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Comment tromper efficacement les québécois...


acpnc

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Que m'importe qui fait de la désinformation, la question est que l'on veut se servir de notre territoire, en cachant à la population des informations qui sont cruciales et qui doivent être connues et comprises par tous les québécois, avant que des décisions ne soient prises en notre nom. Ce sont des enjeux environnementaux extrêmement risqués, à cause de leur ampleur et la durée (que l'on devra compter en plusieurs décennies), qui accompagnent ce projet que l'on veut nous faire avaler à tout prix.

 

Le St-Laurent baigne le Québec sur toute sa longueur et la moitié de la population en dépend pour tous ses besoins au quotidien. Un déversement de pétrolier géant contenant des milliers de tonnes de pétrole lourd serait une catastrophe encore plus grave que celle du Golfe du Mexique. Parce que le fleuve comme le golfe St-Laurent sont des territoires marins très confinés, en comparaison d'une mer ouverte, et en plus ils sont couverts de glaces une partie de l'année, rendant toute opération d'urgence littéralement impossible, en ce qui a trait à une marée noire. Il n'y a d'ailleurs aucune expertise connue dans ce domaine.

 

Il ne suffirait en fait que d'un seul déversement pour que les conséquences négatives soient plus ou moins permanentes, selon les circonstances. Comme le Québec n'a pas besoin d'attendre une autre catastrophe du genre Lac Mégantic version maritime, pour réagir. Il faut appliquer dès maintenant le principe de précaution et dire non à ce projet d'un autre âge. Je suggère donc qu'étant donné la gravité des enjeux qui concernent toute la population québécoise, qu'un référendum soit tenu sur l'acceptation de ce projet, avant que tout contrat ou engagement ne soit signé.

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Membres prolifiques

Ce n'est pas une surprise en effet et il est la le problème! Mais c'est grasse à ce genre de document que l'on peut réellement s’inquiéter de ce qui ce passe ou pourrais ce passer, c'est comme la corruption dans le monde de la construction, on le savait tous, les gouvernements, les villes... le savaient, les Québécois s'en doutaient même et depuis longtemps et ça a pris une émission comme Enquête à Radio Canada pour révéler des faits et faire en sorte que les gens demandent une commission d’enquête (peut importe le résultât final...)

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Il ne faudrait pas trop vite simplifier le débat en séparant les gentils des méchants. Le fond de l'affaire, c'est que nous souhaitons à la fois la prospérité, la démocratie et le respect maximal de l'écologie. Il y aura toujours des tensions entre ces objectifs légitimes.

 

Qu'une grande firme liée au monde pétrolier fasse des relations publiques en cherchant à contrer le discours des adversaires n'a rien d'étonnant. Hydro-Québec fait la même chose depuis toujours pour justifier ses lignes de transports d'énergie, ses nouveaux barrages, etc. Tous les acteurs économiques défendent leurs intérêts. Mais à l'inverse, face à des joueurs puissants, il est normal que les groupes se mobilisent.

 

Pour ma part, je suis de la gang des "pas d'autos" du Plateau, tout en étant souvent agacé par notre manie à donner des leçons à tout le monde. Même si un travailleur minier d'Abitibi, un travailleur forestier de la Mauricie ou un éventuel constructeur de pipeline n'a pas un emploi aussi "propre" que le mien, je serais bien mal placé pour lui faire la morale, moi dont le salaire est financé par les fonds publics.

 

Reste aussi à savoir ce qui est le plus propre : pipeline ou transport par train ? Le mieux, bien sûr, serait de diminuer radicalement la dépendance au pétrole. Il me semble que le Québec a une carte à jouer, là-dessus, et que nous manquons d'audace. Les vraies initiatives viennent souvent d'états américains. Et à ce que je sache, tout en nous pensant souvent plus purs que le reste du continent, nous demeurons parmi les plus grands gaspilleurs d'énergie - et d'eau ! - au monde. Je le constate tous les étés dans les bureaux de l'uqam, où l'air climatisé est tellement froid que ça déclenche le chauffage. Et pendant ce temps, nous descendons dans la rue jouer les écolos...

Modifié par uqam+
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La façon la plus sécuritaire de faire voyager le pétrole est de passer à l'électricité. Par contre tant et aussi longtemps que NOTRE richesse naturelle, l'électricité, n'a pas été encouragé par l'industrie, les gouvernements et les particuliers au dessus du pétrole. Quelle est la façon la plus sécuritaire de transporter le pétrole des sables bitumineux (où devrais-je dire des richesse naturelle de l'alberta selon ce document?) Est-ce le train, la pipeline ou le camion?

 

Quelqu'un peut m'éclairer sur cette industrie dont je ne connais rien?

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Je reprends l'argument d'Obama et des Démocrats concernant le pipeline XL qui doit rejoindre le Texas. Les USA n'ont pas besoin de ce pétrole et une grande partie des américains ne veulent pas que leur territoire ne serve que de corridor de passage en vue de l'exportation. Ici le projet TransCanada vise exactement le même objectif. S'il y avait un autre chemin, disons vers le nord en passant par la Baie d'Hudson, on ne nous considérerait probablement même pas. Parce qu'il est clair que c'est pour servir les intérêts de l'Alberta et des pétrolières, qui oeuvrent dans les sables bitumineux, que l'on veut forcer un passage via le Québec. En aucun cas on n'a l'intention de contribuer au développement de notre économie, qui recevrait des miettes en comparaison de l'ampleur des risques pour l'environnement. N'oublions pas que l'on parle d'une opération qui pourrait s'étaler sur un demi-siècle, peut-être plus.

 

D'ailleurs où sont les véritables retombées? Surtout qu'on parle de décennies d'exportation avec probablement une croissance soutenue avec le temps. Donc des risques accrus envers lesquels le Québec ne pourra plus rien dire, ni plus rien faire, une fois engagé dans le processus, sinon espérer que les accidents inévitables ne soient pas trop dommageables pour notre environnement. On nous a longtemps qualifiés de porteurs d'eau, on ne se transformera pas maintenant en porteurs de pétrole.

 

Et si jamais la population du Québec décidait malgré tout de contribuer à cette opération, elle le fera en y mettant ses propres conditions. Premièrement des redevances jugées vraiment satisfaisantes sous forme de droit de passage, pas seulement pour le gouvernement mais aussi pour les agriculteurs via l'UPA, de même que pour tous les propriétaires de terres boisées ou autres. Redevances qui devront être payées durant toute la durée du projet afin de respecter les droits des générations.

 

Deuxièmement un engagement formel et garanti, de pouvoir transformer une partie importante de la ressource sur notre territoire, en construisant de nouvelles raffineries modernes, pour notre propre usage et aussi en vue de l'exportation. Finalement diriger l'excédent de pétrole vers l'est (Nouveau-Brunswick) par pipeline seulement, en oubliant le transbordement sur le fleuve et le golfe, là où les risques environnementaux sont maximums.

 

En affaires les jeux sont dures et on ne fait pas de cadeau, chacun doit tirer le maximum de profit, et seule une entente gagnant-gagnant est acceptable pour le Québec. Appliquons ici la logique de base de tout investissement: plus le risque est élevé, plus les intérêts à payer ou à recevoir le seront aussi. Lac Mégantic doit nous servir de leçon et de sérieux appel de réveil. La communauté a énormément souffert de la tragédie et comme si ce n'était pas suffisant, elle doit encore se battre pour qu'il y ait juste réparation. Il n'est donc pas question de reproduire ce risque à l'échelle du Québec, sans que nous soyons complètement protégés par des garantis solides et incontestables.

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Acpnc,

 

Bons arguments sur le terrain approprié, celui des rapports de force à établir. Si les libéraux ont un peu de flair politique, ils pourraient d'ailleurs se servir de cet enjeu pour nuancer leur image de gouvernement toujours hostile à tout ce qui vient d'autres acteurs de la société civile que les grosses compagnies. Une des difficultés pour eux vient du fait qu'ils défendent le Plan nord : les retombées pour le Québec sont sans doute plus importantes, mais ce n'est pas beaucoup plus vert...

 

Tout de même, si j'étais un conseiller de Couillard, je lui dirais "pour votre avenir à long terme, celle-là, jouez la Obama" Et tant pis pour ce qu'on pensera à Edmonton et Calgary...

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Tout d’abord, le fait qu’une grande corporation utilise les services d’une firme de PR mondiale, n’as rien de mal en soit, Greenpeace qui a sorti la nouvelle fait de même, ils ont un budget tout de même très respectable d’environ 10m$ par année pour leurs diverses luttes, dont une partie provient de l’étranger, une partie de nos taxes et le restes par des donations (déductibles d’impôts).

 

Tout le débat de l’utilisation du pétrole, surtout dans les transports, c’est simple, en dehors des grandes régions métropolitaines (Montréal incluant banlieues, Québec, Sherbrooke et Gatineau à la limite) le transport en commun est inexistant ou fortement inadéquat, donc on ne peut forcer la mentalité très Montréalo-centrique que le TEC est la solution à tous les maux.

 

Ensuite, on aime bien se draper de la vertu d’avoir un mix de production électrique plus écologique, oui c’est vrai, mais tel que mentionné plus haut, on est aussi parmis les plus grand gaspilleurs d’énergie et d’eau, puisqu’on refuse de la vendre au prix du marché. Sans compter maintenant les immenses projets d’éoliennes qui nous coutent plus cher du kWh que le prix auquel on peut les vendre. Non seulement on gaspille de l’électricité, on détruit de la valeur en le faisant.

 

Ensuite, le Québec est un trop petit joueur pour influencer les manufacturiers à développer/vendre/adapter des véhicules électriques seulement pour ici, ça va venir avec la demande mondiale. Doit-on subventionner à outrance les achats de véhicules électriques, pour ensuite consommer de l’électricité vendue à perte? Considérant la situation économique de la province, je crois que la réponse est non.

 

Si nous sommes pour continuer à consommer du pétrole, aussi bien essayer qu’il vienne en partie de notre propre pays, encore une fois, certains groupes de bien-pensant sont les premiers à descendre dans les rues pour manifester contre les régimes autoritaires, répressifs mais on accueille leur pétrole à bras ouvert, et ensuite on leur envoie un chèque! Le pipeline va non seulement servir à exporter du pétrole, mais également à approvisionner les raffineries de Lévis et Montréal!

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Je ne suis pas contre le développement et ni contre le transport de pétrole par pipeline sur le territoire du Québec mais dans la situation qui nous préoccupe, je ne vois vraiment pas l'avantage pour le Québec mais je vois beaucoup de désavantage et des risques potentiels. De plus, je n'ai pas confiance aux pétrolières en générales donc suis un peu biaisé.

 

Par contre, si "deal'' il y avait, alors pourquoi ne pas demander (voir exiger) à Trans-Canada de décontaminer des terrains en échange?

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