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Actualités du Plateau Mont-Royal


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:thumbsup: En effet, on devrait interdire le passage des voitures des résidents du plateau (incluant Fernandez) sur les rues des autres arrondissements… :stirthepot:

 

Ou mieux (et plus simple), on devrait fermer toutes les rues qui communiquent avec le plateau. Il n'y aurait alors plus de voitures du tout dans le plateau!!!

 

C'est un sujet trop complexe et nuancé pour toi? :confused:

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C'est un sujet trop complexe et nuancé pour toi? :confused:

 

En fait, tous les quartiers qui entourent le plateau pourraient utiliser les mêmes arguments que Fernandez et ne pas tolérer le trafic inter-arrondissement. En plus, ils ont héritées du trafic additionnel de ceux qui contourne le Plateau.

 

Les quartiers centraux Montréalais sont ainsi faits : il manque de rues à capacité «inter-arrondissement».

Mon commentaire est donc aussi esprit de bottine que les actions de Fernandez.

 

Une meilleurs approche serait par exemple de faire comme à Londres et faire payer l’utilisation d’une auto dans certains quartiers centraux (au moins durant les heures de pointes)

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En fait, tous les quartiers qui entourent le plateau pourraient utiliser les mêmes arguments que Fernandez et ne pas tolérer le trafic inter-arrondissement. En plus, ils ont héritées du trafic additionnel de ceux qui contourne le Plateau.

 

N'importe quoi.

 

Le Plateau est entouré d'un chemin de fer qui limite les connexions avec les quartiers autour. Quelques artères seulement permettent de le traverser (Saint-Laurent, Saint-Urbain, Saint-Denis, Saint-Hubert, Christophe-Colomb, Papineau, De Lorimier, Masson, St-Joseph, Rachel et Sherbrooke).

 

Avant, tout le monde avait son petit raccourci par des rues résidentielles pour se rendre jusqu'à l'un des viaducs. Le trafic de transit, qui ne s'arrête pas du tout dans les commerces du quartier qu'il traverse puisque sa destination se trouve ailleurs, passait sur les rues résidentielles et engorgeait le quartier.

 

Les changements de sens de Ferrandez visent à briser ces "raccourcis" et rediriger le trafic de transit vers les artères.

Si ta destination est à l'extérieur du Plateau, tu ne passeras plus par ses petites rues. Trop compliqué, trop de détours et tu finiras inévitablement sur les rues par lesquels tu peux traverser l'arrondissement.

 

Si ta destination est SUR le Plateau... et bien tu peux y aller! Franchement, faut vraiment être de mauvaise foi et ne pas trop vouloir réfléchir pour penser qu'on ne peut plus circuler sur le Plateau...

 

Ce que AP241 a écrit et que tu n'as pas saisi, c'est que la banlieue fonctionne exactement comme ça : si tu traverses le quartier, tu prends les artères principales. C'est simple.

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En fait, tous les quartiers qui entourent le plateau pourraient utiliser les mêmes arguments que Fernandez et ne pas tolérer le trafic inter-arrondissement. En plus, ils ont héritées du trafic additionnel de ceux qui contourne le Plateau.

 

Les quartiers centraux Montréalais sont ainsi faits : il manque de rues à capacité «inter-arrondissement».

Mon commentaire est donc aussi esprit de bottine que les actions de Fernandez.

 

Une meilleurs approche serait par exemple de faire comme à Londres et faire payer l’utilisation d’une auto dans certains quartiers centraux (au moins durant les heures de pointes)

 

L'apaisement par un tarif d'accès est un frein beaucoup plus gros à la mobilité que n'importe quelle mesure de Projet Montréal, et ne règle aucunement les problèmes de circulation de transit sur les rues locales. C'est une limitation artificielle créant un frein drastique à la compétitivité du centre. Bloquer une rue locale retire un peu de capacité routière, mais ne change rien pour la majorité des déplacements.

 

Tous les quartiers autour du Plateau font déjà des mesures d'apaisement. En fait, on peut facilement dire que Outremont est beaucoup plus drastique dans ses mesures d'apaisement, et Rosemont fait similaire au Plateau. Tous les arrondissements et les villes de l'île de Montréal le font, et les banlieues en font encore plus, et c'est une tendance occidentale lourde. En parler comme un phénomène unique au Plateau, alors que nous avons des exemples beaucoup plus agressifs partout en périphérie de ce quartier est un non-sens. La sécurité et la qualité dans un quartier est la même pour tous les êtres humains, tout le monde recherche la même chose, pas juste sur le Plateau.

 

Dire que le trafic de transit n'est plus le bienvenu est aussi une bien mauvaise interprétation de la situation. Ce sont les situations où ce trafic déborde des artères où nous voyons des interventions. Des situations qui ne sont pas tolérés dans n'importe quel quartier construit durant les dernières décennies. On parle de situations où la sécurité et la qualité de vie des citoyens a diminué par rapport aux années précédentes. Les artères sont toujours là.

 

Et on revient à ce que je disais ce matin... Pourquoi la capacité routière des rues locales aurait préséance sur la sécurité des familles, la qualité de vie des résidents, la qualité des aménagements, et le confort des alternatives à la voiture? Lorsqu'on parle de 2 ou 3% de capacité routière coupée par des mesures d'apaisement, pourquoi ce si petit pourcentage justifie d'avoir des gens blessés (trop souvent des personnes âgées ou des enfants), des rues désagréables, un quartier poubelle que l'on considère juste bon pour quelques jeunes aux critères de vie plus flexibles?

 

C'est ça la position extrémiste: mettre l'automobile comme une priorité absolue, plutôt que de penser sa place en fonction de tous les autres critères importants dans un quartier.

 

La voiture a sa place, mais pas toute la place. Elle doit faire parti des compromis inhérents à un espace public restreint et aux choix qu'on doit faire. Pour trop de gens, tout le reste n'est qu'une nuisance face à l'automobile.

 

D'ailleurs, le débat devrait être centré sur les moyens d'améliorer significativement notre mobilité. Pourquoi les artères sont saturées et peu performantes? Pourquoi le transport en commun n'est pas efficace, pourquoi le transport actif est impopulaire? Mais non, on préfère se battre sur 2 ou 3% de capacité routière sur les rues résidentielles, sur des raccourcis pour éviter le trafic devenu trop lourd sur une artère, dans les cours d'école et les abords de parc, là ou des centaines d'enfants se font frapper tous les ans à Montréal. Je trouve cela insensé et contre-productif.

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...Quelques artères seulement permettent de le traverser (Saint-Laurent, Saint-Urbain, Saint-Denis, Saint-Hubert, Christophe-Colomb, Papineau, De Lorimier, Masson, St-Joseph, Rachel et Sherbrooke)...

 

Saint-Laurent, Saint-Urbain, Saint-Denis, Saint-Hubert, Christophe-Colomb, Papineau, De Lorimier, Masson, St-Joseph, Rachel et Sherbrooke sont déjà hyper saturé durant les heures de pointes; c’est logique (mais déplorable) qu’il y est des débordements dans les rues avoisinantes.

 

En plus, ces mêmes rues que l’on utilise comme artères régionales sont effectivement loin d’être des boulevards Taschereau. Comme écrivait AP241, il y a une vie de quartier le long de ces artères,

 

La solution n’est pas aux initiatives individuelles (Fernandez), mais bien à l’échelle de Montréal.

 

Il faut faire baisser le volume d’automobile durant les heures de pointe! (Via zones centrales nécessitants une vignette$$$ pour y circuler, parking plus chers etc). Il y a déjà une belle desserte en TC, il suffit de la bonifier un peu plus (+de bus, + de TaxisBus ou UberBus etc )

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L'apaisement par un tarif d'accès est un frein beaucoup plus gros à la mobilité que n'importe quelle mesure de Projet Montréal, et ne règle aucunement les problèmes de circulation de transit sur les rues locales. C'est une limitation artificielle créant un frein drastique à la compétitivité du centre.

 

Je veux ajouter une nuance.

 

En fait, la zone de tarification $$$ du centre de Londres a été qualifiée comme un succès économique considérable. Ça la permis de désengorger la « City » complètement (versus un gros « Traffic jam » avant), et a effectivement augmenté de beaucoup la mobilité dans le centre. Aussi, les bus peuvent y effectue plus de déplacements sans blocages.

 

Notre problème n’est pas aussi aigu qu’à Londres cependant. Par exemple, on pourrait n’appliquer cette recette qu’aux heures de pointes seulement.

 

Personnellement, je n’aurais aucuns problèmes à payer pour une vignette qui me sauverait du temps dans mes transports.

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  • 2 semaines plus tard...

Malheureusement un autre petit commerçant indépendant jette l'éponge et ferme ses portes.

 

Le Petit fourneau

Un pâtissier de la rue Rachel jette l’éponge

 

Camille Gaïor | Agence QMI

Le 8 décembre 2015

 

Après huit ans d’activité, Yves Jacot, propriétaire du Petit fourneau, abandonne son rêve. Il ferme définitivement boutique puisqu'il n’en peut plus des mesures de circulation, des travaux et des politiques défavorables aux petits commerçants.

 

Au 828 de la rue Rachel Est, il n’y a que l’écriteau sur la porte qui rappelle la pâtisserie. Dans la boutique, pas d’éclairs au chocolat ou de bûches de Noël. Les présentoirs sont vides, les chaises empilées et les ustensiles dans les cartons. Il ne reste que quelques jours à Yves Jacot, chef pâtissier-chocolatier et propriétaire, pour tout ramasser avant la vente à l’encan.

 

«Quand j’ai acheté en 2007, mon seul objectif était d’avoir ma propre boutique, avec une production locale, inventer mes recettes et faire du commerce à l’échelle humaine», se souvient l’homme de 41 ans. «Depuis 2010, en plus de la pâtisserie traditionnelle, je me suis lancé dans les pâtisseries sans gluten, sans œuf, sans produits laitiers et sans sucre. Quand on est entrepreneur, il faut savoir innover.»

Frustrations accumulées

 

Mais depuis trois ans, la dynamique au Petit fourneau a bien changé. «Les travaux sont interminables et, en plein été, ils entravent la circulation, le prix des parcomètres flambe, le nombre de stationnements diminue, mes clients ne veulent plus venir, explique M. Jacot. On nous rend la vie plus dure, on n’est pas respectés, ni écoutés, c’est frustrant.»

 

Des frustrations qu’il a directement adressées à son maire Luc Ferrandez, dans une lettre ouverte qu’il a déposée lundi matin au bureau d’arrondissement et publiée sur le web «pour essayer d’aider les autres commerces». Car pour lui, la page est tournée.

 

Pas de gains

 

Après des travaux et des problèmes de circulation dans le quartier, la fin de son bail et un dégât d’eau à l’appartement du haut, Yves Jacot s’est dit que c’était le moment de partir, avant que sa santé mentale et sa vie privée n’en pâtissent. Mais impossible de vendre son fonds de commerce, «quand tu dis que c’est sur le Plateau, les gens ne rappellent pas. Je pars donc sans fonds de retraite, sans argent, mais au moins je n’ai pas de dettes, que de beaux souvenirs», se console le pâtissier d’origine suisse. Il débutera d’ailleurs un nouvel emploi dès la semaine prochaine comme employé chez un chocolatier.

 

Pas le premier

 

Yves Jacot n’est pas le premier à faire ses valises sur la rue Rachel. «En trois ans, au moins 18 commerces ont fermé, vendu ou ont déménagé et présentement sept sont à vendre ou sur le point de partir», déclare Giorgio Sodano propriétaire de la Maison des pâtes fraîches. Lui qui avait coordonné la mobilisation en octobre dernier contre les vignettes de stationnement et symboliquement apposé des affiches «À vendre» dans sa vitrine, comme 50 autres commerçants, constate aussi une baisse d’achalandage «de plus de 40 % depuis cinq ans». «On a rencontré nos conseillers et ils nous ont dit de créer une société de développement commercial, mais le problème n’est pas là, c’est les vignettes de stationnement à 9 h du matin.»

 

Pour Marie Plourde, conseillère d'arrondissement du Mile-End pour Projet Montréal. «Les commerces montréalais sont les plus taxés au Canada et ce sont ceux du Plateau qui écopent le plus, a-t-elle reconnu. C’est pourquoi nous exigeons que la Ville de Montréal revoie le mode de taxation pour en finir avec ce déséquilibre fiscal qui pénalise principalement les petits commerçants des quartiers centraux.»[/Quote]

 

http://www.tvanouvelles.ca/2015/12/07/un-patissier-de-la-rue-rachel-jette-leponge

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Honnêtement, je ne sais pu à qui la faute. Je ne sais pas si c'est la ville centre, l'arrondissement, le commerçant, les clients etc...

 

Par contre je commence à être sérieusement découragé par la ville à cause du manque d'effort et de politique pour soutenir les petits commerçants et restaurateurs. Ils sont l'une des forces de notre villes et l'une des raisons pour laquelle je vis dans le centre de Montréal. Mais s'ils continuent de fermer les uns après les autres pour être remplacé par des Subways ou des Starbucks ou bien pour être vacantst, alors à quoi bon. À quoi bon payer plus cher qu'ailleurs pour avoir la même chose qu'ailleurs ? À quoi bon payer plus de taxes municipales pour avoir le même genre d'environnement commercial qu'ailleurs.

 

Le Maire Ferrandez a surement ses torts. Il a trop fait de changements dans un trop court laps de temps. Il a donné trop d'espace aux vélos au détriment des voitures et des piétons. Il a aussi participer à la ''mauvaise image'' du Plateau avec son entêtement à continuer et à entretenir la controverse. Il a augmenté les parcomètres alors qu'il n'aurait pas du le faire. etc...

 

Et notre nouveau Maire Coderre commence sérieusement à me décevoir. Après deux années en poste, je ne sais toujours pas quelles sont ses grandes réalisations concrètes. Par contre il a augmenté 3 fois les taxes, il augmente la cadence des travaux d'infrastructures alors qu'il devrait ralentir et mettre l'argent dans le transport en commun et le prolongement du métro, mais il n'en fait rien. Les projets sous sont règnes ne se font pas ou sont fait à moitiés. Square Viger, Place Champ-de-Mars, Esplanade Clark, Faubourg St-Laurent, gazebo Mordecai Richler, boulevard Cavendish, SRB Pie-IX, prolongement de la ligne bleue, travaux rue Guy er rue Peel, politique du stationnement, Montréal métropole etc.

 

Il parle beaucoup, il rencontre tout le monde, il promet de s'occuper de tout et de rien, il prend des photos mais dans le fond....il n'y pas grand chose qui se passe. Montréal reste la championne des taxes, championne du chômage, perdante dans le flux migratoire interrégional, les commerçants n'en peuvent plus...

 

Et monsieur défend un salaire de fou à son ami pour qu'il puisse coordonner les bénévoles et les groupes communautaires. C'est assez insultant ! Si j'étais un bénévole je lâcherais tout...tout de suite !

 

Bon, je m'égare un peu et je sors du sujet car c'est le fil du Plateau mais je crois que les problèmes du Plateau sont représentatif des problème de Montréal en général. Un maire qui semble se foutre des petits commerçants et de ses artères commerciales importantes. Et un autre qui semble borné à instaurer son idéologie sans prendre en compte qu'il y une ville autour de lui et qu'il devrait prendre plus de temps pour éviter de tout chambouler.

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Je vais commencer par dire qu'il faudrait quelqu'un dans notre administration municipale qui a autant à cœur que le petit commerce que toi. La dynamique de la ville serait sûrement très différente, et pour le mieux!

 

Mais je veux nuancer certaines choses ici... Premièrement par rapport à l'article de TVA. Tous les ans, c'est plus de 400 nouveaux permis d'occupation commerciale qu'il y a sur le Plateau. Et c'est un roulement normal dans le commerce, c'est même un peu plus stable que le restant de la province. Pourquoi est-ce qu'on fait un article sur une de ces fermetures, sur des centaines? Parce qu'il blâme publiquement Ferrandez. Il a peut-être raison, peut-être tord... Mais c'est dommage que notre analyse du commerce de détail ne va pas plus loin. Les locaux vacants sont encore plus nombreux dans les centres commerciaux régionaux en périphérie, et ce n'est pas à cause du coût du stationnement ou des mesures d'apaisement (enfin, ça pourrait, mais ces mesures sont détestées sur le Plateau, adorées en banlieue). En fait, la plupart des artères du Plateau ont une inoccupation sous cette moyenne régionale. Je crois qu'on prend toujours systématiquement les mauvais facteurs comme une cause primaire, comme si le quartier était une bulle avec des problèmes opposées au reste de la région. D'ailleurs, s'il y a 400 demandes de permis pour de nouveaux commerces, c'est que certains rappellent pour reprendre le local...

 

Honnêtement, je ne sais pu à qui la faute. Je ne sais pas si c'est la ville centre, l'arrondissement, le commerçant, les clients etc...

 

On peut facilement blâmer tout le monde, la ville-centre et ses taxes commerciales énormes, l'arrondissement pour le climat de confrontation et le peu d'empressement à faire des mesures pour les commerçants, le commerçant qui refuse de voir pourquoi le voisin réussi et pas lui, les clients qui ont changé complètement leurs habitude de consommation en dépensant moins, et moins dans les magasins.

 

Le Maire Ferrandez a surement ses torts. Il a trop fait de changements dans un trop court laps de temps. Il a donné trop d'espace aux vélos au détriment des voitures et des piétons. Il a aussi participer à la ''mauvaise image'' du Plateau avec son entêtement à continuer et à entretenir la controverse. Il a augmenté les parcomètres alors qu'il n'aurait pas du le faire. etc...

 

C'est le seul endroit où je suis un peu en désaccord avec toi, même si je crois que ce point de vue est tout aussi légitime. Des changements plus longs, c'est des années supplémentaires à vivre dans un quartier plus dangereux pour les résidents, pour les familles. Je sais que ces changements plus drastiques et médiatisés sont mauvais pour la clientèle, que cela apportent à des réactions vives et un changement dans les attitudes, mais je ne crois pas que le fait de sécuriser une école soit un mauvais prétexte ou un mauvais compromis. On fait quoi sinon? On attend quelques années avant de changer la circulation au coin Laurier et Saint-Hubert, en sachant pertinemment que, comme tous les ans avant, chaque année qui passe sera un enfant envoyé en ambulance à l'hôpital? Le Plateau est bien au dessus de la moyenne montréalaise dans les piétons blessés, et ca change maintenant.

 

D'ailleurs, parlant de la réputation du quartier, j'ai toujours trouvé hypocrite de la part de certains de critiquer, souvent avec agressivité, les mesures d'apaisement du Plateau, tout en vivant dans des quartiers beaucoup plus apaisés et sécuritaires. Comme si c'était une évidence même que le fait de vivre proche du centre devait nécessairement dire que nos critères de vie les plus basiques étaient moins importants que pour les autres. Je ne crois pas qu'on doit nécessairement chercher à plaire à ces gens, surtout que le sacrifice est bien plus gros que les avantages...

 

D'ailleurs, je ne crois pas qu'on fasse trop de places aux piétons et aux cyclistes. Après tout, l'automobile, ce n'est que 10% de la clientèle d'une rue comme Saint-Laurent, et c'est environ 30% des déplacements pour les résidents dans le quartier. C'est simplement rééquilibrer l'espace public (et les investissements) en fonction de son utilisation réelle. C'est ne plus considérer les automobilistes comme plus importants que les autres, simplement parce qu'ils sont en auto. Je sais que cela à frustré plusieurs personnes qui ne viennent plus dans le quartier pour cela, mais c'est aussi un coup de pouce au 90% restant, un virage sur les particularités de ces artères, leurs forces naturelles.

 

L'augmentation des parcomètres finance directement les SDCs du quartier, qui ont maintenant des millions de dollars pour faire des projets. C'est ce fond qui a permis à Saint-Laurent de créer des événements records, comme le festival des murales. L'impact est donc un peu plus mitigé qu'on pourrait croire... D'ailleurs Saint-Laurent a réussi à diminué drastiquement les locaux vacants sur son territoire dans les conditions actuelles, et c'était avec une SDC très proche de Projet Montréal. D'ailleurs, l'achalandage des parcomètres est à la hausse depuis quelques années, et ce fond à explosé dû à cet achalandage supplémentaire (et ça, sans nouveau parcomètre).

 

Mais je comprends que pour tout le positif, il y a du négatif. La clientèle automobile reste importante, et on peut faire plus pour s'assurer son confort à venir dans le quartier. Je crois qu'on peut le faire sans nuire aux autres améliorations du quartier qui sont substantiels, et tout aussi importantes pour ne pas faire du quartier un trou de beigne.

 

On peut penser à une gestion intelligente du stationnement, pouvoir réserver sa place en avance, guider les gens vers les espaces disponibles sur les artères. On peut moduler les tarifs de stationnement selon l'achalandage. On peut permettre aux stationnements privés d'être utilisé par les gens de l'extérieur, le tout gérer avec des applications intelligentes (Rosemont regarde pour ça en ce moment, je trouve que c'est une bien bonne idée). On pourrait bien mieux gérer la circulation sur nos artères, avoir des heures de livraison évitant les camions en double-fil pendant les périodes achalandées. Bref, il y a une tonne de choses intéressantes à faire! Je ne crois pas que tout cela soit incompatible avec les objectifs de Projet Montréal, il faut juste quelqu'un pour s'intéresser à tout cela... Je blâme surtout Projet Montréal de ne pas avoir fait tout cela, plutôt que d'avoir fait le reste dont je parle plus haut.

 

Il parle beaucoup, il rencontre tout le monde, il promet de s'occuper de tout et de rien, il prend des photos mais dans le fond....il n'y pas grand chose qui se passe. Montréal reste la championne des taxes, championne du chômage, perdante dans le flux migratoire interrégional, les commerçants n'en peuvent plus...

 

Coderre a beaucoup de présence, peu de substance, et ce sur plusieurs enjeux. Il ne parle effectivement jamais de tous ces problèmes. Je ne l'ai jamais vu parler du taux de chômage! C'est un peu ironique que ce soit Projet Montréal qui dénonce ces choses, même si je ne crois pas que Ferrandez soit particulièrement bien outillé pour gérer une métropole. Renforcer la compétitivité de Montréal, changer carrément le mode de taxation pour les commerçants (Ferrandez en parle beaucoup ces temps-ci, j'espère que Coderre va embarquer)...

 

Coderre surfe aussi beaucoup sur le Plateau Bashing, le trottoir de 70cm est un exemple, tout en insultant les gens dénonçant un aménagement de mauvaise qualité, en les traitant d'extrémistes sans raison, simplement parce que quelque jambons aiment détester le Plateau et le caricaturer de la sorte.

 

Parfois j'ai l'impression qu'on a un maire de compromis. Il veut plaire à tout le monde, aux banlieues et aux différents gouvernements, il refuse de dire non et de tirer la couverture de son bord, de faire compétition de manière plus agressive, tout ceci dans l'espoir de faire consensus et de garder les meilleures relations possibles avec «tout le monde».

 

PS: ouais, j'ai vraiment fait un mur de texte :P.

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Merci bien de ta réponse et de ton point de vue. J'aime bien les points que tu avances car non seulement ils sont pertinents, non seulement ils sont nuancés, mais ils proviennent de quelqu'un qui habite le secteur et qui vit les changements. Car on entend trop souvent les gens de l'extérieur, qui ne vivent pas dans l'arrondissement, se plaindre et faire du Plateau bashing.

 

Oui, je prend un plaisir à soutenir, encourager et consommer dans les petits commerces locaux. Et le Plateau/Mile end représente l'endroit idéal pour ce genre d'endroit. J'y suis d'ailleurs deux fois par semaines, pour manger, faire des courses, prendre une bière ou un café. Et chaque fois qu'un beau petit commerce original ferme ca me fait de quoi surtout lorsque je suis convaincu que ca aurait pu être évité avec un petit coup de pouce.

 

Tous les ans, c'est plus de 400 nouveaux permis d'occupation commerciale qu'il y a sur le Plateau....

 

Tu es bien certains qu'il y a autant de demande ou d'émission de permis sur la Plateau chaque année? Ca me semble beaucoup.

 

... Des changements plus longs, c'est des années supplémentaires à vivre dans un quartier plus dangereux pour les résidents, pour les familles. ....mais je ne crois pas que le fait de sécuriser une école soit un mauvais prétexte ou un mauvais compromis. On fait quoi sinon? On attend quelques années avant de changer la circulation au coin Laurier et Saint-Hubert, en sachant pertinemment que, comme tous les ans avant, chaque année qui passe sera un enfant envoyé en ambulance à l'hôpital? Le Plateau est bien au dessus de la moyenne montréalaise dans les piétons blessés, et ca change maintenant.

 

Concernant la sécurité je suis tout à fait d'accord avec toi. Selon moi il n'y a pas de compromis à faire avec cela. Je suis d'accord avec les dos d'ânes, la limite de vitesse à 30km etc... Mais c'est plutôt contre les nombreux changement de sens des rues, la hausse du prix des parcomètres, les vignettes de plus en plus et tout cela pendant qu'il y a des travaux partout et souvent mal coordonnées. Tout cela est arrivée trop vite selon moi, sans oublier la construction des pistes cyclables sur Laurier et Rachel qui ont éliminées des cases de stationnements et causées du trouble autant aux voitures qu'aux piétons.

 

D'ailleurs, je ne crois pas qu'on fasse trop de places aux piétons et aux cyclistes. Après tout, l'automobile, ce n'est que 10% de la clientèle d'une rue comme Saint-Laurent, et c'est environ 30% des déplacements pour les résidents dans le quartier. C'est simplement rééquilibrer l'espace public (et les investissements) en fonction de son utilisation réelle. C'est ne plus considérer les automobilistes comme plus importants que les autres, simplement parce qu'ils sont en auto. Je sais que cela à frustré plusieurs personnes qui ne viennent plus dans le quartier pour cela, mais c'est aussi un coup de pouce au 90% restant, un virage sur les particularités de ces artères, leurs forces naturelles.....

 

Attention, je n'ai pas dit qu'on avait fait trop de place aux piétons. Au contraire, je crois qu'il n'y a pas assez de place pour les piétons. Je parle ici de St-Laurent, St-Denis et Mont-Royal, surtout. Mais je crois que le vélo en prend un peu trop.

 

D'ailleurs je serait fortement en faveur d'un élargissement des trottoirs sur les 3 rues mentionnées si haut. Surtout St-Denis dont la promenade n'est pas toujours agréable à cause de l'effet boulevard. Et Mont-Royal entre St-Laurent et la station de métro. C'est ridicule l'étroitesse de ce trottoir.

 

Je pense qu'en faisant tous ces changements, cela aurait du être accompagné d'une série de mesure pour atténuer les effets négatifs de ces changements parfois brusque et souvent rapide. Encore une fois, une réduction des parcomètres ou des tarifs modulables. Un baisse des taxes commerciales, une densification soutenue du quartier (oui, il y a encore de la place à construire et en hauteur genre 6 ou 8 étages). Mais surtout une valorisation du quartier, du style de vie et des grandes artères tout en faisant la promotion des petits commerces indépendants et originaux. Sans cesse.

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