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Pont Jacques-Cartier: informations, discussion générale et actualités


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Skatepark

https://thinkempire.com/fr/blogs/news/why-you-should-be-excited-about-the-new-de-lorimier-skate-plaza?fbclid=IwAR0DcJzZqKWstW-AaXV-si1woVce1-kWvBLbNqxm2ZQKfqjZvYBQZqLlsyE

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La communauté du skate montréalais a toutes les raisons de célébrer la reconstruction de son skate plaza au centre-ville au coin de De Lorimier et Maisonneuve. Si vous connaissez le park qui y a été construit auparavant, vous savez que ce projet de 2,7 millions de dollars est une énorme victoire pour la communauté du skate de la ville.
photos: David Boots (@davidboots)

L'ancien skatepark De Lorimier sous le pont Jacques-Cartier représente l'apogée du passé sombre de Montréal en matière de skateparks extérieurs. Les choses se sont finalement améliorées en 2022 lorsque la ville a décidé de transformer cet endroit autrefois impossible à skater en un plaza en granit impeccable. Cette fois, avec l'aide de vrais skaters. Un accès à l'un des meilleurs street plazas au Canada, mais aussi une preuve qu'après toutes ces années, la ville a enfin compris que les skateparks ne sont fonctionnels que lorsqu'ils sont construits par ou avec l'aide de skaters.

POURQUOI C'EST UN «BIG DEAL»

Dans les années 2000, les parcs de skate à Montréal étaient presque inexistants. Les quelques-uns que nous avions étaient vraiment mauvais, avaient un sol en asphalte rugueux et étaient principalement constitués d'obstacles préfabriqués. Lorsque nous avons appris la nouvelle que la ville construirait son premier parc de skate en béton sous le pont Jacques-Cartier en 2007, la communauté du skate s'est réjouie. Nous pensions tous que cela signifiait la fin de l'ère des mauvais skateparks. On allait enfin avoir de quoi skater en ville! Malheureusement, ce n'était pas le cas. Nous avons dû attendre une décennie de plus avant de pouvoir enfin voir une différence au niveau des skateparks extérieurs.

À cette époque, Montréal était la seule ville au Canada qui n'avait pas de bon parc extérieur en béton. Vancouver, Toronto, Calgary, etc. Ils avaient tous d'excellentes installations pour pratiquer. Nous étions vraiment la dernière ville au Canada à avoir un skatepark en béton, mais le nôtre était tout simplement mal conçu, très mal conçu. Comparativement aux skateparks d'autres villes canadiennes, les planchistes n'ont pas été inclus dans la conception et la construction de park de Montréal. Une erreur qui a coûté des centaines de milliers à la ville pour absolument rien. Au cours des années suivantes, les toxicomanes et les lurkers étaient les seules personnes que vous pouviez voir au skatepark. C'est ce que nous appelons de l'argent et de l'espace gaspillés.

Même si cela coûtait presque autant que le parfait skate plaza de Vancouver, l'ancien Skate Plaza sur De Lorimier n'était pas du tout fonctionnel. La ville a embauché des architectes et des ouvriers pour concevoir et construire cette place sans même demander l'avis des personnes qui utilisent réellement l'endroit pour pratiquer. Nous savons même que les skaters ont essayé de s'impliquer dans le processus à l'époque, mais les architectes ne voulaient pas du tout les écouter. Cela a abouti à un parc avec un design désuet, sur lequel vous ne pouviez tout simplement pas vous amuser à skater. Les obstacles étaient trop hauts ou trop bas, vous ne pouviez pas obtenir une bonne vitesse pour les utiliser et tous les obstacles de la place atterrissaient au même endroit. Ça ressemblait à une grande fosse en béton. Rien pour réellement vous amuser et progresser.

Nous n'avons commencé à avoir des parcs en béton légitimes pour skater il y a quelques années seulement, ce qui signifie qu'il a fallu plus d'une décennie à la ville pour enfin accepter que les skaters étaient nécessaires dans ces situations. Quant au skate plaza au coin de De Lorimier et Maisonneuve, il aura fallu plus de 15 ans pour que la ville se débarrasse enfin de l'ancienne place pour accueillir une nouvelle plaza urbaine, mais cette fois, ce sera totalement différent.

LES SKATERS DERRIÈRE LE NOUVEAU PLAZA URBAIN

Nous sommes plus qu'heureux que les choses aient enfin changé à Montréal et qu'aujourd'hui, les gens qui conçoivent et construisent des skateparks soient de vrais skateurs. Papillon Skateparks, Rick Design Skateparks et Spin Works en sont quelques exemples. Les skaters ont enfin pris leur place! Pour sa conception, l'équipe du plaza De Lorimier a embauché les meilleurs: Charles Deschamps et David Bouthillier.

Charles Deschamps est l'un des meilleurs skaters street de Montréal et est également un technicien en architecture avec une douzaine de conceptions de skateparks à son actif. Il sait ce qu'il nous faut et l'avoir dans l'équipe du plaza De Lorimier fera certainement une énorme différence pour nous tous qui utiliserons le spot plus tard. Il sait comment utiliser l'espace correctement, il sait faire un ledge idéal pour le skate, il connaît les angles, la vitesse nécessaire, etc. Il sait exactement ce qu'il faut pour plaire à ses semblables en matière d'obstacles de skate.

David Bouthillier est un skater street montréalais connu qui a fait beaucoup pour notre communauté au cours des dernières années. Dave est une légende du Peace Park qui a produit le célèbre doCommunauté urbaine de Montréalentaire Peace Park et a ensuite légalisé le skateboard à ce plaza de granit emblématique montréalais. Son expérience dans les ledges de marbre et de granit est énorme et sa connaissance de la rue a fait de lui la personne idéale pour initier le projet et pour aider les constructeurs et Charles Deschamps à amener le Plaza De Lorimier à un tout autre niveau. C'est aussi lui qui s'est assuré que l'aspect rue de la nouvelle place soit respecté dans le but que l'endroit ne soit pas un skatepark, mais un véritable espace multifonctionnel.

Avec ce duo emblématique à l'origine du projet de 2,7 millions de dollars, il est facile de dire que nous allons avoir du plaisir au nouveau Plaza de Montréal, un endroit qui n'a rien à voir avec l'ancien et inutilisable skate plaza et dont les skaters pourront enfin profiter pour vrai.

LE PLAZA

Avec un budget de plus de 2,7 millions de dollars et Charles Deschamps et Dave Boots sur le comité, vous pouvez être sûr que le nouveau Montreal Plaza sera incroyable. La place est également un excellent rappel que malgré l'absence de skateparks extérieurs décents depuis des années à Montréal, nous avons appris à nos dépens dans les rues sur les spots de granit de Montréal.

Pour mettre en valeur l'expérience de rue des skaters montréalais, le plaza sera principalement composée de ledges de granit lisses. La principale différence étant que vous ne serez jamais expulsé de la place pour avoir skaté sur ses obstacles!

comme vous pouvez le voir, il y aura une vaste zone plate pour ne pas vous sentir coincé en skatant. Tout le contraire de l'ancien parc. Le sol sera réalisé en dalles de granit et sera extra lisse. Il y aura des ledges plats, des ledges en pente, un deux blocs, un manual pad central et un tas de différents out ledges tout autour de la place. Tout est à «low impact» et conçu pour le skateboard technique de tous niveaux. Le nouveau plaza sera un véritable spot de rue que vous pourrez skater 7 jours sur 7, 365 jours par année!

Jetez un coup d'œil au chantier de construction et imaginez à quel point vous vous amuserez au nouveau Plaza de Montréal. (Regardez ces parfaites tuiles de granit!) On se revoit au Plaza de Montréal bientôt!

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  • 4 mois plus tard...
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lapresse.ca
 

Abords du pont Jacques-Cartier | Les collisions en forte hausse

Henri Ouellette-Vézina

Le nombre de collisions a bondi de 24 % dans le quartier où la petite Ukrainienne Mariia Legenkovska a été happée mortellement en décembre, aux abords du pont Jacques-Cartier, depuis le début du mégachantier dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. Pour tenter de calmer le jeu, Montréal annonce un blitz de mesures, dont l’ajout d’une centaine de dos d’âne, la fermeture ou le changement de sens d’une dizaine de rues et l’implantation de plusieurs saillies de trottoir.

« Le contexte actuel nous encourage à aller beaucoup plus vite. L’augmentation des collisions dans les derniers mois – évidemment, on pense toujours au décès tragique de la jeune Mariia en décembre –, ça nous force à accélérer le pas, surtout que la fermeture du tunnel a rajouté de la pression », explique à La Presse la responsable de la mobilité au comité exécutif, Sophie Mauzerolle.

D’octobre à décembre 2022, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a en effet comptabilisé 161 collisions sur le territoire du poste de quartier 22, dans le Centre-Sud. Le bilan fait notamment état de 1 décès, celui de la petite Mariia, de 2 blessés graves, de 25 blessés légers et de 133 accidents avec dégâts matériels uniquement. C’est nettement plus lourd que le total de 130 collisions enregistrées durant la même période en 2021.

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Globalement, le nombre de collisions a augmenté de 19 % sur toute l’année 2022 dans le secteur du Centre-Sud. La police y a recensé l’an dernier 613 collisions dans le secteur du poste de quartier 22, contre 514 en 2021.

Fait à noter : cette hausse de 24 % est d’autant plus importante que le nombre de collisions à l’échelle de la Ville est resté stable durant le dernier trimestre de 2022. Le SPVM a enregistré 4085 collisions dans l’ensemble de l’île d’octobre à décembre, soit une vingtaine de moins qu’à la même période l’année précédente.

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PHOTO PASCAL RATTHÉ, COLLABORATION SPÉCIALE

Policier dirigeant la circulation sur la rue Papineau, avant l’accès au pont Jacques-Cartier

Mesures d’apaisement

Devant cette hausse des accidents, l’arrondissement de Ville-Marie a décidé de multiplier les mesures d’apaisement de la circulation. D’ici l’été, la Ville procédera donc à l’installation de 110 nouveaux dos d’âne permanents dans les environs. Une carte interactive doit être publiée incessamment pour informer la population de leur emplacement exact. Ces dos d’âne seront « répartis dans l’ensemble de l’arrondissement, avec une attention particulière au secteur du Centre-Sud », affirme la Ville.

Après avoir tenté de limiter les virages dans la rue Larivière, la Ville ordonnera maintenant sa fermeture complète à la circulation automobile entre l’avenue De Lorimier et la rue Parthenais.

À la sortie du pont, les véhicules roulent vite et le virage se fait aussi rapidement. On a mis des interdictions de virage en pointe, mais malheureusement, les gens ne respectent pas toujours la signalisation.

Sophie Mauzerolle, responsable de la mobilité au comité exécutif

« C’est une rue qui se situe entre deux portions du parc des Royaux. C’est aussi à côté de l’école Pierre-Dupuy. Ça fait plusieurs années qu’on nous demande d’intervenir », insiste encore la conseillère.

D’ici la saison estivale, des « mobiliers conviviaux » et de la végétation seront installés sur le tronçon de la rue Larivière, qui sera ensuite fermé à la circulation automobile. En 2024, un « aménagement permanent » sera ensuite intégré au parc des Royaux. Une séance d’information publique est prévue au cours de l’été avec les citoyens.

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SOURCE : PLAN LOCAL DE DÉPLACEMENT 2020-2030 DE L'ARRONDISSEMENT DE VILLE-MARIE

Les rues Saint-Christophe, Berthier, Sainte-Rose et du Square-Amherst devraient aussi faire l’objet de « réaménagements », dont des saillies de trottoir et du mobilier urbain.

Non loin de là, cinq rues verront leur sens de circulation « inversé », pour faire en sorte que les automobilistes ne puissent plus « couper dans les petites rues locales », affirme Mme Mauzerolle.

Ainsi, les rues Fullum et Parthenais iront dorénavant vers le nord, respectivement entre Ontario et Sherbrooke, puis entre de Rouen et Sherbrooke. La rue de Rouen, elle, ira maintenant vers l’est entre Fullum et D’Iberville.

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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Bollards installés à l’intersection des rues de Rouen et Parthenais, où la petite Mariia a été mortellement happée par un conducteur en décembre 2022

Des mesures toucheront également la portion ouest de Ville-Marie. Deux autres rues, l’axe Ottawa entre les rues Queen et Prince et l’axe Sussex entre la rue Hope et le boulevard René-Lévesque seront aussi fermés à la circulation l’été prochain. Dans la rue Peel, on redirigera aussi le trafic vers le nord entre René-Lévesque et Sherbrooke, puis vers le sud dans les rues Hope et Sussex, entre René-Lévesque et Tupper.

Penser au réseau local

Pour la directrice générale de Piétons Québec, Sandrine Cabana-Degani, il faut saluer les efforts de la Ville, mais il est aussi pressant d’instaurer des changements plus structuraux dans le secteur.

« C’est une très bonne nouvelle de voir que la Ville agit pour sécuriser les intersections. Il faut vraiment redoubler d’efforts pour atténuer la circulation dans les rues locales. Cela dit, ça passe aussi par plus d’options de transport collectif. On ne s’en sortira pas si on continue dans cette lignée-là. Il y a de plus en plus de voitures sur les routes au Québec, et elles sont de plus en plus grosses », affirme-t-elle.

Fondamentalement, il faut apprendre de cette situation-là. C’est la démonstration qu’à chaque fermeture de rue, il faut arrêter de penser que les gens prendront le réseau local, et advienne que pourra. Ça prend systématiquement un plan pour prendre en compte les répercussions sur le réseau local.

Pierre Barrieau, chargé de cours en planification des transports à l’Université de Montréal

« Décourager la circulation de transit était déjà la chose à faire pour soutenir la qualité de vie des résidants et prévenir les collisions mortelles dans les secteurs résidentiels de Ville-Marie. […] C’est encore plus nécessaire aujourd’hui pour maintenir le dynamisme et l’attractivité de notre centre-ville en pleine redéfinition », a de son côté expliqué Blaise Rémillard, responsable mobilité et urbanisme du Conseil régional de l’environnement de Montréal.

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PHOTO PASCAL RATTHÉ, COLLABORATION SPÉCIALE

Circulation sur le pont Jacques-Cartier, à l’entrée de Montréal

Son collègue Emmanuel Rondia, directeur général du Conseil, se dit « convaincu » qu’après une phase d’adaptation normale, « nous pourrons constater une forte adhésion de la population à ces mesures et les voir reproduites ailleurs dans Ville-Marie et dans d’autres arrondissements ».

Dans une déclaration diffusée jeudi, la Ville de Montréal affirme d’ailleurs très clairement que « plusieurs mesures seront également en planification pour cette année et les années à venir, incluant des analyses visant l’implantation éventuelle d’une rue-école, la bonification du réseau cyclable local, la révision du plan de camionnage et la bonification du transport collectif ».

Tout récemment, pendant cinq jours au tournant du mois d’avril, la police de Montréal avait remis tout près de 800 constats d’infraction aux abords du pont Jacques-Cartier, dans le cadre d’un « blitz de surveillance » qui avait pour objectif de dissuader le blocage d’intersections par certains automobilistes qui s’engagent sans vérifier si l’espace est suffisant.

Avec Pierre-André Normandin, La Presse

En savoir plus

  •  

     

    71 %
    Un sondage mené l’an dernier par le SPVM montre qu’entre 71 % et 72 % des résidants des quartiers limitrophes au pont Jacques-Cartier, surtout entre les rues Ontario et Sherbrooke, jugent « qu’il y a du danger relié à la circulation automobile dans leur quartier ».

    Source : service de police de la ville de Montréal

     

     

    10
    Une dizaine d’intersections sont jugées très accidentogènes autour du pont Jacques-Cartier, dont deux où on a recensé plus de 50 collisions entre 2012 et 2017. Les autres en ont totalisé entre 30 et 50 chacune.

    Source : Plan local de déplacement Ville-Marie 2020-2030

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  • 3 semaines plus tard...
il y a 8 minutes, IluvMTL a dit :

Le skate plaza devrait ouvrir en octobre 2022

 

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Donc, la machine à remonter le temps existe ici aussi?😰

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Il y a 19 heures, IluvMTL a dit :

Le skate plaza devrait ouvrir en octobre 2022

Le « Skate Plaza » ? Sérieux ? Le nom a été trouvé par un Français du Plateau ? O.o

On s'ennuie presque du Palladium de Montréal à l'époque où Rocco faisait fureur avec son célèbre grand écart aérien... 

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