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Nouveau pavillon de l’UQAM (métro Saint-Laurent) - ?? étages


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Ce n'est pas parce qu'une (grosse) erreur a été commise qu'elle sera répétée. L'UQUAM comme toutes les autres universités, est maintenant mieux surveillée dans son budget et ses dépenses. Elle doit cependant répondre à une certaine croissance, alors tant mieux si ce projet se réalise, parce qu'il aidera grandement à consolider et renouveler un quartier qui en a grandement besoin.

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Ce n'est pas parce qu'une (grosse) erreur a été commise qu'elle sera répétée. L'UQUAM comme toutes les autres universités, est maintenant mieux surveillée dans son budget et ses dépenses. Elle doit cependant répondre à une certaine croissance, alors tant mieux si ce projet se réalise, parce qu'il aidera grandement à consolider et renouveler un quartier qui en a grandement besoin.

 

Merci de ton commentaire, ça fait du bien un peu de maturité.

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Moi-meme j'ai travaille des annees dans les parages et n'ai jamais compris pourquoi jamais rien n'a pousse sur ce lot a part des pissenlits.... Selon moi, ce terrain a une valeur extraordinaire surtout dans la conjoncture actuelle de developpement du quartier des spectacles. Personnellement j'y verrais bien un mixed-use... Nous verrons bien si les planetes s'enlignent...

Un projet majeur donnerait certainement un elan à tout le secteur adjacent

Modifié par Astrojeep
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Qu'il soit souhaitable que "le quartier" soit consolidé et renouvelé est incontestable, et ce depuis fort longtemps d'ailleurs. Ceci dit, l'idée avancée me pose problème, d'abord parce que le montage financier requis n'est vraisemblablement pas pour demain. Dès lors, un appui en principe en faveur de cette "idée" pourrait avoir pour effet de barrer la route à des projets alternatifs (mais j'admets qu'il serait facile dans ce cas d'objecter: lesquels?) .

 

En deuxième lieu, dans la perspective beaucoup plus vaste de l'établissement des priorités en matière de "développement" universitaire", j'avoue ressentir une réticence grandissante envers ce qui me semble un effort disproportionné pour le "béton" (nouveaux bâtiments), au détriment de la qualité du personnel enseignant ainsi que de la modernisation des équipements. Ici je ne parle pas de l'UQUÀM en particulier, mais de l'ensemble du réseau universitaire québécois.

 

Certes, il se peut que les besoins spécifiques de la Faculté des arts de l'UQUÀM justifient l'apport de nouveaux locaux, et que des avenues alternatives moins coûteuses n'existent pas. Mais une démonstration serait appréciée. Par ailleurs, les considérations urbanistiques ("renouveler le quartier"), toutes valables qu'elles soient, ne devraient pas indûment infléchir les résultats de l'analyse des besoins universitaires proprement dits. Si l'analyse est positive, tant mieux; sinon, qu'on trouve autre chose. Prétendre "faire d'une pierre deux coups" est un principe séduisant, mais attention aux égarements!

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Je regrette encore un des projets non aboutis précisément pour ce site, si ma mémoire est bonne : l'idée d'un musée de l'immigration. La rue St-Laurent est peut-être la plus emblématique au Canada à cet égard (au moins pour la durée de son rôle d'accueil et la diversité des communautés concernées). Ce serait une façon d'honorer un pan extraordinairement riche de l'histoire montréalaise.

 

Quant au projet uqamien, il y a effectivement loin de la coupe aux lèvres. À l'heure où l'on ne parle que de gel d'embauche et de plan de réduction salariale, tout investissement dans le béton serait fortement contesté par une large partie de la communauté universitaire.

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Je lis vos commentaires et comprend une fois de plus à quel point tout projet relève du défi, et cela dès le début de sa conception. Nous vivons dans une société complexe où tout se retouche dans une sorte d'interdépendance. Le phénomène est d'ailleurs amplifié quand il s'agit d'argent public, et encore plus dans une ère d'austérité dans laquelle on nous a plongés, à tort ou à raison.

 

Difficile alors de prévoir l'issu d'un projet malgré son bien fondé, et encore plus quand il s'agit d'un terrain pour lequel on entretient des préjugés depuis des décennies. Il faudra pourtant arriver à briser la glace et voir enfin quelque chose se matérialiser sur ce coin de rue stratégique. Car rien objectivement n'empêche que ce lot directement desservi par une station de métro, ne soit développé à sa juste valeur, sinon une suite d'hésitations sans fin.

 

Ce qui m'amène à conclure que la réputation d'un quartier peut peser très lourd sur son économie et indirectement sur la ville elle-même. Aussi il m'apparait clair que cette situation relève de la responsabilité de la Ville en tant qu'administration. Cette dernière a le devoir de travailler le plus fort possible pour changer les mauvaises perceptions, par des interventions ciblées qui insuffleront plus de dynamisme dans tout le secteur. Pour le moment la rue St-Laurent de part et d'autre de Ste-Catherine, est un trou noir économique qui laisse peu de projets s'échapper de son influence négative, et qui se fait sentir même au-delà.

 

Je propose donc que le maire Coderre s'offre un cadeau véritablement significatif pour le 375ème anniversaire de sa ville. Ce serait ni plus ni moins qu'un secteur St-Laurent en bonne voie d'être revitalisé, avec des projets concrets et des grues actives en guise de chandelles allumées. Pour cela il faut une volonté politique déterminée et une vision qui ne soit pas toujours basée sur le spectaculaire.

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En deuxième lieu, dans la perspective beaucoup plus vaste de l'établissement des priorités en matière de "développement" universitaire", j'avoue ressentir une réticence grandissante envers ce qui me semble un effort disproportionné pour le "béton" (nouveaux bâtiments), au détriment de la qualité du personnel enseignant ainsi que de la modernisation des équipements. Ici je ne parle pas de l'UQUÀM en particulier, mais de l'ensemble du réseau universitaire québécois.

 

1. On écrit UQAM.

 

2. L'université a besoin d'espace. Tu préfères qu'elle loue et que ton argent public s'en aille dans les poches des propriétaires privés?

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