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Tout ce qui a été posté par Archi Mtl

  1. PONT « SAMUEL-DE-CHAMPLAIN » Du pont Champlain... au pont Samuel-de-Champlain Ottawa lance une consultation publique en vue de renommer l’infrastructure JOËL-DENIS BELLAVANCE LA PRESSE OTTAWA — Le gouvernement Trudeau tient mordicus à consulter la population avant de modifier de quelque manière que ce soit le nom du nouveau pont Champlain, même si la proposition envisagée n’aurait pour effet que d’apposer le nom complet du fondateur de la Nouvelle-France sur ce lien névralgique entre l’île de Montréal et la Rive-Sud. Le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, a confirmé hier que son ministère jongle depuis un certain temps avec l’idée de nommer le nouveau pont « Samuel-de-Champlain », comme le souhaitent des résidants de la région de la métropole et comme le suggèrent des historiens et des chroniqueurs. Le conseil municipal de la Ville de Longueuil a aussi adopté une motion en ce sens en juillet. « Tout au long de la construction du nouveau pont Champlain, nous avons travaillé étroitement avec nos partenaires et les communautés riveraines. Nous les avons tenues informées de l’avancement des travaux et nous avons écouté leurs préoccupations », a indiqué le ministre Champagne dans une déclaration écrite à La Presse. « Ainsi, toute modification au toponyme de ce corridor nécessite un processus de consultation de nos partenaires et nous devrons nous assurer d’avoir l’appui du public. Nous avons lancé ce processus récemment. » — François-Philippe Champagne, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités Le Ministère tiendra donc une consultation publique sur l’internet au début de l’automne afin de prendre le pouls de la population. Les personnes désirant faire valoir leur opinion auront au moins deux semaines pour le faire, selon nos informations. Rappelons que la construction du nouveau pont Champlain doit être terminée d’ici la fin de l’année, la date prévue de la livraison du projet étant toujours le 21 décembre. COÛTS INCONNUS S’exprimant sur les ondes de RDI en matinée, le ministre Champagne a indiqué qu’il était « personnellement » favorable à cette idée d’inscrire le nom au complet de l’explorateur français qui a fondé la ville de Québec en 1608. Toutefois, il a dit juger essentiel de consulter les citoyens avant de prendre une telle décision. Les coûts liés au changement du nom sur les panneaux routiers et les documents officiels du nouveau pont devraient être connus plus tard, et le ministre Champagne affirme qu’il en tiendra compte avant de prendre une décision définitive. De toute évidence, le gouvernement Trudeau souhaite éviter une répétition de la tempête politique qui avait éclaté quand l’ancien gouvernement conservateur de Stephen Harper avait signifié son intention, sans préavis, de rebaptiser le pont Champlain en le nommant pont Maurice-Richard pour honorer la mémoire de l’ancienne vedette du Canadien de Montréal. Le tollé avait été tel que le gouvernement Harper avait dû battre rapidement en retraite et s’en tenir au nom Champlain pour le nouveau pont. CONSULTATIONS INUTILES, DISENT LES CONSERVATEURS Hier, le Parti conservateur a indiqué qu’il appuyait sans réserve l’idée de nommer la nouvelle structure enjambant le fleuve Saint-Laurent « pont Samuel-de-Champlain ». Et il juge inutile de tenir une consultation sur cette question qui fait largement consensus. « Nous n’avons aucun problème sur le fait qu’on appelle cette infrastructure le pont Samuel-de-Champlain », a déclaré le député conservateur Joël Godin, porte-parole adjoint de l’opposition officielle en matière d’infrastructure, de collectivités et d’affaires urbaines. « Maintenant, il n’y a aucune résistance, aucune objection de la part de groupes. Alors, on se demande pourquoi le gouvernement sent le besoin de consulter. » — Le député conservateur Joël Godin « Est-ce qu’ils pourraient gouverner et prendre des décisions et consulter les gens sur les dossiers qui méritent des consultations ? a poursuivi M. Godin. Je ne veux pas banaliser le dossier du pont Champlain, bien au contraire, mais elle est où, la résistance ? Il n’y en a pas. » http://plus.lapresse.ca/screens/51396784-1c87-4fdd-b198-c73401084b89__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen
  2. J’ai reçu ce courriel aujourd’hui de l’Ordre des architectes du Québec. Le Québec se dote d’une stratégie gouvernementale en architecture réjouissons-nous! L’Ordre des architectes du Québec applaudit l’intention du gouvernement du Québec de se doter d’une stratégie gouvernementale en architecture. Cette mesure, inscrite au plan d’action de la politique culturelle dévoilée aujourd’hui par le ministère de la Culture et des Communications (MCC), constitue un engagement ferme et d’une portée sans précédent pour la qualité architecturale au Québec, voire au Canada. « Je tiens à remercier nos membres, les nombreux participants à notre tournée de conversations publiques, les signataires de notre déclaration pour une politique québécoise de l’architecture et les quelque 50 villes et arrondissements qui appuyaient la démarche de l’Ordre, a déclaré Nathalie Dion, présidente de l’Ordre des architectes. Leur appui a certes fait en sorte que nos demandes à l’égard de la qualité architecturale ont été considérées par le gouvernement du Québec. » « L’adoption de pratiques exemplaires dans les projets menés par l’État et la reconnaissance de la valeur de l’architecture dans la création de milieux de vie de qualité, tels que formulés dans le plan d’action, sont des principes que nous avons mis de l’avant au cours des dernières années, précise Nathalie Dion. De plus, l’intention de mettre en valeur les savoir-faire et les matériaux québécois, de stimuler l’excellence, la créativité et l’innovation en architecture et en design urbain et de favoriser la qualité et la durabilité des constructions fait clairement écho aux propos qu’ont tenus les participants à nos conversations publiques. » L’Ordre partenaire de la stratégie gouvernementale en architecture L’Ordre est également heureux d’agir comme partenaire privilégié dans l’élaboration de cette stratégie. Les échanges entre l’Ordre et le MCC sont amorcés et nos travaux se poursuivront très prochainement. « Voilà des années que l’Ordre documente les meilleures pratiques en matière de qualité architecturale, a souligné Nathalie Dion. Avoir la possibilité d’en discuter directement avec les interlocuteurs gouvernementaux et d’autres acteurs du milieu représente pour nous une occasion rêvée de promouvoir des processus qui, nous l’espérons, profiteront à l’ensemble de la société québécoise. » L’architecture reconnue à sa juste valeur « Par cette mesure décisive, le gouvernement reconnaît l’architecture comme une discipline culturelle à part entière, à la fois reflet et facteur déterminant du mieux-être et de l’identité collective des Québécois, a déclaré Nathalie Dion, présidente de l’Ordre des architectes. À l’heure des réinvestissements massifs dans les infrastructures, le gouvernement fait preuve de vision en misant sur la qualité de constructions qui vont marquer notre environnement et celui des générations futures pour les décennies à venir. » Partagez la bonne nouvelle dans votre réseau. Notre voix collective a été entendue!
  3. http://plus.lapresse.ca/screens/6af5c1bd-addc-4eb0-bd8b-8e17734fd268__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen COMMERCE DE DÉTAIL Un partenaire d’envergure pour Royalmount ISABELLE MASSÉ LA PRESSE L. Catterton Real Estate, fonds d’investissement privé lié au géant européen du luxe LVMH, investit dans le projet de centre multifonctionnel Royalmount, situé à Mont-Royal, au carrefour des autoroutes 40 et 15. Le fonds devient ainsi un partenaire important du promoteur Carbonleo. La première phase du projet est estimée à 1,1 milliard de dollars pour un espace locatif de 1,4 million de pieds carrés. L’implication financière de L. Catterton reste secrète mais « importante », confirme Carbonleo en entrevue à La Presse, qui demeure le partenaire majoritaire du projet. « Catterton a l’expérience dans le développement de projets non conventionnels, raconte Andrew Lutfy, président de Carbonleo et fondateur de Royalmount. « Ce partenariat nous donne accès à des gens stratégiquement positionnés et qui ont une vision incroyable. » — Andrew Lutfy Ce lien ouvre par ailleurs des portes à l’implantation de marques de luxe sur le site, qui a une superficie totale de 3,6 millions de pieds carrés. « L’arrivée d’un investisseur étranger est habituellement un signe positif, analyse Jean Laurin, président de la firme de conseil et de courtage immobilier Devencore. Ça signifie qu’on y trouve quelque chose d’intéressant. On parle d’un groupe [LVMH] qui a de la crédibilité, qui possède de grandes marques de commerce et qui a un cercle d’influence assez important. Tout ceci devrait apporter de l’oxygène à la réalisation du projet. Le contexte est bon aussi pour l’arrivée de marques étrangères. » « C’est bien beau de dire que ton projet ne se compare à rien d’autre, explique Andrew Lutfy. Mais quand tu as un Bernard Arnault [PDG et propriétaire de LVMH] qui en prend connaissance… Il y a peu de gros joueurs-investisseurs dans l’immobilier. C’est bien d’en avoir un de ce calibre qui s’implique à long terme. » IMAGE DE MARQUE À l’extérieur du Québec, L. Catterton a des intérêts dans des projets multifonctionnels à Vancouver (The Amazing Brentwood, dont la première phase sera accessible au printemps 2019), Miami (Miami Design District) et Tokyo (Ginza SIX). Andrew Lutfy s’est rapproché de Catterton, il y a deux ans, lors d’une imposante session de remue-méninges à 1,2 million de dollars réunissant 60 intervenants locaux et internationaux (evenko, BRP, Toqué !, Cineplex, Simons, Michael Kors…), pour définir précisément la particularité et l’image de marque de Royalmount. Annoncé en 2015, Royalmount comprendra à terme des hôtels, des bureaux, des restaurants, des salles de spectacle, un parc aquatique, une place publique, une passerelle piétonnière et cyclable liée au métro ainsi qu’une navette vers l’aéroport Trudeau. « Il y avait des questions en ce qui a trait à la passerelle et qui ont occasionné des délais », dit Philippe Roy, maire de Mont-Royal. « Nous sommes arrivés à une entente qui satisfait le MTQ, le promoteur et Ville Mont-Royal. C’était une condition sine qua non pour aller de l’avant avec le projet. » — Philippe Roy « Quant à la question du trafic, on a travaillé pour qu’il y ait une grande fluidité », ajoute le maire. Outre l’arrivée de détaillants de luxe, pourrait-on voir des entreprises délaisser les tours du centre-ville au profit de Mont-Royal ? « On est dans un contexte où il y a une guerre de talents, où les employés plus jeunes préfèrent des environnements urbains tout en n’étant pas pris dans la circulation, répond Jean Laurin. Or, même si on veut créer un environnement urbain, Royalmount reste en périphérie. Le centre-ville va continuer d’être un attrait, du moins à court terme. On sait, toutefois, que le REM s’en vient et que le transport en commun va s’améliorer ces prochaines années. » LE GROUPE LVMH EN BREF 70 marques, dont... 145 000 employés ACTIVITÉS : mode, maroquinerie, joaillerie, vins, spiritueux, parfums, cosmétiques VENTES ANNUELLES : 42,6 milliards d’euros (2017), soit environ 64 milliards de dollars canadiens VENTES TRIMESTRIELLES : 10,9 milliards d’euros au premier trimestre 2018, en hausse de 13 % par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. À lui seul, le groupe d’activité « Mode & Maroquinerie » représentait des ventes de 4,27 milliards. CAPITAL DU FONDS L. CATTERTON : plus de 15 milliards US L. Catterton réunit les activités de Catterton en Amérique du Nord et en Amérique latine avec les opérations immobilières de LVMH et de Groupe Arnault, en Europe et en Asie. Sources : LVMH et L. Catterton
  4. http://plus.lapresse.ca/screens/1cb6b9d6-4f5c-48dd-8056-86472a2c2743__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen ÉDITORIAL PAUL JOURNET AVENIR DU MUSÉE MCCORD Le temps presse PAUL JOURNET LA PRESSE Le temps presse pour le projet d’agrandissement et de déménagement du musée McCord. Si le musée ne reçoit pas bientôt un terrain de la Ville de Montréal et un financement du Québec, il pourrait perdre des millions promis par des fondations privées. L’argent de ces donateurs risque en effet d’aller ailleurs, possiblement à Toronto. Est-ce cela qu’on souhaite pour Montréal ? Que notre immobilisme serve à financer la culture de la Ville Reine ? Le musée de la rue Sherbrooke est victime de son succès. Ses visites augmentent et sa collection grandit, si bien qu’il manque d’espace. Depuis quatre ans, la direction pilote un projet ambitieux. Le musée d’histoire sociale changerait d’adresse et de nom. Il deviendrait le musée de Montréal – un musée officiel de la ville, comme cela existe dans plusieurs autres métropoles. Hélas, le projet est bloqué à cause d’une mésentente. En 2000, Montréal cédait un terrain à Domtar, à l’angle De Maisonneuve/ De Bleury. Tel que convenu, il a été converti en parc. Mais pour la papetière, les arbres, c’est de l’argent, et le vert n’est jamais aussi joli qu’en billets de banque. Plus tôt cette année, Domtar a ainsi vendu le parc à un promoteur immobilier, qui y fera pousser une tour à condos – une autre… La mairesse Valérie Plante veut maintenant compenser la perte d’un parc par la création d’un nouveau. Le problème, c’est qu’elle veut créer ce parc dans l’îlot Eugène-Lapierre, qui était pourtant réservé depuis 2014 au projet du musée McCord. Elle essaye de réparer une erreur par une autre. Mme Plante s’impose un choix absurde : un parc ou un musée. Il est pourtant possible de faire les deux ! D’autoriser le projet du musée McCord tout en créant un parc ailleurs, par exemple à l’arrière de l’église Saint-James comme le propose l’urbaniste Jean Décarie. Malgré tout, Mme Plante ne mérite pas les sévères reproches qu’elle a reçus. On lui a jeté trop rapidement la pierre. On l’a dit, le maire Coderre avait promis le terrain au musée McCord. Mais il n’avait pas partagé le dossier avec son administration, et encore moins avec l’opposition. Celle qui lui a succédé a donc pris connaissance de la destruction du parc à peu près en même temps que du projet du musée. Elle a choisi rapidement en fonction de sa promesse de protéger les espaces verts. On a accusé Mme Plante de penser petit. D’agir comme une mairesse d’arrondissement au lieu de faire rayonner la métropole. C’est injuste. Montréal est chanceux de compter sur une administration qui ne pense pas qu’au béton. Les petits projets ne sont pas futiles. Ils s’additionnent pour créer une ville où il fait bon vivre. C’est aussi cela, la signature de Montréal. Reste que l’îlot Eugène-Lapierre n’est pas le seul terrain qu’on pourrait convertir en parc. *** Mme Plante mesure mal la portée de son refus. Contrairement à ce qu’elle prétend, le musée ne trouvera pas un meilleur endroit. Sa place est au centre-ville, proche des transports collectifs et des autres musées, au cœur du Quartier des spectacles. Après tout, ce sera le musée de Montréal. Et en reportant le dossier, elle en bloque le financement. Le projet coûterait 150 millions, financés en parts égales par Québec, Ottawa et les dons privés. Or, rien ne bouge, car Québec attend le feu vert de Montréal pour s’avancer, et Ottawa attend à son tour la décision de Québec. En attendant, le musée fait son travail. Selon nos informations, il a déjà atteint la moitié de son objectif, soit 25 millions sur 50. Cela comprend un don majeur de 15 millions de la Fondation Emmanuelle Gattuso. Toutefois, cet organisme, situé à Toronto, est très sollicité. Si le blocage perdure, l’argent pourrait aller dans une autre province. En pure perte pour Montréal. Avec son élection, Mme Plante a amené un nouveau leadership à l’hôtel de ville, basé sur l’écoute et le travail en équipe. C’est d’ailleurs en partie pour cela que les Montréalais l’ont élue. Elle a une belle occasion de leur donner raison.
  5. Pierre-Andre Normandin La presse 8juin Valérie Plante veut garder les boules multicolores du Village La mairesse Valérie Plante tentera de convaincre le designer Claude Cormier de maintenir en vie le projet des boules multicolores, estimant qu'il s'agit d'un «projet phare» pour la rue Sainte-Catherine Les boules multicolores surplombant la rue Sainte-Catherine dans le Village ne doivent pas revenir pas en 2019. Après huit ans, l'architecte Claude Cormier dit vouloir mettre fin au projet afin de «laisser la place à la relève». «Moi, je vote pour les garder!», a toutefois réagi Valérie Plante sur les réseaux sociaux. Son cabinet a indiqué que «l'arrondissement de Ville-Marie a été étonné et déçu d'apprendre par l'équipe de M. Cormier que son projet de boules multicolores ne revendrait pas en 2019. C'est un projet phare de la saison piétonnière de la rue Sainte-Catherine Est, pour lequel l'arrondissement investit depuis plusieurs années et qu'il aimerait conserver.» Ville-Marie a investi 260 000 $ dans le projet depuis sa création en 2008. Les boules ont aussi bénéficié du financement de la SDC du Village, qui regroupe les 300 commerçants du secteur, et la Brasserie Labatt.  À l'origine, les boules roses - devenues multicolores depuis 2017 - ne devaient rester dans le ciel du Village que le temps d'un été. Mais devant leur popularité, celles-ci ont toutefois perduré dans le temps. Mais alors que débute leur huitième saison estivale, Claude Cormier, propriétaire du concept, a indiqué qu'il comptait tourner la page à la fin de l'été. «Il faut savoir quand s'arrêter. Après huit ans, je crois qu'il faut savoir laisser notre place à la relève. Ce projet est une fierté immense, mais toute bonne chose à une fin. Là, c'est aux jeunes de prendre la balle au bond», a confié Claude Cormier, en entrevue à La Presse. L'architecte souligne avoir lui-même succédé au designer Louis Gagnon, de Papikra, qui avait proposé une installation auparavant. Claude Cormier assure ne pas mettre fin au projet parce qu'il sent que les boules ont perdu de leur intérêt auprès des visiteurs. Au contraire, il dit avoir été surpris de voir l'intérêt se renouveler d'année en année. Pour en arriver au concept des boules, Claude Cormier dit s'être inspiré des travaux de l'urbanisme Jane Jacob qui préconise la beauté dans les aménagements urbains. «Ça augmente le sentiment d'appartenance, de fierté. À Montréal, l'hiver est long, alors amener un élément de couleur a un effet intense. Ça fait une couverture au-dessus de la tête qui crée une canopée. Ça rallie les communautés, ça décloisonne les limites du Village en en faisant une destination. Ça fonctionne très bien.» Claude Cormier reconnaît que son oeuvre a mis la barre haute pour la prochaine installation. «Oui, on a augmenté le standard, mais c'est positif. J'ai confiance en la créativité de Montréal.» Le designer espère d'ailleurs que la prochaine installation repoussera à nouveau les limites de l'aménagement urbain, à l'instar des boules qui ont ouvert la voie à d'autres projets éclatés, comme l'éclairage au-dessus du boulevard Saint-Laurent. Revisité depuis 2017, le projet rassemble 180 000 boules de 18 couleurs au-dessus de la rue Sainte-Catherine dans le Village, rappelant l'étendard de la communauté gaie. Ce projet a été créé dans le cadre de la manifestation artistique AiresLibres qui est organisée dans le secteur depuis 2008. La SDC du Village, qui regroupe les commerçants du quartier, dit être à étudier la suite des choses pour l'animation de la rue Sainte-Catherine. Déjà on chuchote espérer attirer un autre grand nom pour maintenir l'attrait du quartier.
  6. Village gai: les Boules multicolores ne seront pas de retour l’été prochain http://www.journaldemontreal.com/2018/06/07/village-gai-les-boules-multicolores-ne-seront-pas-de-retour-lete-prochain AUTRES ÉTIENNE PARÉ Jeudi, 7 juin 2018 19:37MISE à JOUR Jeudi, 7 juin 2018 19:43 Les boules multicolores ne seront pas de retour l’été prochain dans le Village gai. C’est le designer Claude Cormier qui a lui-même décidé de mettre un terme au projet qu’il avait crée huit ans plus tôt. Le réputée architecte-paysagiste veut ainsi «donner la chance à d’autres créateurs», a fait savoir son bureau. L’associé de M.Cormier l’a annoncé la semaine dernière lors de l’inauguration de la Galerie blanc, un parc d’art public dans le Village, où était également présente la mairesse Valérie Plante. C’est la première fois que l’Arrondissement Ville-Marie a été mis au courant de la volonté de l’artiste, a indiqué la Ville de Montréal. La Société de développement commercial du Village n’a confirmé la nouvelle qu’aujourd’hui sur les réseaux sociaux, suscitant de vives réactions et de nombreuses questions.
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