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19/04/2007 La proposition de la Grande Bibliothèque du Québec d'installer des marquises au bas de l'édifice, afin de protéger le public contre d'éventuelles chutes de lamelles de verre provenant de sa façade, est rejetée.

L'arrondissement Ville-Marie estime que les moyens proposés sont inadéquats et qu'ils n'assurent pas suffisamment la protection des citoyens.

 

Une inspection a révélé que le tiers des 6200 plaques de verre de l'établissement sont défectueuses.

 

La suggestion d'installer un filet le long des murs est cependant jugée acceptable sur une base temporaire, dans la mesure où cette solution obtienne l'appui d'experts.

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Qu'on reconnaisse l'erreur et qu'on installe les lamelles de cuivre telque prévu au départ. Cette histoire va tourner au ridicule et on va encore avoir peur de faire des projets majeurs....

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Presse Canadienne

24/04/2007 Bibliothèque et Archives nationales du Québec accuse l'arrondissement montréalais de Ville-Marie d'avoir induit le public en erreur au sujet de son projet d'aménagement d'un périmètre de sécurité autour de la Grande Bibliothèque située à l'angle du boulevard de Maisonneuve et de la rue Berri.

Le périmètre serait mis en place afin de protéger le public des lamelles de verre recouvrant le bâtiment; depuis l'ouverture de la Grande Bibliothèque, il y a deux ans, une dizaine des 6200 lamelles de verre de l'immeuble sont tombées au sol.

 

La Ville de Montréal a rejeté la semaine dernière le plan d'aménagement proposé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec, suggérant qu'elle serait prête toutefois à étudier la possibilité que soient installés des filets de sécurité le long des murs.

 

Hier, dans un communiqué, Bibliothèque et Archives nationales du Québec a accusé le directeur des affaires publiques de l'arrondissement, Jean-Yves Duthel, d'avoir diffusé des faussetés relativement à cette affaire au cours de ses multiples entretiens avec les médias.

 

Bibliothèque et Archives nationales du Québec soutient en outre que l'avis de la Régie du bâtiment du Québec sur lequel l'arrondissement dit avoir basé sa décision de rejeter le plan d'aménagement n'existe tout simplement pas. La Régie en est encore à l'étape de l'analyse attentive et approfondie de notre proposition, affirme la société d'État.

 

De son côté, l'arrondissement déplore que la Grande Bibliothèque occulte la question de la sécurité dans ses sorties publiques. M. Duthel a d'ailleurs rendu public hier un avis défavorable du Service de sécurité incendie de Montréal.

 

La semaine dernière, les responsables de la Grande Bibliothèque s'étaient aussi plaints du fait qu'ils avaient appris par le biais des médias la décision de l'arrondissement de rejeter leur proposition d'aménagement. Cette proposition prévoit notamment de planter des arbustes et d'installer des marquises pour éviter qu'un bris de lamelle ne blesse un passant.

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  • 2 semaines plus tard...

3 mai 2007 La PDG de l'institution montréalaise est indignée. La Grande Bibliothèque doit payer près de un demi-million de dollars par année à l'arrondissement de Ville-Marie pour l'espace de trottoir qu'occupe son périmètre de sécurité, aménagé autour de l'édifice.

 

Ces clôtures temporaires servent à protéger les passants contre d'autres chutes de lames de verre. De juin 2005 à août 2006, 10 des 6200 lames de verre qui enveloppent l'édifice sont tombées au sol.

 

L'institution voisine de l'UQAM doit payer 38 000 $ par mois à l'arrondissement de Ville-Marie. Après des négociations ardues, la Grande Bibliothèque a obtenu un congé de paiement en 2006. Toutefois, depuis janvier, ces frais sont de nouveau exigés.

 

« C'est de l'argent de fonctionnement de la Bibliothèque 38 000 $ par mois. Je vous fais remarquer que ceci est un demi-million par année... un demi-million », a déclaré à la Première Chaîne sa présidente-directrice générale, Lise Bissonnette.

 

Cette somme grève d'autant le budget de fonctionnement et de programmation (activités pour enfants, soirées de lecture et de poésie, etc.) de l'institution, souligne-t-elle.

 

Stanley Péan outré

 

Lise Bissonnette comprend mal qu'une institution qui, dit-elle, a tant apporté aux Montréalais et à l'arrondissement de Ville-Marie ait à payer pour son périmètre de sécurité. Il s'agit du même tarif qu'un commerce qui occuperait l'espace public pour des activités commerciales.

« Ça n'a aucun sens, dit l'auteur Stanley Péan, président de l'Union des écrivains du Québec et porte-parole du Mouvement pour les arts et lettres. C'est comme si la Grande Bibliothèque devait devenir la vache à lait de cet arrondissement. Il ne s'agit pas d'un individu ou d'un commerce. Il s'agit d'une de nos grandes institutions culturelles nationales. Je les trouve un peu voraces. »

 

Lise Bissonnette s'étonne de l'attitude du maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoit Labonté, et déplore de n'avoir eu aucune collaboration dans le difficile dossier des lames de verre. « Comment M. Labonté, qui est quand même le conseiller municipal qui a la responsabilité [du patrimoine et de la culture], d'une espèce de ministère de la Culture à Montréal, se laisse entraîner comme ça dans une relation de confrontation, ça m'apparait inexplicable. »

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  • 6 mois plus tard...

mardi 6 novembre 2007 Le problème des chutes de lamelles de verre de la Grande Bibliothèque est en voie d'être réglé à long terme. L'arrondissement Ville-Marie et la direction de la bibliothèque se sont entendus sur l'aménagement d'un périmètre de sécurité décoratif autour de l'édifice.

 

Une dizaine de lamelles de verre, sur les quelques milliers qu'elle compte, se sont détachées et sont tombées de l'édifice depuis l'ouverture de la bibliothèque, située à l'angle du boulevard de Maisonneuve et de la rue Berri, en 2005.

Des plantations d'arbustes, l'installation de marquises et des aménagements paysagers clôturés permettront aux lamelles de tomber sans blesser les passants. Mais, les risques de chute de nouvelles lamelles sont minces, selon la direction de la Grande Bibliothèque.

 

L'arrondissement veut marier sécurité et architecture. La direction de l'arrondissement s'était opposée au premier concept, mais elle croit que le projet est maintenant réussi. « Moi, ce que j'ai vu dans les croquis, dans les dessins, j'ai trouvé ça tout à fait intéressant, avance le maire de l'arrondissement Benoît Labonté. Et, ça ne jurera pas du tout dans le décor. »

 

Le coût total de ces mesures devrait être d'environ un demi-million de dollars, dont la facture serait séparée entre l'entrepreneur et la Grande Bibliothèque. Les travaux seraient amorcés au printemps prochain pour se terminer en juillet 2008.

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  • 2 semaines plus tard...

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