Comment cette révolution va-t-elle affecter votre division d’immeubles de bureaux, qui représentait l’an dernier 26 % de vos actifs immobiliers ?

R. C’est une autre tendance que l’on voyait venir et c’est pourquoi on a vendu depuis deux ans des propriétés aux États-Unis, à Denver et à Seattle, qui représentaient 5 millions de pieds carrés.

C’est aussi pourquoi on a investi 85 millions pour faire l’acquisition de deux immeubles à Austin, en partenariat avec la plateforme WeWork, afin de nous obliger à penser différemment cette nouvelle réalité du télétravail.

Mais on a aussi vu que le déconfinement qui s’est fait en Chine et en Europe a entraîné un retour au bureau très accéléré. De façon générale, le secteur des immeubles de bureaux va moins souffrir de la crise que le commercial. Les baux sont signés à long terme, les gens ne quitteront pas les édifices demain matin, et on a enregistré un taux de collection de 90 à 95 % durant la crise.

Q. Mais il n’en reste pas moins que d’aller travailler dans un espace clos au 63e étage d’une tour de bureaux va devenir un exercice anxiogène pour de nombreux travailleurs qui ont été stigmatisés par la crise et qui ont apprécié leur expérience de télétravail, non ?

R. Vous avez raison. Plusieurs n’auront plus le goût de se sentir comme des robots qui doivent prendre l’ascenseur pour travailler au 70e étage d’une tour. C’est pourquoi on travaille au développement de concepts qui intègrent les meilleures technologies d’assainissement de l’air comme on le fait dans un projet à Houston avec le groupe Hines.

Mais les nouvelles tendances vont vraiment aller dans le sens d’offrir aux clients des espaces à bureaux avec différentes composantes résidentielles, commerciales et de restauration.

Q. On va davantage s’orienter autour du concept des campus ?

R. Absolument. Quand je réfléchis à notre organisation future, je ne veux plus penser en termes d’actifs à bureaux, commerciaux, résidentiels ou logistiques mais bien à l’intégration de stratégies immobilières qui vont offrir toutes ces options.

Q. Il est évident qu’en raison de la crise qui est loin d’être terminée, Ivanhoé Cambridge va générer cette année des rendements négatifs. Pensez-vous tout de même être en mesure de livrer un rendement qui sera comparable à celui de votre indice de référence ?

R. Oui, tout à fait. Le volet commercial va être affecté, c’est certain. Quand tu n’as pas de revenus, tu ne produis pas de rendement. Du côté des bureaux, on va être sous pression. Il va peut-être y avoir moins de demande, mais les gens voudront plus d’espace. On pense que nos divisions résidentielle et logistique vont bien se comporter d’ici la fin de l’année.

On est en discussion avec les évaluateurs pour voir tout ça et on va déjà avoir une bonne idée le 30 juin prochain quand on va faire le bilan de notre premier semestre.

R. Non, je ne pense pas que je pouvais m’attendre à ça. Mais je sais que ce qui me motive dans mon mandat, c’est d’avoir la responsabilité de gérer l’argent des Québécois et de faire les bonnes choses dont on sera fiers quand le moment sera venu.

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Le 2020-05-31 à 01:00, andre md a dit :

Je travail dans le domaine du transport et je peut confirmer les retard dans la livraison des colis et ce pour toute les entreprises de livraison. Tout simplement impossible de remplacer tout les achats en magasin par de la livraison. 

Les magasins physique sont la pour rester.

Et je predit la disparition de la livraison gratuite.

Tout à fait d'accord avec toi. Le commerce en ligne est là pour rester, il fait partie de la concurrence et trouvera sa place dans un  marché plus équilibré. Mais il est peu probable qu'il devienne une menace durable pour la survie du commerce sur rue ou en centre commercial. Surtout en ce qui a trait aux vêtements, chaussures et produits pour les soins personnels (parfums, bijoux, cadeaux et autres) qui sont plus instinctifs.

La livraison à domicile n'est pas la panacée non plus, elle comporte des risques de bris, de pertes et de vols, des délais nombreux et devient contre-productive quand il faut retourner la marchandise. En plus quand il y a perte c'est souvent le commerçant qui assume les couts, un risque qu'il devra éventuellement partager avec le client.  D'où comme tu le dis, la très possible disparition de la livraison gratuite et aussi l'ajout de taxes pour les produits qui en sont encore épargnés, dans un objectif de traitement égale des transactions de vente. 

Ce n'est que de bonne guerre, car le magasinage est une activité très prisée des gens en général. C'est une sortie en famille ou entre amis à laquelle s'ajoute souvent un repas au resto ou un apéro en fin de journée. D'ailleurs le confinement a mis en perspective cette activité qu'on prenait pour acquise et mis en évidence cette liberté de mouvements et d'actions spontanées si chère dans nos vies personnelles.

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