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Tout ce qui a été posté par Archi Mtl

  1. Ils ont harmonisé les balcons avec la couleur du bâtiment.
  2. ANCIEN HÔPITAL De son côté, la société Bâtimo érigera un bâtiment de 38 étages rue Atwater en lieu et place de l’ancien Hôpital de Montréal pour enfants. La portion est du site appartient à Devimco, qui y construit le chantier Square Children. Bâtimo, aidé de ses deux partenaires financiers Claridge et Philip Kerub, construira 30 étages pour aménager 322 logements destinés aux personnes âgées. Ce qui fera de cette tour la plus haute résidence pour personnes retraitées au Canada par cinq mètres, soutient Francis Charron, président de Bâtimo, rencontré pendant le Sommet immobilier de Montréal, qui se tenait hier matin au Palais des congrès. Ce statut appartient pour le moment à la tour Panorama, en construction, du Réseau Sélection dans le secteur Sainte-Dorothée, à Laval. Les 8 derniers étages seront aménagés en 23 condos luxueux, se détaillant entre 1,4 million et 6 millions de dollars. Le grand luxe fait effectivement un retour remarqué à Montréal. Le promoteur Carbonleo, qui construit le complexe immobilier de luxe Four Seasons rue de la Montagne, au centre-ville, a réussi à vendre en six mois une dizaine de copropriétés à un prix variant de 5 à 12 millions. Outre les 322 logis pour les personnes âgées et les 23 copropriétés, le bâtiment aura aussi 3 étages de stationnement souterrain et un rez-de-chaussée de locaux commerciaux. « Avec les condos, on a une vue à 360 degrés parce que les tours voisines de Devimco auront 28 étages », dit M. Charron. La construction du bâtiment d’une valeur approximative de 180 millions devrait commencer en juin et durer 34 mois. La démolition de la bâtisse est prévue se terminer en avril. http://plus.lapresse.ca/screens/b1e0c518-a0df-497d-8995-19cac4e54d2a|_0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen
  3. Archi Mtl

    Pointe-du-Moulin

    MONTRÉAL Un quartier pourrait pousser au bord du fleuve SUZANNE COLPRON LA PRESSE Le projet autour du monumental Silo no 5 du Vieux-Port de Montréal n’est pas mort. Au contraire, il prend de l’ampleur. La Presse a pris connaissance en primeur des détails de ce projet qui se chiffrerait maintenant à un demi-milliard. Ce n’est plus seulement un hôtel en porte-à-faux et un lieu offrant la vue la plus spectaculaire de la ville, avec un parc et plusieurs passerelles aériennes, c’est tout un quartier qui pourrait voir le jour d’ici quelques années au bord du fleuve. Au départ, il y a trois ans, ce projet de mise en valeur patrimoniale de la pointe du Moulin-à-Vent, appelé Parc Origine, s’articulait autour du Silo no 5, à l’ouest du Vieux-Port de Montréal. Mais en juin dernier, la Société immobilière du Canada (SIC), qui possède les terrains depuis 2010, a décidé d’en mettre une partie en location avec des baux de très longue durée. L’homme d’affaires Benoit Berthiaume, l’influent architecte Pierre Thibault et leurs partenaires ont alors modifié leur projet initial pour englober ces terrains et éviter qu’ils soient l’objet d’un développement sauvage et désordonné. « On ne veut pas un deuxième Griffintown. On a deux icônes, le Silo no 5 et Farine Five Roses : il ne faudrait surtout pas les noyer dans un paquet de tours. » — L'architecte Pierre Thibault Ce qui change la donne, c’est que la SIC compte lancer sous peu un appel d’offres. Elle va demander à des promoteurs de soumettre des projets pour construire 1000 habitations, des tours de bureaux, des espaces collaboratifs et des commerces de proximité sur la partie ouest de la pointe du Moulin-à-Vent. Si les responsables de la SIC, à Montréal, sont soucieux de soutenir un projet fort qui assurera un développement harmonieux du Vieux-Port, la décision ne se prendra pas à Montréal, mais à Ottawa, car la SIC est un organisme fédéral, et surtout à Toronto, où se trouve son siège social. La SIC n’a pas répondu à l’appel de La Presse, hier. En attendant, M. Berthiaume et ses associés souhaitent que les Montréalais réalisent le plein potentiel de ce projet et qu’ils le soutiennent pour faire pression sur Ottawa. « On espère que les gens vont comprendre notre vraie intention, dit M. Berthiaume. Il faut envoyer un signal fort au gouvernement fédéral : ils ne pourront pas nous imposer n’importe quoi. » UN VILLAGE Le projet Parc Origine, rebaptisé Origine, un parc et son quartier, est traversé par la voie ferrée du CN. À l’est, il comprend deux tours, des passerelles aériennes, un bar, un resto, des salles de réunion, un centre de conférences, un circuit muséal et un hôtel contemporain de 125 chambres, soutenu par un enchevêtrement de pilotis d’acier. La pointe du Moulin-à-Vent, dont la vocation était autrefois industrielle et portuaire, est l’un des emplacements les plus importants de Montréal, notamment en raison de sa valeur historique. UNE « EXPÉRIENCE » Ce projet permet aux Montréalais de se réapproprier cet immense espace du Vieux-Port, presque entièrement désaffecté depuis 30 ans, compris entre le Vieux-Port, la pointe du Moulin-à-Vent et le bassin Peel, et de lui redonner vie. « Imaginez quelqu’un qui n’est jamais venu à Montréal qui se promène en haut du Silo no 5, dit Pierre Thibault. Il voit le pont Jacques-Cartier, le dôme de la Biosphère, le mont Royal, la silhouette de Montréal. Et là, il va se promener, il arrête prendre un petit café, va à la librairie… C’est ça qu’on aimerait offrir : une expérience. » UN HIGH LINE À l’ouest, le projet comprend 1000 logements, une école, des bureaux, des passerelles aériennes, des centres de conférences, une aire de jeux et des espaces communautaires. « On pense même reprendre l’idée des convoyeurs et mettre deux immenses serres aux derniers étages de l’immeuble de bureaux. On utilise des circulations sur toutes les toitures un peu comme s’il y avait un High Line [New York] sur tous les toits », indique l’architecte. « Du côté sud, le Silo no 5 est très, très bien orienté, ajoute-t-il. Pourquoi ne pas mettre des panneaux solaires pour produire l’électricité du quartier ? » UN QUARTIER PIÉTON Et les autos ? Pourront-elles circuler ? Quelques places de stationnement ont été prévues sous les immeubles d’habitation, mais elles seront réservées aux autos électriques. Il y aurait aussi des heures de livraison et des heures de circulation dans le quartier, qui serait d’abord et avant tout piéton. « On espère que les poubelles ne seront pas apparentes et que le pavé sera chauffé pour éviter le déneigement dans les rues et sur les trottoirs », note Benoit Berthiaume, qui a été président de la conférence C2MTL, après avoir fondé le Scandinave Spa de Tremblant et occupé pendant cinq ans le poste de directeur, marketing événementiel, de Tremblant-Intrawest. UN PROJET AUDACIEUX « On ne fait pas les choses normalement, souligne Sophie Ducharme, notaire associée au projet. On respecte tout à fait le processus démocratique de la SIC, mais c’est sûr qu’on fait les choses un peu à l’envers, parce qu’habituellement, quelqu’un achète un terrain et le développe. Nous, on a tout développé sans être certains d’avoir le terrain. C’est très audacieux ! dit-elle en rigolant. On souhaite offrir une solution citoyenne à la SIC qui se pose des questions depuis presque 30 ans. Une solution qui a de l’audace, une vision qui respecte le patrimoine, l’histoire et le développement durable. » http://plus.lapresse.ca/screens/75cce888-8473-46a9-bf7b-2b6f0bd93d99|_0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen
  4. Le jardin Domtar vendu à au groupe Canvar http://plus.lapresse.ca/screens/782a4562-d464-471f-b131-bd7fbcfb6cff|_0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen C’est fait : le Jardin Domtar, adossé à la bouche du métro Place-des-Arts, a été vendu au groupe Canvar, qui veut le démolir pour y construire un immeuble de 36 étages comprenant un hôtel et des appartements, a appris La Presse. La transaction a été conclue le 21 décembre pour la somme de 14 millions. La Ville de Montréal n’a toutefois pas encore délivré de permis de construction. « On regarde nos leviers légaux pour sauver cet espace, mais la marge de manœuvre est mince », affirme Félix Gravel, nouveau directeur de cabinet de la mairesse de l’arrondissement de Ville-Marie. « On a vraiment besoin d’espaces verts dans ce secteur, notamment avec l’aspect très minéral de la place des Festivals, ajoute-t-il. On regarde sérieusement le terrain voisin à l’est [un stationnement] pour qu’il soit naturalisé quoi qu’il arrive. » Le 27 février, Louis Spagnuolo, directeur du CPE Origami, situé à la Maison Domtar, a informé les parents que le promoteur allait installer des grilles de sécurité pour délimiter son chantier de construction dès le 3 mars, soit samedi dernier, mais cela n’a pas été fait. L’aire de jeux du CPE occupe une partie du Jardin. « Par conséquent, précise M. Spagnuolo dans sa lettre, l’entrée située sur la rue Bleury sera fermée. Les accès par les rues De Maisonneuve et Président-Kennedy resteront ouverts quelques semaines supplémentaires, mais seront progressivement fermés. » LA MAIRESSE INTERPELLÉE Des parents d’enfants inscrits au CPE ont très mal réagi à cette annonce. C’est le cas de Sophie Vallée-Smejda, qui fait circuler une pétition depuis quelques jours pour s’opposer à la démolition du Jardin. Mme Vallée-Smejda a aussi envoyé une lettre à la mairesse, restée sans réponse, et une autre à Gilles Dubois, président du Centre régional de l’environnement de Montréal. « Une des raisons pour lesquelles j’ai voté pour Valérie Plante, c’est parce que je croyais qu’elle allait préserver le Jardin Domtar. Des condos et des hôtels, il y en a plein dans le quartier. Mais les espaces verts sont très rares. » — Sophie Vallée-Smejda, citoyenne La pétition a déjà recueilli plus de 500 noms, dont celui de Dany Turcotte, qui a ajouté ce commentaire : « Il pleut des condos pendant que les espaces verts et publics s’assèchent ! ! Au secours Valérie ! ! ! » ESPACE PRIVÉ OUVERT AU PUBLIC Inauguré en 2002, le Jardin Domtar est un espace privé ouvert au public. Il a reçu de nombreux prix, dont le prix des designers de l’Association des architectes paysagistes du Québec et le prix Orange en design urbain de Sauvons Montréal, en 2003. « Le Jardin Domtar illustre parfaitement une de nos valeurs clés : l’engagement. L’engagement à être une société durable pour notre environnement, nos employés et nos communautés », avait déclaré à l’époque le président et chef de la direction John D. Williams. Cet espace se trouve sur un ancien terrain de stationnement de la Ville, acheté par Domtar en 2000 pour en faire un parc. Le 17 mai 2000, le comité exécutif de la Ville a autorisé Stationnement de Montréal à vendre à la papetière « l’autoparc numéro 41 », situé au sud-ouest de la rue De Bleury, entre l’avenue du Président-Kennedy et le boulevard De Maisonneuve, « afin d’y aménager un espace de verdure devant la façade de son siège social situé au 395, boulevard De Maisonneuve Ouest », est-il écrit dans la résolution, que La Presse a obtenue. LE PROJET IMMOBILIER Selon le nouveau propriétaire du terrain, Marc Varadi, du groupe Canvar, à qui nous avons parlé, cela fait plusieurs années que la Maison Domtar veut s’en défaire. « Domtar a décidé de mettre la propriété en vente. Nous avons reçu une invitation pour faire partie des soumissionnaires en 2014 », affirme-t-il. « À quoi va ressembler le nouvel immeuble s’il est construit ? – Nous sommes toujours en train de développer les plans, répond M. Varadi. Il aura 36 étages avec un hôtel et une partie résidentielle. – Pensez-vous obtenir le permis de construction ? – Nous collaborons avec la STM et la Ville depuis plus de deux ans. Puisqu’il y a un tunnel de métro qui passe sous notre propriété, les ingénieurs doivent prendre le temps nécessaire pour évaluer ces complexités. Nous n’avons pas de doute que nous aurons le permis dans les meilleurs délais. – Et que va-t-il advenir de l’aire de jeux du CPE ? – Nous travaillons à minimiser les impacts sur les éducatrices et les enfants pendant les travaux, indique M. Varadi. La garderie sera relocalisée temporairement et reviendra à sa place d’origine, après les travaux. » NORMES DE SÉCURITÉ Selon nos informations, la papetière a décidé de vendre son terrain parce que la Société de transport de Montréal (STM) menaçait d’en exproprier le tiers pour construire un système de ventilation afin de répondre aux nouvelles normes de sécurité. L’accès à la station Place-des-Arts doit aussi être reconfiguré pour offrir un accès au métro aux personnes à mobilité réduite. À la STM, Pierre Déry, conseiller aux affaires publiques, indique que les travaux pour le poste de ventilation seront amorcés « lorsque les travaux préparatoires du promoteur auront été effectués ». La papetière n’a pas répondu à notre demande d’entrevue. la presse
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