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Square Viger: réaménagement


swansongtoo

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La solution c'est simple faut mettre des policier empecher les queteux aux sorties d'autoroutes. A lasalle sur l'overpass angrignon et la sortie montreal-ouest st-jacques les queteux sont revenus depuis le depart des policiers qui controlaient le traffic.(en passant plusieurs squeegees et quéteux sont des autres provinces en tourisme a montreal)

 

Deuxieme chose jeter a terre l'agora ca les proteges de la pluie et de la neige.

 

Troisieme chose implanter des activités sur les 3 ilots.

Skate park , parc de calasthenie , parc a chien. Etc....

 

Quatrieme chose rendre ca moins intime pour le rendre moins attrayant au homeless. Enlever les murets de ciments enlever les clotures.

 

Désolé de parler comme ca mais le bien public appartient a tout le monde pas seulement au itinérant toute la population a la droit d'en profiter .

Modifié par andre md
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> A lasalle sur l'overpass angrignon et la sortie montreal-ouest st-jacques les queteux sont revenus depuis le depart des policiers

 

There have been bums there for as long as I can remember. Dangerous as hell since there's no sidewalk on the east side of the overpass.

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La solution c'est simple faut mettre des policier empecher les queteux aux sorties d'autoroutes. A lasalle sur l'overpass angrignon et la sortie montreal-ouest st-jacques les queteux sont revenus depuis le depart des policiers qui controlaient le traffic.(en passant plusieurs squeegees et quéteux sont des autres provinces en tourisme a montreal)

 

Deuxieme chose jeter a terre l'agora ca les proteges de la pluie et de la neige.

 

Troisieme chose implanter des activités sur les 3 ilots.

Skate park , parc de calasthenie , parc a chien. Etc....

 

Quatrieme chose rendre ca moins intime pour le rendre moins attrayant au homeless. Enlever les murets de ciments enlever les clotures.

 

Désolé de parler comme ca mais le bien public appartient a tout le monde pas seulement au itinérant toute la population a la droit d'en profiter .

Cabot et Gamelin répondaient à certaines de tes suggestions, mais les problèmatiques existaient toujours.

 

Le fait que les organismes de support à ses groupes sont à proximité des ses squares est la raison pourquoi qu'il faudra accepter la présence continuelle des itinérants et des toxicomanes et qu'il faudra trouver des façons de cohabiter avec ses groupes, car ses squares sont leurs places publique de se réunir aussi. Les places isolés comme celles ci sont idéales pour eux.

 

Je suis d'accord pour la surveillance, et meme de la présence des intervenants, surtout dans des milieux urbains le soir, quand l'achalandage diminue à cause de la fermeture des bureaux et magasins...

 

sent via Tapatalk

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http://m.ledevoir.com/#article-445494

 

La renaissance de l’«Agora» nécessite un véritable dialogue

 

Patrick Marmen Expert en paysage, design urbain et patrimoine

 

L’annulation de l’appel d’offres pour des services professionnels en vue du réaménagement du square Viger est une sage décision du maire de Montréal, Denis Coderre. Cette décision permet de prendre le temps nécessaire afin de peaufiner la forme d’un projet dont les faiblesses ont été soulignées à de nombreuses reprises au cours des dernières semaines. Néanmoins, au-delà d’une simple révision formelle de la proposition de réaménagement, il est essentiel d’inviter l’administration municipale à redonner de la crédibilité au processus de conception lui-même. Il en va de l’urgence de sauver ne serait-ce que le sens de l’Agora, dont le rôle est d’être à la fois un espace politique et commercial, où l’on se rassemble pour échanger biens et idées.

 

Codesign

 

Depuis les consultations publiques sur l’ensemble du secteur Champ-de-Mars qui ont été tenues à l’automne 2014, l’un des principes-phares annoncés est la mise en place d’un processus de codesign. Au-delà de la consultation et de l’information du public, le codesign implique une réelle participation des usagers et des autres acteurs-clés du développement du secteur dans la prise de décisions. Pourtant, lors de la séance d’information sur le projet qui a été tenue le 16 juin 2015, la prise de décisions sur la démolition des oeuvres de Charles Daudelin a été affirmée de manière unilatérale et définitive, ce qui a montré une incompréhension du sens profond des démarches de codesign.

 

En fait, une démarche de codesign aurait dû d’abord et avant tout mettre l’accent sur l’identification des principes et des critères de design avant même la présentation. Aujourd’hui, en l’absence d’orientations claires et consensuelles et devant un échéancier de réalisation restreint, ainsi qu’un désaveu de la proposition, comment est-il possible de faire confiance à l’administration montréalaise quant à sa capacité de produire un design porteur de qualités et surtout de sens, qui sera à même de réinventer le génie du lieu ?

 

 

Trois éléments à mettre en avant

 

À cet effet, trois éléments-clés devraient être mis en avant afin de revoir le processus de conception du square Viger.

 

Un exercice ouvert sur les possibilités de réutilisation, totale ou partielle, des structures de l’Agora. Afin de justifier la décision de démolir ou non les oeuvres de Daudelin, il est essentiel de fournir un justificatif complet qui devrait comprendre, entre autres, un avis formel du Conseil du patrimoine de Montréal, mais aussi les esquisses qui démontrent les options de réutilisation envisagées et les analyses qui ont conduit à leur rejet.

 

Un comité d’experts indépendants donnant son avis sur la qualité de conception du projet. Le travail de design étant exécuté à l’interne, il y a nécessité d’instaurer des processus qui valident la qualité de ce projet aux différentes étapes de sa conception. Un groupe d’experts qui produit des avis publics, à l’image de celui de l’organisme Waterfront Toronto, est l’une des solutions soulignées par la Ville de Montréal dans les Cahiers des bonnes pratiques en design.

 

Un projet qui inclut la phase de chantier. En fermant complètement le site durant un an et demi, le projet conduit nécessairement à un déplacement des personnes en situation d’itinérance. Ainsi, un projet de chantier conçu en phases permettrait des accommodements graduels. De plus, un projet de chantier intégré au concept d’aménagement lui-même permettrait des occupations temporaires autour du square Viger, créant d’ores et déjà des habitudes d’occupation par diverses populations et donc des possibilités de cohabitation et d’échanges.

 

Il est souhaité que l’inauguration du nouveau square Viger concorde avec les célébrations du 375e anniversaire de Montréal. Dans cette circonstance, il est important de rappeler que l’histoire d’une ville ne se construit pas uniquement par la réalisation de projets-phares, mais aussi par l’ensemble des actions et événements qui conduisent à la construction de ces projets. Comme le mentionnait Jean-Pierre Grunfeld, conférencier d’honneur lors du colloque « Quel chantier ! » qu’a organisé la Ville de Montréal en octobre 2014, « la ville constitue un système narratif ».

 

Dans cette mesure, le projet final n’est pas le seul porteur de cette narration, mais l’ensemble du processus qui conduit à ce projet. Par la démolition de l’Agora et la faiblesse des préoccupations envers les personnes en situation d’itinérance à même le concept de réaménagement, la narration sur laquelle se construit l’espace public à venir est celle de la tabula rasa et de l’embourgeoisement.

 

Pour faire revivre l’Agora, que ce soit au propre ou au figuré, le processus de conception du projet doit être porteur d’un véritable dialogue. Il en va donc de la responsabilité des promoteurs de ce projet de se pencher sur le sens du lieu et non pas uniquement sur sa forme.

 

sent via Tapatalk

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Je suis un peu en décalage actuellement puisque je profite de belles vacances. Cependant je suis content de constater à la sauvette que Cardinal (La Presse) reprend à peu près les arguments urbanistiques que j'avais avancé moi-même dans ce dossier. Content aussi de la confirmation de la Ville qui retourne à sa table à dessin. Cela aussi était prévisible et laisse entendre qu'on accouchera finalement d'une place publique digne de ce nom. Elle pourra enfin jouer pleinement le rôle auquel elle était destinée, en faisant éventuellement partie d'un réseau d'espaces conviviaux qui pourront être construits à mesure du recouvrement de l'autoroute.

 

C'est ça l'esprit du développement durable, une notion devenue incontournable, autant pour le bien-être des communautés, que pour un meilleur environnement pour la planète.

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Belle gang d'hypocrites ceux qui veulent préserver le Square mais qui s'en sont foutu pendant 30 ans, n'y ont jamais mis les pieds, mais qui soudainement crient au génie du concepteur et veulent sauver cette aberration urbaine. On a enlevé les bancs parce que les clochards y dormaient. On a arrêté l'eau de la fontaine parce que les itinérants s'y lavaient. On a arrêté les abreuvoirs parce que les mendiants crachaient dedans ou lavaient leurs plaies de seringues souillées. J'ai confiance en Coderre qui ne s'en laissera pas imposer par la populasse hypocrite et qui va raser tout ça et bâtir un lieu moderne et accueillant pour tous.

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Belle gang d'hypocrites ceux qui veulent préserver le Square mais qui s'en sont foutu pendant 30 ans, n'y ont jamais mis les pieds, mais qui soudainement crient au génie du concepteur et veulent sauver cette aberration urbaine. On a enlevé les bancs parce que les clochards y dormaient. On a arrêté l'eau de la fontaine parce que les itinérants s'y lavaient. On a arrêté les abreuvoirs parce que les mendiants crachaient dedans ou lavaient leurs plaies de seringues souillées. J'ai confiance en Coderre qui ne s'en laissera pas imposer par la populasse hypocrite et qui va raser tout ça et bâtir un lieu moderne et accueillant pour tous.

 

Exactement. Comme en amour, on s'aperçoit de notre attachement lorsque nous sommes sur le point de perdre l'être cher. Mais quand t'as ignorer ta blonde depuis 30 ans, elle ne mérite que de foutre le camp.

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Le square Viger, un cas d’exception!

 

1 août 2015|

 

Philippe Poullaouec-Gonidec - Professeur à l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire UNESCO en paysage et environnement| Montréal

 

L’environnement social et bâti du square Viger, en pleine mutation, redonne tout son sens au concept initial de l’artiste Charles Daudelin.

Photo: Annik MH De Carufel

 

L’environnement social et bâti du square Viger, en pleine mutation, redonne tout son sens au concept initial de l’artiste Charles Daudelin.

Depuis quelques semaines, plusieurs experts se sont prononcés publiquement sur l’avenir du square Viger face au projet de réaménagement annoncé par la Ville de Montréal impliquant la démolition de l’oeuvre de l’artiste Charles Daudelin. Des lettres provenant de personnalités compétentes et réputées, dont les directeurs des grands musées montréalais et les lauréats des Prix du Québec en arts visuels (Paul-Émile-Borduas) ont été déposées au maire de Montréal, l’invitant unanimement à reconsidérer sa position. Les oppositions exprimées par la famille de l’artiste, par le milieu des arts et par l’assistance lors de la séance d’information de la Ville de Montréal en juin dernier démontrent que le processus de reploiement de cet espace public sensible est très mal engagé. La récente annulation de l’appel d’offres pour les travaux de réaménagement du square témoigne d’une ouverture de l’administration à revoir le concept qui est sur la table. Peut-on profiter de l’occasion pour imaginer les choses autrement ?

 

Pour Charles Daudelin, cette oeuvre/espace public misait sur la vitalité du contexte. Ce dont elle a toujours été cruellement privée. Coincé entre des bretelles d’autoroute et des voies de circulation rapide, le lieu original est rapidement devenu un isolat urbain. Face à de telles contraintes, n’importe quel autre aménagement aurait subi le même dessein. Or, comme l’a souligné l’urbaniste Raphaël Fischler, l’environnement social et bâti de Viger est en pleine mutation avec l’implantation du CHUM et la revitalisation de la gare Viger.

 

Ce changement longtemps attendu pour ce secteur, aussi radical qu’inévitable, redonne tout son sens au concept initial de l’artiste. Plutôt que d’envisager son démantèlement, cette oeuvre mérite plus que jamais d’être reconsidérée à sa juste valeur, à la mesure de ses pleines potentialités. Car en fait, l’oeuvre de Daudelin était sous certains aspects idéologiques et programmatiques, bien en avance sur son temps avec son agora et ses structures ouvertes aux multiples appropriations. Aujourd’hui, face à la mouvance de son contexte et de la demande sociale (sécurité, multiplicité des usages et des fonctions), des adaptations au lieu s’imposent bien évidemment. Aussi légitimes soient-ils, la relecture critique de cet espace public et son réaménagement doivent se faire, de l’avis de tous les experts, en continuité et dans le respect de la narration de l’artiste, sous réserve bien sûr que la Ville soit motivée à assurer convenablement la gestion de ce site dans le temps.

 

Éric Daudelin, mandataire de l’évolution de l’oeuvre?

 

Le débat actuel sur cette oeuvre/espace public a mis en lumière le rôle et l’engagement du fils de l’artiste, Éric Daudelin, dans la conception initiale du square Viger. En entrevue, ce dernier a bien cerné la nature des problèmes de gestion de cet espace public depuis les années 80, et il a démontré son ouverture à une démarche évolutive, en suggérant des pistes de solutions très pertinentes pour la rénovation de l’oeuvre de son père. Il a surtout affirmé sa volonté de dialoguer avec la Ville pour le réaménagement du square.

 

Pourquoi le maire de Montréal ne saisirait-il pas l’occasion pour inviter Éric Daudelin, artiste lui-même, à poursuivre et faire évoluer l’oeuvre de son père ? Une telle situation exige, croyons-nous, des mesures d’exception dans l’attribution de cette commande publique qui vise à poursuivre une oeuvre majeure. Demander à Éric Daudelin d’apporter les ajustements nécessaires au concept initial pourrait se réaliser dans les temps, pour 2017 et dans les budgets de la Ville, sinon à moindre coût…

 

Et pour accompagner cette commande de restauration du square Viger confiée exceptionnellement directement à l’artiste Éric Daudelin, pourquoi ne pas former un panel restreint d’experts reconnus sur la scène montréalaise émanant des milieux de l’art public, du design urbain, des riverains et des gestionnaires de projet en architecture de paysage de la Ville de Montréal ?

 

Ce processus inhabituel ne devrait en aucun cas servir d’exemple pour d’autres projets publics montréalais. Et à ce propos, à l’instar des efforts d’exemplarité que l’administration municipale déploie, depuis sa désignation en juin 2006 comme Ville UNESCO de design, pour ouvrir sa commande et élever la qualité en design et en architecture sur son territoire, il est à souhaiter que celle-ci engage dorénavant un dialogue plus soucieux des lieux, et ce, de concert avec l’ensemble des acteurs et experts interpellés.

 

sent via Tapatalk

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