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Nous sommes les Chinois du Nouveau-Brunswick

Permalink 23/11/09 15:00, Pierre Duhamel / Général, 548 mots

 

Sur papier, la transaction entre Hydro-Québec et Énergie Nouveau-Brunswick tombe sous le sens. Le Québec met la main sur un actif de valeur, 370 000 nouveaux clients et dégagera dès la première année un profit d’au moins 80 millions de dollars. La province voisine efface une grande partie de sa dette, gèle ses tarifs d’électricité et sécurise son approvisionnement. Pourtant, les Néo-Brunswickois ne veulent pas de cette transaction.

 

Dans toute négociation, il y a un côté rationnel et un côté émotif. Cette transaction n’a aucun avenir si Hydro-Québec et le gouvernement du Nouveau-Brunswick ne répondent pas à des craintes qui n’ont rien avoir avec les chiffres ou la logique.

 

Voilà l’exemple qui me vient spontanément. Quand les Chinois mettent la main sur une compagnie pétrolière ou minière étrangère, les gouvernements de ces pays rechignent à tout coup. Ils n’ont rien contre les entreprises chinoises ou provenant d’un autre pays, mais ça les chatouille de voir une société appartenant à un pays étranger acheter une entreprise d’un secteur névralgique.

 

Hydro-Québec n’est pas un fonds souverrain et le Québec fait partie du même pays, mais pour les Néo-Brunswickois opposés à la vente de leur société d’État, c’est le même réflexe qui se manifeste. Cette transaction est perçue comme une abdication de l’autonomie de la province et la cession définitive d’une ressource collective. Leur peur, c’est de voir le Québec leur dicter leur politique énergétique et le siège social de Montréal fixer les coûts de leur électricité.

 

Il n’en n’est rien. Au contraire, c’est la situation actuelle qui est en train de couler le Nouveau-Brunswick et qui sape leur autonomie. Leur société d’État s’est endettée pour des centaines de millions de dollars dans la rénovation de centrales thermiques qui fonctionnent avec un carburant, l’orimulsion, fabriqué uniquement au Vénézuela qui, comble de l’ironie, ne veut même plus en produire.

Énergie Nouveau-Brunswick se trouve donc avec un gros problème d’endettement, une production qui coûte cher et un approvisionnement en péril. Avec cet accord, le Québec règle tous ses problèmes. Il remplace par une énergie propre, à moindre coût et disponible sur le champ, la production à fort prix obtenues de centrales polluantes alimentées selon les états d’humeur de Hugo Chavez. Le plus beau de l’histoire c’est qu’Hydro-Québec en tire immédiatement un profit intéressant compte tenu des prix payés dans la province voisine. C’est ce que j’appelle une transaction gagnant-gagnant.

 

Sauf que le Québec – une fois n’est pas coutume - apparaît ici comme le voisin riche, disposant de ressources hydrauliques et monétaires considérables. Sa puissance est crainte, un peu comme celle des Chinois qui cherchent à s’approprier les ressources naturelles des autres pays. Les Québécois n’ont pas l’habitude de se retrouver dans cette situation, mais ils devront soigner leur image si Hydro-Québec veut devenir la grande puissance énergétique régionale.

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Membres prolifiques

Publié le 01 décembre 2009 à 21h46 | Mis à jour à 21h53

 

Terre-Neuve veut renégocier son entente hydro-électrique avec le Québec

 

La Presse Canadienne

Québec

 

Le gouvernement du Québec a rejeté mardi la demande de Terre-Neuve-et-Labrador qui veut renégocier l'entente hydroélectrique conclue entre les deux provinces concernant Churchill Falls.

 

«Ce n'est pas la première fois que Terre-Neuve tente de remettre en question l'entente qui a été signée sur Churchill Falls, à un point tel qu'en 1988 la Cour suprême a tranché, a reconnu le bien-fondé des arguments de la province de Québec à ce moment-là», a déclaré la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau.

 

«Il n'y a pas d'élément nouveau et puis je ne commenterai pas davantage sur cette autre action qui est menée par Terre-Neuve aujourd'hui», a-t-elle ajouté.

 

Ed Martin, président de Nalcor Energy, la société d'État de Terre-Neuve-et-Labrador responsable de la production et de la transmission de l'électricité dans la province, a écrit lundi à Hydro-Québec pour lui demander de considérer la possibilité d'effectuer des changements raisonnables aux tarifs prévus par l'accord signé en 1969.

 

Selon M. Martin, une montée imprévisible de la valeur de l'énergie hydroélectrique fait en sorte que le Québec achète l'électricité de Terre-Neuve pour une petite fraction de sa valeur marchande réelle. Le contrat arrive à terme en 2041.

 

Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, s'est amèrement plaint de la situation, soutenant que l'entente avait permis au Québec de récolter quelque 22 milliards $ jusqu'à présent alors que Terre-Neuve avait dû se contenter d'environ 1 milliard $.

 

Récemment, M. Williams a aussi fustigé Hydro-Québec en raison de son intention d'acquérir les installations énergétiques du Nouveau-Brunswick pour la somme de 4,75 milliards $, une vente qui compromettrait selon lui la mise en oeuvre d'un projet hydroélectrique dans la partie inférieure du fleuve Churchill.

 

MM. Martin et Williams ont tous les deux nié que leur dernière tentative pour renégocier l'entente de Churchill Falls avait quelque chose à voir avec l'achat d'Energie NB par la société d'État québécoise.

 

Ed Martin a demandé à Hydro-Québec de répondre à sa requête avant le 15 janvier.

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Danny Williams est encore plus chialeux que le PQ!!!

 

Il va réussir sa campagne de salissage et je suis persuadé qu'il va trouver de bonnes oreilles au Canada-Anglais...

 

Danny Williams plaide sa cause en Alberta

 

Mise à jour le vendredi 4 décembre 2009 à 12 h 07

 

Le premier ministre Danny Williams s'est adressé aux membres de la Chambre de commerce de Calgary le jeudi 3 décembre 2009.

 

Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, est allé jusqu'en Alberta jeudi pour décocher une flèche à Hydro-Québec.

 

Lors d'un discours prononcé devant un groupe de gens d'affaires à Calgary, M. Williams a accusé Hydro-Québec de vouloir le monopole de l'énergie dans l'est du Canada. Il a aussi accusé la société québécoise de vouloir faire dérailler le projet terre-neuvien de construire un barrage hydroélectrique sur le bas du fleuve Churchill, au Labrador.

 

Danny Williams a déclaré qu'il s'agit du meilleur projet vert en Amérique du Nord à l'heure actuelle. Selon lui, ce projet serait créateur d'emplois dans les quatre provinces de l'Atlantique, ainsi qu'au Québec et en Ontario. Le premier ministre a ajouté que ce projet est très important pour toute la région et qu'il est bloqué par le Québec.

 

Le premier ministre terre-neuvien a récemment véhiculé les mêmes propos lors d'un discours prononcé à New York.

 

Danny Williams s'oppose à l'entente de principe annoncée cet automne par les gouvernements du Nouveau-Brunswick et du Québec pour la vente d'actifs de la société Énergie NB à Hydro-Québec. À la fin d'octobre, M. Williams a déclaré que ce projet est désavantageux pour sa province, les Maritimes et l'Ontario.

 

Selon M. Williams, si Hydro-Québec achète aussi les sociétés d'énergie de l'Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse, le Québec contrôlerait tout le secteur de l'énergie aux Maritimes. Terre-Neuve-et-Labrador serait isolée, ajoute le premier ministre, et l'énergie ne serait plus offerte à un prix concurrentiel dans la région. Il craint que l'Ontario soit alors « à genoux » et que cela soit mauvais pour tout le pays.

 

Des années de frustration

 

Terre-Neuve-et-Labrador prépare son projet de barrage sur le bas Churchill depuis des années. La province a l'intention de vendre l'électricité ainsi produite dans le nord-est des États-Unis. Le gouvernement Williams espérait conclure une entente avec le Nouveau-Brunswick, au lieu du Québec, pour transporter cette énergie.

Électricité, Labrador

 

Installations hydroélectriques au Labrador (archives).

 

La frustration de Danny Williams au sujet du Québec provient d'une entente conclue par les deux provinces en 1969. Ce contrat permet à Hydro-Québec d'utiliser l'électricité produite par les installations du haut Churchill pour 0,25 ¢ le kilowatt/heure. Ce dont les Terre-Neuviens étaient loin de se douter il y a 40 ans, c'est qu'Hydro-Québec allait revendre cette électricité 36 fois plus cher. Ce contrat est valide jusqu'en 2041.

 

Terre-Neuve-et-Labrador crie à l'injustice. Selon M. Williams, l'année dernière seulement, Hydro-Québec a engrangé des profits d'environ 1,7 milliard de dollars grâce à ce contrat, alors que Terre-Neuve-et-Labrador a récolté 63 millions de dollars.

 

Danny Williams affirme aujourd'hui qu'il ne laissera pas le Québec empêcher sa province de vendre son hydroélectricité aux États-Unis. Il soutient que le projet du bas Churchill sera réalisé et qu'il ne le donnera jamais au Québec.

 

Les premiers ministres du Nouveau-Brunswick et du Québec ont annoncé à la fin d'octobre une entente de principe historique pour la vente de la majorité des actifs d'Énergie NB à Hydro-Québec. Cette transaction de 4,8 milliards de dollars effacerait la dette d'Énergie NB.

 

Dans le cadre de cette entente, Hydro-Québec gèlera les tarifs résidentiels de l'électricité au Nouveau-Brunswick pendant cinq ans. Durant cette période, les tarifs des grandes entreprises seraient réduits au même taux offert à cette catégorie d'abonnés au Québec, mais ils ne seraient pas gelés. Les gouvernements estiment à 5 milliards de dollars la valeur de cette partie de l'entente.

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Ottawa should review NB Power deal: Ont. senator

 

Last Updated: Tuesday, December 15, 2009 | 7:14 PM AT

CBC News

 

Senator Lowell Murray said he thinks the federal government should review the proposed NB Power sale to Hydro-Québec.Senator Lowell Murray said he thinks the federal government should review the proposed NB Power sale to Hydro-Québec. (Fred Chartrand/Canadian Press)

 

An Ontario Conservative senator is calling on the federal government to review the planned sale of NB Power to Hydro-Québec.

 

Senator Lowell Murray, who was a deputy minister for former New Brunswick premier Richard Hatfield, said the federal government needs to get involved in the proposed power deal.

 

"I'm motivated by a responsibility on the part of Parliament and the government to ensure there are no barriers to inter-provincial or international trade," Murray said in an interview on Tuesday.

 

"We're still in early days here, we only have a [memorandum of understanding]. There are going to be definitive agreements and legislation and all the rest of it. But Ottawa has to get interested in this and get in the game."

 

Murray is one of two Canadian senators who continue to sit as Progressive Conservatives, even though the federal Progressive Conservative Party has been formally dissolved. He is not a member of the governing Conservative caucus.

 

In October, the New Brunswick government announced an agreement to sell the majority of NB Power's assets to Hydro-Québec for $4.8 billion, which would immediately erase the utility's debt.

 

Additionally, New Brunswick residential power rates would be frozen for five years and large industrial rates cut to match Quebec levels.

 

New Brunswick's Opposition Progressive Conservatives are opposed to the deal and have demanded an election before the sale is finalized.

 

The proposed agreement has sparked a mixed reaction from the other Atlantic premiers.

 

Newfoundland and Labrador Premier Danny Williams began attacking the proposed power deal even before the memorandum of understanding was announced.

 

'I simply wanted to remind colleagues in the Parliament and the government of Canada that they have a legitimate interest in it.'— Senator Lowell Murray

 

Williams is opposed to the deal because he is concerned that Hydro-Québec's takeover could thwart his province's ability to transmit electricity from its Lower Churchill Falls project into the power-hungry U.S. market.

 

Williams and Nova Scotia Premier Darrell Dexter wrote to New Brunswick Premier Shawn Graham on Dec. 2 demanding that New Brunswick build a separate transmission line to the Maine border separate from the current power grid and ensure that future applications to transmit power through New Brunswick would be handled by the existing rules.

 

Meanwhile, Prince Edward Island Premier Robert Ghiz is now examining a similar sale of its power utility to Hydro-Québec.

Deal raises nuclear, constitutional concerns

 

Murray said another reason the proposed sale should be of interest to the federal government is because of its role in atomic energy.

 

As a part of the agreement, the Point Lepreau nuclear reactor would be transferred to Hydro-Québec once the $1.4-billion refurbishment project is completed in February 2011.

 

The senator said there are also broader constitutional questions about whether New Brunswick will transfer legislative jurisdiction to Quebec.

 

"Concerns have been expressed by some of your neighbours, principally Nova Scotia and Newfoundland and Labrador, about the MOU that has been signed by New Brunswick and Quebec," Murray said.

 

"I simply wanted to remind colleagues in the Parliament and the government of Canada that they have a legitimate interest in it."

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Juste une question rapide, le Premier Ministre du Nouveau Brunswick s'est-il défendu à un moment donné? A-t'il dit aux autres de se mêler de leurs affaires? Ou c'est à ce point par son manque de leadership qu'Hydro-Québec en a profité?

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La frustration de Danny Williams au sujet du Québec provient d'une entente conclue par les deux provinces en 1969. Ce contrat permet à Hydro-Québec d'utiliser l'électricité produite par les installations du haut Churchill pour 0,25 ¢ le kilowatt/heure. Ce dont les Terre-Neuviens étaient loin de se douter il y a 40 ans, c'est qu'Hydro-Québec allait revendre cette électricité 36 fois plus cher. Ce contrat est valide jusqu'en 2041.

 

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que le Crisse de Williams espère pouvoir faire? Le contrat est bon jus'qu'en 2041. Si il veut le briser, il doit y avoir des MÉGAS penalitées à payer!?!? Si le contrat est en bonne et due forme, il peut chialer autant qu,il veut, there's nothing he can do!

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Ça s'est déjà rendu en cour suprême deux fois... un contrat est un contrat... bonne chance.

 

C'est ce que je pensais. Is it our problem that the Newfies back in the 60's tought it was a good deal for them, only to realise that it ain't so good 40 years alter?? NO it isn't!

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