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Réaménagement du Quartier chinois


Babbaluci

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On était 3 à aller voir le concept, Gilbert, IluvMTL et moi. Dans l'ensemble on a aimé. L'aménagement sera très "clean". Le pavage sera en blocs un peu plus foncés que ceux du quartier international. Il y aura un caniveau central pour recueillir l'eau de pluie. Au lieu des actuels bacs de béton à plantes, ce seront des fosses. Il y aura quelques arbres de plus (vont-ils survivre?). Le mobilier urbain sera en granit. Le concept d'éclairage n'était pas encore finalisé mais l'église catholique chinoise sera mise en valeur (bonne idée).

 

Un point me tracasse : ils veulent mettre des fosses à plante dans la partie de la Gauchetière, entre Saint-Urbain et Clark. C'est la partie la plus achalandée de la rue. Avec ces fosses pour entraver la circulation, ça va se bousculer. Ils prévoient les travaux pour l'été et l'automne 2013. Coût : 7 M$.

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Moi aussi je suis allé faire un tour sur l'heure du midi. J'ai discuté longuement et j'ai apporté plusieurs idées. J'ai aussi compris qu'il y aura fort probablement une phase II et ensuite une troisième phase. Peut-etre. La II serait pour embellir Clark et St-Laurent, toujours dans l'axe de la Gauchetière. Et la troisième serait à l'est de St-Laurent. Ici, comme ailleurs, c'est la densité qui sera gage de succès pour attirer davantage et j'ai demandé que la ville mette de la pression sur les propriétaires de terrains pour développer quelque chose. Un résident chinois du secteur, bien impliqué dans le milieu, m'a dit que les proprios des terrains vacants ne sont pas encore intéressé à développer car la limite de hauteur est trop basse !!!

 

Anderson, tu as raison de dire que les fosses à plantes sur De la gauchetière ne seront pas nécessairement utiles, surtout dans un secteur ou il y a beaucoup de passage. Ils devraient mettre l'énergie et les ressources ailleurs. Mais bon, je suis ravi qu'il y a un début d'amélioration pour le secteur.

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C'est vrai que le quartier chinois est devenu plutôt folklorique, d'autant qu'il est maintenant peu habité par les chinois eux-mêmes, sauf les très vieux. C'est plutôt devenu une sorte de marché, une rue commerciale principale, une place d'affaires qui survit tant bien que mal et qui attire malheureusement peu d'investissements. C'est bien de rénover la rue Lagauchetière (mais un peu tard à mon avis), il faudrait plus que cette petite intervention pour lui redonner son de dynamisme et qu'il reprenne vie, en jouant davantage son rôle de quartier ethnique. Cependant la Ville n'y pourra pas grand chose si les asiatiques s'installent ailleurs, dans l'ouest notamment.

 

Je me rappelle que plusieurs projets importants avaient été refusés dans les dernières décennies, peut-être cela a-t-il finalement eu raison des investisseurs qui sont allés construire dans d'autres villes plus accueillantes? Dommage car il reste beaucoup de terrain vacants et un énorme potentiel de développement.

 

Qu'est-ce qu'un quartier sans ses habitants? Une coquille vide? Peut-être aussi que les nouvelles générations ne souhaitent plus s'identifier autant à un quartier particulier et préfèrent s'intégrer plus naturellement? Si ce mouvement se poursuit, il est clair qu'il ne restera plus grand chose: qu'une histoire à raconter aux touristes et des reliques du passé :(

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Merci Gilbert pour les photos!!

 

À mon avis, ils auraient pu conserver la couleur des briques plutôt que de les changer pour du gris.

Ça conserve un look beaucoup plus traditionnel du quartier.

Mais bon, c'est quand même une nette amélioration comparitivement à ce qu'on retrouve actuellement...

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http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/210032/le-sos-du-quartier-chinois/

 

La Ville de Montréal planche actuellement sur un projet de revitalisation du quartier chinois. Une initiative qui, dans son format actuel, ne semble pas séduire la communauté.

 

Trous dans la chaussée, immeubles vétustes, itinérance, éclairage inadéquat du domaine public… Les problèmes se multiplient sans cesse ces dernières années dans notre mythique quartier chinois. Ce dernier est de moins en moins invitant pour les touristes et peine à attirer de nouveaux commerçants.

 

C’est pourquoi la Ville de Montréal envisage un réaménagement partiel du secteur au cours de l’année 2013 pour tenter de le redynamiser. Au menu : remplacement du pavé et du mobilier urbain (bancs et lampadaires), ajouts de végétaux et mise en valeur de certains bâtiments historiques. Mais est-ce réellement suffisant pour relancer le quartier?

 

«On souhaite une planification plus ambitieuse, explique Jimmy Yu, directeur général de l’Association du commerce et des restaurants chinois du Québec. Regardez le nombre de commerces vides dans le quartier. C’est très inquiétant. La communauté d’affaires est vieillissante et la relève tarde à venir.»

 

Selon Jimmy Yu, ces travaux de réaménagement constituent un point de départ stimulant, mais restent tout de même très superficiels par rapport à l’ampleur de la problématique. Nos élus auraient avantage à pousser la réflexion encore plus loin en présentant une réelle stratégie de relance économique locale. «Le gouvernement chinois a promis d’installer l’un des plus grands consulats au monde à Montréal dans les prochaines années. Est-ce qu’on ne pourrait pas profiter de l’occasion pour devenir une porte de l’Est sur l’Asie, une terre d’accueil dans ce quartier pour les investisseurs?» poursuit-il.

 

Jean Marc Venne, designer urbain et conseiller stratégique, abonde dans le même sens. «Le quartier chinois est positionné dans la ville de Montréal de façon unique. On est à la limite du Quartier des spectacles, du quartier des affaires et du futur Quartier de la santé. La réflexion doit être plus profonde qu’une réhabilitation partielle de la rue De La Gauchetière.»

 

Le secteur pourrait refléter davantage la Chine d’aujourd’hui avec ses valeurs et son dynamisme, selon M. Venne. La communauté asiatique doit miser sur autre chose que son carcan folklorique, sans pour autant renier son patrimoine. «La difficulté avec ce genre de quartiers dans le monde, c’est qu’ils restent souvent figés dans le temps. Ils ne vivent plus, affirme-t-il. À Montréal, le potentiel réel de développement est énorme, mais il faut créer un dialogue fertile avec la communauté d’affaire, la Ville et peut-être même le gouvernement du Québec.»

 

Le quartier chinois peut-il véritablement devenir le prochain moteur économique de la métropole? Le défi est éléphantesque, certes, mais pas impossible. Reste à voir si le redéveloppement du secteur sera intégré aux plateformes électorales des principaux partis politiques pour le scrutin de 2013. Parfois, le pouvoir des élections peut être étonnant pour faire avancer certains dossiers…

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J'ai fait une balade dans le Quartier chinois ce soir. C'était un peu féérique car la neige tombait, le sol était blanc et les nombreux caractères chinois sur les enseignes illuminées donnaient vraiment un cachet spécial au quartier. Dommage qu'il soit petit et qu'il y ait tant de locaux vacants ainsi que de terrains vacants. Il a vraiment besoin d'une dose d'énergie pour retrouver son lustre d'autrefois.

 

Les propositions pour embellir la rue De la Gauchetière ne sont pas mauvaises mais je doute que çela soit assez significatif pour changer l'image vieillissante du quartier. Moi je crois qu'il faut absolument que la ville incite et encourage les propriétaires des terrains vacants à développer du résidentiel pour densifier davantage le coin. Il y a tellement de terrains vacants entre l'hopital chinois et le Boul St-Laurent que c'en est désolant. À ne rien y comprendre. Je me demande vraiment pourquoi les propriétaires ne développent pas. Est-ce à cause des limites de hauteur ?

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  • 4 semaines plus tard...

Je pense qu'on avait manqué ça. Sinon, corrigez-moi.

 

Remarquez le passage ou il est dit que la Chine inaugurera l'un de ses plus grands consulats au monde à Mtl. Wow. J'espère que ce n'est pas du fanfaronnisme. Et ça me fait penser à l'autre débat sur l'influence de Mtl. Franchement, après les dizaines, voire les centaines d'articles et de palmarès internationaux que nous voyons passer ici, pourrions-nous arrêter d'avoir envie de nous pendre à la haute vergue à chaque article négatif? Et surtout à prendre les nay-sayers pour parole d'évangile plutôt que les optimistes? À compter vite-vite, le positif surpassent largement le négatif depuis quelques années!

 

Bref, bonne lecture!

 

La Ville de Montréal planche actuellement sur un projet de revitalisation du quartier chinois. Une initiative qui, dans son format actuel, ne semble pas séduire la communauté.

 

Trous dans la chaussée, immeubles vétustes, itinérance, éclairage inadéquat du domaine public… Les problèmes se multiplient sans cesse ces dernières années dans notre mythique quartier chinois. Ce dernier est de moins en moins invitant pour les touristes et peine à attirer de nouveaux commerçants.

 

C’est pourquoi la Ville de Montréal envisage un réaménagement partiel du secteur au cours de l’année 2013 pour tenter de le redynamiser. Au menu : remplacement du pavé et du mobilier urbain (bancs et lampadaires), ajouts de végétaux et mise en valeur de certains bâtiments historiques. Mais est-ce réellement suffisant pour relancer le quartier?

«On souhaite une planification plus ambitieuse, explique Jimmy Yu, directeur général de l’Association du commerce et des restaurants chinois du Québec. Regardez le nombre de commerces vides dans le quartier. C’est très inquiétant. La communauté d’affaires est vieillissante et la relève tarde à venir.»

 

Selon Jimmy Yu, ces travaux de réaménagement constituent un point de départ stimulant, mais restent tout de même très superficiels par rapport à l’ampleur de la problématique. Nos élus auraient avantage à pousser la réflexion encore plus loin en présentant une réelle stratégie de relance économique locale. «Le gouvernement chinois a promis d’installer l’un des plus grands consulats au monde à Montréal dans les prochaines années. Est-ce qu’on ne pourrait pas profiter de l’occasion pour devenir une porte de l’Est sur l’Asie, une terre d’accueil dans ce quartier pour les investisseurs?» poursuit-il.

 

Jean Marc Venne, designer urbain et conseiller stratégique, abonde dans le même sens. «Le quartier chinois est positionné dans la ville de Montréal de façon unique. On est à la limite du Quartier des spectacles, du quartier des affaires et du futur Quartier de la santé. La réflexion doit être plus profonde qu’une réhabilitation partielle de la rue De La Gauchetière.»

 

Le secteur pourrait refléter davantage la Chine d’aujourd’hui avec ses valeurs et son dynamisme, selon M. Venne. La communauté asiatique doit miser sur autre chose que son carcan folklorique, sans pour autant renier son patrimoine. «La difficulté avec ce genre de quartiers dans le monde, c’est qu’ils restent souvent figés dans le temps. Ils ne vivent plus, affirme-t-il. À Montréal, le potentiel réel de développement est énorme, mais il faut créer un dialogue fertile avec la communauté d’affaire, la Ville et peut-être même le gouvernement du Québec.»

 

Le quartier chinois peut-il véritablement devenir le prochain moteur économique de la métropole? Le défi est éléphantesque, certes, mais pas impossible. Reste à voir si le redéveloppement du secteur sera intégré aux plateformes électorales des principaux partis politiques pour le scrutin de 2013. Parfois, le pouvoir des élections peut être étonnant pour faire avancer certains dossiers…

 

 

http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/210032/le-sos-du-quartier-chinois/

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