ville-marie Le Village - Projets et nouvelles

[Kevin]

Le problème également c'est que ces projets sont situés dans le centre-ville Est de montréal, le refuge des toxicos, itinérants, les multis poqués de la vie!!!

 

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/06/10/004-condo-vente-difficile-marche-montrealais.shtml

[IluvMTL]

Le problème également c'est que ces projets sont situés dans le centre-ville Est de montréal, le refuge des toxicos, itinérants, les multis poqués de la vie!!!

 

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/06/10/004-condo-vente-difficile-marche-montrealais.shtml

On voit par tes nombreux interventions dans ce sens que tu as été vraiment marqué négativement dans le Village. C'est dommage cars nous sommes plusiers à voir les bons côtés du quartier, qui n'est pas parfait comme tant d'autres. Une diversité de personnes....

 

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[Kevin]

On voit par tes nombreux interventions dans ce sens que tu as été vraiment marqué négativement dans le Village. C'est dommage cars nous sommes plusiers à voir les bons côtés du quartier, qui n'est pas parfait comme tant d'autres. Une diversité de personnes....

 

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Oui c'est vrai je l'avoue car j'ai connu les belles années du village. J'y travaille également, et je côtoie toutes cette jungle à tous les matins. Étant moi même gai, il est impossible pour moi de

se réjouir de ce qu'est devenue le village. C'est vrai que sur ce forum l'accent est mis sur les projets immobiliers plutôt que les problèmes sociaux. Malheureusement je ne partage pas votre optimisme. Voici un extrait du Village dans Wikipedia qui résume bien ma pensée, et crois moi beaucoup de mes amis gais et straights le partage.

 

Certains comparent le Village, encore davantage avec la rue piétonnière, à un zoo où les hétérosexuels viendraient épier les gais dans leur habitat naturel, ce qui expliquerait que les jeunes gais préféreraient les établissements hétérosexuels des autres quartiers de la ville. Il demeure marqué par la souffrance, l'itinérance et la marginalité d'un segment vulnérable de la communauté gaie. Les jeunes homosexuels de banlieue ou des régions, souvent rejetés par leur famille, débarquent dans le Village mais se retrouvent souvent dans un milieu de drogue, de délinquance et de sexe. Pour ces chroniqueurs, le Village se réduirait au commerce du sexe, à un jardin de la misère urbaine

[IluvMTL]

J'ai vécu dans le ouest du centreville, dans le Shaunessy Village, puis dans Le Plateau, et je constate qu'il y avait des situations sociales particulières là aussi. J'habite juste a l'est du pont, mais je connais des personnes qui habite dans le Village. Pas besoin de consulter Wikipedia pour avoir un portrait realiste.

 

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[MtlMan]

Le secteur se transforme, pour le mieux en général. Pas aussi vite que d'autres, pas aussi spectaculairement, mais petit à petit, ça s'en vient. Patience.

[Joelb]

Oui c'est vrai je l'avoue car j'ai connu les belles années du village. J'y travaille également, et je côtoie toutes cette jungle à tous les matins. Étant moi même gai, il est impossible pour moi de

se réjouir de ce qu'est devenue le village. C'est vrai que sur ce forum l'accent est mis sur les projets immobiliers plutôt que les problèmes sociaux. Malheureusement je ne partage pas votre optimisme. Voici un extrait du Village dans Wikipedia qui résume bien ma pensée, et crois moi beaucoup de mes amis gais et straights le partage.

 

Certains comparent le Village, encore davantage avec la rue piétonnière, à un zoo où les hétérosexuels viendraient épier les gais dans leur habitat naturel, ce qui expliquerait que les jeunes gais préféreraient les établissements hétérosexuels des autres quartiers de la ville. Il demeure marqué par la souffrance, l'itinérance et la marginalité d'un segment vulnérable de la communauté gaie. Les jeunes homosexuels de banlieue ou des régions, souvent rejetés par leur famille, débarquent dans le Village mais se retrouvent souvent dans un milieu de drogue, de délinquance et de sexe. Pour ces chroniqueurs, le Village se réduirait au commerce du sexe, à un jardin de la misère urbaine

 

Eh boy! « Certains comparent le Village, (...), à un zoo où les hétérosexuels viendraient épier les gais dans leur habitat naturel»... Faut clairement manquer de jugement. lol Avec une telle description on pourrait la transposer pour dire la même chose des asiatiques avec le Chinatown, les italiens dans la petite Italie, les juifs dans Outremont... C'est n'importe quoi.

 

Le village a ses problèmes et ses forces, reste que c'est un lieu convivial où beaucoup de gens, gais ou hétéros vont pour se balader, manger ou se divertir. Ca reste que c'est davantage axé sur la communauté gaie, mais la rue Sainte-Catherine se réinvente, comme toutes les artères commerciales, qui après un certain nombre d'années; doivent se réinventer afin d'attirer à nouveau leur clientèle ou bien d'élargir le bassin de clientèle cible. De commerces ferment et ouvrent, mais c'est une problématique semblable un peu partout.

 

Je crois que le village ou la Sainte-Catherine Est doit diversifier son offre commerciale; c'est à dire avoir des commerces, des boutiques et des services diversifiés phares. Parce que c'est certain que c'est difficile de faire fonctionner une rue commerciale si y'a juste des restos et des bars. Faut amener des gens à s'y promener toute la journée, autant à 11h le matin qu'à 15h l'après midi où qu'a 20h. Et je crois que la lacune majeure c'est que dans le jour, y'a pas énormément d'éléments attractifs à cet endroit; qu'on soit gai ou pas.

 

Ca prendrait probablement des boutiques comme Jack & Jones, Simons, H&M, Abercrombie, Hollister, American Eagle (par exemple)... De manière à ce que les gens s'approprient la rue en ayant des boutiques qui attireraient les gens à s'y rendre.

[acpnc]

Chaque rue commerciale a sa personnalité et attire sont type de consommateur. La rue Ste-Catherine est ne fait pas exception. Alors ce n'est certainement pas en ouvrant des boutiques de luxe qu'on assurera la pérennité des affaires, car il faut une masse critique de clients réguliers pour en assurer la survie. C'est déjà la spécialité du centre-ville et je ne vois pas pourquoi un investisseurs sérieux jouerait sa rentabilité en s'éloignant de son marché.

 

La meilleure solution ne peut venir que dans la densification du logement avec une offre plus importante, variée et bien distribuée dans tout le quartier. Il faut donc davantage de résidents et des services qui s'adresseront à eux en priorité, pour que son économie locale soit plus prospère et étalée sur toute l'année, pas seulement les mois d'été. Il faudrait pour cela changer l'image et la perception de ce segment de rue, trop longtemps assimilé à l'artère principale du ghetto gay et paradoxalement boudée et snobée par une partie de la communauté elle-même.

 

La mixité sociale devrait donc être encouragée dans tout le secteur, sans pour autant nuire à l'âme du Village. Il ne s'agit pas bien sûr d'évincer une population, mais plutôt d'ouverture, en lui ajoutant une composante qui fera que tout le monde pourrait se sentir naturellement plus à l'aise d'habiter ce coin de ville, sans avoir le sentiment d'y être un étranger ou un intrus. C'est d'ailleurs ce qui explique en partie pourquoi ce quartier est plus lent dans son développement. Parce que plusieurs acheteurs potentiels hésitent encore à être assimilés à une communauté particulière qui finalement nuit à la neutralité des affaires.

 

En d'autres mots il ne faut pas que la réputation du Village joue contre lui-même et son économie. On doit savoir qu'il y fait bon y vivre. La fierté est aussi une corde sensible qui peut faire toute la différence. C'est pour cela que l'on ne peut absolument pas faire abstraction de l'effet négatif des perceptions, car elles sont déterminantes en affaires et encore plus dans l'immobilier. Commençons par rénover et réaménager cette portion de rue avec goût, en lui insufflant une touche de modernité et un style qui lui serait propre. Un peu comme on a fait avec le quartier international. Encourageons aussi sérieusement la ravalement des façades et l'apparence des superbes vieux édifices qui bordent la rue jusqu'au pont. Ce serait en conséquence la meilleure action pour attirer de nouveaux commerces.

 

Il faut aussi conserver son allure festive car c'est la marque de commerce de la Catherine du Village. Mais comme tout dans la vie, rien n'est immuable et change avec le temps. Suivons alors le mouvement: la rue change physiquement, en améliorant son image et le quartier change aussi pour devenir encore plus inclusif. Les gens doivent comprendre les avantages d'habiter un quartier central, bien desservi par les transports en commun, près de tout, tout en étant au coeur de l'action.

 

Pour paraphraser une ancienne publicité sur les bagles, qui disait qu'on avait pas besoin d'être juif pour les apprécier. Je dirais qu'on n'a pas besoin non plus d'être gay pour apprécier le Village en y faisant son lieu de résidence. Bien sûr la communauté est très visible et donne l'impression d'être majoritaire dans le quartier. Ce qui est pourtant faux et cela une partie de la population l'ignore. Partons donc d'un fait réel et rebâtissons l'image en évacuant tous les clichés.

 

Vendons le Village comme un quartier à la mode avec en prime la plus grande ouverture d'esprit de la ville. Un quartier jeune, qui bouge, où on peut faire de bonnes affaires et où l'immobilier offre un bon potentiel de rentabilité. Il faut enfin défoncer le plafond de verre par des actions stratégiques qui frapperont l'imagination des gens. Rendons ce quartier populaire et accueillant, en vantant ses qualités, ce sera de loin la meilleure recette pour la vitalité commerciale de la rue Ste-Catherine.

Modifié 12 juin 2015 par acpnc

[louisleonardo]

Les boutiques en tout genre manquent cruellement au Village - le nombre de terrasses et restaurants est définitivement intéressant, mais si l'on s'y promène sans l'intention de manger, disons qu'on fait le chemin entre Saint-Hubert et Papineau assez vite merci. La portion ouest de Sainte-Catherine, avec ses nombreuses boutiques, a cet avantage par-dessus le Village: on s'y arrête en chemin fréquemment pour voir ce qu'on a offrir les différentes boutiques. On pourrait d'ailleurs dire la même chose de Saint-Laurent, Parc et Saint-Denis dans une certaine mesure. Je crois que le Village devrait définitivement miser sur la vente au détail - vêtements et autres -, particulièrement considérant le pouvoir d'achat de la communauté gaie, qui est réputé comme étant supérieur. La rue Amherst a déjà fait des efforts en ce sens et Sainte-Catherine pourrait être avantagée avec plus que 2 sex-shops, 1 dollarama, 2 pharmarcies et 3 commerces de niche.

[Kevin]

Eh boy! « Certains comparent le Village, (...), à un zoo où les hétérosexuels viendraient épier les gais dans leur habitat naturel»... Faut clairement manquer de jugement. lol Avec une telle description on pourrait la transposer pour dire la même chose des asiatiques avec le Chinatown, les italiens dans la petite Italie, les juifs dans Outremont... C'est n'importe quoi.

 

Le village a ses problèmes et ses forces, reste que c'est un lieu convivial où beaucoup de gens, gais ou hétéros vont pour se balader, manger ou se divertir. Ca reste que c'est davantage axé sur la communauté gaie, mais la rue Sainte-Catherine se réinvente, comme toutes les artères commerciales, qui après un certain nombre d'années; doivent se réinventer afin d'attirer à nouveau leur clientèle ou bien d'élargir le bassin de clientèle cible. De commerces ferment et ouvrent, mais c'est une problématique semblable un peu partout.

 

 

 

Je crois que le village ou la Sainte-Catherine Est doit diversifier son offre commerciale; c'est à dire avoir des commerces, des boutiques et des services diversifiés phares. Parce que c'est certain que c'est difficile de faire fonctionner une rue commerciale si y'a juste des restos et des bars. Faut amener des gens à s'y promener toute la journée, autant à 11h le matin qu'à 15h l'après midi où qu'a 20h. Et je crois que la lacune majeure c'est que dans le jour, y'a pas énormément d'éléments attractifs à cet endroit; qu'on soit gai ou pas.

 

Ca prendrait probablement des boutiques comme Jack & Jones, Simons, H&M, Abercrombie, Hollister, American Eagle (par exemple)... De manière à ce que les gens s'approprient la rue en ayant des boutiques qui attireraient les gens à s'y rendre.

 

My god! Je travaille dans le village dans une grande entreprise qui ignore que je suis gai, et vous devriez entendre ce qu'ils disent du Village! Alors moi aussi je trouve l'article de Wikipedia un peu beaucoup exagéré, mais pas très loin de la réalité! Oui ils manquent beaucoup de boutiques comme tu dis, mais oublient ça, ils ne s'installeront pas dans le village, car ils connaissent le marché du village qui ne serait pas rentable. Même American Apparel n'a pas réussis à s'imposer dans le village!!! Fait que avant qui est un J&J ou autres qui s'installe!!!! Oublier pas que le centre-ville ouest de MTL n'a pas eu d'investissement majeur pendant 20 ans avant de connaitre le boum qu'on voit présentement....

[Joelb]

Chaque rue commerciale a sa personnalité et attire sont type de consommateur. La rue Ste-Catherine est ne fait pas exception. Alors ce n'est certainement pas en ouvrant des boutiques de luxe qu'on assurera la pérennité des affaires, car il faut une masse critique de clients réguliers pour en assurer la survie. C'est déjà la spécialité du centre-ville et je ne vois pas pourquoi un investisseurs sérieux jouerait sa rentabilité en s'éloignant de son marché.

 

La meilleure solution ne peut venir que dans la densification du logement avec une offre plus importante, variée et bien distribuée dans tout le quartier. Il faut donc davantage de résidents et des services qui s'adresseront à eux en priorité, pour que son économie locale soit plus prospère et étalée sur toute l'année, pas seulement les mois d'été. Il faudrait pour cela changer l'image et la perception de ce segment de rue, trop longtemps assimilé à l'artère principale du ghetto gay et paradoxalement boudée et snobée par une partie de la communauté elle-même.

 

La mixité sociale devrait donc être encouragée dans tout le secteur, sans pour autant nuire à l'âme du Village. Il ne s'agit pas bien sûr d'évincer une population, mais plutôt d'ouverture, en lui ajoutant une composante qui fera que tout le monde pourrait se sentir naturellement plus à l'aise d'habiter ce coin de ville, sans avoir le sentiment d'y être un étranger ou un intrus. C'est d'ailleurs ce qui explique en partie pourquoi ce quartier est plus lent dans son développement. Parce que plusieurs acheteurs potentiels hésitent encore à être assimilés à une communauté particulière qui finalement nuit à la neutralité des affaires.

 

En d'autres mots il ne faut pas que la réputation du Village joue contre lui-même et son économie. On doit savoir qu'il y fait bon y vivre. La fierté est aussi une corde sensible qui peut faire toute la différence. C'est pour cela que l'on ne peut absolument pas faire abstraction de l'effet négatif des perceptions, car elles sont déterminantes en affaires et encore plus dans l'immobilier. Commençons par rénover et réaménager cette portion de rue avec goût, en lui insufflant une touche de modernité et un style qui lui serait propre. Un peu comme on a fait avec le quartier international. Encourageons aussi sérieusement la ravalement des façades et l'apparence des superbes vieux édifices qui bordent la rue jusqu'au pont. Ce serait en conséquence la meilleure action pour attirer de nouveaux commerces.

 

Il faut aussi conserver son allure festive car c'est la marque de commerce de la Catherine du Village. Mais comme tout dans la vie, rien n'est immuable et change avec le temps. Suivons alors le mouvement: la rue change physiquement, en améliorant son image et le quartier change aussi pour devenir encore plus inclusif. Les gens doivent comprendre les avantages d'habiter un quartier central, bien desservi par les transports en commun, près de tout, tout en étant au coeur de l'action.

 

Pour paraphraser une ancienne publicité sur les bagles, qui disait qu'on avait pas besoin d'être juif pour les apprécier. Je dirais qu'on n'a pas besoin non plus d'être gay pour apprécier le Village en y faisant son lieu de résidence. Bien sûr la communauté est très visible et donne l'impression d'être majoritaire dans le quartier. Ce qui est pourtant faux et cela une partie de la population l'ignore. Partons donc d'un fait réel et rebâtissons l'image en évacuant tous les clichés.

 

Vendons le Village comme un quartier à la mode avec en prime la plus grande ouverture d'esprit de la ville. Un quartier jeune, qui bouge, où on peut faire de bonnes affaires et où l'immobilier offre un bon potentiel de rentabilité. Il faut enfin défoncer le plafond de verre par des actions stratégiques qui frapperont l'imagination des gens. Rendons ce quartier populaire et accueillant, en vantant ses qualités, ce sera de loin la meilleure recette pour la vitalité commerciale de la rue Ste-Catherine.

 

Quand je fais référence à certaines boutiques ce n'est qu'à titre d'exemple, et je ne parlais pas de boutiques de luxe dans mon intervention ... Mais comme le mentionne aussi «louisleonardo», il manque de commerces de destination sur cette portion de Sainte-Catherine Est. C'est très vrai que lorsque tu ne veux pas manger ou prendre un verre, c'est pas long que t'as rien à faire dans ce coin là! C'est quasi unifonctionnel dans son offre commerciale. Je proposais des types d'établissements commerciaux qui pourraient attirer des gens et en même temps plaire aussi à la clientèle générale du village.

 

Ya des locaux vacants et ya le Complexe Bourbon à requalifier, je suis d'avis à amener davantage de gens à habiter le secteur, mais il faut diversifier l'offre commerciale. Peut être aussi amener du bureau (mixité) même vers l'est, près de Papineau par exemple sur le terrain vacant en face du McDonald.

 

ACPNC, avec tes belles interventions je constate la maturité de tes propos, mais souvent ca semble des paroles vides de politicien... je trouve que ces belles phrases dont tu parles c'est très joli, mais concrètement c'est comme des phrases de Plan d'Urbanisme qui peuvent être interprétées n importe comment dépendamment de qui les lis. On dirait des orientations d'aménagement. C'est pour ca que je donnais des exemples plus précis.