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  1. Malek

    Bruits en ville

    Rosemont s'attaque à la cacophonie urbaine Les Montréalais irrités par le bruit de la thermopompe du voisin ou du bar au coin de la rue ont de nouveaux alliés dans Rosemont-La Petite-Patrie: un inspecteur attitré, équipé d'un tout nouveau sonomètre et d'un logiciel conçu par l'École polytechnique. L'arrondissement dirigé par le maire François Croteau a du même souffle annoncé hier une série de mesures destinées à lutter contre le bruit dans les quartiers résidentiels. Les normes, les plus sévères des neuf arrondissements de l'ancienne Ville de Montréal, interdiront dorénavant les sons de plus de 55 décibels le jour et 45 décibels la nuit au lieu de 60 et 50 décibels auparavant. Il s'agit des limites déjà imposées dans des villes comme Toronto et Vancouver. Les amendes s'établiront de 300$ à 2000$ en cas de récidive. «Il y a un problème de bruit de plus en plus important dans Rosemont-La Petite-Patrie, avec le boom immobilier et l'augmentation de l'activité commerciale, a expliqué le maire Croteau en point de presse. Les plaintes sont en hausse. L'objectif est d'agir sur les bruits récurrents qui dérangent les résidants.» Montréal «ne sera jamais Saint-Tite» et «on ne s'attend pas à ce qu'on puisse entendre uniquement le chant des hirondelles et le son des criquets l'été», admet le maire. Mais avec 136 plaintes l'an dernier, dont 46 concernant des systèmes de ventilation souvent désuets ou mal installés, l'arrondissement estimait nécessaire de prendre le taureau par les cornes. Projet de 30 000$ Depuis plusieurs années, les neuf arrondissements de l'ex-Ville n'ont plus d'inspecteur attitré uniquement aux plaintes relatives au bruit, explique-t-il. Rosemont «défriche le terrain pour les autres» et en embauchera un, qui s'occupera par ailleurs aussi des chiens. En collaboration avec l'École polytechnique, on a conçu un logiciel qui permet de gérer la formule complexe d'évaluation des décibels en fonction de la température, du bruit de fond et de la distance. Muni d'un sonomètre, l'inspecteur pourra donc évaluer si le bruit qui fait l'objet d'une plainte enfreint le règlement. Le coût de l'appareil, du logiciel et du partenariat avec Polytechnique est d'environ 30 000$. «Pour Montréal, c'est une première. On veut intervenir rapidement au lieu de laisser des situations pénibles perdurer pendant deux ou trois ans, dit le maire Croteau. Ça peut être excessivement dérangeant d'avoir un bruit qui vous empêche de dormir et peut même causer des problèmes psychosomatiques.» Les citoyens pourront appeler le 311 s'ils ont une plainte à formuler. L'arrondissement communiquera alors avec l'auteur du bruit et tentera de régler le dossier à l'amiable, «comme se règle la majorité des dossiers», précise M. Croteau. Ce n'est qu'après un délai de 30 jours, si le bruit illégal perdure, qu'un constat d'infraction sera délivré. Ces nouvelles règles, précise-t-il, ne concernent que les secteurs résidentiels. Pour les chantiers de construction, par exemple, de nouveaux règlements interdisant notamment les travaux après 19h et le dimanche sont en place depuis plus d'un an. «Notre rôle n'est pas d'appliquer les règlements à la lettre; il y a une question de jugement, dit le maire. On veut avoir les outils pour appliquer ces règlements en garantissant qu'on pourra festoyer sur nos terrasses l'été tout en respectant le voisinage.» http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201301/14/01-4611224-rosemont-sattaque-a-la-cacophonie-urbaine.php
  2. http://www.journaldemontreal.com/2012/04/07/900-pour-quelques-notes 900$ pour quelques notes Deux musiciens devront payer 434 $ chacun pour avoir joué de leurs instruments dans la rue Mélanie Colleu Publié le: samedi 07 avril 2012, 18H57 | Mise à jour: dimanche 08 avril 2012, 24H27 --- Vous en pensez quoi? Que peut-on faire pour stopper la ville dans ses croisades contre le bruit? On ne parle pas ici d'un coin résidentiel mais d'une intersection hautement achalandée par des gens qui sortent dans les bars, salles de spectacles, cinémas... Pour ma part je considère cela honteux.
  3. Alexandre Paré, L'auteur est candidat à la maîtrise à l'Institut d'urbanisme de Montréal Je me sens en partie responsable des maladresses du conseil d'arrondissement du Plateau Mont-Royal dans sa gestion du bruit des dernières semaines. J'ai voté, il y a bientôt près d'un an, pour les candidats de Projet Montréal, un parti qui, à plusieurs égards, me rejoint dans la conception que j'ai d'une grande ville comme Montréal. Je me souviens d'avoir vu dans la prise de l'arrondissement par l'équipe de Luc Ferrandez un pas dans la bonne direction pour la ville au grand complet. Un petit pas, mais un pas quand même. J'imaginais une équipe progressiste, à l'écoute des citoyens, consciente de son influence à l'échelle métropolitaine, désireuse de voir Montréal continuer à cultiver la diversité et de faire d'elle un véritable lieu de création et d'innovation. Comme beaucoup de mes amis, de mes collègues et de mes proches, j'avais gagné mes élections. Peut-être qu'enfin, pensions-nous, les élus municipaux comprendront que les petites entreprises culturelles sont des animaux qui ont la santé fragile. Peut-être qu'enfin les élus municipaux comprendront qu'il n'est dans l'intérêt de personne de leur faire la vie dure et de les voir disparaître. C'est ce que je pensais jusqu'à très récemment. La question de la survie des petites entreprises de diffusion artistique et des bars du Plateau Mont-Royal me touche depuis plusieurs années. Bien que je n'y aie pas joué un bien grand rôle, j'ai suivi de près les événements qui ont bien failli faire fermer le Green Room (c'est finalement un incendie qui aura eu raison du bar au printemps dernier) et qui sont venus à bout du Main Hall, sur le boulevard St-Laurent. J'étais DJ les vendredis soirs au Green Room au moment où les plaintes de bruit ont commencé à se multiplier vers 2006 ou 2007. On apprendra éventuellement que ces plaintes avaient essentiellement été déposées par un seul résidant qui avait acheté une propriété derrière les salles et qui s'était donné pour mission de les fermer. L'homme en question, depuis ce temps, a déménagé. Le Zoobizarre aurait également connu à peu près le même sort. La Casa del Popolo est passée bien près d'y passer aussi. Des établissements qui, en fin de compte, se sont trouvés au centre de conflits de voisinage, pas au centre d'un problème global. Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d'autres petits bars ou salles de spectacles qui souffrent tous de l'arbitraire et de l'opacité des règlements municipaux qui laissent la latitude nécessaire aux policiers pour intervenir de façon souvent abusive et intimidante. Dans son message aux résidants concernant son projet « Noise », le poste de quartier 38 fait part de son intention de « rencontrer les tenanciers de clubs» et de créer « un comité de médiation pour les cas lourds ». Lors de son intervention à l'émission de Michel Desautels sur la première chaîne de Radio-Canada vendredi dernier, le maire de l'arrondissement du Plateau Mont-Royal, Luc Ferrandez, a déclaré que la décision de modifier le règlement sur le bruit de manière à pouvoir imposer des amendes plus élevées aux entreprises avait été motivée par l'incapacité de l'administration et des policiers de régler une « dizaine de cas problèmes ». Vous me permettrez donc de douter de la volonté du PDQ 38 d'utiliser son comité de médiation pour les cas lourds. L'attitude des élus municipaux face aux petites entreprises de diffusion artistique et des bars est, depuis longtemps, condescendante et témoigne d'un dédain évident pour une grande portion des acteurs de la vie nocturne montréalaise ainsi que pour un grand nombre de créateurs et d'artistes qui travaillent en marge des courants populaires ou conventionnels. Sauf que la création et l'innovation trouvent souvent leurs sources dans ces petits lieux de création et la diversité de la vie nocturne est généralement assurée par l'existence de ces petits bars. L'adoption d'un règlement universel qui ne tient pas compte de cette diversité est non seulement infantilisante, elle contribue également à uniformiser un arrondissement qui rayonne surtout par la diversité et la mixité de ses activités et de ses habitants. La question des nuisances liées au bruit en milieu urbain n'est pas négligeable, au contraire, mais il faut l'aborder en prenant soin de l'examiner sous plusieurs angles et de manière à ne pas polariser ses acteurs. Les riverains d'une artère comme l'avenue du Mont-Royal ou le boulevard St-Laurent sont, comme les autres citoyens de la ville, en droit de s'attendre à un milieu de vie relativement paisible, sauf qu'ils doivent être conscients (la plupart le sont, j'en suis certain) que ce sont également des lieux où se concentrent plusieurs activités nocturnes. Lorsque M. Ferrandez affirme que l'avenue du Mont-Royal ne comptait autrefois que quelques tavernes où une dizaine d'hommes mangeaient leurs chips en prenant une bière tranquillement, c'est à l'intelligence de tout son électorat qu'il fait offense. D'ailleurs, même si certains établissements le long de l'avenue sont plus bruyants que d'autres, ce n'est probablement pas là que se trouvent les cas les plus problématiques, mais plutôt sur des petites rues au sein de quartiers résidentiels où se sont installés certains bars. Il s'agit donc de cas particuliers qui méritent d'être traités de la sorte. Les propriétaires de bars et de salles de spectacles ne se lancent pas en affaire avec l'intention d'embêter les gens et ils tiennent généralement à leur établissement, de sorte que la ville et ses citoyens auraient beaucoup plus à gagner en s'assurant de favoriser leur succès. En imposant des amendes de plus en plus élevées, la ville enlève à ces établissements les moyens qu'ils ont de régler leurs problèmes. En intervenant de façon souvent musclée, lampes-torches à la main, les policiers font fuir une clientèle généralement constituée de jeunes gens qui n'ont rien à se reprocher. Quand un bar ou une salle de spectacles ferme, ce sont des dizaines de gens qui perdent leur emploi, des centaines d'artistes qui perdent une vitrine ou un lieu de création, et des milliers de gens comme vous et moi qui perdent un endroit de socialisation unique. Tous ces gens votent. À une époque où le cynisme de la population est nourri quotidiennement par l'indifférence et l'arrogance de politiciens à tous les paliers de gouvernement, la maladresse d'un conseil d'arrondissement qui incarnait, pour plusieurs, l'ouverture, la tolérance et l'écoute du citoyen, justifie davantage le désabusement grandissant des électeurs. La diversité de l'offre culturelle montréalaise fait qu'évidemment, tout ne peut pas plaire à tout le monde, mais tout le monde peut y trouver quelque chose. C'est une qualité dont peu de villes peuvent se vanter et il faut tout faire pour la préserver. La ville est un lieu d'échange, de cohabitation et de compromis. L'attitude des élus municipaux et du service de police de la Ville de Montréal en matière de gestion des nuisances liées au bruit ne favorise en rien l'échange, la cohabitation et le compromis. http://www.cyberpresse.ca/place-publique/opinions/cyberpresse/201009/07/01-4313291-bruit-sur-le-plateau-ne-nuisons-pas-a-la-diversite-culturelle.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_place-publique_1242600_accueil_POS1
  4. Situé sur la 2ème avenue coin Provost à Lachine. Un coin qui se développe passablement bien sans faire de bruit. http://www.evolutionlachine.com/main.cfm?p=000&l=fr
  5. Le jeudi 19 juin 2008 Un règlement sévère sur le bruit dans Ville-Marie La Presse L'arrondissement de Ville-Marie a été le premier à Montréal à imposer de sévères amendes contre ceux qui salissent les voies publiques. Il est maintenant le premier à infliger des amendes extrêmement sévères contre les citoyens et les entreprises qui font du bruit. Le règlement sur le bruit de l'arrondissement a en effet été modifié, ce jeudi après-midi, lors d'une séance spéciale de l'arrondissement, afin de responsabiliser la population à la nécessité de limiter les agressions sonores commises de jour ou de nuit. «Cette modification était nécessaire, a dit le maire de Ville-Marie, Benoit Labonté, chef du parti Vision Montréal. Nous avions constaté qu'un grand nombre d'établissements généraient une pression du niveau acoustique qui perturbe l'environnement, particulièrement dans des zones mixtes commerciales et résidentielles.» Les modifications visent la musique diffusée à l'extérieur, les cris, les clameurs «ou autre forme de tapage». Pour les particuliers, les amendes varient de 300 $ à 1000 $ pour une première infraction, de 1000 $ à 3000 $ pour une récidive, et de 3000 $ à 10 000 $ pour une récidive additionnelle. Les commerçants et les entreprises coupables d'avoir généré du bruit pourront recevoir quant à eux des amendes variant de 1500 $ à 12 000 $. Le directeur général de l'arrondissement, Alain Dufort, a précisé que Ville-Marie reçoit en moyenne de 50 à 80 plaintes par année pour du bruit. Le conseiller municipal Sammy Forcillo a critiqué les modifications apportées en se demandant si les citoyens qui fêteront la Saint-Jean seront, par exemple, exposés aux foudres de ce règlement. «Veut-on tuer une mouche avec un canon?», a demandé M. Forcillo, membre du parti Union Montréal. «Les sociétés de développement commercial ont-elles été invitées à se prononcer sur ce règlement?», a ajouté la conseillère municipale (Union Montréal) Catherine Sévigny. Le maire Labonté n'a pas répondu mais a dit que ces modifications s'adressent «aux gens qui menacent la qualité de vie des citoyens» pas «à ceux qui comprennent la première fois». M. Forcillo et Mme Sévigny ont voté contre les modifications au règlement sur le bruit. Par ailleurs, l'arrondissement a annoncé qu'il fournira une somme de 150 000 $ à la radio communautaire CIBL si elle déménage sa station, actuellement située sur le boulevard Pie-IX, dans Ville-Marie. La radio pourrait occuper de nouveaux locaux dans le Quartier des spectacles. Hey, on se croirait à Toronto! Est ce que ça veux dire que les Bars du Boul St-Laurent ou de Ste-Catherine devront couper la musique à partir de 23:00 pour faire plaisir aux osties de NIMBY's???
  6. Bonsoir! Je profite de ce premier message sur le forum, pour vous faire partager les photos que je viens tout juste de prendre ce soir du Vieux-Montréal. J'espère qu'elles vous plairont Aussi, comme je débute dans la photo (c'est la première fois que je part faire une "excursion" photographique de ce genre), si vous avez des remarques à me faire, ou des conseils à me donner pour la prochaine fois, n'hésitez pas! Je précise que cette photo n'a pas été prise du Vieux, mais bien du haut d'un immeuble du centre-ville. Pour ceux qui ça intéresse, toutes ces photos ont été réalisées avec un Sony DSC-W120 (appareil photo compact), un trépied, et sans flash. Quelques photos ont été légèrement retouchées avec Paint.Net (recadrage, suppression du bruit, et j'ai un peu accentué la netteté pour la 1ère). Voila voila!
  7. 18 septembre 2007 Le mur du Plateau sera végétalisé au printemps 2008. Le verdissement, originalement prévu au montant de 175 225$, coûtera trois fois plus cher, soit 400 000$. Le mur de béton, qui sépare les arrondissements Plateau-Mont-Royal et Rosemont-La Petite-Patrie, a été érigé afin de réduire le bruit des trains pour les résidants du Plateau-Mont-Royal. Tout en réduisant le bruit au sud, ce mur crée aussi un effet de réverbération pour les résidants de la Petite-Patrie, au nord des voies ferrées. Ces derniers se plaignaient de la nuisance acoustique. En pleine campagne électorale, en 2005, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, promettait de «stopper» la construction du mur. L'année suivante, le promoteur en achevait la construction sur près d'un kilomètre et d'une hauteur de 4,5 mètres. Au mois de juin 2006, les deux maires des arrondissements, André Lavallée et Helen Fotopulos, annonçaient la végétalisation du mur acoustique. Le couvert végétal embellirait le mur de béton. De plus, des tiges de saule, doublées de vigne, plantées au pied du mur, rendraient impossible l'accès au mur pour les graffiteurs. «La population de l'arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie a maintes fois décrié la laideur de la vue du côté de la voie ferrée», précise le sommaire décisionnel. Coût Le coût de 400 000$ sera réparti en trois. Le budget proviendra du Programme triennal d'immobilisation selon la répartition suivante: 50% pour la ville centrale, 25% pour l'arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie et 25% pour l'arrondissement Plateau-Mont-Royal. Les travaux seront réalisés par l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, au printemps 2008. «Les travaux de plantation doivent absolument être effectués d'ici au 15 mai 2008, sinon le succès du projet est compromis», peut-on lire dans le sommaire décisionnel.
  8. La Presse Le vendredi 24 août 2007 Les beaux jours du nightlife pourraient tirer à leur fin dans le Vieux-Montréal: l'association des résidants demande à l'arrondissement de Ville-Marie d'imposer un moratoire sur le nombre de bars dans le secteur historique. Le dossier sera étudié cet automne La population du Vieux-Montréal, qui a triplé en 15 ans, atteignant 5550 résidants cette année, en a assez du bruit, de la musique, et du chahut à 3h du matin. La nouvelle présidente de l'Association des résidants du Vieux-Montréal, Ginette Major, croit qu'il faut un contrôle plus serré, comme pour les calèches, dont le nombre de permis est passé de 40 à une vingtaine. «Le bruit est pire depuis qu'il est interdit de fumer à l'intérieur des bars, assure Mme Major. Cet été, il y a eu de nombreux attroupements et les incivilités ont augmenté. Je pense qu'il faut inventorier les bars, connaître leur emplacement, et prendre en considération les gens qui habitent autour.» À l'arrondissement, on admet que les plaintes ont été plus nombreuses cet été, notamment contre des établissements des rues Saint-Paul et Saint-Jacques. Un cas problème a même abouti entre les mains de l'ombudsman de la Ville de Montréal, qui a tranché en faveur des résidants dont les fenêtres donnent sur la terrasse du bistro Boris, rue McGill. Depuis, l'établissement ne fait plus jouer de musique à l'extérieur, assure le propriétaire. «Nous avons été saisis de la demande des résidants pour obtenir un moratoire cette semaine, explique Jacques-Alain Lavallée, chargé de communication à l'arrondissement. C'est certain que ce sera l'un des sujets chauds de l'automne. On va étudier la problématique et voir s'il est nécessaire d'apporter des changements au règlement.» À la table de concertation du Vieux-Montréal, Gilles Morel, qui représente la Ville, ajoute que le moratoire est une mesure urbaine rarement utilisée. Il pense qu'il faut tout d'abord étudier d'autres possibilités. Dans le même registre, l'arrondissement de Ville-Marie tiendra des consultations publiques, la semaine prochaine, pour maintenir le nombre de bars techno (after-hours) à deux dans le centre-ville. Il y a présentement deux établissements de ce genre au centre-ville, le Circus et le Stereo Afterhour, qui sont voisins, rue Sainte-Catherine Est. Le propriétaire du Stereo, Pierre Guido, croit de toute façon que le marché est saturé pour ce genre d'établissement de danse de nuit, qui ne sert pas d'alcool. Et qui fait jouer de la musique de DJ. «C'est une mode, dit M. Guido. Dans quelques années, le phénomène va peut-être disparaître. Je crois que l'arrondissement prend une bonne initiative.» En limitant le nombre de ces établissements au centre-ville, l'arrondissement répond aux souhaits de l'Association des résidants et résidantes des Faubourgs de Montréal, qui demandait depuis cinq ans un moratoire sur leur nombre. Encore là, les plaintes concernaient le bruit, et les attroupements aux abords des rues résidentielles.
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