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Michel Munger

Argent

 

Le fabricant Pratt & Whitney Canada pose le pied de façon ferme à Mirabel, prévoyant d'y rester au moins une trentaine d'années afin d'y assembler et tester ses moteurs d'avion.

 

 

C'est ce qu'ont souligné John Saabas, PDG de l'entreprise, et le premier ministre Jean Charest, vendredi, lors de l'inauguration Centre aéronautique de Mirabel.

 

Ce nouveau centre accueille les installations de montage et d'essai pour le moteur PW1524G, destiné à la CSeries de Bombardier (BBD.B), ainsi que la famille PW800, fabriquée pour les gros jets d'affaires.

 

La durée de vie d'une nouvelle génération de moteurs s'étend sur des décennies, souligne Jean Charest. À titre d'exemple, le PT6 est entré en production en 1963.

 

«Un moteur d'avion créé il y a une cinquantaine d'années fait encore partie des activités de base de Pratt & Whitney, dit le premier ministre. Ça illustre l'importance de l'annonce faite aujourd'hui. Une fois que Pratt & Whitney décide que c'est ici que son avenir se fait, il se déploie sur 50 ou 60 ans.»

 

John Saabas se veut un peu plus conservateur. Néanmoins, il indique que «nous fabriquerons des moteurs à Mirabel pour 30 ou 40 ans».

 

Le Centre aéronautique de Mirabel représente un investissement de 360 M$. Pratt & Whitney s'attend à ce que 300 travailleurs y soient à l'oeuvre d'ici cinq ans. L'usine fait aussi partie d'un plan d'investissement de 1 G$ en recherche et développement de 2008 à 2016, ce qui doit créer et maintenir 1000 emplois.

 

 

Doubler la production

 

«Le niveau d'emploi à Mirabel peut augmenter, avance M. Saabas. Les 300 emplois tiennent compte du volume prévu d'ici 2014. Si ce volume augmente, nous sommes capables de facilement faire doubler facilement la capacité de cette usine facilement et d'ajouter du personnel.»

 

La nouvelle installation de Mirabel compte des lignes de montage automatisées. Les employés ont recours à des outils contrôlés par un système sans fil. Pratt & Whitney Canada a choisi le principe de production «juste à temps», afin d'éviter tout excès.

 

«C'est une méthode de travail plus fragile [sur le plan de l'approvisionnement], avoue John Saabas. Mais nous sommes capables d'emmagasiner des matériaux et de réagir à tout changement. Il y a beaucoup de travail qui se fait au sein du système juste à temps, mais vous ne le verrez pas dans cette usine.»

 

Notons enfin que M. Saabas contredit des sources qui ont récemment affirmé à Argent qu'une nouvelle fermeture d'usine aurait lieu à Longueuil. « Nous avons annoncé, l'année passée, que l'usine 2 fermait, dit le PDG. Nous l'avons déjà vidée. Les travailleurs ont été répartis dans nos autres installations. Nous ne prévoyons pas de fermer une autre usine à Longueuil. »

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