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Centre sur la biodiversité: Encore plus de choses à voir au Jardin botanique

 

D’ici la fin de l’année, la visite au Jardin botanique sera prolongée. Elle se terminera dans le futur Centre sur la biodiversité qui devrait être inauguré en novembre prochain. Un passage reliera une des serres du jardin à la salle d’exposition du centre qui sera aussi appelée La vitrine.

 

 

La direction du Muséum nature n’a pas encore décidé sur quoi portera exactement cette nouvelle exposition. «On ne veut pas dé-doubler ce qu’on fait à l’Insectarium et au Jardin botanique», a dit lundi le directeur du Jardin botanique, Gilles Vincent.

 

Des collections à découvrir

Le Centre sur la biodiversité accueillera aussi une trentaine de scientifiques qui approfondiront des recher*ches sur la biodiversité dans des laboratoires. Trois collections de plantes, d’insectes et de champignons y seront aussi conservées dans des conditions optimales, soit l’herbier du frère Marie Victorin, la collection entomologique Ouellet-Robert et la collection du Cercle des mycologues de Montréal.

 

Une partie de la collection de l’Insectarium y sera aussi conservée. Celle-ci con*tient en tout et pour tout 140 000 spécimens, et seulement de 5 à 10 000 sont exposés en même temps. Le reste est présentement préservé au Centre des collections, situé dans le centre-ville de Montréal. «On veut que les visiteurs [du Centre sur la diversité] puissent sentir l’importance des collections et la présence des chercheurs», a souligné M. Vincent.

 

Le Centre sur la biodiversité, dont les bâtiments seront certifiés LEED or, est construit au coût de 24,5 M$. La Ville de Montréal, l’Université de Montréal ainsi que Québec et la Fondation canadienne pour l’innovation ont tous contribué financièrement à sa réalisation.

 

http://www.journalmetro.com/montreal/article/501422--centre-sur-la-biodiversite-encore-plus-de-choses-a-voir-au-jardin-botanique

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Cet ajout viendra conforter la position du Jardin Botanique parmi les plus importants au monde. J'en suis très fier !! Une autre réussite à souligner (au lieu de toujours remarquer ce qui ne va pas !!).

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C'est bien de te voir positif, Yara. J'espère que ça va continuer ainsi!

 

En effet, c'est un bon projet! Ma blonde n'arrête pas de parler du Jardin Botanique.. (moi et les fleurs... iich!) mais je vais peut-être avoir raison pour y aller enfin... Voir ce nouveau projet! ;)

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  • 2 semaines plus tard...

Montréal

L'Insectarium se renouvelle

 

25/04/2010 11h41

 

Pour la première fois depuis sa création, il y a 20 ans, l'Insectarium de Montréal se prépare à renouveler complètement l'exposition d'insectes qu'elle présente au public.

 

La plupart des quelque 5000 spécimens qui sont exposés à l'Insectarium sont là depuis le tout début, en 1990.

 

«Avec le temps, les insectes peuvent perdre de leurs couleurs, certains sont abîmés. On veut donc renouveler la collection, mais aussi refaire complètement les expositions», explique le responsable des collections de l'Insectarium, Stéphane Le Tirant.

 

Disciple du célèbre Georges Brossard, M. Le Tirant met donc tout en oeuvre depuis quelques années pour accumuler des spécimens d'insectes rares qui formeront la nouvelle exposition, qui sera présentée au public en 2011.

 

Des dons de collectionneurs

 

Mais l'Insectarium, qui appartient à la Ville de Montréal, n'aura presque rien à payer pour se procurer ses nouveaux insectes. La presque totalité des quelque 6000 spécimens qui seront exposés lui a été donnée par des collectionneurs d'un peu partout au Québec, qui n'en tireront qu'un reçu aux fins d'impôt.

 

«Nous n'avons pas réellement de budget d'acquisition», explique le responsable des collections à l'Insectarium, Stéphane Le Tirant. «On ne sollicite pas directement, mais on se connaît tous dans le milieu de la taxonomie, alors parfois j'entends parler d'un collectionneur qui prend de l'âge et qui veut se départir de sa collection.»

 

Le mois dernier, la Ville a émis des reçus à quatre collectionneurs qui ont remis à l'Insectarium une partie de leurs collections, qui valent parfois plus de 100 000 $.

 

Les plus grands papillons du monde

 

Certains de ces collectionneurs pourraient facilement vendre leurs spécimens au Japon ou les donner à des musées prestigieux. C'est le cas de Gilles Delisle, un enseignant en art à la retraite qui a pourtant confié à l'Insectarium la majeure partie de sa collection d'ornithoptères, les plus grands et les plus magnifiques papillons de la planète.

 

«J'ai vu des collections abandonnées, qui ont été endommagées ou détruites après le décès de certains collectionneurs», explique M. Delisle.

 

«Pour s'occuper d'une collection comme celle-là, il faut être passionné. C'est rare, ajoute-t-il. C'est un peu comme mon bébé. En la confiant à l'Insectarium, elle ne reste pas trop loin, je peux aller la voir. Elle est en sécurité.»

 

La collection de M. Delisle servira aussi à la recherche. «Il a réuni une importante quantité d'ornithoptères, et ce, depuis longtemps, avant que ses espèces ne soient protégées. Il a donc réussi à obtenir des permis qui sont désormais très difficiles à avoir et il a ainsi pu acquérir ces papillons qui sont les plus gros, les plus beaux et les plus rares du monde», souligne M. Le Tirant.

 

Une voûte à l'abri du temps

 

Les dizaines de milliers de spécimens de la collection scientifique de référence de l'Insectarium sont actuellement entreposés dans un entrepôt du Vieux-Montréal, à côté de costumes du Cirque du Soleil.

 

Mais toute la collection déménagera à l'automne 2011 dans le tout nouveau Centre de la biodiversité qui se construit actuellement derrière la salle des Fougères du Jardin botanique.

 

«Ça va être une voûte à l'abri du temps. Un équipement extraordinaire pour le Québec», explique Stéphane Le Tirant.

 

«On va regrouper dans ce nouveau centre les forces des collections de l'Insectarium et du Jardin botanique, mais aussi de l'Université de Montréal», souligne-t-il.

 

Ce futur centre est financé au coût de près de 25 millions $ par le Centre national de recherche du Canada, le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal et l'Université de Montréal.

 

Il permettra non seulement de conserver les espèces animales et végétales, mais tout un étage sera consacré à des laboratoires de recherche.

 

«Ça va répondre aux normes de conservation. Tout sera contrôlé: la température, la lumière, l'humidité, la sécurité, etc.», explique le conservateur.

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  • 1 mois plus tard...
  • 8 mois plus tard...

Projet terminé !

 

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COMMUNIQUÉS

10.03.11

Le Centre sur la biodiversité de l'Université de Montréal ouvre ses portes!

 

MONTRÉAL, le 10 mars 2011 - C'est aujourd'hui que le Centre sur la biodiversité de l'Université de Montréal, érigé au Jardin botanique, ouvre ses portes. Fruit d'un partenariat entre l'Université et deux institutions de l'Espace pour la vie, le Jardin botanique et l'Insectarium de Montréal, ce nouveau Centre comprend des installations ultramodernes dédiées à la recherche scientifique sur la biodiversité, sa préservation et, sa valorisation. En plus d'être un site qui regroupe des collections inestimables et un lieu privilégié de transfert des connaissances pour des chercheurs d'ici et d'ailleurs, ce Centre permettra de sensibiliser le public à la biodiversité, un enjeu essentiel à la préservation des espèces et des écosystèmes.

 

« Ce nouveau Centre témoigne de l'importance que notre collectivité accorde à la préservation de notre patrimoine naturel. En regroupant dans un même endroit autant d'acteurs engagés qui partagent leur savoir-faire, leur créativité et leur sens de l'innovation, Montréal devient une véritable plaque tournante pour la recherche en biodiversité », a souligné le maire de Montréal, monsieur Gérald Tremblay.

 

« Le Centre sur la biodiversité de l'UdeM représente un exemple remarquable des effets du partenariat de longue date qui lie l'Université de Montréal et le Jardin botanique. Avec des objectifs communs de conservation, de recherche et d'éducation, nous avons conçu un projet à la fois rassembleur pour nos institutions et très ouvert sur la collectivité », a déclaré le recteur de l'Université de Montréal, monsieur Guy Breton.

 

Le directeur général des Muséums nature de Montréal, monsieur Charles-Mathieu Brunelle, souligne que « le Centre sur la biodiversité de l'UdeM est un maillon structurant de la volonté des Muséums nature de se positionner comme un Espace pour la vie, de s'engager publiquement et d'initier un mouvement audacieux créatif et urbain. La biodiversité et la notion d'interdépendance qu'elle implique sont au cœur de la mission de diffusion, de recherche, de conservation et d'éducation que partagent le Jardin botanique, le Biodôme, l'Insectarium, et le Planétarium.»

 

Sa mission

 

Réunir en un même lieu des collections québécoises de plantes, d'insectes et de champignons parmi les plus importantes; des laboratoires à la fine pointe de la technologie et des chercheurs passionnés de découvertes; en plus d'un réseau informatique évolutif sur la biodiversité et d'une salle à vocation muséale pour des expositions grand public, voilà le coup de maître que réussit le nouveau Centre sur la biodiversité de l'Université de Montréal.

 

Préserver des collections inestimables

 

De précieuses collections - l'Herbier Marie-Victorin, la collection entomologique Ouellet-Robert, la collection entomologique de l'Insectarium et la collection du Cercle des mycologues de Montréal - ont enfin trouvé une enceinte parfaitement adaptée à leur conservation et à leur mise en valeur. Ainsi regroupées, ces collections favoriseront le partage des expertises et des ressources, sans compter l'informatisation d'une somme phénoménale de données.

 

Stimuler la recherche scientifique

 

Le Centre sur la biodiversité de l'UdeM mobilise une équipe de 13 chercheurs de l'Université et de la Ville de Montréal. Ses infrastructures et ses équipements exceptionnels permettront d'accélérer la découverte de nouvelles espèces et de contribuer à la préservation de la biodiversité.

 

Transférer les connaissances

 

En tant que quartier général du consortium Canadensys qui coordonne la mise en réseau informatique de nombreuses collections biologiques d'universités et de jardins botaniques à travers le Canada, le Centre sur la biodiversité deviendra un carrefour incontournable du transfert des connaissances à des fins, notamment, de planification gouvernementale.

 

Sensibiliser le public

 

Un espace public, doté d'installations muséographiques, constituera à la fois un lieu de sensibilisation aux enjeux liés à la biodiversité et une vitrine sur les activités du Centre. Dès le 7 avril, une première exposition, Regards croisés sur les plantes du Québec, immergera les visiteurs dans l'univers tout en finesse de l'artiste-peintre Hélène Richard. En quoi science et émotion vont de pair!

 

Ensemble pour la biodiversité

 

Rappelons que le Centre sur la biodiversité de l'UdeM est un projet d'un coût global de 26 M$, auquel ont participé financièrement le gouvernement du Canada, par le biais de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), le gouvernement du Québec, l'Université de Montréal et la Ville de Montréal. L'idée d'origine du projet a été conçue par madame Anne Bruneau, professeure titulaire de sciences biologiques, directrice de l'Institut de recherche en biologie végétale et directrice scientifique du Centre, en collaboration avec une équipe de chercheurs. Les bâtiments du Centre, un concept architectural de la firme Provencher Roy + associés architectes, respectent l'accréditation « or » des normes environnementales LEED.

 

http://www.montreal2025.com/communique.php?id=1367&lang=fr

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  • 7 mois plus tard...

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