Aller au contenu

OCPM : Ancien Hôpital Royal Victoria et de l’Institut Allan Memorial


MDCM

Messages recommendés

Le 2021-06-13 à 07:43, ToxiK a dit :

SI Rocco avait écrit la Bible:

"Et Dieu créa le Monde en 6 jours et se reposa le septième.  Il nous niaise-tu?  Un repos syndical alors que la job est même pas finie.  Il a coupé les coins ronds pas mal, 71 % de la "Terre" est de l'eau !  Il aurait pu au moins finir le Sahara en jungle plutôt que d'en faire une plage de 4500 km entre l'Atlantique et l'Égypte.  Et que dire de l'Antarctique?  C'est un copié-collé de l'Arctique.  Il aurait pu se forcer un peu.  Il aurait pu faire ça en 2-3 jours top, et trouvé un moyen de garder les dinosaures…"

😈

...et faire le Mont-Royal plus haut…    :silly: :eek2:

:rotfl: Topic de l'année so far !  👍 

  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...
il y a une heure, IluvMTL a dit :

Si l’idée d’une cité universitaire internationale de Montréal circule depuis quelques années, nous avons aujourd’hui une formidable occasion de la mettre en œuvre : la nécessaire reconversion du terrain de l’ancien hôpital Royal Victoria.

C'est une excellente idée car si une ville aurait besoin d'une Maison internationale c'est bien Montréal avec ses quatre universités de calibre mondial. Cependant même si le site du RV me parait idéal pour une telle institution il ne faudrait pas qu'une université en particulier soit privilégiée géographiquement au détriment des trois autres. C'est pourquoi idéalement je privilégierais plutôt un emplacement qui serait situé à peu près à la même distance du campus principal de chacune des quatre universités.

Universités.png

  • Confused 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

21 minutes ago, Normand Hamel said:

C'est une excellente idée car si une ville aurait besoin d'une Maison internationale c'est bien Montréal avec ses quatre universités de calibre mondial. Cependant même si le site du RV me parait idéal pour une telle institution il ne faudrait pas qu'une université en particulier soit privilégiée géographiquement au détriment des trois autres. C'est pourquoi idéalement je privilégierais plutôt un emplacement qui serait situé à peu près à la même distance du campus principal de chacune des quatre universités.

Universités.png

Le fait d’avoir les universités des deux bords de la montagne et des deux bords du C-V rend cette idée assez impossible. Le RVH est pas mal la position la plus idéale, avec le REM, c'est juste une station de l'UdeM, trois stations de métro d'UQAM, deux stations de métro de Concordia et deux stations de REM pour ÉTS. C'est difficile de faire mieux. Le RVH est par contre assez loin de la station McGill, l'idéal serait de rajouter une autre station de REM sous la montagne au niveau de Pine Avenue, ça viendrait vraiment améliorer la connectivité pour toutes les universités.

2 hours ago, IluvMTL said:

https://plus.lapresse.ca/screens/8e8445a5-2083-4b6e-a317-33ceb77cd12b__7C___0.html?utm_content=facebook&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal share&fbclid=IwAR2-knpQGvFqikB3oGugrwL1GeV39fJqOdv5urOXC3_hE6fv8HI1PmS8M6o

,

@

UNE CITÉ UNIVERSITAIRE SUR LE MONT ROYAL

FRÉDÉRIC MÉRAND, JÉRÔME LUSSIER ET NICOLAS-DOMINIC AUDET*

Année après année, Montréal figure au palmarès des meilleures villes étudiantes du monde. Les raisons sont notoires : quatre grandes universités qui rayonnent dans deux langues, un corps professoral et étudiant venu des quatre coins de la planète, une riche vie urbaine, culturelle et sociale, des droits de scolarité raisonnables et des perspectives de carrière appréciables. 

Jusqu’à tout récemment, un loyer abordable faisait aussi partie des facteurs d’attraction de la métropole. La donne a malheureusement changé ces dernières années, et le besoin de résidences universitaires est aujourd’hui criant.

Un modèle idéal pour Montréal : la cité universitaire internationale

À l’heure actuelle, chaque université planifie et gère ses résidences sur son campus et selon ses besoins propres, sans concertation ni tentative réelle d’offrir aux étudiants une expérience typiquement montréalaise : le brassage des langues et des cultures.

Il existe pourtant un autre modèle : celui de la « maison internationale ». De Berkeley, à New York, en passant par Chicago, de nombreuses villes se sont dotées, au début du XXe siècle, de résidences universitaires affiliées à plusieurs institutions, destinées aux étudiants locaux et étrangers. À Paris, c’est tout un campus – la cité universitaire internationale de Paris – qui accueille 40 maisons hissant le drapeau de presque autant de pays, dont la Maison des étudiants canadiens, fondée en 1926 avec le concours du Québécois Joseph-Marcelin Wilson.

Une cité universitaire internationale de Montréal enrichirait la vie étudiante de la métropole à la fois par son caractère bilingue, unique au monde, et par le renforcement de la coopération interuniversitaire.

Basée sur un principe de mixité sociale, culturelle et disciplinaire, la cité serait un véritable bien collectif au bénéfice des étudiants internationaux venus découvrir Montréal, mais aussi des étudiants québécois qui partageront leur quotidien avec ces visiteurs de l’étranger. Elle encouragerait les rencontres et le vivre-ensemble, tout en réduisant un peu la pression sur le marché locatif.

Finalement, la cité constituerait un puissant levier d’attraction, devenant un symbole fort de la vie universitaire montréalaise et contribuant au rayonnement universitaire et culturel du Québec sur les cinq continents.

UN SITE TOUT DÉSIGNÉ

Si l’idée d’une cité universitaire internationale de Montréal circule depuis quelques années, nous avons aujourd’hui une formidable occasion de la mettre en œuvre : la nécessaire reconversion du terrain de l’ancien hôpital Royal Victoria. Situé dans un écrin de verdure sur le mont Royal, l’hôpital désaffecté inclut de nombreux pavillons composés de chambres et d’espaces collectifs, notamment le Pavillon des femmes, qui seraient particulièrement adaptés aux usages d’une résidence étudiante.

L’établissement se trouve à quatre kilomètres de l’Université de Montréal, à deux kilomètres de l’UQAM et de Concordia, et à quelques centaines de mètres de McGill. On pourrait aisément y loger 500 étudiants, soit 100 places pour les quatre universités et une centaine de places pour d’autres établissements (Polytechnique, ETS, Conservatoire, etc.). Les étudiants auraient accès à leur campus d’attache à pied, à vélo ou par transports collectifs, y compris le futur REM.

Les usages possibles du Royal Victoria ne sont pas si nombreux, surtout si l’on souhaite éviter la privatisation du lieu ou son appropriation institutionnelle exclusive. La cité universitaire cohabiterait à merveille avec les plans de l’Université McGill, dont le pavillon de développement durable occuperait moins de 15 % du site. Le projet d’une cité universitaire internationale de Montréal pourrait par ailleurs faire l’objet d’un large consensus en préservant le caractère public du site, en évitant les clivages linguistiques et en y associant la vitalité propre à une communauté étudiante.

COMMENT FINANCER LE PROJET ?

Il reste la question du financement. À l’origine, les maisons internationales des États-Unis et de Paris ont été créées par des philanthropes. Elles sont aujourd’hui largement autonomes sur le plan financier, grâce aux loyers payés par les étudiants, aux services de cafétéria, etc.

À Montréal, il n’est pas difficile d’imaginer un partenariat initial entre les universités, la Ville de Montréal, le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral. Parions également qu’il serait possible d’intéresser quelques entreprises, mécènes et donateurs privés, qui se réjouiraient de soutenir un projet phare pour l’avenir de l’éducation supérieure et le rayonnement international de Montréal et du Québec tout entier.

* Les auteurs ont séjourné, respectivement, à l’International House de Berkeley, à l’International House de New York et à la Cité universitaire de Paris. Ils en gardent un bon souvenir.

Super idée!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 16 heures, Julpyz a dit :

Le fait d’avoir les universités des deux bords de la montagne et des deux bords du C-V rend cette idée assez impossible. Le RVH est pas mal la position la plus idéale, avec le REM, c'est juste une station de l'UdeM, trois stations de métro d'UQAM, deux stations de métro de Concordia et deux stations de REM pour ÉTS. C'est difficile de faire mieux. Le RVH est par contre assez loin de la station McGill, l'idéal serait de rajouter une autre station de REM sous la montagne au niveau de Pine Avenue, ça viendrait vraiment améliorer la connectivité pour toutes les universités.

Ce serait bien qu'il y ait un endroit où les étudiants des quatre universités puissent se rencontrer et fraterniser car les villes avec quatre universités sont plutôt rares. Et tant qu'à en avoir une des quatre qui soit privilégiée aussi bien que ce soit McGill car c'est la plus réputée et le RVH serait de loin le meilleur site. Je crois que sur ce point tout le monde s'entend.

Cependant il existe une solution alternative qui mériterait selon moi d'être considérée. Car même si d'un point de vue pratique il est en effet très difficile de relier deux universités séparées par une montagne cela ne me parait pas un problème insoluble. C'est que le REM s'en vient et en plus d'être connecté au métro il reliera directement l'Université de Montréal à l'Université McGill. Je vois donc là un premier axe à prendre en considération: c'est à dire la ligne nord-sud du REM qui joint les deux stations universitaires et qui passe également à proximité de l'ÉTS.

L'autre axe à prendre en considération serait celui reliant l'UQAM et Concordia d'est en ouest. Cet axe est certes moins concret que la ligne du REM mais son intersection avec cette dernière nous permet de trouver le centre imaginaire d'une zone neutre entre les quatre universités qui ne serait évidemment pas parfaitement équidistant mais qui aurait le mérite d'offrir un compromis acceptable. L'idée ici serait de trouver un endroit approprié pour la cité universitaire dans un secteur qui serait traversé par les deux axes.

Cela dit, si McGill prenait l'initiative d'aménager au RVH une cité universitaire ouverte à tous les étudiants de la ville ce serait fantastique car ce site me parait idéal pour une telle institution. N'importe quelle autre des quatre universités pourrait d'ailleurs faire de même mais aucun des campus n'est en effet plus central que celui de McGill. Donc si la cité universitaire doit absolument être située sur un campus universitaire aussi bien que ce soit sur le site de l'ancien RVH. 

Le seul problème que j'ai avec ce site c'est que la cité universitaire ne serait pas en territoire neutre. Tant qu'il s'agirait d'une initiative locale il n'y aurait pas de problème. Mais à partir du moment où cela deviendrait un projet collectif aussi bien trouver une zone neutre la mieux située possible géographiquement.

Mais peu importe où serait située cette cité universitaire il est important de souligner qu'il serait hautement souhaitable d'en avoir une à Montréal compte tenu du nombre élevé d'étudiants qui s'y trouvent. S'il s'agissait éventuellement d'une initiative locale j'espère qu'elle viendra de McGill pour les raisons que j'ai évoquées précédemment. Cependant si cela devenait un projet collectif je préfèrerais alors que la cité universitaire soit située dans une zone neutre la plus centrale possible.

Cela dit, le RVH est tellement bien situé, à défaut d'être neutre, que je serais très heureux qu'il soit ultimement choisi pour y établir la cité universitaire dont Montréal a besoin plus que jamais.

Universités.jpg

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Although I love your idea, as you point out, RVH is not exactly in a neutral location. It is literally across the street from McGill's Strathcona Building (right side of image). The Hôtel-Dieu needs to be repurposed ad it is farther from McGill, closer to UQAM, and easily accessible to U de M by public transit (11 stops on bus 129), and Concordia: 17 minutes travel by bus 24 (7 stops) or bus 144 (9 stops), a lot cheaper than digging another REM station. 

Screen Shot 2021-07-08 at 8.44.27 PM.png

Modifié par Doctor D
  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, Doctor D a dit :

Although I love your idea, RVH is not exactly in a neutral location. It is literally across the street from McGill's Strathcona Building (right side of image), and seems an extension of the McGill Campus.

That is exactly what I was trying to say. Perhaps I need to translate my viewpoint, or at least summarize it.

I think the RVH site would be the ideal place in Montréal for a cité universitaire because it is unanimously recognized as a setting of exceptional quality. My only objection is that it would indeed not be located in a neutral zone and therefore would inevitably be perceived as a McGill institution when in fact it would not be meant to.

However I would have no problem at all if it were to become a McGill initiative, in which case I think it would be appropriate to be created from the start as a McGill institution, open of course to students from the other campuses in the city. But my suggestion is that it could also become a government initiative, or perhaps one coming from the students themselves. And if the goal is to serve indiscriminately all the students in the city I think it would be more appropriate to locate it in a neutral sector outside any of the numerous campuses in Montréal, as long as it can objectively be perceived as centrally located from any of the main campuses of the Big Four. Hence my north-south/east-west intersection sector.

I still think that RVH would be an ideal place for a cité universitaire, but only as a McGill initiative. As for any other project encompassing all university institutions in this city I am of the opinion that it would have to be located as centrally as possible, but outside any particular campus.   

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Doctor D a dit :

The Hôtel-Dieu could be repurposed: it is farther from McGill, closer to UQAM, and easily accessible to U de M by public transit (11 stops on bus 129), and Concordia is 17 minutes travel by bus 24 (7 stops) or bus 144 (9 stops).

That is an excellent suggestion. And H-D would have a character similar to RVH, while being in a more neutral zone at an acceptable distance from any of the main campuses of the Big Four.

If I am not mistaken the City was, perhaps still is, waiting for suggestions as to what to do with this other magnificent site in this no less magnificent city of Montréal.

1.jpg

2.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

Attentes et appréhensions à l’approche d’une consultation publique sur l’ancien hôpital Royal Victoria

Zacharie Goudreault - Le Devoir

Le milieu communautaire et les organismes de défense du patrimoine naviguent entre attentes et appréhensions à l’approche d’une consultation publique concernant le réaménagement du site de l’ancien hôpital Royal Victoria, dont une partie est convoitée par l’Université McGill.

Une première séance d’information virtuelle aura lieu le 8 septembre, indique une récente mise à jour du site web de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), qui fera une annonce officielle à cet effet la semaine prochaine. La consultation s’échelonnera ensuite jusqu’en novembre et comprendra notamment des séances virtuelles d’audition des opinions des citoyens et des organismes, de même que des visites guidées de l’immense site de l’ancien hôpital.

« Un bien collectif »

Fondé en 1893, l’hôpital Royal Victoria a longtemps occupé une place importante dans le réseau de la santé montréalais. De nombreuses ailes se sont d’ailleurs ajoutées au fil des décennies au complexe hospitalier. La majeure partie des bâtiments sur ce site, d’environ 100 000 m2, sont toutefois vacants depuis le déménagement des activités du Centre universitaire de santé McGill au site Glen, en 2015. Ainsi, plusieurs ailes de l’ancien complexe immobilier laissées à l’abandon sont aujourd’hui dans un état de dégradation avancée.

« Les immeubles sont vacants, donc ils se dégradent. Il y a aussi beaucoup d’espaces minéralisés qui ne peuvent bénéficier à personne actuellement alors que c’est un site qui a un grand potentiel », évoque au Devoir la directrice des affaires publiques des Amis de la montagne, Maryline Charbonneau, qui suivra avec intérêt cette consultation publique. « Il faut avoir une main mise sur ce bien collectif pour le redonner aux Montréalais », estime-t-elle.

Ce site stratégique, situé au pied du mont Royal et à proximité du centre-ville, fait toutefois l’objet d’un vaste plan directeur d’aménagement de la Société québécoise des infrastructures qui inclut notamment un projet d’environ 700 millions de dollars piloté par l’Université McGill. L’établissement souhaite ajouter plus de 25 000 m2 à son campus actuel en aménageant un pôle d’innovation en développement durable et en politiques publiques destiné à ses professeurs et étudiants sur une partie du site de l’ancien complexe hospitalier. Sur les six bâtiments que McGill compte acquérir, plusieurs seraient démolis pour laisser place à ce projet. Les bâtiments les plus anciens, qui ont un important cachet patrimonial, seront restaurés.

Il faut avoir une main mise sur ce bien collectif pour le redonner aux Montréalais — Maryline Charbonneau

 Le gouvernement du Québec a d’ailleurs approuvé le mois dernier le dossier d’opportunité de ce projet, baptisé le « Nouveau Vic ». Celui-ci est ainsi passé à l’étape du dossier d’affaires. La Ville de Montréal a pour sa part adopté un avis favorable le mois dernier concernant notamment les démolitions et les constructions prévues sur ce site, avant d’envoyer ce dossier devant l’OCPM.

Des inquiétudes

L’ensemble de la requalification du site soulève toutefois de nombreux enjeux sur lesquels l’OCPM, un organisme indépendant, sera appelé à se pencher. Le caractère patrimonial du site, son verdissement et la protection du mont Royal devraient notamment aviver les débats à venir pendant cette consultation.

Le plan directeur d’aménagement prévoit entre autres de faire passer de 1200 à 200 le nombre de cases de stationnement sur ce site — largement minéralisé — afin d’y augmenter le nombre d’espaces verts. Des trajets piétonniers sont aussi prévus pour relier de façon plus formelle l’ancien hôpital au parc du Mont-Royal, afin d’éviter que des sentiers sauvages continuent de prendre forme aléatoirement dans ce secteur, nuisant à la biodiversité de ce milieu naturel.

« Actuellement, les gens se créent eux-mêmes des chemins d’accès à partir du milieu naturel et ça entraîne une multiplication des chemins d’accès informels, confirme d’ailleurs Maryline Charbonneau. On veut que les gens puissent accéder au mont Royal de façon sécuritaire et paisible. »

L’organisme Les Amis de la montagne se préoccupe d’ailleurs de l’avenir de l’importante portion du site de l’ancien complexe hospitalier qui ne sera pas occupée par l’Université McGill. Dans un avis préliminaire réalisé en juin 2020, le Conseil du patrimoine de Montréal et le Comité Jacques-Viger soulignaient d’ailleurs l’importance d’avoir, de la part des différentes parties impliquées dans le développement de ce site, « un engagement formel » quant au maintien du « caractère public » de ce site.

« Il faut s’assurer qu’il y ait une vue d’ensemble, une vision commune » pour ce site pour éviter que celui-ci soit géré de façon distincte par « plusieurs promoteurs », estime également la directrice adjointe des politiques chez Héritage Montréal, Taïka Baillargeon.

« C’est un site exceptionnel qui est vraiment important pour [le mont Royal] et le centre-ville », rappelle-t-elle. Il faut donc que la planification de celui-ci « soit à la hauteur » des attentes de la population.

Pour ce faire, « il faut qu’une partie du site serve au développement de logement social », affirme la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain, Véronique Laflamme. Actuellement, les seuls logements envisagés sur ce site sont des résidences étudiantes.

« Il faut veiller aux grains pour s’assurer que les sites publics demeurent d’utilité publique, dans un contexte où le foncier devient hors de prix, insiste Mme Laflamme. Ça n’a aucun sens de laisser au privé des sites qui nous appartiennent collectivement. »

Un enjeu électoral ?

Cette consultation aura ainsi lieu en même tant que la campagne électorale municipale, ce qui laisse présager que le réaménagement de l’ancien hôpital Royal Victoria pourrait s’inviter dans les débats à venir entre les différents partis politiques montréalais.

« En 2017, ce n’était pas un enjeu qui a l’importance qu’il a aujourd’hui. Aujourd’hui, il a tout le potentiel pour que ça devienne un enjeu important », estime la professeure à l’UQAM et experte en gestion municipale, Danielle Pilette. Cette dernière constate notamment que la préservation des points de vue sur le mont Royal préoccupe de plus en plus la population, tout comme des enjeux en matière d’habitation.

L’OCPM pourrait déposer son rapport d’ici la fin de l’année ou encore au début de 2022.

https://www.ledevoir.com/societe/621948/attentes-et-apprehensions-a-l-approche-d-une-consultation-publique-sur-l-ancien-hopital-royal-victoria

image.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...