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Les chiffres exacts:

 

Laval a fait planter 2 445 arbres sur son territoire en 2013. Au cours de la même année, la Ville a remis aux citoyens 700 jeunes plants pour reverdir les parcs, terrains publics, berges et grandes artères.

 

-Le long des autoroutes 15 et 25, il y a 225 000 tiges de saules

 

-Les bretelles d'autoroute sont maintenant bordées de 230 600 jeunes plants d'arbres et d'arbustes

 

-Le long des grandes artères lavalloises, Laval a fait mettre en terre 6 300 arbres

 

-Le long de l'autoroute 440

 

 

 

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Faudrait tout de même pas faire toute une histoire avec ce mini développement "artificialisé" à Laval. Sinon. on s'embarque dans une toute autre discussion, sur les villes "vertes" ou pas. Déjà, on a parlé de Venise, et on pourrait citer nombre de villes, notamment sur le pourtour de la mer Méditerranée, à l'architecture splendide et sur des sites extraordinaires, mais "pauvres" en verdure. Ou encore des mégapoles asiatiques...ou des toits verts sur les tours de Manhattan etc.

 

Dans le fond, je soupçonne que la discussion a été aiguillée d'abord et avant tout parce que cela (ce projet) se trouve à Laval, et pas ailleurs. En effet, pour de nombreux Montréalais de l'île homonyme (naguère désignée "la terre ferme" par opposition à la Rive Sud, à l'île Jésus et aux basses Laurentides, parce qu'il faut franchir un pont pour y accéder...), Laval est (encore?) le symbole de la banlieue consacrée à l'automobile et rien d'autre. Comme si l'île de Montréal n'avait pas l'équivalent en plusieurs exemplaires, notamment aux extrémités de l'île, en plus des "horreurs" qui lui sont propres, comme le secteur à moitié abandonné des raffineries, la tranchée de la rue Notre-Dame, les abords de l'échangeur Turcot, et combien d'autres encore. Je crois qu'il est temps de mettre fin à cette perception trop manichéenne, et de réaliser (à défaut de comprendre) que le phénomène de l'expansion (spatiale) des grandes agglomérations urbaines s'est presque toujours accompagné d'une phase de développement apparemment "anarchique". Un exemple édifiant devrait être la banlieue de Paris (dont le Général de Gaulle avait justement dit quelque chose comme "mettez-moi de l'ordre dans cela"). Ailleurs, des tentatives de planification régionale avaient vu le jour dès le début du XX e siècle, par exemple Greater London et Grossberlin, mais c'était justement en réponse aux pressions issues d'un développement trop rapide; et de nos jours le défi se présente avec la plus grande acuité dans les capitales africaines. Un dicton résume tout: "Rome ne s'est pas bâtie en un jour".

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Faudrait tout de même pas faire toute une histoire avec ce mini développement "artificialisé" à Laval. Sinon. on s'embarque dans une toute autre discussion, sur les villes "vertes" ou pas. Déjà, on a parlé de Venise, et on pourrait citer nombre de villes, notamment sur le pourtour de la mer Méditerranée, à l'architecture splendide et sur des sites extraordinaires, mais "pauvres" en verdure. Ou encore des mégapoles asiatiques...ou des toits verts sur les tours de Manhattan etc.

 

Dans le fond, je soupçonne que la discussion a été aiguillée d'abord et avant tout parce que cela (ce projet) se trouve à Laval, et pas ailleurs. En effet, pour de nombreux Montréalais de l'île homonyme (naguère désignée "la terre ferme" par opposition à la Rive Sud, à l'île Jésus et aux basses Laurentides, parce qu'il faut franchir un pont pour y accéder...), Laval est (encore?) le symbole de la banlieue consacrée à l'automobile et rien d'autre. Comme si l'île de Montréal n'avait pas l'équivalent en plusieurs exemplaires, notamment aux extrémités de l'île, en plus des "horreurs" qui lui sont propres, comme le secteur à moitié abandonné des raffineries, la tranchée de la rue Notre-Dame, les abords de l'échangeur Turcot, et combien d'autres encore. Je crois qu'il est temps de mettre fin à cette perception trop manichéenne, et de réaliser (à défaut de comprendre) que le phénomène de l'expansion (spatiale) des grandes agglomérations urbaines s'est presque toujours accompagné d'une phase de développement apparemment "anarchique". Un exemple édifiant devrait être la banlieue de Paris (dont le Général de Gaulle avait justement dit quelque chose comme "mettez-moi de l'ordre dans cela"). Ailleurs, des tentatives de planification régionale avaient vu le jour dès le début du XX e siècle, par exemple Greater London et Grossberlin, mais c'était justement en réponse aux pressions issues d'un développement trop rapide; et de nos jours le défi se présente avec la plus grande acuité dans les capitales africaines. Un dicton résume tout: "Rome ne s'est pas bâtie en un jour".

 

C'est le phénomène qui est intéressant par sa particularité. Cela n'a donc rien à voir avec Laval, parce que ce type de développement aurait pu être proposé ailleurs. C'est le côté environnemental qu'il faut regarder et les inconvénients pour une ville (qu'on ne soupçonnait pas au départ), si un projet du genre était développé à une plus grande échelle. D'où un besoin de réglementation pour empêcher que la formule ne se répande ailleurs. Reste à voir maintenant si la Laval interviendra directement dans ce projet précis qui, il faut le dire, ne contrevenait à aucun règlement établi.

 

Il y a aussi un aspect insolite dans cette histoire. C'est le fait que cela attire une clientèle qui va jusqu'à rechercher ce genre d'environnement aseptisé, où l'entretien est quasi nul. On ne peut pas blâmer les gens de vouloir profiter de leur propriété, surtout les gens vieillissants qui ne veulent plus faire de travaux extérieurs. Mais généralement ces personnes s'installent dans une formule condos où tout est pris en charge. J'en conclue que ce n'est pas l'objectif qui est mauvais, mais la formule proposée qui a de sérieuses lacunes environnementales.

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Un dicton résume tout: "Rome ne s'est pas bâtie en un jour".

 

Excellente intervention.

 

Il faut regarder St-Léonard, typique banlieue de stationnements géants et de plazas... cet arrondissement est vite entrain de changer pour être plus dense et conviviale.

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