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Si ça avait été le Québec qui avait signé une mauvaise entente, ou même si une entente qui semblait bonne à la signature mais dont des changements aux conditions économiques l'auraient rendu mauvaise, On n'entendrait pas parler dans certains cercle canadiens que Terre-Neuve escroque le Québec, mais on noterait plutôt l'incompétences des Québécois en affaires. Mais puisque c'est le Méchant Québec qui bénéficie le plus de cette entente, ça veut dire que l'on vole les pauvre Terre-Neuviens, innocentes victimes d'une province corrompue et avide d'argent...

 

Et si on regardait toute l'histoire, particulièrement la partie ou Terre-Neuve a obtenue le Labrador....

Une Belge m'a parlé une fois de cette histoire du Labrador. Je ne sais pas trop qui lui avait dit ça, mais elle pensait que les Québécois ne voulait pas du Labrador parce que c'était plein de Newfies... J'ai trouvé cette explication assez drôle.

 

L'avantage pour HQ d'acheter NB Energy est de pouvoir vendre à fort prix de l'électricité aux USA et en plus de renflouer les coffres de l'état, ça va peut-être permettre de fermer certaines centrales américaines fonctionnant au charbon...

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Membres prolifiques

:stirthepot: Un dossier fort intéressant qui révélera les vrais intentions des anglos vis à vis du Québec, la raison ou les émotions. Ceci me rappelle l'époque où Power Corp, l'empire Desmarais, a voulu acheter les industries Canadian Pacific alors en vente dans les années 80.

 

Bien qu'ayant largement les moyens d'acheter et de préserver les emplois là où ils étaient, une vague d'opposition autant du marché financier que politique fédérale ont bloqué la transaction des investisseurs québécois de peur de perdre une partie du contrôle de cette compagnie "canadian". Les torontois en panique ont même amené Trudeau a voter une loi spéciale à l'époque???

 

Se peut-il qu'encore aujourd'hui ce réflexe primaire soit encore vivant? Et qu'il soit encouragé en dépit du principe de bonne gestion? Bien sûr tout le monde veut protéger ce que l'on pourrait appeler les "bijoux de la couronne" mais encore faut-il en avoir les moyens?

 

Cette proposition d'affaires est totalement transparente et représente pour les deux partenaires de multiples avantages, elle suit en même temps les règles de base des affaires telles qu'elles sont conduites dans un marché ouvert. Si le Québec ne peut intégrer son marché à celui de la province voisine par une sorte de libre-échange national alors que faisons-nous dans la confédération?

 

Si une situation similaire se présentait avec un acheteur américain, notamment, tout en respectant toutes les lois du pays, ces derniers crieraient à l'opposition au libre-échange et poursuivraient certainement pour dommages financiers. Qu'en est-il alors quand les choses se passent entre canadiens?

 

Ou le Québec fait partie de la confédération et est vu comme un partenaire égal et bienvenu ou on le rejette comme partenaire et aussi alors comme entité canadienne. Les affaires sont les affaires...

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J'avais pas visité SSP depuis des lunes, et je voulais voir ce que les mongols sur ce forum là avaient à dire sur ce sujet très contreversé.

 

hahaaha c'est vraiment débile les anneries qu'on peut lire là bas!!

 

Un des forumeurs disait que le Québec s'est fait "donner" le nord québecois, donc il devrait partager le fruit des barrages construits là bas... hahahaha

 

Voyons donc, L'alberta et la Saskatchewan sont des inventions du gouvernement central de l'époque basé au Québec et Ontario, ça veut dire qu'on devrait récolter les bénéfices des ces ressources naturelles qu'est le pétrole et le gaz... ouais me semble.

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  • 2 semaines plus tard...
Quebec won't rule out buying P.E.I.'s power utility

 

Updated: Fri Nov. 13 2009 12:13:44 PM

 

ctvmontreal.ca

 

Quebec has begun talks to sell cheap energy to Prince Edward Island and the Charest government hasn't ruled out buying the province's utility outright.

 

Charest made the announcement at a speech in Boston on Friday.

 

It comes two weeks after Quebec announced it would buy New Brunswick's energy utility, New Brunswick Power, for $4.75 billion.

 

Charest said the two deals could create a strategic energy zone in eastern Canada.

 

But the New Brunswick Power acquisition is not without its critics.

 

Newfoundland Premier Danny Williams accuses Quebec of trying to isolate his province.

http://montreal.ctv.ca/servlet/an/local/CTVNews/20091113/mtl_quebec_pei_power091113/20091113/?hub=MontrealHome

 

Interesting.

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:shhh: Si on peut isoler la dimension politique et éviter les dérapages, du facteur purement économique, on aura alors les meilleurs arguments pour convaincre du bien fondé de cette importante transaction.

 

Il faut absolument garder le contrôle de l'image positive de ce projet, quitte à s'associer aux firmes spécialisées en relations publiques qui fourniront les réponses idéales aux attaques qui ne manqueront pas de survenir.

 

Car n'oublions pas que c'est encore la peur qui est l'ennemi numéro un dans ce projet et il faut absolument y répondre adéquatement. Ces firmes d'image sont des spécialistes dans la matière et des experts futés en psychologie d'affaires.

 

C'est une guerre d'images qu'il faut gagner et il faut être positivement agressif en prévenant les coups et éviter d'être mis sur la défensive. Donc interdiction aux politiciens québécois de commenter publiquement (et émotionnellement) la chose en laissant un comité d'experts naviguer prudemment dans une mer déjà semées d'embûches.

 

Ici on a pas le droit à l'erreur, la transaction sur le plan économique est idéale pour tout le monde, indépendamment de l'opinion du PM de Terreneuve, et seule la politique pourrait avoir raison de son succès.

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P.E.I. confirms talks to buy power from Hydro-Quebec

 

BY WAYNE THIBODEAU

The Guardian

 

The Prince Edward Island government has confirmed it is in talks with the province of Quebec to purchase cheaper hydropower.

 

At Province House today, Premier Robert Ghiz confirmed that formal talks are now underway between the two provinces to develop a new partnership on energy.

 

He hopes the talks between the two provinces will lead to cheaper, greener power for Prince Edward Island residents.

 

The Island pays the highest electricity prices in the country.

 

“Like many negotiations, there is no certainty of any income,” Ghiz said as he read from a statement on the floor of Province House this morning.

 

“The only certainty is in knowing failure to pursue new approaches is to accept the status quo and we all know the status quo is unacceptable.”

 

Prince Edward Island’s negotiation team will be lead by Bill Marshall, an energy consultant and former president and CEO of the New Brunswick System Operator, Gordon MacKay, as well as officials from the premier’s office and the Department of Energy.

 

Quebec Premier Jean Charest is expected to make a statement regarding the talks between the two provinces later today.

 

Opposition Energy Critic Mike Currie said he heard words like “pursue”, “explore”, and “opportunity” but he added, “we don’t see anything.”

 

Currie said the Island premier was caught flat-footed by talks between Quebec and New Brunswick.

 

“The opportunity has gone by,” said Currie.

 

“But I do wish them luck. Certainly the cost of electricity here has gone up 42 per cent in the last two years since you came into government. Certainly Islanders are in need of a break.”

 

... More to come, full details in The Guardian on Saturday.

http://theguardian.pe.ca/index.cfm?sid=302826&sc=98

 

The comments seem to be pretty positive for the most part.

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un bon article d'Alain Dubuc sur Cyberpresse!

 

Les bons tentacules d'Hydro

 

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200911/13/01-921247-les-bons-tentacules-dhydro.php

 

Alain Dubuc, collaboration spéciale

La Presse

 

 

L'achat par Hydro-Québec d'Énergie Nouveau-Brunswick, qui produit et distribue l'électricité chez nos voisins de l'Est, est une énorme affaire. Par sa taille: une transaction de 4,75 milliards. Par son caractère inusité: la prise de contrôle d'une société d'État provinciale par celle d'une autre province. Par les remous politiques qu'elle provoquera.

 

Mais le plus significatif, c'est que cette transaction reflète les profonds changements qui ont ébranlé le monde énergétique. La continentalisation du marché de l'électricité et le réchauffement de la planète ont bousculé les règles du jeu. Un changement de paradigme qui a amené Hydro-Québec à développer des stratégies différentes et qui nous force, collectivement, à voir les choses autrement.

 

Je ne prétends pas pouvoir décoder une transaction aussi complexe. Mais on pouvait voir que les deux premiers ministres, Jean Charest et Shawn Graham, étaient tout sourire quand ils l'ont annoncée. Hydro obtient un réseau, un marché d'un tiers de million de consommateurs, et surtout, un accès additionnel au marché américain. Le Nouveau-Brunswick se débarrasse d'une société d'État en quasi-faillite, efface la moitié de sa dette, et obtient d'importants avantages tarifaires. Ça ressemble pas mal à une entente gagnant-gagnant.

 

 

Mais la logique économique ne suffit pas. Au plan politique, le dossier est délicat. Les deux premiers ministres marchaient manifestement sur des oeufs quand ils ont décrit la transaction comme un «protocole d'entente en matière d'énergie», au lieu de l'appeler par son nom, une prise de contrôle.

 

On peut comprendre pourquoi. Imaginons nos réactions si Ontario Hydro achetait notre Hydro-Québec. Bien sûr, Énergie Nouveau-Brunswick n'a rien d'un fleuron, et cette institution ne semble pas jouer un rôle identitaire dans la province voisine. Mais il est assez clair que le Nouveau-Brunswick cède le contrôle d'un actif stratégique et d'un outil de développement.

 

Peu importe les mécanismes prévus, les Néo-Brunswickois ne disposeront plus d'un rapport de forces politiques face à leur fournisseur d'électricité. Il faudra beaucoup de doigté pour rassurer nos voisins, pour s'assurer qu'ils disposent des outils nécessaires pour ne jamais être otages d'un centre de décision extérieur.

 

Cette transaction a déclenché un autre débat politique, la fureur du premier ministre terreneuvien Danny Williams, qui craint que cette entente isole sa province. Mais il faut situer cette réaction dans son contexte, une manifestation du nationalisme terreneuvien, qui carbure à l'indignation et au sentiment de persécution, pas mal comme une version bien connue du nationalisme québécois. À cette différence près que c'est le Québec qui est l'objet de cette rage.

 

Mais l'enjeu n'est pas là. Il faut sortir de nos bulles et raser les clochers. L'électricité n'est plus une ressource locale, mais une forme d'énergie qui s'échange et qui s'exporte. Les enjeux environnementaux ne sont pas non plus locaux. Ce n'est pas pour rien que les environnementalistes, notamment Équiterre, ont salué cette entente.

 

La construction de centrales hydroélectriques a un impact environnemental, mais l'énergie produite est propre, renouvelable, et génère très peu de gaz à effet de serre. L'arrivée d'Hydro-Québec au Nouveau-Brunswick mènera ainsi à la fermeture de deux centrales thermiques fortes productrices de GES, et à terme, à la fermeture des deux autres. Les connexions additionnelles vers les États de la Nouvelle-Angleterre permettront plus d'exportations, et donc le remplacement d'énergie productrice de GES.

 

Cela nous rappelle qu'une des grandes contributions d'Hydro-Québec, et du Québec tout entier, contre le réchauffement climatique se manifestera à l'extérieur de nos frontières et reposera sur l'exportation de notre électricité, celle que nous produisons, et celle que nous économisons, surtout pour déplacer les centrales thermiques au charbon. Il ne faut pas avoir honte d'exporter notre électricité. Il faut en être fiers.

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