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Feanaro

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Il y a 8 heures, acpnc a dit :

Comme on dit en immobilier, la localisation est le facteur principal d'intérêt pour les investisseurs.

Et le plus gros argument de vente aux futurs résidants c'est qu'ils auront l'assurance totale de ne jamais avoir ce furoncle urbain brunâtre et délavé dans leur champ de vision à partir de leur logement. Les prix vont être exorbitants. 

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Le 2023-08-01 à 06:32, Brick a dit :

🔼Il me semble que sur un autre sujet, il a été mentionné que la hauetru maximale serait plus basse que la hauteur actuelle; il était plutôt suggéré de la rénover.

Une aberration....

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Il y a 4 heures, acpnc a dit :

Après plus d'une décennie et demi d'années fastes en construction diverses au centre-ville de Montréal, conduisant à la disparition de dizaines de terrains vacants et de stationnements.

Il m'apparait alors compréhensible qu'il y ait actuellement un ralentissement dans le secteur, le temps que tout le monde se repositionne pour une autre période de croissance. Cette fois-ci le développement serait plutôt basé sur les nouvelles réalités d'aujourd'hui, qui s'imposent peu à peu.

En effet qu'on le veuille ou pas la Covid 19 a joué un rôle majeur durant presque 3 années, en servant de catalyseur de changements. Ainsi le télétravail a pesé lourd puisqu'une grande majorité d'employés étaient invités à travailler de la maison pour éviter les contaminations.

Conséquence: le télétravail s'est installé durablement dans les moeurs causant la désertion durable d'employés et des surplus importants dans les espaces de bureaux au coeur des villes (principalement à Montréal).

Tandis que le vieillissement de la population continue de contribuer aux nombreux départs à la retraite sans que l'immigration ou les nouvelles générations ne viennent compenser les besoins de travailleurs. D'où une crise de main-d'oeuvre qui risque de s'accentuer selon les études récentes d'experts en la matière.

L'inflation mondiale, l'insécurité énergétique, les problèmes d'approvisionnement à l'échelle internationale, la rareté des travailleurs et les taux d'intérêt, ont de leur côté refroidi les ardeurs des promoteurs, particulièrement pour les plus grands projets, qui sont les plus couteux (donc les plus risqués en période d'incertitude) et qu'on retrouve normalement au centre-ville montréalais.

Entendu que plus un terrain est cher, plus il faudra construire haut ou plus dense pour en retirer un certain profit. Ce qui est le cas pour l'ensemble des grands terrains vacants du centre-ville. 

Or, on ne peut plus vraiment compter sur les espaces de bureaux pour combler une partie des besoins en projets mixtes. Ne reste plus alors que le marché résidentiel pour assurer la relève et c'est pour le moment dans les grands sites de l'est du c-v (mais pas seulement) que les efforts se déploient par phases parce que plus facile à gérer et à absorber.

Ensuite un nouveau phénomène se pointe à l'horizon, la transformation potentielle d'anciens édifices à bureaux en logements. Ce qui pourrait s'avérer avantageux pour certains promoteurs et  repousser le développement de certains terrains vacants au c-v pour un certain temps.

Il semble aussi que la crise du logement soit principalement sévère dans les logements abordables et sociaux, puisque l'offre dans le segment haut de gamme apparait suffisante avec des projets plus modestes et moins concentrés  sur le centre-ville.

Donc tout cela mis ensemble explique en grande partie la disette relative de grands projets au c-v et les hésitations des promoteurs à se lancer dans des propositions plus audacieuses, le temps de voir plus clair dans les tendances immobilières à long terme.

 

 

Tu as oublié « augmentation drastique du coût des matériaux » dans ta traditionnelle ritournelle expliquant les raisons de la stagnation totale de projets immobiliers concrets et dignes de ce nom au centre-ville de Montréal (j'exclus le 750 Peel qui avait été approuvé depuis très longtemps). J'en profite au passage pour souligner ton systématique aveuglement volontaire face au fiasco du 20-20-20 qui, pas plus tard qu'hier, a été pointé du doigt comme étant la seule et unique raison pour laquelle la partie deux de l'ilot Berri ne voit pas le jour.  

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Il y a 7 heures, KOOL a dit :

J'en profite au passage pour souligner ton systématique aveuglement volontaire face au fiasco du 20-20-20 qui, pas plus tard qu'hier, a été pointé du doigt comme étant la seule et unique raison pour laquelle la partie deux de l'ilot Berri ne voit pas le jour.  

Logement social et abordable: où en est le Règlement pour une métropole mixte?

Quentin Dufranne

Avec l’entrée en vigueur du Règlement pour une métropole mixte (RMM), anciennement règlement 20-20-20, l’administration Plante souhaitait «changer les règles du jeu» dans son rapport de force avec les promoteurs immobiliers. Mais pourtant, ces derniers semblent préférer payer une contribution financière que d’avoir à construire du logement social, abordable ou familial.

Bien que dans son intention, la mairesse souhaitait «transformer une discussion ouverte» en une «obligation que dans les projets immobiliers, il y ait du logement social, du logement abordable et du logement familial», deux ans après les résultats de ce projet ambitieux se font toujours attendre. 

Sur les 145 ententes effectuées entre la Ville et des promoteurs, seulement cinq ont permis la cessation d’un terrain ou d’un projet clés en main à des fins de logement social et abordable. Les 140 autres ententes se sont conclues par une compensation financière de la part des promoteurs.

Depuis le 1er avril 2021, le RMM oblige toute personne réalisant un projet impliquant l’ajout d’au moins un logement et d’une superficie résidentielle de plus de 450 m², soit environ 5 logements, à conclure une entente avec la Ville. Cette entente oblige les promoteurs à inclure 20% de logement social, 20% de logement abordable et 20% de logement familial au sein de leur projet.

Le règlement permet cependant aux promoteurs de se défaire de l’obligation en matière de construction de logement social et abordable en cédant directement un immeuble en faveur de la Ville sous la forme de terrain vacant ou de projet clés en main qui sera utilisé à ces fins. 

Ils peuvent aussi verser une contribution financière à la Ville afin de compenser l’absence de logement social, abordable ou familial dans leur projet. Selon le règlement, ces contributions visent notamment à «financer la hausse des contreparties financières pour la cession d’un terrain». 

Bien que le besoin criant de nouvelles unités témoigne de l’ampleur de la crise du logement qui frappe la métropole, le règlement mis en place par la ville semble ainsi favoriser la contribution financière des promoteurs au dépit de la construction de logements sociaux et abordables. 

De l’argent, mais pas d’unités

La Ville de Montréal a rendu publics depuis quelques mois les indicateurs de performances des ententes effectuées dans le cadre du règlement. Les données montrent que les promoteurs utilisent majoritairement la clause leur permettant d’effectuer une contribution financière au lieu de construire des logements sociaux et abordables à même leur projet. 

Résultats du RMM en date du 23 juin 2023

Nombre total d’ententes entre la Ville et les promoteurs dans le cadre du RMM : 145
Nombre d’ententes qui prévoient une contribution financière pour le logement social : 140
Montant des contributions financières pour le logement social (en dollars) : 16,348,334$
Nombre d’ententes qui prévoient une contribution financière pour le logement abordable: 145
Montant des contributions financières pour le logement abordable (en dollars) : 4,794,863$

Lors du conseil municipal de juin dernier, le chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de ville, Aref Salem, interpellait l’administration Plante au sujet des résultats de ce règlement. 

Il a profité de l’occasion pour mentionner que deux ans après son adoption, «aucune ville au Québec n’a pris se règlement pour le mettre en place» tout en rappelant qu’aucun bilan n’a encore été fourni par l’administration Plante. 

«Est-ce que ce règlement est en train d’aider à avoir plus de logements abordables, si en deux ans on n’a pas eu de bilan? a-t-il dit. Il faut se poser cette question-là: si on met plus un frein au développement, faut-il peut-être l’abolir ou trouver une autre façon d’aider le marché à avoir du logement abordable.» 

Le «bilan de l’an 2», comme le promet le document de présentation du RMM, n’a pas encore été présenté alors qu’il est écrit qu’un «bilan de la mise en œuvre sera produit au début de l’année 2023». Ce même document explique que certains questionnements devront être adressés quant au caractère «adapté» du règlement. 

Parmi les questions que devra soulever le bilan se retrouve la suivante: «le Règlement favorise-t-il les contributions en nature plutôt qu’en espèces? Favorise-t-il les projets clés en main?». 

Questionné lors de la période de questions par un citoyen au sujet de ce bilan, le vice-président du comité exécutif et responsable de l’habitation, Benoit Dorais, a assuré que «malgré que certains voudraient peut-être le voir aboli, il faut comprendre que le règlement pour une métropole mixte est là pour durer». 

Selon lui, ce règlement permet avant tout d’avoir de la «prévisibilité au-delà des cycles économiques».

«Si en ce moment le cycle économique fait en sorte qu’on est dans un creux de vagues ça peut-être plus difficile surtout dans un contexte de modification réglementaire de la part du gouvernement du Québec, a-t-il dit. Pour ce qui est du logement social, le règlement pour une métropole mixte est là, et on va en réviser certains pans.»

Des contributions financières pas assez élevées

Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) considère que les contributions financières demandées aux promoteurs ne sont pas assez élevées, leur donnant ainsi l’opportunité de choisir l’option qui leur est la plus profitable.

«Le règlement est intéressant pour contraindre les propriétaires à inclure du logement social, mais si les montants qu’ils doivent payer ne sont pas suffisants au regard des profits qu’ils peuvent faire ça n’aura pas beaucoup d’effet, explique le porte-parole du RCLALQ, Cédric Dussault. Si ça leur rapporte davantage de ne pas faire de l’abordable et du logement social, et de simplement payer, c’est ce qu’ils vont faire.»

Il rappelle aussi le besoin criant d’avoir davantage de financement public pour la construction de logements sociaux et abordables expliquant que ce «n’est jamais une bonne idée de se reposer sur le privé pour construire du logement social».

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“… Benoit Dorais, a assuré que «malgré que certains voudraient peut-être le voir aboli, il faut comprendre que le règlement pour une métropole mixte est là pour durer»”.  

Trop arrogant PM. 

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Chacun a droit à ses idées et ses convictions,  les défendre n'est pas de l'arrogance mais de la détermination. C'est vrai que le programme n'a pas mené à plus de constructions sociales et abordables, mais au moins il a récolté un total de 21 millions qui pourront aider à financer la part de Montréal dans des ententes de projets avec les gouvernements supérieurs. À noter que c'est dans la métropole que le besoin de ce type de logements est le plus important au Québec.

J'ajouterais qu'on peut bien être en désaccord avec ce programme, mais s'opposer sans apporter de solutions concrètes et réalisables, ne fait qu'approfondir le déséquilibre et prolonger indument la crise du logement.

PM n'a pas le monopole des bonnes idées, mais qui s'élève pour en proposer de nouvelles?

En terminant, je déplore la faiblesse de l'Opposition à l'Hôtel de Ville qui est désorganisée et peu efficace depuis que Coderre l'a cavalièrement abandonnée après le dernier scrutin. Au lieu de jouer sincèrement le rôle de chef de l'Opposition comme on aurait dû s'y attendre dans notre système démocratique.

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