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Appartements Dorchester - 37 étages


montréaliste

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il y a une heure, Rocco a dit :

Belle densité, horrible architecture. Une chance qu'on bâti pas plus haut que le Mont Royal, imaginez ce qu'ils pourraient nous enfoncer dans la gorge.

Horrible architecture, pas de chance, il n'est pas invisible.  Il n'y a pas que les vues à partir du Mont-Royal ou en direction de celui-ci qui importent.

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il y a une heure, Norman a dit :

C’est ce que j’appellerai le dogmatisme des fonctionnaires: on fait une fixation sur un point qui ne fait pas de sens (le mont royal: s’assurer que rien ne puisse obstruer la vue en faisant une fixation sur la hauteur constructible). Mais en attendant ils oublient que certains projets obstruant la vue peuvent être réussis. Et surtout on oublie la qualité pour préserver ce seul objectif

Une ville est le résultat de l'amalgame de décisions innombrables de la part d'intervenants tout aussi nombreux et aux intérêts souvent divergents. C'est en fait la somme totale des réalisations concrètes sur le terrain sous forme de bâtiments et d'infrastructures ultra variés, autant par leur apparence, leur densité et leurs dimensions. Alors face à l'importance et le nombre de permis à accorder, les fonctionnaires n'ont d'autre option que de suivre les règles inscrites dans les PPU concernés.

On ne peut donc pas parler de dogmatisme puisque ces derniers ont un devoir d'objectivité dans l'application rigoureuse du plan d'urbanisme général. Ici il n'y a pas de place pour les préférences personnelles, puisqu'à chaque décision il faut pouvoir justifier le choix à partir d'une réglementation précise, qui pourra être contre-vérifiée par des tiers le cas échéant, car ces documents sont publics.

C'est ainsi que les hauteurs, les densités, souvent le type de recouvrement, les vues à protéger etc. sont déjà inscrits dans les documents de références. Or à moins de changements officiels dans le plan d'urbanisme ou de dérogations clairement négociées, tous sont tenus de respecter l'esprit et la forme détaillés dans les textes officiels, avec transparence et objectivité. Ne pas le faire peut conduire à des poursuites de la part d'entrepreneurs qui y verraient une sorte de favoritisme, ou de contestations provenant d'organismes de citoyens (ou autres) qui veillent au grain.

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Il y a 3 heures, Né entre les rapides a dit :

 

Les fonctionnaires tenus (obligés) de faire appliquer les règlements ne sont pas en cause.  Ce qui peut l'être (et l'est véritablement au vu de certains résultats), ce sont lesdits règlements édictés par les personnes en position d'autorité.  On y trouve vraisemblablement des déficiences, qui peuvent parfois tenir du dogmatisme, mais qui bien d'autres fois se rapportent à un manque d'attention ou d'importance accordée à l'esthétique.  Des outils supplémentaires (à inclure dans les règlements) sont requis.  Il n'est pas nécessaire que leur application soit compliquée; quelques cas exigeraient une attention particulière, mais en général des normes simples seraient suffisantes.  Or apparemment, ces dernières existent déjà; il ne resterait qu'à améliorer le traitement des cas importants, dont aurait dû faire partie les Appartements Dorchester, notamment à cause de la localisation de ce projet. 

Je suis tout à fait d'accord d'ajouter des outils supplémentaires à la réglementation pour la rendre plus claire et plus efficace, tout en tenant davantage compte de la notion essentielle d'esthétisme. Aussi bien sûr, mettre à jour le plan d'urbanisme en considérant le besoin de densification dans les quartiers centraux, notamment au centre-ville. On pourrait le faire par des amendements particuliers qui rehausseraient la moyenne des hauteurs sur l'ensemble de ce territoire (à moins d'avis contraire justifiés dans certains secteurs précis).

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On 2022-01-07 at 10:00 AM, acpnc said:

 

Une ville est le résultat de l'amalgame de décisions innombrables de la part d'intervenants tout aussi nombreux et aux intérêts souvent divergents. C'est en fait la somme totale des réalisations concrètes sur le terrain sous forme de bâtiments et d'infrastructures ultra variés, autant par leur apparence, leur densité et leurs dimensions. Alors face à l'importance et le nombre de permis à accorder, les fonctionnaires n'ont d'autre option que de suivre les règles inscrites dans les PPU concernés.

On ne peut donc pas parler de dogmatisme puisque ces derniers ont un devoir d'objectivité dans l'application rigoureuse du plan d'urbanisme général. Ici il n'y a pas de place pour les préférences personnelles, puisqu'à chaque décision il faut pouvoir justifier le choix à partir d'une réglementation précise, qui pourra être contre-vérifiée par des tiers le cas échéant, car ces documents sont publics.

C'est ainsi que les hauteurs, les densités, souvent le type de recouvrement, les vues à protéger etc. sont déjà inscrits dans les documents de références. Or à moins de changements officiels dans le plan d'urbanisme ou de dérogations clairement négociées, tous sont tenus de respecter l'esprit et la forme détaillés dans les textes officiels, avec transparence et objectivité. Ne pas le faire peut conduire à des poursuites de la part d'entrepreneurs qui y verraient une sorte de favoritisme, ou de contestations provenant d'organismes de citoyens (ou autres) qui veillent au grain.

Je suis tout à fait d’accord, mais cette philosophie crée des individus qui ne font qu’appliquer des règles. Leur vision est un entonnoir et ils ne peuvent pas considérer quoi que ce soit d’autre. Avoir une vision globale (ou du moins que le processus d’approbation et de travail main dans la main avec les différentes parties prenantes ait une vision globale) serait plus utile. Au lieu de se référer à un livre de processus pré-établis, on pourrait avoir des discussions constructives et transparentes.

Je trouve toujours ça triste des gens qui se cachent derrière l’application de règles au lieu de leur donner les outils pour innover

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Il y a 1 heure, Norman a dit :

Je suis tout à fait d’accord, mais cette philosophie crée des individus qui ne font qu’appliquer des règles. Leur vision est un entonnoir et ils ne peuvent pas considérer quoi que ce soit d’autre. Avoir une vision globale (ou du moins que le processus d’approbation et de travail main dans la main avec les différentes parties prenantes ait une vision globale) serait plus utile. Au lieu de se référer à un livre de processus pré-établis, on pourrait avoir des discussions constructives et transparentes.

Je trouve toujours ça triste des gens qui se cachent derrière l’application de règles au lieu de leur donner les outils pour innover

Dans un monde idéal le système devrait être plus flexible. Cependant il faut bien admettre que la Ville gère le service des permis et le service d'urbanisme comme le ferait tout organisme public. C'est à dire à partir de règles et de réglementations qui laissent peu de latitude au personnel qualifié, d'abord à cause du trop grand nombre de dossiers, ensuite dans le but d'éviter justement toutes décisions arbitraires ou même le soudoiement. Il y a bien un exercise au bout du processus où un comité retreint d'experts fait des recommandations qui cependant n'engage pas nécessairement la Ville, c'est-à-dire qu'elle peut décider autrement si elle le juge approprié.

Il faut bien comprendre ici qu'on parle de plusieurs dizaines milliers de demandes par année, certaines très complexes qui doivent être étudiées et évaluées dans le détail, tout en respectant des délais limités pour ne pas retarder indûment les projets. Un travail de titans pour une grande ville comme Montréal et encore davantage en période de boum immobilier. À noter que le boum actuel a commencé il y a une décennie maintenant par une avalanche de nouvelles propositions d'immeubles (petits et grands) et ça n'a pas dérougi depuis.

Dernier détail et non des moindres, la gérance de la métropole est hyper complexe et partagée par la ville centre et les 19 arrondissements ( chacun avec sa propre bureaucratie, son équipe politique souvent d'un autre parti que l'administration centrale et avec sa vision propre). Alors c'est malheureusement très difficile d'entretenir une vision globale quand il y a autant de chefs. :duh:

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