ville-marie Îlot Voyageur Sud - ?? étages

[acpnc]

J'ai bien constaté lors de mon dernier séjour à Montréal la présence généralisée notamment sur Ste-Cartherine est, de nombreux sdf et autres personnes errantes dès tôt le matin. La plupart semblaient se connaitre et se tolérer, certaines avaient clairement des problèmes de santé mentale, d'autres de mésadaptation sociale ou comportementale.

Rien de bien nouveau sous le soleil, à l'époque de mon enfance on les appelaient robineux, mais c'était la même dure réalité de ces laissés-pour-compte, sous-produits de notre société de consommation ou décrocheurs d'un système qui répond mal à leur besoin. On peut certainement déplorer le phénomène, mais notre société devenue plus individualiste, comme le sous-financement des institutions gouvernementales y sont pour quelque chose, mais pas seulement.

En effet que dire notamment de la consommation de drogues qui commence aujourd'hui souvent à un plus jeune âge et qui créé pour certains une dépendance qui les hypothèque parfois durablement. C'est une véritable usine à indigence qui peut conduire à d'autres pathologies et que l'on banalise trop facilement. Dans le temps c'était davantage l'alcool qui détruisait des vie. Aujourd'hui ce sont toutes sortes de substances illicites, sans cesse réinventées qui nourrissent principalement le crime organisé et qui piège généralement les plus vulnérables d'entre nous.

On pourrait disserter longtemps sur le sujet, en expliquer plus ou moins la source et tenter diverses solutions. Une chose demeure, la réalité sdf est mondialisée et nettement plus répandue qu'avant dans nos villes, souvent dans les pays les plus riches. Montréal n'y échappe pas, pas plus que Toronto, Vancouver, New-York et les autres grandes métropoles du monde. Parce que c'est là que sont concentrés les services et que la mendicité à plus de chances de réussir.

[Né entre les rapides]

Il y a 7 heures, acpnc a dit :

On pourrait disserter longtemps sur le sujet

En effet, mais c'est pourquoi j'ai voulu séparer cette problématique de celle d'une nouvelle construction sur le site de l'Îlot Voyageur sud.  On n'y arrivera jamais si on attend de découvrir la solution miracle à la première.  

[FrancSoisD]

14 hours ago, Né entre les rapides said:

En effet, mais c'est pourquoi j'ai voulu séparer cette problématique de celle d'une nouvelle construction sur le site de l'Îlot Voyageur sud.  On n'y arrivera jamais si on attend de découvrir la solution miracle à la première.  

Le simple fait que des immeubles résidentiels soient éventuellement contruits au sud et au nord du carré ÉG changera potentiellement partiellement la donne quand à la fréquentation du carré (en partie via une augmentation prévisible des plaintes au SPVM pour incivilités, deals de drogues, etc.)

Tout comme la disparition graduelle des terrains vagues aux abords des Foufounes électriques aura inévitablement déplacé une grande partie des foules qui les fréquentaient... vers ÉG.

Bref: la présente situation autour du carré pourrait éventuellement se déplacer au moins partiellement ailleurs... (sans régler quoi que ce soit globalement).

[Né entre les rapides]

Il y a 3 heures, FrancSoisD a dit :

Le simple fait que des immeubles résidentiels soient éventuellement contruits au sud et au nord du carré ÉG changera potentiellement partiellement la donne quand à la fréquentation du carré (en partie via une augmentation prévisible des plaintes au SPVM pour incivilités, deals de drogues, etc.)

Tout comme la disparition graduelle des terrains vagues aux abords des Foufounes électriques aura inévitablement déplacé une grande partie des foules qui les fréquentaient... vers ÉG.

Bref: la présente situation autour du carré pourrait éventuellement se déplacer au moins partiellement ailleurs... (sans régler quoi que ce soit globalement).

Bien d'accord.  En ce qui a trait à la problématique en question, aucune résolution absolue n'apparaît envisageable, ni à Montréal ni ailleurs.  Les causes connues sont multiples et distinctes, et chacune exigerait des interventions spécifiques.  Ce n'est clairement pas seulement une question de pauvreté et de pénurie de logements à prix inabordable.  

[Rocco]

Ilôt Voyageur nord et le parc de la Grande Bibliothèque.

[Normand Hamel]

 

[victoire29]

Incompétence totale de la ville. C'est le centre du centre-villle qu'ils laissent décrépitude. 

[acpnc]

Il y a 3 heures, victoire29 a dit :

Incompétence totale de la ville. C'est le centre du centre-villle qu'ils laissent décrépitude. 

En attente de nouveaux plans suite au retranchement de la partie bureau, n'est pas synonyme de laisser en décrépitude. Le lot n'est pas abandonné et donne du travail à plusieurs personnes. Il faut normalement quelques années pour bien planifier un projet d'envergure, alors compte tenu du changement, la Ville a tout intérêt à faire les choses en ne brûlant pas les étapes. Malheureusement c'est souvent plus long pour un projet public à cause de l'incontournable bureaucratie. C'est comme ça partout dans le monde et le cynisme n'y changera rien.

[acpnc]

Ville-Marie

 

Pas de logements sur l’Îlot Voyageur avant longtemps

 

L'Îlot Voyageur est situé au coin de la rue Berri et du boulevard De Maisonneuve Est. Photo: Quentin Dufranne / Métro Média

Alexis Drapeau-Bordage

https://journalmetro.com/local/ville-marie/3010035/pas-de-logements-sur-lilot-voyageur-avant-longtemps/

18 février 2023 à 9h35 - Mis à jour 19 février 2023 à 15h24

L’opposition officielle critique l’inaction de la Ville de Montréal sur ses promesses en logements sociaux et étudiants dans la partie sud de l’Îlot Voyageur, situé au coin de la rue Berri et du boulevard De Maisonneuve. L’administration y renouvellera lundi un bail d’une période de deux ans à un organisme, ce qui pourrait retarder grandement l’ouverture de logements sur le terrain, déplore Julien Hénault-Ratelle, porte-parole de l’opposition en matière de développement économique.

L’organisme en question, Les Valoristes Coopérative de solidarité, fait «vraiment un beau travail, explique-t-il, mais il y a une urgence de développement dans ce secteur-là». En lui accordant deux ans de plus sur les lieux, il craint que les travaux ne commencent pas avant 2025 «dans le meilleur cas». Vu l’ampleur du projet, il ne croit donc pas que le projet soit finalisé avant 2028.

L’administration Plante assure de son côté, dans un échange de messages avec Métro, qu’elle déploie tous les efforts pour accélérer les projets de logement. Elle affirme notamment que «la flexibilité de l’occupation et des baux permettent de s’ajuster en fonction du projet de redéveloppement et n’ont donc aucun impact sur l’échéancier».

La Ville prévoit effectivement une occupation transitoire de l’espace qui permet d’y faire la planification du projet pendant que l’organisme œuvre dans le bâtiment.

Pour M. Hénault-Ratelle, le problème n’est cependant pas que la présence de l’organisme retarde le projet. Il affirme que c’est plutôt le fait que l’administration s’attende à ce que le chantier ne commence pas avant deux ans, «ce qui vient nous montrer que le projet le plus important pour le secteur continue d’être reporté».

Un dossier qui traine

La Ville a fait l’acquisition du terrain en 2018 pour la somme de 18 M$. En mai 2019, le responsable de l’habitation de l’époque, Robert Beaudry, avait affirmé que les travaux de construction devaient débuter d’ici la fin d’un premier mandat de Projet Montréal, donc, avant l’automne 2021.

Rien n’a cependant été fait avant 2021, à l’exception d’une étude de préfaisabilité commandée à la Société d’habitation et de développement de Montréal en 2019. Cette étude n’a jamais été rendue publique, et n’a pas été remise à l’opposition, malgré une demande d’information, explique Julien Hénault-Ratelle.

Le porte-parole de l’opposition en développement économique avait formellement demandé à l’administration Plante de présenter un plan de développement en septembre 2022. Interrogé à cet effet par Radio-Canada, le responsable de l’habitation Benoit Dorais avait affirmé qu’un nouveau projet verrait le jour «dans un futur proche».

«Quatre ans, commente M. Hénault-Ratelle, ce n’est pas ma vision d’un futur proche, et je ne pense pas que ce soit la vision des commerçants et des étudiants du secteur.»

Un besoin urgent en logement

Selon l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE), il faudrait construire au Québec 15 000 logements d’ici 10 ans pour répondre à la demande actuelle.

Le projet de l’Îlot Voyageur représenterait 650 logements selon l’opposition, qui se fie aux règles de zonage pour son estimation. Dans Ville-Marie, 176 logements sociaux ont vu le jour depuis 2018.

Le lieu est idéal pour des logements étudiants, affirme Maxime Pelletier, chargé de relation publique pour l’UTILE. Il explique que l’Îlot Voyageur est à l’origine même de l’organisme, qui voulait à la base construire des logements dans la partie nord, un projet qui n’a jamais abouti.

L’UTILE considère le lieu comme particulièrement important pour sa position en plein Quartier latin, à proximité de nombreuses universités comme l’UQAM.

 

[FrancSoisD]

On 2023-02-20 at 7:59 AM, acpnc said:

La Ville a fait l’acquisition du terrain en 2018 pour la somme de 18 M$. En mai 2019, le responsable de l’habitation de l’époque, Robert Beaudry, avait affirmé que les travaux de construction devaient débuter d’ici la fin d’un premier mandat de Projet Montréal, donc, avant l’automne 2021.

 

Rien n’a cependant été fait avant 2021, à l’exception d’une étude de préfaisabilité commandée à la Société d’habitation et de développement de Montréal en 2019. Cette étude n’a jamais été rendue publique, et n’a pas été remise à l’opposition, malgré une demande d’information, explique Julien Hénault-Ratelle.

 

Le porte-parole de l’opposition en développement économique avait formellement demandé à l’administration Plante de présenter un plan de développement en septembre 2022. Interrogé à cet effet par Radio-Canada, le responsable de l’habitation Benoit Dorais avait affirmé qu’un nouveau projet verrait le jour «dans un futur proche».

En ne révélant pas cette étude, l'administration contribue à alimenter les suspicions et à se décrédibiliser en termes de planification stratégique.

Rendez l'étude publique si vous n'avez rien à cacher!