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Square Viger: réaménagement


swansongtoo

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http://www.sauvonslesquareviger.com

 

NON à la démolition de l’œuvre

d’art public AGORA de Charles

Daudelin. OUI à la revitalisation

du square Viger.

 

Dans une conférence de presse tenue le 5 juin dernier, monsieur Denis Coderre, maire de Montréal, annonçait la décision de la Ville de Montréal de démolir l’œuvre d’art public AGORA du sculpteur Charles Daudelin.

 

Il est indigne et scandaleux qu’une ville comme Montréal, classée ville UNESCO de design en 2006, offre au monde entier l’image d’une ville qui détruit les œuvres de ses artistes.

 

Ce lieu conçu dans les années 70 doit évidemment être rendu conforme aux normes d’aujourd’hui et s’ouvrir sur la rue dans un esprit de convivialité, d’accessibilité et de transparence.

 

Il n’est pas nécessaire pour cela de le démolir, mais plutôt :

 

envisager une restauration courageuse à portée plusieurs fois symbolique : celle de reconnaître dans la durée la valeur de l’œuvre d’un artiste de renommée internationale, d’affirmer un vrai soutien à cette même œuvre, de refuser d’obéir aux effets de mode et de conserver l’originalité dynamique d’AGORA;

 

exiger de la Ville qu’elle veuille bien surseoir la décision de monsieur Coderre et accepte de considérer de nouvelles avenues respectant non pas le projet dans son intégralité, mais à tout le moins l’esprit de son créateur Charles Daudelin, qui avait voulu faire du square Viger un espace vivant et rassembleur, offrant à la fois services et divertissement.

 

 

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Les messages précédents soulèvent plusieurs enjeux.

 

1. D'abord un enjeu sémantique. Qu'appelle-t-on précisément "l'agora" ? Seulement la scène centrale de "l'îlot Daudelin" ou l'ensemble du quadrilataire ? Le texte de la pétition (message 191) souligne qu'on ne vise plus à respecter "le projet dans son intégralité". Donc même les partisans les plus décidés de Daudelin accepte une part de démolition, semble-t-il. Mais quelle part ? Les blockhaus de béton ? Tout cela devrait être précisé.

 

2. On joue encore une fois sur une sorte de chantage émotif si souvent employé dans notre petite société insécure restée passablement provinciale : "on ne détruit pas de l'art, que dirait-on de nous à l'étranger ?" Et bien, à l'étranger, on détruit constamment d'anciens projets jugés peu réussis. J'ai déjà fourni des liens (p. 8, message 80) qui montraient à quel point on avait détruit des oeuvres brutalistes dans le monde, notamment à Londres et aux États-Unis.

 

Un exemple encore plus similiaire au cas du square Viger : le réaménagement en profondeur du forum des Halles, à Paris. La version des années 70 avait contribué à aggraver une série de problèmes urbains, en plus d'être jugée peu intéressante sur le plan esthétique. Il fut donc décidé, par cette ville si typiquement barbare et si peu respectueuse de l'art qu'est Paris, de passer outre au respect aveugle de tout ce qui a fait intention d'art pour plutôt tenter d'améliorer la situation, quitte à démolir l'oeuvre précédente.

 

Voir un résumé très succinct du débat ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Forum_des_Halles

 

Qu'on cesse donc ce chantage émotif et qu'on tente au moins de nous expliquer (après 191 messages, personne ne l'a encore fait) ce que l'oeuvre de Daudelin a de si valable sur le plan esthétique et urbanistique.

 

3. Le texte de la pétition décrit aussi le désir d'améliorer la situation par un nouvel aménagement comme un "effet de mode". Il faut pourtant rappeler que le square Daudelin fut critiqué dès son origine par une large partie du milieu de l'art, des urbanistes et du public, comme l'indiquait un document fourni par Iluv. (p. 17, message 163) Je retranscris ici l'analyse :

 

"Le projet ambitieux des artistes fut cependant très mal reçu, à la fois par le public, le milieu municipal, le milieu des arts et les médias. Dans la revue Parachute, par exemple, on critique ouvertement l’espace, jugeant qu’il a été mal conçu et qu’il n’a pas sa place dans l’espace urbain, précisant au passage que seul l’Agora fait preuve d’une réflexion, aussi pauvre soit-elle, sur le rôle d’un espace public dans la ville. (Martin 1984). À ces critiques s’ajoute le mécontentement du public; des articles de quotidiens font ponctuellement état d’une incompréhension de l’utilité de l’espace public aménagé par les artistes (Petrowski 1994)."

 

Prétendre que la critique de l'oeuvre de Daudelin est un "effet de mode" est donc de la rhétorique mensongère.

Modifié par uqam+
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Plus que jamais avec l'important développement de l'ensemble du secteur, la population et les usagers auront besoin d'un authentique parc public avec verdure, fontaines et aires de détente. Il faut en l'occurrence débétonner la ville et éliminer le plus possible les ilots de chaleur qui nuisent au bien-être et à la santé des résidents du quartier. Donc en regard aux changements climatiques, toute intervention aujourd'hui devrait tenir compte du développement durable, tout en corrigeant les erreurs urbaines du passé.

 

On a justement ici un exemple évident d'un aménagement contraire à ces principes et qui n'a de toute façon jamais atteint les objectifs escomptés à l'époque. Ici deux visions s'affrontent. La première: un besoin vital d'espace vert afin de ramener un peu de nature au sein de la ville. La deuxième: sauver une oeuvre pur béton qui occupe entièrement un des rares espaces publics et qui n'aurait d'autre fonction que de pérenniser une création qui est loin de faire l'unanimité auprès des montréalais.

 

Je pose alors la question. Pourquoi dépenser des millions pour un statu quo qui ne satisfait que quelques intellectuels, qui ne fréquentent d'ailleurs même pas les lieux? Au lieu de redonner aux usagers un précieux espace vert qu'on a fait disparaitre malhabilement avec la construction d'une autoroute? Il est clair qu'on a détourné dès le départ la fonction première d'un magnifique parc public, en l'abandonnant à l'imagination d'artistes qui n'ont pas pris en compte les besoins élémentaires de la population environnante.

 

Désolé mais c'est complètement raté sur le plan social. Ce serait d'ailleurs répéter une deuxième fois la même erreur, si on voulait perpétuer l'existence de ce concept, qui ne répond dans les circonstances, à aucun besoin urbain réel.

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Plus que jamais avec l'important développement de l'ensemble du secteur, la population et les usagers auront besoin d'un authentique parc public avec verdure, fontaines et aires de détente. Il faut en l'occurrence débétonner la ville et éliminer le plus possible les ilots de chaleur qui nuisent au bien-être et à la santé des résidents du quartier. Donc en regard aux changements climatiques, toute intervention aujourd'hui devrait tenir compte du développement durable, tout en corrigeant les erreurs urbaines du passé.

 

On a justement ici un exemple évident d'un aménagement contraire à ces principes et qui n'a de toute façon jamais atteint les objectifs escomptés à l'époque. Ici deux visions s'affrontent. La première: un besoin vital d'espace vert afin de ramener un peu de nature au sein de la ville. La deuxième: sauver une oeuvre pur béton qui occupe entièrement un des rares espaces publics et qui n'aurait d'autre fonction que de pérenniser une création qui est loin de faire l'unanimité auprès des montréalais.

 

Je pose alors la question. Pourquoi dépenser des millions pour un statu quo qui ne satisfait que quelques intellectuels, qui ne fréquentent d'ailleurs même pas les lieux? Au lieu de redonner aux usagers un précieux espace vert qu'on a fait disparaitre malhabilement avec la construction d'une autoroute? Il est clair qu'on a détourné dès le départ la fonction première d'un magnifique parc public, en l'abandonnant à l'imagination d'artistes qui n'ont pas pris en compte les besoins élémentaires de la population environnante.

 

Désolé mais c'est complètement raté sur le plan social. Ce serait d'ailleurs répéter une deuxième fois la même erreur, si on voulait perpétuer l'existence de ce concept, qui ne répond dans les circonstances, à aucun besoin urbain réel.

 

acpnc

 

Intéressant! La majeure partie de ton texte pourra être appliquer au parc olympique avec son stade. On a juste à remplacer quelques mots...

 

Curieusement, l'oeuvre raté de Roger Taillebert, ce 'parc de beton', a aussi remplacé un grande espace vert à côté du jardin botanique. Plusieurs aimeront démolir le stade aussi, car il ne remplit plus sa fonction d'origine de loger les équipes sportives majeurs (baseball et football). Il n'a jamais été construit et utilisé comme il était supposé (avec un toit retractable). Âgé de 41 ans et toujours mal entretenu, il ne rempli plus les exigences des stades de notre époque. La vision des stades n'est plus la même, et le modèle de 1976 est désuet en 2015...

 

Dans le cas du stade ça coûtera une fortune (plusieurs millions $) pour son entretien ainsi que pour la construction d'un nouveau toit et il n'aura jamais assez de personnes pour garantir sa rentabilité. Il serait jamais rentable. C'est impossible. Il est considéré trop loin du centre ville Impossible d'accorder cette dépense au Québec. Nos finances ne peuvent pas permettre 'une folie' pareil. En plus, on 'espère' avoir une contribution publique pour la construction d'une stade de baseball au centre ville dans les prochaines années...

 

Alors on devrait parler de l'éléphant dans la pièce quand on discute ses enjeux pareils, et surtout considère notre pouvoir de dépenser...30 millions et 300 millions C'est la même poche des contribuables. Dépenser un montant phenomenal pour entrentir un monument qui restera vacant la plupart du temps, ça c'est scandaleux!

 

 

 

sent via Tapatalk

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Dépenser un montant phenomenal pour entrentir un monument qui restera vacant la plupart du temps, ça c'est scandaleux!

sent via Tapatalk

 

IluvMtl, bien qu'il est vrai que le stade ne sera jamais rentable, tu négliges 2 points importants:

- il a connu 180 jours d'occupation en 2014, selon le p.d.g. de la R.I.O. Michel Labrecque, ce qui est loin d'être vacant

- il en coûterait plus de $700 millions pour le mettre à terre, selon une étude publiée récemment

 

La comparaison avec le square Viger ne tient pas. Comme uqam+ et acpnc ont brillamment argumenté, la défense aveugle de l'art pour l'art est un non-sens irrationnel qui nous enfermerait dans des décisions qui iraient à l'encontre du bien-être de la communauté. Il est temps d'aller de l'avant!

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Qu'on cesse donc ce chantage émotif et qu'on tente au moins de nous expliquer (après 191 messages, personne ne l'a encore fait) ce que l'oeuvre de Daudelin a de si valable sur le plan esthétique et urbanistique.

 

 

Oui. Message no. 163. Tu ne l'as apparemment pas lu.

 

Qu'on cesse cette fausse logique de "Ça marche pas, on démolit". Laissons donc des propositions être faites qui conserveront la majorité de l'oeuvre. Après, on discutera de la valeur. Rangez vos pelles mécaniques Tonka, svp. Ou jouez dans votre carré de sable.

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IluvMtl, bien qu'il est vrai que le stade ne sera jamais rentable, tu négliges 2 points importants:

- il a connu 180 jours d'occupation en 2014, selon le p.d.g. de la R.I.O. Michel Labrecque, ce qui est loin d'être vacant

- il en coûterait plus de $700 millions pour le mettre à terre, selon une étude publiée récemment

 

La comparaison avec le square Viger ne tient pas. Comme uqam+ et acpnc ont brillamment argumenté, la défense aveugle de l'art pour l'art est un non-sens irrationnel qui nous enfermerait dans des décisions qui iraient à l'encontre du bien-être de la communauté. Il est temps d'aller de l'avant!

 

C'est certain que le RIO va peindre un portrait positif!

Mais est qu'il a répondu aux questions suivantes.?

 

Qui a occupé le stade pendant ces 180 jours?

Comment cela a apporté?

Combien cela nous coûte pour son entretien?

C'est quoi le surplus?

 

Le coût de demolition, tant pour l'agora ou pour le stade, n'est pas en lui seul un argument pour sa preservation.

 

Ma comparison de ces lieux mal aimes et sous utilisés tiennes toujours. Les deux lieux ont des problèmes de fonctionnalité et c'est de ce que je parle. Je laisse les discussions philosophiques sur l'art à uqam+ & acpnc. Je parle du point de vue pragmatique et des finances publiques. Notre argent. Je parle du 30 et de 300 millions. On peut construire un nouveau stade pour ce prix là. Bronfman a récemment dit que le nouveau stade de baseball doit avoir un toit retractable! Montréal n'est pas assez riche pour supporter deux.

 

Si notre génération ne le demolisse pas, là gen Y va le faire. Je sais, ça sera difficile d'imaginer et c'est pour ça que les politiciens sont toujours en mode d'étude, jamais en action. Ils pelletent en avant. Entre temps j'espère qu'il n'y aura pas d'accident et que la structure est inspecté et réparé selon les règles de l'art. Il y a des ponts et des viaducs qui tombent chaque année au Canada et aux États unis, à cause des manques d'entretien. Nous l'avons vu avec le Chaplain et le Turcot pour en nommé que deux.

 

Il faudrait tous admettre ce que les politiciens savent depuis longtemps. Il ne faut plus investir des centaines de millions d'argent publique dans ce stade. Les gouvernements semble vouloir le laisser mourir lentement, car la plupart des stades plus jeunes en Amérique on été démoli...Vue de l'extérieur et à distance, c'est esthétiquement beau, comme une belle sculpture, et personnellement j'aime beaucoup sa forme, c'est un icône de Montréal, mais sur le plan fonctionnel le stade ne répond pas aux attentes d'aujourd'hui. et il est placé trop loin du centre des affaires. S'il demolisse le stade un jour, ça sera une journée triste pour moi. Mais il faut s'assumer, comme on a fait avec l'aéroport de Mirabel.

 

Mais il y a de l'espoir pour le square Viger.

 

Je crois, tout simplement, qu'on peux faire des ajustements dans l'aménagement du site dans la partie d'îlot Daudelin et dans son animation pour rendre cette partie du square Viger sécuritaire et accroître son achalandage à un niveau satisfaisant et à moindre prix que le 30 millions ou plus prevu.

 

 

 

 

 

 

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Oui. Message no. 163. Tu ne l'as apparemment pas lu.

 

Qu'on cesse cette fausse logique de "Ça marche pas, on démolit". Laissons donc des propositions être faites qui conserveront la majorité de l'oeuvre. Après, on discutera de la valeur. Rangez vos pelles mécaniques Tonka, svp. Ou jouez dans votre carré de sable.

 

MtlMan,

 

J'avais lu le message 163, que j'ai longuement commenté au message 168 et que je cite d'ailleurs dans mon message précédent. Je n'estime pas que l'auteur présente des arguments sur la valeur de l'oeuvre mais bien sur ce qu'il estime être la valeur de l'intention de Daudelin. Or, les divers éléments de cette intention ne se sont jamais matérialisés.

 

Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi il serait tabou de parler de la valeur d'une oeuvre : il y a longtemps que l'art n'existerait plus si l'on n'avait jamais parlé de la valeur des oeuvres. Si vous aimez l'oeuvre de Daudelin, pourquoi auriez vous honte de nous en dire les raisons ?

 

Ce tabou suppose qu'on fasse tout reposer sur un argument d'autorité : c'est de l'art, on nous dit de ne pas y toucher donc on ne fait rien. Excusez-moi, mais je n'ai pas cette servilité.

 

Et on accuse ceux qui veulent mieux pour Montréal que ces blocs de béton, comme vous l'avez fait à répétition, d'être des émules de l'état islamique ou des excités qui fantasment sur la destruction et les camions tonka. Ce genre d'arguments puérils n'est pas digne d'une discussion sérieuse, et pas digne de vous... Et dire que c'est vous qui accusez ceux qui ne partagent pas votre avis d'être arrogants ! Voilà qui s'appelle voir la paille dans l'oeil du voisin et pas la poutre dans le sien.

 

Iluv,

 

Vous jouez sur deux tableaux. La plupart de vos interventions sur ce sujet, au début, consistait à traiter d'irrationnels les arguments différents des vôtres. Et quand on vous répond de manière rationnelle, vous vous mettez à vous moquez des "discussions philosophiques sur l'art". Vous avez pourtant vous-mêmes diffusé ici des discussions approfondies sur l'art, genre qui ne semble donc vous déplaire que lorsqu'il ne va pas dans votre sens.

 

Au lieu de vous moquez, vous aussi devriez nous expliquer ce que vous trouvez de si extraordinaire dans le square actuel. Parce maintenir quelque chose juste pour le maintenir, quand on pourrait faire mieux, n'est pas très convaincant. Vous avez d'ailleurs témoigné ici d'un zèle de missionnaire qui va bien au-delà du simple pragmatisme... On aimerait bien savoir ce qui motive une telle passion.

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IluvMtl, bien qu'il est vrai que le stade ne sera jamais rentable, tu négliges 2 points importants:

- il a connu 180 jours d'occupation en 2014, selon le p.d.g. de la R.I.O. Michel Labrecque, ce qui est loin d'être vacant

- il en coûterait plus de $700 millions pour le mettre à terre, selon une étude publiée récemment

 

La comparaison avec le square Viger ne tient pas. Comme uqam+ et acpnc ont brillamment argumenté, la défense aveugle de l'art pour l'art est un non-sens irrationnel qui nous enfermerait dans des décisions qui iraient à l'encontre du bien-être de la communauté. Il est temps d'aller de l'avant!

 

Très bien répondu. J'ajouterais aussi que le stade Olympique attire sa part de touristes et que c'est aussi un symbole de Montréal, ce qui n'ai pas le cas de l'Agora.

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Non seulement utiliser le Parc Olympique comme élément de comparaison avec l'Agora n'est pas pertinent, mais comme argument il appauvrit sa défense. D'un côté on parle d'un complexe qu'on tente justement d'améliorer, en renaturalisant certains espaces, et qui est lui-même voisin d'un des plus grands poumons vert de la ville. De l'autre, un espace minéralisé au milieu d'un des quartier parmi les plus bétonnés de Montréal, et qui a remplacé un des rares espaces verts du secteur, sans jamais compenser pour cette perte sèche de verdure.

 

C'est tout simplement un désert dans un désert, indépendamment de ses qualités artistiques.

 

Afin d'améliorer la qualité de vie de toute cette zone que je qualifierais de sinistrée, suite au passage de l'autoroute. Il faudra maintenant faire l'effort contraire, en tentant d'augmenter le plus possible le pourcentage d'espaces verts, afin justement de compenser les énormes émissions de CO2 provenant de tout le trafic engendré par la présence de cette même autoroute.

 

Il faut arriver à construire un corridor est-ouest de verdure (relié par de jolies passerelles?) au-dessus de cette encombrante infrastructure, en incluant dès le départ les trois sections de parc qui formaient originalement le square Viger. Mais on ne doit pas s'arrêter là, il faut aussi impérativement prolonger ce dernier plus à l'est et à l'ouest sur l'ensemble de l'emprise autoroutière. C'est à ce prix que l'on pourra améliorer le bilan de GES de cette partie de la ville. On redonnera par la même occasion aux montréalais, une certaine qualité de vie perdue, notamment par les innombrables démolitions (site de la SRC) et la construction de l'autoroute Ville-Marie.

 

L'espace de l'Agora s'inscrit dans ce schéma de transformation, dont il pourra être le premier segment de ce redéveloppement à l'esprit durable. On raccommodera en même temps le tissu urbain de part et d'autre de la 720, en en faisant un quartier véritablement intégré, comme il aurait dû le rester, si l'autoroute avait été construite en tunnel plutôt qu'en tranchée. On a ici un défi de taille, j'en conviens.

 

Mais on doit penser la ville avec une vision d'avenir. Pour cela il faut nécessairement corriger les erreurs urbaines, en rééquilibrant les forces en présence et en redessinant les espaces publics, tout en donnant nettement plus de place à la nature. En bout de processus c'est tout l'est du centre-ville qui profitera d'un plus grand développement économique et d'une hausse importante de la valeur foncière, que cette intervention majeure favorisera.

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