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Royalmount


denpanosekai

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il y a 40 minutes, vincethewipet a dit :

Il existe un monde d'options entre la forme urbaine du Plateau Mont-Royal et l'absence totale de planification des banlieues américaines typiques. 

Il est parfaitement possible d'offre des unifamiliales sur des rues aussi, sinon plus tranquilles que nos banlieues typiques, tout en offrant des options de transport ainsi que des quartiers soutenables avec des services. L'idée que tout autre usage que résidentiel doit se trouver à plusieurs kilomètres d'une résidence pour ne pas avoir un impact négatif sur celle-ci est complètement farfelu à mon avis. 

De toute manière, on parle d'un modèle de développement qui n'est absolument pas soutenable. Si on veut réfléchir à un avenir viable pour la famille qui veut son terrain, faudrait avoir une réflexion plus poussée que de penser que la seule alternative est le 3 1/2 au milieu d'une rangée de Plexes. 

Et visiblement le marché est déjà en train de changer à cette réalité, pour diverses raisons. La forme des quartiers d'unifamiliales est très différence de ce qu'on voyait il y a 50 ans. La densité est plus grande. Il se construit aussi proportionnellement beaucoup moins d'unifamiliales qu'avant, et les banlieues ont diversifié les types d'habitations. La densité et la mixité sont déjà là, il manque juste une volonté de mieux planifier le tout, et c'est définitivement à l'avantage de toutes les familles, à moins d'avoir un drôle de fétiche pour perdre son temps, son argent, et de détruire plus que nécessaire notre planète.

Je suis toujours surpris de voir la résistance à améliorer nos banlieues, alors que plusieurs de nos plus gros défis de société, et une grande cause de détresse de la vie moderne viennent justement de leur urbanisation. Congestion, endettement, obésité, catastrophe écologique… Je ne comprends pas cette réaction de peur à tout vouloir comparer au Plateau. Personne ne dit de transformer ces quartiers en ce qu'ils ne sont pas, mais de réfléchir à leurs défauts, et les corriger de manière intelligente, ce qu'on peut faire en préservant la qualité de vie de ces lieux. Faut pas avoir peur de perdre certains acquis simplement parce qu'il y a une réflexion sur la banlieue. C'est un exercice qu'on a vu dans les quartiers centraux, être repensés, et ça a été le retour des familles, la gentrification, etc...

Il n'y a aucun doute qu'on peut améliorer les quartiers résidentiels de banlieue, mais il est utopiste (ou dystopique dépendant de votre opinion...) de croire qu'on remplacera les banlieues par des quartiers de type Plateau.  Une vision qu'on pourrait avoir pourrait inclure un centre de quartier plus dense (avec des blocs d,appartements de de condos de plusieurs étages), avec des commerces et des services et un mini hub de TEC (peut être un métro ou autre modes de TEC lourd).  On pourrait avoir des artères principales reliant ce hub avec d'autre quartiers.  On retrouverait sur ces artères des édifices à logements médiums et des commerces, et un terre-plein avec des arbres au milieu.  Entre les artères principales, on aurait des maisons unifamiliales (pas uniquement des bungalows, mais aussi des maisons de villes collées).  Ces secteurs ne devraient pas être trop "profonds"  par rapport aux artères commerciales pour ne pas que les gens soient trop loin de ces artères.  Ces secteurs seraient ponctués de parcs et les maisons devraient avoir des arbres sur le terrain avant pour réduire les îlots de chaleur.  Le but d'avoir une forte densité dans le hub et une densité un peu plus grande sur ces artères principales est d'avoir une masse critique suffisante de potentiels utilisateurs de TEC pour garantir une bonne fréquence d'autobus dans le quartier.  Ça faciliterait la vie des résidents des maisons unifamiliales qui veulent quand même utiliser le TEC ou marcher jusqu'à certains magasins (ou aller au Royalmount...).

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Citation

An enormous shopping complex planned for the Town of Mount Royal will hurt businesses in Montreal and sap its cultural vitality, a city hall planning committee heard Wednesday.

Read more: https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/royalmount-mall-concerns-downtown-1.4953185

It is a fun read.

They are saying that this project will kill downtown, quartier de spectacle and they want to tax the parking spots at Royalmount. I love that, if they don't understand something or it will hurt business, tax it. Wasn't that the same song and dance they did for Dix 30?

I will still go downtown, will I shop, probably not, but I will go to see all the buildings. I do all my shopping online already. Will I go to Royalmount, maybe or more often to Fairview. It is all about personal preference, people need to stop being afraid.

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5 hours ago, Djentmaster001 said:

Time for the city to make downtown (all covered by the downtown strategy) into an economic zone (i.e fewer taxes, more incentives). More residents + more businesses and improved transit + fewer taxes + add at least one or two underground/above ground parking lots (7-10 floors) and downtown will be fine. I'd also attract more large festivals and nightlife as well, especially since retail is dying anyways. Royalmount seems more to compete with Dix-30/suburban malls rather than downtown, but downtown has to be bold and compete with all. I would also extend this plan to Le Plateau as well. If the downtown core keeps booming the way it is now, it'll be fine. 

Very well said. Finally somebody who understands what the downtown needs

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Plusieurs organismes inquiets des impacts du Royalmount

 

actu-royalmount.jpeg?w=618&h=408&crop=1 Courtoisie Maquette du projet Royalmount

Les consultations publiques sur les impacts du projet Royalmount ont commencé mercredi à l’hôtel de ville, devant la Commission sur le développement économique et urbain. Plusieurs organismes s’étaient déplacés pour l’occasion afin de déplorer les conséquences qu’entraînera l’arrivée du pôle urbain multifonctionnel dans la métropole, au coin des autoroutes 15 et 40.

«On a des taux d’inoccupation assez élevés en ce moment sur certaines artères commerciales, donc pour nous, d’ajouter du pied carré commercial, c’est non-nécessaire pour la métropole en ce moment», a déploré la directrice générale de l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM), Caroline Tessier.

Selon le groupe, le Royalmount est un projet «à la carte» qui n’a aucune vision d’une métropole en santé, «qui n’est pas digne des années 2019 et à venir». «On n’est pas contre l’investissement, mais on pense qu’il faut repenser un projet de développement économique durable», a mentionné Mme Tessier.

Elle estime que l’arrivée de 200 boutiques supplémentaires n’est pas une bonne nouvelle pour les commerçants montréalais du centre-ville, qui amènent les gens «au cœur de Montréal». «On recommande la mise en place d’un comité de travail avec tous les acteurs du développement économique et les élus», a-t-elle plaidé.

Son point de vue semblait partagé par l’architecte Ron Rayside, de la firme Rayside Labossière. Appelé à réagir devant la commission, l’expert a estimé que le Royalmount «doit être connecté avec son environnement». «Il ne faut pas le regarder comme le seul projet, mais bien en prenant en compte tous les chantiers et les quartiers autour», a-t-il expliqué.

«On ne dit pas que le Royalmount est bon ou mauvais, on se demande juste comment on peut évaluer l’impact du projet dans un ensemble le plus complet possible.» -Ron Rayside, architecte.

Il a lancé l’idée d’un «super PPU» qui réunirait tous les acteurs impliqués autour d’une table de discussions avec le promoteur.

Pour l’organisatrice communautaire au Projet Genèse, Claire Abraham, il faudrait parler davantage d’itinérance et de précarité dans ce débat. «Quand on parle d’un grand développement, on devrait surtout parler de logements sociaux, abordables et locatifs, a-t-elle expliqué.

«Si la majorité des Montréalais pouvait s’acheter des condos de luxe, on devrait en créer, oui. Mais en réalité, la majorité d’entre eux ne peuvent pas être propriétaires en ce moment. Et ce n’est pas pour eux qu’on est en train de développer», a-t-elle martelé. Selon les chiffres de l’organisme, à peine 2% des développements immobiliers concernaient des logements sociaux cette année.

D’un point de vue culturel, le Royalmount pourrait aussi se révéler destructeur, selon le président du C.A du Partenariat du Quartier des spectacles (QDS), Jacques Primeau.

«Si on réussit à attirer 1,5 million de spectateurs [au Royalmount], ce serait potentiellement une catastrophe pour toutes les salles du QDS, et de la région métropolitaine.» -Jacques Primeau, président du C.A du Partenariat du QDS.

«Un diffuseur veut toujours avoir un nombre de salles X remplies à pleine capacité, et avec cet argent-là, il fait des spectacles à plus haut risque. C’est ce qui fait qu’on a une diversité culturelle extraordinaire à Montréal. Mais cet équilibre-là, il peut être rompu facilement», a-t-il ajouté, laissant entendre qu’un déplacement des activités culturelles pourrait engendrer des conséquences importantes.

Rappelons que la construction du site regroupant hôtels, commerces, bureaux, restaurants et salles de spectacle doit s’achever en 2022, pour une ouverture pendant la saison estivale. D’ici là, trois autres consultations publiques doivent avoir lieu en 2019, les 9, 16 et 17 janvier prochains. Les recommandations de la commission pourront ensuite être adoptées lors du conseil municipal du 25 février. Quelque 50 mémoires d’organismes ont été reçus par la Ville jusqu’ici.

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Donc si je résume:

-Pas assez de logements sociaux. On a pas besoin de condos de luxe.

-Trop de nouveaux magasins, les locaux actuels vont se vider.

-Trop de salles de spectacles (2 de plus), la place des arts va faire faillite.

Et surtout:

-Pas assez d'études (ou de comités de travail, de super-PPU), il en faut plus.

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D'un point de vue purement personnel, ce que RoyalMount va changer pour moi c'est qu'au lieu d'aller souper au Centropolis et magasiner au Carrefour Laval, je vais aller en métro à RoyalMount faire ces activités. 

D'un point de vue un peu plus objectif. Au niveau de la circulation, il pourrait être intéressant d'explorer des projets qui auraient une influence sur la circulation dans ce coin la. Par exemple, la construction d'un pont reliant l'A-30 à l'A640 à Varennes. Si ça peut envoyer de la circulation de transit ailleurs, tant mieux. Même chose avec le REM, qui aura surement un impact sur le traffic de transit. Avec un meilleur accès au transport en commun dans la partie ouest de ville-Saint-Laurent, ne serions nous pas capable de limiter la circulation autour de Décarie? 

Finalement, avec la refonte des lignes de bus, pourquoi ne pas inclure un terminus de bus chauffé au RoyalMount et modifier plusieurs circuits afin qu'ils s'y rabattent. 

Je ne crois pas que les solutions que j'avance sont impossibles à faire, et je crois sincèrement en notre capacité à nous adapter à toute situation. Il s'agit ici de 2 milliard en investissement privé ici, sur cette île, afin de densifier et redévelopper un terrain qui a été abandonné depuis longtemps. 

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Il faudra être patient tant qu'on n'aura pas fait toute la lumière sur l'ensemble des impacts réels du projet Royalmount sur la communauté montréalaise. C'est pour cela que la métropole a organisé des consultations élargies, qui sont non seulement légitimes, mais surtout indispensables, puisque la Ville aura à dépenser des sommes considérables en infrastructures diverses, pour permettre sa réalisation.

En plus Montréal doit s'assurer dans le processus que ce projet ne viendra pas entraver le succès du développement complet, en zone résidentielle mixte, de ses propres terrains voisins ( BB ) et ailleurs dans le secteur le long de Décarie.

En effet, on n'arrive pas avec un mégacentre commercial en plein coeur d'une zone urbaine saturée au niveau des transports, sans produire des effets secondaires indésirables. Reste à analyser maintenant leur importance et voir si des solutions ou des compromis peuvent être faits en bout de processus.

On connait déjà une partie des impacts au niveau de la congestion routière, avec l'addition présumée de 70,000 véhicules quotidiens supplémentaires selon les estimation de la Ville. On parle ici d'automobiles (clients et employés), d'autobus, de taxis, de camions de livraison et de camions-remorques pour les tonnes de marchandise qui y transiteront.

Mais aussi ce même projet menace l'équilibre et même la vitalité de différentes industries concernées, dont les salles de spectacles, le commerce et l'industrie de la restauration. Et on n'a même pas encore fait tout le tour de la question, car d'autres séances de consultations prendront place en janvier prochain. Ces dernières soulèveront sûrement d'autres nouvelles préoccupations qui pourraient être tout aussi sérieuses de la part du milieu.

Disons que pour le moment le projet Royalmount à toutes les apparences d'un cadeau de grec pour la Ville de Montréal et sa population. Bien que cela reste à confirmer à partir d'analyses appronfondies, détaillées et indépendantes.

On verra alors une fois cette étape de consultations terminée, si d'autres analyses de la part du MTQ et du BAPE seront nécessaires, avant d'engager des centaines de millions d'argent public pour toute la durée de vie du mégacentre commercial. Une chose est sûre, il faudra trouver des solutions durables à l'ensemble de la problématique pour que ce projet obtienne l'acceptabilité sociale.

A première vue, je crois que le projet pourrait être satisfaisant avec une composante résidentielle substantielle dès la première phase des travaux; que sa clientèle cible soit locale plutôt que régionale, en diminuant conséquemment la pression sur le réseau routier; finalement par souci d'équilibre avec l'offre déjà présente sur l'ile, que la concentration de commerces et de services soit limitée aux besoins réels du secteur environnant, en incluant la croissance présumée des nouveaux quartiers limitrophes. 

 

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