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Le Bourbon (1560 Ste-Catherine Est) - 9 étages (2021)


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Effectivement, Mondev a pu construire du 9 étages en face du IGA sur Ste-Catherine. Ont-ils dérogé au zonage et obtenu la dérogation pour ce faire? Ici 6 étages et ils pouvaient construire sans référendum. Le promoteur lance-t-il un coup de dés pour faire plus de profit en prenant comme exemple Mondev? Ça me surprendrait qu'à 6 étages sur tout un strech de rue il ne puisse pas rentrer dans son argent, surtout avec du locatif. Wait and see.

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Ste-Catherine étant la rue commerciale du secteur, devrait être exploitée au maximum de sa densité, c'est-à-dire incluant des hauteurs moyennes (comme proposée ici) tout le long de son parcours. Il faut changer d'échelle dans cette partie du centre-ville en renforçant son rôle moteur.

Si on ne le fait pas maintenant sur les grandes artères du coin, on ne pourra le faire que difficilement une fois les grands terrains de la SRC et autres seront officiellement mis sur le marché. J'en conclus que puisqu'on a déjà défoncé le plafond à dans cette partie de la rue pour certains immeubles, il serait normal de poursuivre dans la même veine, sans pour autant nuire à l'image esthétique du coin.

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Les constructions peuvent bien être tournée vers les organismes LGBTQ+, si ceux-ci ne veulent pas payer le prix du marché pour leur locaux neufs et veulent du gratis, c'est eux qui sont dans le tord. On peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

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L'article est en ligne ici : http://journalmetro.com/actualites/montreal/1216589/lavenir-du-bourbon-en-jeu/

24/10/2017 Mise à jour : 24 octobre 2017 | 18:20 
 
L’avenir du complexe Bourbon en jeu
 
Par Simon Mauvieux
Métro
 
 
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Josie Desmarais
Complexe Bourbon

Le projet de reconstruction du complexe Bourbon ne fait pas l’unanimité dans le Village. Décrié par plusieurs citoyens, il fera peut-être l’objet du dernier référendum sur un projet immobilier à Montréal.

Pour le moment, la date du référendum n’a pas encore été dévoilée. Le 8 novembre, les 1200 citoyens résidant dans la zone adjacente au complexe Le Bourbon seront invités à signer un registre au bureau d’arrondissement de Ville-Marie pour manifester leur désaccord au projet promoteur. Il faudra au minimum 10% de signatures pour que référendum ait lieu, le dernier à Montréal en raison de leur abolition prévue à la loi sur la reconnaissance des municipalités comme des gouvernements de proximité. S’il y a assez de signatures de contestataires, le projet pourrait aussi être retiré.

D’après les informations fournies par l’arrondissement de Ville-Marie, ce referendum n’empêchera pas le promoteur de construire un bâtiment d’une hauteur neuf étages sur le site du complexe Bourbon, poumon culturel du Village dans les années 1990 et 2000. Dans l’éventualité où il y a une référendum et que les citoyens votent en grand nombre pour renvoyer le promoteur à la table à dessin, ce dernier devra modifier l’apparence extérieur du projet et son intégration architecturale, sans avoir à baisser la hauteur pourtant controversé du bâtiment.

«Si on a un nombre suffisant de personnes qui vont voter, le projet devrait être révisé. C’est sur ce point que s’est engagé Denis Coderre, mais il peut dire ce qu’il veut, peut-être qu’il se permettra de passer outre, on n’a pas beaucoup de garanties », s’inquiète le porte-parole de la Coalition de citoyens contre ce projet, Cyrille Girard.

Pour le promoteur, Labid AllJundi, perdre ce referendum serait une défaite pour tout le monde. «On va devoir reprendre le projet depuis le début. Ce projet-là, on y travaille depuis 3 ans, alors ce sera sûrement la même durée pour un nouveau projet. Ce serait triste de laisser [le complexe Bourbon] comme ça pour encore trois ans », se désole-t-il.

Les citoyens qui s’opposent à la dernière mouture du projet exigent la diminution de la hauteur de l’immeuble, prévu initialement à 35 mètres, mais aussi l’accueil d’un organisme LGBT dans un local à loyer modique, la présence de logements sociaux et une meilleure intégration architecturale. Zoom sur ces deux enjeux de la discorde

Neuf étages ou rien
À cause de sa hauteur de 9 étages, le bâtiment qu’envisage de construire le promoteur ne respectait pas la règlementation en vigueur dans le secteur, qui limite la hauteur des immeubles à trois étages. L’arrondissement de Ville-Marie a alors fait une demande au conseil de ville pour modifier le plan d’urbanisme, contrairement à l’avis du comité Jacques Viger, un comité d’urbanistes de la ville ainsi que l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM). Ceux-ci ont jugé la demande de l’arrondissement injustifiée, puisqu’elle ne concernait pas seulement le secteur du Bourbon, mais aussi les terrains de TVA, situés entre Sainte-Catherine et De Maisonneuve. Malgré tout, le plan d’urbanisme a été modifié par le conseil de ville en août dernier. Si le référendum rejette le projet, le promoteur pourrait très bien présenter des plans modifiés sans pour autant changer la hauteur de 9 étages.

Le deuxième étage contesté
L’OCPM était prête à soutenir le projet auprès de la Ville, notamment à la condition que le promoteur réserve le deuxième étage à un organisme LGBTQ du quartier afin de justifier une dérogation de hauteur et de pouvoir mieux intégrer le bâtiment dans le Village. Le règlement municipal actuel oblige d’ailleurs le promoteur à réserver le deuxième étage à un organisme communautaire.
Pour le promoteur du projet, Labid AlJouni, qui a investi 5M$ dans le deuxième étage, n’y voit aucun inconvénient, tant que l’organisme est en mesure payer le loyer. Il propose d’ailleurs de baisser le loyer de 20% et de garantir le bail pour au moins 3 ans.
Aucun organisme LGBT du quartier ne s’y installera car le loyer restera trop élevé, croit le directeur du Centre communautaire LGBTQ+ de Montréal, Christian Tanguay. Son organisme a été pressenti, mais il n’a pas été en mesure de s’entendre avec le promoteur sur un loyer accessible.
Pour la députée solidaire de Sainte-Marie–Saint-Jacques, Manon Massé, il est primordial que les nouvelles constructions du Village soient tournées vers la communauté LGBT. «Si on fait du développement à la pièce, on va dénaturer le Village, a-t-elle dénoncé. En ayant une vision globale, ça encadrerait un peu plus nos décideurs pour la suite des choses ».

«La stratégie visant à hausser [la hauteur des bâtiments] a été celle qui a été utilisée pour relancer le centre-ville dans son ensemble, et ça a magnifiquement bien fonctionné, il faut montrer aux propriétaires des terrains quel serait leur intérêt à développer la ville, à investir dans la ville». – Richard Bergeron, conseiller du district de Saint-Jacques, lors du conseil de ville du 21 aout 2017.

«Les critères de l’OCPM n’ont pas été respectés et la Ville a voulu avancer sans garanti que des groupes communautaires puissent être hébergés sur le long terme, c’est-à-dire un horizon de 20-30 ans». – Robert Beaudry, candidat de Projet Montréal dans le district de Saint-Jacques.

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Je crois qu'il faut toujours être prudent en affaires et éviter de créer des précédents qui pourraient nuire aux développements futurs d'un secteur donné. Ainsi imposer une obligation d'affaires, en l'occurrence fournir des bureaux à des organismes communautaires pour plusieurs décennies, n'est pas le mandat des promoteurs.

Autant je suis de gauche en ce qui a trait aux services à la population, autant je crois à la nécessité de donner un traitement égal à tous les investisseurs. Je ne suis pas bien sûr contre l'idée de bureaux spécifiques réservés aux besoins de la communauté et qui seront idéalement situés sur Ste-Catherine.

Mais à la coercition je préfère l'incitation.

Si la Ville souhaite loger des organismes sociaux à cette nouvelle adresse, qu'elle prenne le loyer en charge et qu'elle se fasse ensuite payer par les locataires concernés. Premièrement son pouvoir de négociation est bien supérieur et elle est mieux positionnée pour donner des garantis. Le propriétaire aura un revenu stable équivalent au marché et ne risquera pas de faire faux bond à ces organismes, étant lié à la Ville et à personne d'autre.

En agissant ainsi on ne risque pas non plus d'envoyer le mauvais message aux entreprises, que faire des affaires dans le Village comporte des conditions qu'on ne trouve pas ailleurs. La Ville a déjà un programme de compensations relié à certains amendements pour des modifications au PPU, qu'elle le fasse valoir ici s'il y a lieu. Pour le reste que ce soit business as usual pour ne pas pénaliser par erreur un quartier qu'on voudrait pourtant favoriser à cause justement de sa nature particulière.

La revitalisation de Ste-Catherine Est a un grand besoin d'investisseurs pour accélérer sa transformation, assurons-nous alors qu'elle sera compétitive à leurs yeux avec les autres secteurs du centre-ville.

 

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Permettre des dérogations, des étages supérieures supplémentaires, afin de permettre de reduire les loyers considérablement pour des groupes communautaires subventionnes par la ville, pour une longe terme, pour que les trois parties gagnent n'est pas nécessairement mauvais. Le proprio n’était par force de le faire.

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Il y a 4 heures, IluvMTL a dit :

Permettre des dérogations, des étages supérieures supplémentaires, afin de permettre de reduire les loyers considérablement pour des groupes communautaires subventionnes par la ville, pour une longe terme, pour que les trois parties gagnent n'est pas nécessairement mauvais. Le proprio n’était par force de le faire.

J'en conviens, mais quel promoteur voudrait s'engager pour 20-30 années? Y a-t-il des cas semblables en ville? Cela n'hypothéquerait-il pas aussi la vente de cet édifice le cas échéant? Le nouveau proprio éventuel sera-t-il tenu de respecter l'entente initiale du proprio précédent?

Beaucoup de questions pertinentes qui si on poursuit dans le même raisonnement, en soulèvent bien d'autres. Dans un monde idéal tout ce passerait comme on le veut. Mais nous vivons dans un monde où les cadeaux sont rares et en bout de ligne finissent toujours paradoxalement par être payés d'une manière ou d'une autre par les receveurs.

Pour terminer je comprends qu'on veuille échanger la hauteur pour ce type d'engagement, mais il semble déjà que la hauteur est pré-approuvée par la Ville indépendamment de l'issue du référendum. Ce qui ironiquement affaiblit déjà la demande de la Ville pour les organismes concernés vis à vis du promoteur.

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