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OCPM : Ancien Hôpital Royal Victoria et de l’Institut Allan Memorial


MDCM

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Content de voir que cet important projet chemine favorablement. Ce complexe hospitalier ancien pourra profiter d'une deuxième vie sous les bons auspices de l'Université McGill, tout en préservant son iconique image de style château, qui fait partie de la ligne d'horizon de la Montréal depuis plus d'un siècle. :thumbsup:

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  • 3 mois plus tard...

https://plus.lapresse.ca/screens/72b2e717-27a8-4923-b4d3-2f921b9c389e__7C___0.html?fbclid=IwAR0OkEetpyfPZLcLsezP2BNVNSp7NXdLRTGyuFqt12o6iLYXYr8fB3ynJX0

CET ÉCRAN A ÉTÉ PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+Édition du 19 décembre 2020,
section DÉBATS, écran 8

UN AVENIR COLLECTIF POUR LE SITE DE L’HÔPITAL ROYAL VICTORIA

CAROLE DENIGER ET PETER A. HOWLETTRESPECTIVEMENT PRÉSIDENTE, HÉRITAGE MONTRÉAL, ET PRÉSIDENT, LES AMIS DE LA MONTAGNE

Depuis plus de 20 ans, les forces vives du milieu et les décideurs publics se sont investis dans la réflexion relative à l’avenir de l’hôpital Royal Victoria, cet ensemble remarquable implanté sur le flanc sud du mont Royal. En 2015, ses fonctions hospitalières déménageaient au site Glen, laissant cet ensemble patrimonial largement désaffecté et sans certitude quant à sa vocation future.

Pour le moment, le seul projet concret sur la table est celui de l’Université McGill qui ne prévoit occuper qu’une partie du site. Le gouvernement du Québec lui a octroyé un financement de 37 millions pour poursuivre l’élaboration d’un ambitieux projet de pôle de recherche, d’enseignement et d’apprentissage de pointe axé sur le développement durable et les politiques publiques – le « Nouveau Vic ».

Le projet de McGill, présenté dans La Presse du 5 décembre dernier, est sans conteste porteur pour le développement des connaissances et le rayonnement de la métropole et du Québec.

Ce projet est une occasion exceptionnelle pour le Québec et pour les décideurs publics de poser des gestes exemplaires. Et ce tant pour la requalification et la mise en valeur à long terme de ce patrimoine exceptionnel et public que pour illustrer les principes enchâssés dans les conventions et accords internationaux sur le climat, le développement durable ou encore le patrimoine.

L’IMPORTANCE DU ROYAL VICTORIA DANS LE PAYSAGE MONTRÉALAIS

Il va sans dire que l’ensemble du Royal Victoria est un site emblématique important pour Montréal. Inauguré en 1893, l’hôpital a eu pour mission le mieux-être des Montréalais leur permettant de profiter pleinement des bienfaits de la montagne. Élément phare du paysage de la montagne, il se caractérise par sa qualité architecturale et ses jeux de volumes qui mettent en valeur la topographie du Mont-Royal, site patrimonial déclaré par le gouvernement du Québec en 2005. La position de l’ensemble patrimonial dans l’axe de l’avenue McGill College lui confère aussi un rôle stratégique dans le développement de la ville.

La réaffectation du Royal Victoria constitue très certainement la plus importante occasion de requalification que Montréal a connue depuis des décennies.

Cet établissement remarquable mérite un avenir à la hauteur des valeurs sociale, culturelle, naturelle et paysagère qui en font la renommée. C’est aussi l’occasion de contribuer à renforcer la présence bénéfique de la montagne au cœur de la métropole.

UNE OCCASION D’INNOVER, POUR LE BIEN DE LA COLLECTIVITÉ

Le gouvernement du Québec a confié à la Société québécoise des infrastructures le mandat de requalifier le territoire dans son ensemble en y intégrant le projet de McGill. La SQI doit élaborer, en collaboration avec l’Université McGill, une vision de développement du site et prépare un plan directeur d’aménagement. L’exercice soulève de nombreux défis.

Quelles seront les caractéristiques à préserver et à mettre en valeur sur le site ? Comment bien orienter la nouvelle vocation des espaces qui resteront inoccupés ? Sur quelle base les nouveaux utilisateurs devraient-ils être choisis ? Tout cela demande une gestion d’ensemble intégrée continue en respect de principes directeurs de requalification clairs et des outils de planification existants, ainsi qu’un garant de leurs applications au bénéfice de tous propriétaires, de l’ensemble de la collectivité et de l’intégrité du lieu sur le long terme.

UN SITE POUR TOUS ET UN PROJET D’ENSEMBLE COHÉRENT

Pour y arriver, nous croyons qu’il est essentiel de maintenir l’intégrité de ce site du domaine public et de mettre en place une gouvernance collaborative adaptée à la situation pour assurer la gestion patrimoniale pérenne du site de l’ancien hôpital Royal Victoria.

C’est pourquoi nous demandons au gouvernement du Québec, de concert avec la Ville de Montréal dont la charte inclut ce site dans le périmètre autorisé du parc du Mont-Royal, de confirmer rapidement le maintien de la propriété publique du sol sur l’ensemble du site de l’ancien hôpital Royal Victoria.

Des mécanismes fonciers existent à cet effet et sont déjà appliqués au centre-ville de Montréal, au Québec et ailleurs dans le monde. À titre d’exemple, la Place Ville Marie a obtenu le droit de bâtir au-dessus des voies ferrées du CN au moyen d’une emphytéose, un bail à long terme. La Caisse de dépôt et l’OACI disposent de droits de propriété superficiaire au-dessus de l’autoroute Ville-Marie. Le Monastère des Augustines à Québec a eu recours à une fiducie d’utilité sociale, une innovation du Code civil du Québec. D’autres types de fiducies, telles que la Fiducie du patrimoine ontarien ou le Presidio Trust à San Francisco, offrent également des exemples de réussite de mécanismes fonciers alternatifs.

Ces choix, nous en avons la conviction, constitueront un engagement fort à l’endroit de la population et du Québec, et un premier pas concret vers une requalification du site du Royal Victoria en adéquation avec des principes contemporains de protection et de mise en valeur du site patrimonial du Mont-Royal. Leurs retombées seront bénéfiques à long terme, tant pour l’Université McGill et les autres partenaires qui s’y établiront, que pour la montagne et le rayonnement du Québec et de sa métropole.

* Cosignataires: Sylvain Gariépy, président de l’Ordre des urbanistes du Québec; Emmanuel Rondia, directeur général du Conseil régional de l'environnement de Montréal

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.

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  • 4 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Aucun doute, McGill est un fleuron patrimonial de Montréal et contribue depuis longtemps au rayonnement de la ville dans le monde. Donc je suis loin de voir cette université comme une menace, puisqu'elle draine des dizaines de milliers d'étudiants étrangers (et enseignants) venant de partout sur la planète. De plus par ses différents programmes, elle a acquis une réputation internationale hautement reconnue. En plus ses portes sont aussi ouvertes à la clientèle francophone qui profite elle aussi d'un enseignement de qualité en français selon les disciplines. 

À noter que la science, dans toute sa diversité, est universelle, apolitique et appartient à toute l'humanité dans sa marche vers le progrès et le mieux-être collectif. Tant mieux si McGill tire bien son épingle du jeu, car elle aussi ajoute à la notoriété de Montréal en tant que centre d'études supérieures parmi les plus importants du continent.

Normal alors qu'elle jouisse de lieux de diffusion modernes et efficaces pour qu'elle puisse poursuivre son développement, à l'instar des autres institutions montréalaises de haut niveau, qui incidemment visent toutes l'excellence. Bien sûr le fait français est une donnée importante dans l'équation montréalaise, mais il faut voir les choses en complémentarité et non en opposition. 

Personnellement j'ai vécu et participé à ma manière aux différentes crises des années 70. J'y ai vu la transformation de notre société et ses revendications bien légitimes. Nous devions prendre la place qui nous revenait, en occupant l'espace public comme privé en tant que majorité nationale. Ce fut une lente évolution qui nous a coûté cher sur le plan économique comme démographique. Mais il a fallu passer au travers de ces nombreuses difficultés pour pouvoir enfin émerger comme peuple, grandi et maitre chez lui.

50 ans plus tard, le tableau est tout autre. Nous avons appris à vivre en bonne intelligence avec les montréalais anglophones et réciproquement. Montréal est devenu une ville cosmopolite, prospère, qui s'enrichit et se diversifie rapidement, grâce à la collaboration de l'ensemble de sa population toutes origines confondues.

Il est fini le temps des deux solitudes, du moins au Québec. C'est aujourd'hui le temps de mettre de côté nos contentieux historiques, car tout en protégeant nos acquis, nous pouvons maintenant nous offrir l'avantage de partager nos valeurs communes, en faisant de notre société un exemple de cohabitation harmonieuse à imiter de par le monde.

Pas besoin pour cela d'oublier le passé, mais plutôt de s'en servir comme tremplin pour aller plus loin vers l'avenir. Riche de notre expérience, débarrassés de nos complexes, pleinement éduqués et ouverts sur le monde, le Québec s'affirme en prenant fièrement sa place parmi les sociétés les plus avancées du monde contemporain. C'était notre objectif du temps des années 60-70 et nous pouvons aujourd'hui dire: mission accomplie. :applause::applause::applause:

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Il y a 4 heures, acpnc a dit :

C'était notre objectif du temps des années 60-70 et nous pouvons aujourd'hui dire: mission accomplie.

Oui mission accomplie, mais comme dans toute société minoritaire dans un pays il faut demeurer vigilant. Parce que nous continuerons à évoluer, à nous développer, à nous enrichir  et à gagner en assurance, sans devoir pour autant nuire à l'émancipation naturelle de nos communautés culturelles. À nous de promouvoir le français comme langue d'usage commune, en permettant un meilleur accès à des cours de langue et à la culture française en générale. En tant que majorité au Québec, c'est notre devoir d'accueillir généreusement nos concitoyens non francophones, non seulement pour favoriser leur rétention, mais pour qu'eux aussi, anglophones et autres, développent ce sentiment de fierté d'être québécois à part entière.

C'est ça une société inclusive et aujourd'hui même mon Charlevoix n'y échappe pas :veryhappy:

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L’ancien hôpital Royal Victoria, nouvelle porte d’accès au mont Royal

L’avenir du vaste site au pied de la montagne fera l’objet d’une consultation publique cet été. La Ville souhaite le verdir et le rendre plus accessible aux Montréalais.

Mathieu Prost - Radio-Canada

Vous vous souvenez de cette piscine publique entourée de verdure, nichée au pied du mont Royal? Elle a fermé en 2013, quand l’hôpital Royal Victoria se préparait à déménager. Cette oasis pourrait redevenir l’une des rares options de rafraîchissement dans le secteur.

Quand on regarde les besoins du quartier, c'est quasiment thérapeutique de penser qu'on peut avoir accès à une piscine, à des lieux plus verts, se réjouit Maryline Charbonneau, de l’organisme Les amis de la montagne.

Son motif pour espérer, c’est le plan directeur établi par la Société québécoise des infrastructures (SQI) pour l’avenir du site du Royal Victoria. Montréal, qui doit modifier ses règlements pour permettre des transformations, propose des balises pour mettre en valeur tout le secteur et ses bâtiments centenaires.

En fait, la beauté de la chose, c'est que Montréal, bien que n'étant pas propriétaire des bâtiments, a le pouvoir sur l'usage. - Robert Beaudry, responsable des grands parcs à la Ville de Montréal

Selon le plan directeur, il ne sera pas possible de transformer l’un des pavillons en hôtel ou en maison privée

Dans le projet de règlement adopté cette semaine par le comité exécutif, il est clair que le principal levier de verdissement tient à la conversion d’espaces dédiés à la circulation et au stationnement. Les espaces verts peuvent être créés grâce à une réduction majeure du nombre de cases de stationnement (de 1200 actuellement à 220). L’emplacement des pavillons à travers le site et parfois éloignés de la voie publique, de même que la topographie du site et de ses abords, justifient la présence d’aires de stationnement à proximité de chacun des pavillons, est-il écrit.

Certains de ces pavillons sont plus que centenaires, mais restent méconnus. Selon Taïka Baillargeon, d’Héritage Montréal, les gens voient le Royal Vic de loin ou ils vont à l'intérieur. Mais ils ne connaissent pas le site. Un gâchis, pour la directrice adjointe des politiques de l’organisme.

Quand on s'y promène, on voit littéralement l'histoire devant nos yeux. C'est vraiment très fascinant. - Taïka Baillargeon, Héritage Montréal

Une histoire architecturale qui commence dans le style Scottish Baronial, complétée dans l’après-guerre par des constructions plus hautes et dans l’esprit du fonctionnalisme. Ces derniers bâtiments pourraient d’ailleurs être démolis et remplacés.

Le plan directeur concerne l’ensemble de l’ancien Royal Victoria, mais la SQI ne demeurera propriétaire que de quatre bâtiments, soit d’environ la moitié du site. Il s’agit des pavillons Ravenscrag, Hersey, Ross et du pavillon des Femmes.

Les autres ont été cédés à l’Université McGill (voir encadré). Et si leur future vocation n’est pas encore décidée, la Ville pense que les orientations qui sont prises maintenant seront décisives. C'est très concret et très important, contrairement à ce qui a pu se faire dans le passé, on n'a qu'à penser qu'à des quartiers comme Griffintown, où on n'a rien planifié du tout et on a laissé tout au développement, soutient Robert Beaudry.

Avec cette coulée verte qu'on veut amener, avec ces nouveaux espaces publics, on vient agrandir le parc du Mont-Royal. - Robert Beaudry, responsable des grands parcs à la Ville de Montréal

Moins de la moitié de la superficie est actuellement végétalisée. Cette proportion passerait à 70 % selon les plans.

Le site du Royal Victoria avait initialement été réfléchi pour faire partie du parc du Mont-Royal, c'est un lieu public. - Maryline Charbonneau, Les amis de la montagne

Mais quand on arrive dans le cul-de-sac de la rue University, aucune entrée évidente ne permet de se rendre sur le chemin Olmsted, qui fait le tour de la montagne. Seul un portillon qui se trouve au fond d’un vaste stationnement fait le lien entre le bitume et la nature.

C’est ce genre de rupture que le plan directeur entend corriger. Un retour aux sources, selon Taïka Baillargeon, parce qu'il y avait de grands jardins, c'était très vert, il n’y avait pas tous ces stationnements qu'on voit aujourd'hui. C'était très dans le style écossais de l’époque, c'était les grands châteaux en montagne, très romantiques, avec beaucoup d'arbres. Donc il y avait ce visuel-là, puis on retourne un peu à ça.

L’Office de consultation publique de Montréal tiendra des séances jusqu’à l’hiver prochain pour entendre le public et les organismes et bonifier le plan. Héritage Montréal sera sans aucun doute aux premières loges. Ça prend vraiment une vision innovante, cohérente et grandiose qui serait vraiment digne de ce site-là , conclut Mme Baillargeon.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800994/ancien-hopital-royal-victoria-acces-mont-royal-projet-mcgill-nouveau-vic

Nouveau Vic.png

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