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Rester à Montréal, pour innover

 

publié le 22 février 2013 à 15 h 22

 

On ne le sait pas assez, mais Montréal trouve lentement sa place sur la scène des nouvelles entreprises en démarrage sur Internet. Laurent nous parlait récemment sur Triplex de Marmelades, une compagnie de Montréal. Jobboom n’a pas hésité, l’an passé, à décrire Montréal comme un nid de startups en technologies de l’information « dont les rares rivales sont New York et la Silicon Valley ».

Sur la liste de TheNextWeb (TNW) des sept entreprises canadiennes technos à surveiller en 2011, trois venaient de Montréal.

 

TNW est la plus grande publication d’affaires en ligne à propos de la technologie et la culture Internet.

 

L’une des trois entreprises montréalaises était Needium, la compagnie qui avait accompagné le restaurant Montréal Poutine dans ses premiers pas sur les médias sociaux (et dont je vous parlais récemment dans mon billet Poutine 2.0).

 

Or, la semaine prochaine, il y aura exactement un an que Sébastien Provencher annonçait sur son blogue son départ de la tête de Needium, entreprise qu’il avait fondés avec des collègues.

De calibre international Sébastien, qui était auparavant avec les Pages jaunes, a une candidature de classe mondiale. Il fallait craindre pour Montréal que le Québec ne soit trop petit pour ses ambitions et qu’il ne quitte le pays pour de nouvelles aventures.

 

Courtisé, il l’a été beaucoup dans les mois qui ont suivi. Surtout par des Européens et des Américains, alertés par les réseaux sociaux, qu’un candidat de cette envergure se trouvait libre.

Il a maintenant arrêté son choix. Sébastien est VP, innovation produit, chez HomeAdviser.

HomeAdviser fait partie de ces vétérans qui ont survécu à la bulle techno au tournant du siècle. C’est une firme américaine de mise en relation entre des services domiciliaires fiables et les clients qui veulent rénover leur maison. HomeAdviser vérifie la qualité des contractants pour les consommateurs.

 

La bonne nouvelle là-dedans? Sébastien est resté à Montréal.

 

Je l’ai rencontré à ses bureaux début février. Il venait d’annoncer officiellement sa nomination.

« Mon désir était de rester dans mon corps de métier : la recherche locale. Ça fait 13 ans que je travaille là-dedans. J’adore le commerce local. J’ai contribué à travers les Pages jaunes et Needium à faire avancer l’industrie de la recherche locale au Canada. »

 

On imagine Internet comme un outil qui nous connecte avec des gens à l’autre bout de la planète, alors qu’en fait il nous connecte avec les gens de notre entourage immédiat. La recherche locale, c’est la recherche de ressources qui se trouvent géographiquement proches de nous. Ce sont les commerces locaux qui ont beaucoup à gagner à apparaître dans les résultats de ces recherches.

« On m’a dit : Sébastien, qu’est-ce que tu as envie de faire? Est-ce qu’on pourrait faire quelque chose ensemble? On a vraiment cherché à savoir comment mon talent pouvait contribuer à la compagnie. »

HomeAdviser s’est dit que c’était en conservant Sébastien dans son environnement qu’il pouvait le mieux contribuer à la compagnie. Et c’est ainsi que Sébastien est resté à Montréal.

« Cette proposition-là m’a pris par surprise [car il s'attendait à déménager]. Elle était dans son ensemble très attrayante, car on me permettait de monter ma propre équipe. Elle me permettait de développer une vision tout en bénéficiant du soutien d’une grande grande organisation réputée. »

 

Rester à Montréal

 

HomeAdviser a bâti quelque chose autour de Sébastien — et à Montréal parce qu’il s’y trouvait.

« Oui, effectivement, c’est extraordinaire de dire qu’on peut créer assez de talent et d’expérience autour d’une équipe, des projets ou des gens pour dire qu’on peut attirer des compagnies ici [à Montréal]. »

Avec son équipe de quatre personnes, il va maintenant développer non pas une branche québécoise de la compagnie, mais un tout nouveau produit pour HomeAdviser.

Il a commencé, comme pour toute bonne entreprise en démarrage, dans des cafés et dans sa cour, avant d’emménager dans les locaux actuels, rue Saint-Laurent, entre les rues Prince-Arthur et Saint-Viateur, dans ce qu’on pourrait peut-être surnommer la Silicon Saint-Laurent

 

Le produit qu’il développe, encore secret, sera annoncé dans quelques semaines. Ce qui n’est plus un secret, c’est que Montréal devient capable de retenir ses talents en technologie web.

 

http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2013/02/22/rester-a-montreal-pour-innover/

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