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Les Jeux de Vancouver critiqués à New York et Londres

 

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Wayne Gretzky défile sous la pluie dans les rues de Vancouver, à l'ouverture des Jeux d'hiver.

 

La Presse Canadienne - 13/02/2010 20h50

 

VANCOUVER - La météo inclémente, les allégations voulant que le Canada ait violé les idéaux olympiques et les coûts sociaux et économiques des Jeux d'hiver au détriment des citoyens les plus nécessiteux de la Colombie-Britannique ont volé la vedette au sport sur certains sites internet réputés à travers le monde, samedi.

 

Celui du New York Times par exemple se demandait ouvertement si le Comité international olympique ne s'était pas carrément trompé de choix.

 

«Vancouver est la ville la plus chaude de l'histoire à accueillir les Jeux d'hiver, basé sur la température moyenne en février, de sorte qu'on aurait peut-être pu anticiper les problèmes», est-il écrit.

 

«Ou est-ce l'organisation locale qui doit être blâmée pour avoir prévu des événements sur Cypress Mountain, qui n'est qu'à 30 minutes de Vancouver et ses températures douces?»

 

«Vancouver est une ville attrayante, y dit pour sa part le professeur d'économie américain Victor Matheson. Mais la chaude température et les complications de dernière minute avec la neige pourraient nuire à sa réputation comme ville de sports d'hiver. Ce serait une honte, mais ce ne serait pas la première fois qu'un événement majeur a un effet négatif sur l'image d'une ville.»

 

«Je ne crois pas que ce fut une erreur de présenter les Olympiques à Vancouver», a plutôt déclaré Hannah Hardaway, qui a participé aux épreuves de bosses aux Jeux de 2002.

 

«La Colombie-Britannique est une destination d'hiver remarquable et on aurait pu tout aussi bien tomber sur un hiver plein de neige et des conditions idéales. En autant que les parcours soient sécuritaires et remplissent les normes, pourquoi se plaindre? Il ne semble pas que ce soit le cas des compétiteurs.»

 

Sur le site du Guardian de Londres, on se concentrait sur l'action des activistes anti-olympiques.

 

«Les Olympiques sont un autre malheureux exemple d'un partenariat public-privé qui a mal tourné, peut-on y lire. Les contribuables ont été taxés sournoisement par des promoteurs privés qui ont entraîné la ville dans un budget de faillite( ...) Les besoins fondamentaux d'une population sont sacrifiés sur l'autel de la gloire olympique alors que près de la moitié des Canadiens, selon un récent sondage, jugent que la situation économique actuelle est «pauvre» ou «très pauvre».

 

Sur le site du London Times, le principal reporter sportif Owen Slot s'en prend à la stratégie du programme «À nous le podium», affirmant qu'une partie de celui-ci consistait à interdire les sites de Vancouver et Whistler aux athlètes étrangers afin de procurer le maximum d'avantages aux canadiens.

 

«Il y a des règles et même si les Canadiens les ont suivies, admet-il, leur interprétation a été de limiter au minimum les entraînements des non-Canadiens.»

 

L'auteur faisait évidemment référence à l'accident mortel survenu au lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili.

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Membres prolifiques

Une première médaille d'or!!!!!:highfive::applause::applause:

 

Alexandre Bilodeau décroche l'or

 

Le Canada a mis fin à une gênante disette, dimanche soir, lorsque le Montréalais Alexandre Bilodeau a récolté la médaille d'or dans l'épreuve des bosses de ski acrobatique.

 

ll s'agit de la toute première médaille de l'histoire du Canada à titre de pays-hôte des Jeux olympiques.

 

L'athlète de 22 ans de Rosemère, champion en titre de la Coupe du monde, a semé la frénésie parmi la foule massée à Cypress Mountain après avoir obtenu un score de 26,75.

 

Il a devancé l'Australien Dale Begg-Smith, champion en titre de la discipline, par 17 centièmes de point.

 

L'Américain Bryon Wilson a arraché le bronze, tout juste devant deux autres Québécois, Vincent Marquis et Pierre-Alexandre Rousseau.

 

Wilson s'est vu accorder un score de 26,08, tandis que Marquis et Rousseau ont récolté des scores de 25,88 et 25,83 points, respectivement.

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C'est le fun que notre première médaille vient non seulement d'un francophone d'ici, mais d'un Montréalais en plus!

 

Woohoo! Nice job!

 

Some of the comments i've been reading online about Alexandre:

 

anonymous

4:14 AM on February 15, 2010

I'm from Edmonton, Alberta and let me tell you, we're so thankful to Montreal for turning out such a talented athlete as Alex Bilodeau.

 

I love how the Olympics can bring a country together. Sure in 2 weeks we'll go back to bitchin' and separatin'... but at least for this short time, we'll be proudly united behind our athletes! :)

Modifié par Cataclaw
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Réaction au centre-ville de Vancouver à la victoire de Bilodeau:

 

 

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EDIT: pourquoi ça ne fonctionne pas :(

Modifié par Cataclaw
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Franchement Cataclaw, pourrais-tu plus faire ton P.E. Trudeau? Si le Canada anglais nous aime tellement, où étais le Français durant la cérémonie d'ouverture? Le Québec a été représenté par quoi au juste lors de la Cérémonie?? 30 secondes d'un violoniste dans une chaloupe?? Le restant du show était plus irlandais qu'autre chose!

 

http://www.cyberpresse.ca/sports/vancouver-2010/201002/14/01-949641-fier-detre-canadian.php

 

Fier d'être «Canadian»

 

Réjean Tremblay

La Presse

 

 

(Vancouver) I am so proud to be a Canadian! It is with great pride that I realized that the organizers of the Vancouver Olympics truly understand the real Canada!

 

I am so proud that I had to put some of my emotions in writing in this country's "superior language" so that the bosses at VANOC would be proud of me.

 

Vendredi soir, lors des cérémonies d'ouverture des Jeux de Vancouver, ils ont montré ce qu'était le Canada. Les Rocheuses, les Prairies et les Maritimes, en passant par-dessus le Québec. Ce ne sont quand même pas Jean Charest et Pauline Marois qui vont les inquiéter! De toute façon, ils ont compris que les Québécois aimaient ça, se faire bafouer. Je suis tellement fier que les fausses politesses appartiennent maintenant au passé. Plus besoin de faire accroire qu'on les respecte, ces Québécois, on peut leur piler dans la face, ils ne diront rien. Eux autres, à Vancouver, ils ont compris.

 

Three former federal ministers wrote to me. Not one, not two, but three! These are prominent federalists who devoted years to Canada. All three were shocked and outraged, during the opening ceremonies, by the outright contempt for the French language and the great Quebecois athletes who have long carried the weight of the Winter Games on their shoulders.

 

 

Je le traduis pour les quatre millions de Québécois qui ne parlent pas la langue supérieure. Dans la journée d'hier, j'avais déjà reçu des courriels de trois anciens ministres fédéraux criant leur indignation et leur colère après avoir vu les cérémonies d'ouverture. Deux m'ont demandé de respecter la confidentialité, un autre n'a rien précisé. Les trois étaient scandalisés par le mépris épouvantable montré envers le Québec et envers les athlètes québécois.

 

Ben, je suis fier, yes I'm proud, que les organisateurs de COVAN aient bafoué des années de travail et de gloire de ces athlètes et les grands principes de ces anciens ministres. Enfin, quelqu'un a dit la vérité! On se fout d'eux autres quand ça compte. Quand le monde entier regarde.

 

And I'm so proud that Garou sang off-key. It only went to prove that we were not where we belong; it was their party. And all the indigenous festivities, what a beautiful way to remember Kahnawake! Finally, Quebec has taken its place in this country's hierarchy. Now, I feel good! Now, I am proud!

 

.....

 

Hier matin, j'aurais rougi si j'avais été moins fier d'être «Canadian». J'étais dans un bus pour les médias avec ma collègue Caroline Touzin. Un monsieur dans la fin de la cinquantaine, M. Robichaud, a réalisé qu'elle était journaliste. Il avait un bel accent acadien. Un homme fier de ses origines. Son fils travaille au Moncton Times comme journaliste et se bat sur le terrain pour les droits des francophones au Nouveau-Brunswick. La bataille est rude: «Les Acadiens, on ne l'a pas eu facile. On forme une nation depuis 1604. La France nous a abandonnés en 1755, les Anglais nous ont déportés en Louisiane et dans le sud des États-Unis, la moitié des 15 000 Acadiens sont morts, on a été revendus en Louisiane, les Français nous ont chassés de Saint-Pierre-et-Miquelon et on a été déplacés même en Acadie quand les loyalistes sont venus. Bien, on résiste encore et on parle français», a dit M. Robichaud.

 

«C'est terrible que Gaétan Boucher n'ait pas été invité. Lui, c'est un vrai Canadien. Lui, il a gagné des médailles pour son pays. Pouvez-vous me dire ce que Wayne Gretzky faisait là?»

 

I'm so proud to be a Canadian that I did not want to dishearten the gentleman. Mais les COVAN de ce pays ont compris. Les Québécois ne sont pas les Acadiens. Ils sont déjà prêts à se coucher. Je suis tellement content que ce soit clair et net. Qu'on l'ait montré à la face du monde. Ce pays est anglais... et multiculturel. Blow your nose with your French. Bravo, finally, strong men have taken a stand! I'm proud!

 

.....

 

Il y a 18 mois, le conseil d'administration de COVAN, dont fait partie mon ami Jacques Gauthier, a rencontré le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté. Ça posait un paradoxe. Laliberté est québécois, nationaliste, milliardaire et un extraordinaire créateur. La rencontre a duré 20 minutes. Quand il a compris qui était assis devant lui, Laliberté s'est levé et s'est excusé. Les moteurs de son jet tournaient déjà. Il ne pouvait rester plus longtemps.

 

I am so proud that my VANOC told Laliberté and the Cirque du Soleil to take a hike. A French name in the ceremony would have been such a disgrace! I am proud, I'm proud, I'm proud!

 

C'était une belle cérémonie. Haute en couleur et poèmes. Les couleurs étaient bilingues. On m'a dit que les images à RDS étaient belles. RDS and I are so proud to be Canadian...

 

Ils ont réussi à me convertir.

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Le français aussi rare que la neige à Vancouver

 

http://www.cyberpresse.ca/sports/vancouver-2010/201002/14/01-949639-le-francais-aussi-rare-que-la-neige-a-vancouver.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS1

 

Caroline Touzin

La Presse

 

 

(Vancouver) Un spectacle conçu et réalisé en anglais auquel on a greffé en toute fin une chanson en français. Même si le Canada est un pays bilingue et que le français est l'une des langues officielles du Comité international olympique, rien n'y paraissait lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Vancouver, vendredi. Le premier ministre du Québec et le ministre fédéral du Patrimoine s'en désolent. Les francophones du pays, Québécois au premier plan, voient rouge. Les organisateurs de la cérémonie, eux, semblent surpris de la controverse. Quand ils n'estiment pas qu'il s'agit d'une tempête dans un verre d'eau.

 

«En assistant à la cérémonie d'ouverture des Jeux, je me suis dit: le français à Vancouver, c'est comme la neige. On l'espère, mais il est très difficile à trouver.»

 

À son arrivée à l'aéroport vendredi, le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, était pourtant rempli d'espoir. Une bénévole à l'accréditation l'a accueilli en français. L'affichage était bilingue. Il a déchanté en soirée.

 

«J'ai eu l'impression d'assister à un spectacle conçu et réalisé en anglais avec une chanson française», a déploré, hier, M. Fraser. Même L'hymne au Nord du poète François-Xavier Garneau a été traduit en anglais pour être lu par l'acteur Donald Sutherland, a-t-il souligné.

 

 

Pourtant, le comité organisateur des Jeux de Vancouver (COVAN) avait fait son mea-culpa il y a un an après avoir tenu un grand spectacle populaire pour faire le décompte avant les Jeux... sans aucun artiste de langue française, sauf un chorégraphe. Le Canada, tout comme le Comité international olympique, a deux langues officielles: l'anglais et le français.

 

Un spectacle d'inspiration québécoise

 

En entrevue à La Presse, le grand manitou de la cérémonie, David Atkins, a paru surpris de la controverse. Il n'a pas pensé une seconde qu'il choquerait les francophones en accordant si peu de place à la langue française dans son spectacle, a-t-il admis sans pour autant éprouver de regrets.

 

Au contraire. «La portion la plus importante du spectacle était d'inspiration québécoise. J'étais plutôt inquiet de la réaction de l'Ouest canadien. J'avais peur que le public trouve cela trop théâtral, trop ésotérique», a dit le producteur australien, qui bénéficiait d'un budget de plus de 30 millions de dollars pour le spectacle.

 

Un spectacle d'inspiration québécoise avec si peu de français? «D'après ce que je sais du Canada, les francophones sont reconnus pour leur théâtre. Pas la côte Ouest, a-t-il souligné. Je ne dis pas qu'il ne se fait pas de théâtre à Edmonton ou à Winnipeg, mais à Montréal, il y en a partout.»

 

Le chanteur Garou est le seul artiste québécois à avoir fait un numéro dans la langue de Molière durant le spectacle. «Si je demande aux 20 premiers passants que je rencontre au centre-ville de Vancouver s'ils connaissent Garou, j'obtiendrai 20 réponses négatives, a affirmé M. Atkins. Et je l'ai quand même choisi pour chanter juste avant que la vasque ne soit allumée.»

 

Au moins trois «artistes francophones très connus» ont été sondés, mais ils ont refusé, a-t-il insisté. D'autres, comme l'École nationale de cirque - de Montréal - et le chorégraphe Jean Grand-Maître - directeur de la troupe de ballet de l'Alberta depuis 2002 -, ont accepté. Ce dernier défend le spectacle bec et ongles. «On a réussi, je pense, à faire ressentir aux spectateurs une grande fierté d'être canadiens, mais aussi d'être québécois. Pour moi, c'est la même chose», a dit M. Grand-Maître.

 

La cérémonie de clôture inclura des francophones

 

La cérémonie de clôture, sur laquelle il a aussi planché, inclura des francophones. «Peut-être que ce ne sera pas suffisant aux yeux du Québec, mais qu'est-ce que vous voulez?» a conclu le chorégraphe sur un ton agacé.

 

Aux yeux du premier ministre Jean Charest, c'était insuffisant. «C'était magnifique, la cérémonie d'ouverture. Ils ont bien réussi leur coup, mais tout le monde aurait souhaité plus de français dans la cérémonie d'ouverture. Bon, ça fait partie du domaine des souhaits et de ce que nous espérons pour le reste des Jeux», a-t-il dit après une manifestation faisant la promotion de la francophonie à ces Jeux d'hiver, samedi à Whistler. Manifestation à laquelle le premier ministre du Canada, Stephen Harper, et le président du CIO, Jacques Rogge, qui avaient annoncé leur présence, n'ont pas participé.

 

Le ministre fédéral du Patrimoine, James Moore, est aussi déçu. «Les cérémonies ont été magnifiques, spectaculaires à la télévision, mais le français aurait dû occuper une place plus importante», a-t-il dit. Le conservateur avait de grandes attentes, surtout qu'on lui avait fait miroiter que le français occuperait une place de choix.

 

Le maire de Québec, Régis Labeaume, émet aussi un bémol sur la cérémonie à laquelle il a assisté aux côtés de son homologue de Montréal Gérald Tremblay. «Ce n'est pas tant le français que la place du Québec, son histoire francophone au sein du Canada, qui à mon avis n'a pas été assez montré dans le spectacle», a-t-il dit à La Presse hier.

 

Des critiques sur Twitter

 

Pendant la cérémonie, de nombreux Québécois sur le site de réseautage social Twitter ne se sont pas gênés pour critiquer la sous-représentation des francophones. Parmi eux, le député libéral et ancien ministre des Sports Denis Coderre: «Visuel: 8/10, spectacle: 6/10, ambiance: 6/10, bilinguisme: 1/10» ou encore «le mot des Jeux: BIENVENOUE», a-t-il écrit, faisant ici référence à l'unilinguisme du directeur général du comité organisateur des JO de Vancouver, John Furlong.

 

«Vous êtes parmi vos amis» est la seule phrase en français prononcée par M. Furlong durant son discours officiel d'ouverture. En réponse à ces critiques, la vice-présidente des communications du COVAN, Renée Smith-Valade, a haussé les épaules: «M. Furlong a de la difficulté à parler français. Que peut-on faire?»

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