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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Les avantages liés à la santé et à l'environnement sont incontestablement importants. Le fait qu'ils soient «difficiles à calculer» (ou quantifier) n'enpêche pas le recours à des méthodes d'estimation indirectes, établissant un lien avec des données (qui elles sont) quantifiées, par exemple les dépenses en santé per capita.
  2. Rentabilité «privée» non (ou plus précisément: rarement, de nos jours, mais anciennement oui), rentabilité «sociale» oui. A mon avis, c'est précisément dans le but de combler l'écart entre les deux (et de ce fait, attirer l'investissement privé*) qu'a été conclu le Protocole d'entente avec la CDPQ-I . Diverses dispositions de ce Protocole ajoutent des revenus à ceux issus des opérations courantes du REM, et de surcroît la formule de partage des profits avantage la CDPQ-I. * On a compris que dans ce cas précis, l'investissement de la CDPQ-I est considéré comme étant «privé». Le même principe s'applique à chaque fois qu'un gouvernement accorde une subvention, une contribution, un crédit d'impôt ou un congé de taxe à une entreprise. Le modèle utilisé dans le cas du Protocole est toutefois plus sophistiqué. Dans le cas des investissements pour des infrastructures publiques (lesquelles a priori ne sont pas rentables au sens privé du terme) cela fait au moins 20 ans que des fonds de retraite innovateurs cherchent à diversifier leurs placements et à y inclure une portion consistant en infrastructures publiques; ces placements sont censés rapporter un rendement supérieur aux alternatives de risque comparable; mais évidemment, eu égard au fait que les revenus attendus directement des opérations s'avèrent généralement insuffisants, il faut que l'entente avec le «gouvernement» inclue des dispositions/considérations/avantages supplémentaires. Malgré tout, il faut admettre que toutes les ententes du genre ne se soldent pas par un succès. Un autre désavantage réside dans la complexité de telles ententes (coûteuses à négocier) et à la possibilité très réelle de complications légales en cas de désaccords qui peuvent surgir subséquemment (par exemple en ce qui a trait à la qualité/fiabilité du service). Pour le projet du REM, on n'a pas utilisé le terme «Partenariat public privé« (PPP), mais c'en est bel et bien un. C'est juste que les PPP peuvent prendre diverses formes, et que celui-ci comporte des aspects fort différents de ceux auxquels on a été habitué (pont de l'A-25, prolongement de l'A-30, CHUM). On pourrait ajouter, dans un contexte plus large, que les propositions de nationalisation, ou à l'inverse de privatisation, comportent toutes certains éléments d'analyse communs à ceux d'un PPP. Cependant, ces questions ne sont pas propres au thème central de ce forum, de sorte que d'aller trop loin dans cette direction constituerait une déviation ou une dérive malvenue.
  3. Supposons que le projet soit maintenu dans son intégralité, que son coût s'élève effectivement à huit milliards au lieu de six, et que par ailleurs les revenus prévus restent inchangés. La rentabilité globale du projet s'en trouverait évidemment diminuée. Cependant, 1) La rentabilité globale ne serait pas diminuée proportionnellement, parce que les coûts de fonctionnement (par opposition aux coûts d'investissement) n'ont aucune raison d'augmenter autant. 2) Les premières «victimes» de la baisse de rentabilité globale seraient Québec et Ottawa, à cause de la formule de répartition des bénéfices, qui en confère l'exclusivité à la Caisse pour les premiers 8%. Il se pourrait que leur «part» soit réduite à néant*, ce qui aurait pour effet, de facto, de transformer leurs «investissements» en «contributions» ne comportant pas de participation aux bénéfices. 3) Par conséquent, le projet pourrait demeurer attrayant pour la Caisse, si le rendement sur sa part de l'investissement total se maintient au-delà d'un certain seuil (selon des critères propres à la Caisse). * Il va sans dire que dans ce cas, la participation d'Ottawa ne pourrait pas être transférée à la BIC. Quant à Québec, il pourrait choisir de maintenir, dans ses livres comptables, sa participation comme étant un «investissement» plutôt qu'une dépense, malgré que ledit investissement ne rapporterait pas de bénéfices; en pratique, compte tenu du rendement qui était précédemment attendu (selon mes estimations), la différence (manque à gagner) serait peu élevée.
  4. Selon le dictionnaire «R», un mastodonte est plus petit qu'un nabot (13 étages comparativement à 20). Comment décrit-on un bâtiment comme la «Place» Bonaventure? Et est-ce qu'une tour élancée est qualifiée d'échalot(t)e? (nom de l'oignon vert au Québec). Je me demande bien quelle est la forme idéale. Ne me dites pas que c'est celle d'un tesson de verre (Shard!). Une sphère alors? Un cube? Une barre? Une croix? Un croissant? Un pentagone? Un octogone? Une flèche? Un serpent, assurément. Un principe de l'architecture moderniste est/était «Form follows function». Mais on voit aussi que le symbolisme garde aussi sa place dans l'architecture. Malheureusement, la médiocrité tient aussi la sienne, ça et là. Dire que toute cette réflexion échevelée m'a été inspirée, à cette heure tardive, par la rencontre de l'usage du terme «mastodonte» dans une discussion sur une oeuvre architecturale par ailleurs accueillie plutôt favorablement!
  5. Il suffit d'observer l'évolution du solde migratoire interprovincial de l'Ontario pour comprendre que tout n'est pas qu'affaire de langue. En même temps, l'Ontario, tout comme le Québec, affiche un solde migratoire global (interprovincial+ international) positif. On ne peut pas conclure que l'une de ces deux provinces est attrayante et que l'autre ne l'est pas. On peut tout au plus prétendre que l'une l'est davantage que l'autre sous ce rapport. Je n'ignore pas le fait que le poids (relatif) démographique du Québec au sein du Canada est en diminution constante. Mais ce phénomène n'est pas nouveau; en fait, n'eut été de la «Revanche des berceaux», cela aurait été plus encore le cas dès le début du 19ième siècle (1800...). Je crois, et j'ai souvent écrit, que la crainte d'une diminution du poids démographique est une obsession malsaine. Ce qui serait plus sérieux, et plus lourd de conséquences, serait une baisse absolue de la population. Il est vrai que l'évolution du solde «naturel» (naissances - décès) pointe vers le négatif, et qu'un solde migratoire net positif sera de plus en plus nécessaire, ne serait-ce que pour maintenir la population totale à un niveau stabilisé. Cependant, dans le concert des nations occidentales (et du Japon), le Québec ne sera pas le plus affecté: ceci est dit non pas comme une «mince consolation», mais pour indiquer que les transformations sociétales requises se produiront à l'unisson, ou pas. Chose certaine, ce n'est pas le mince solde migratoire interprovincial négatif qui changera la donne: ce n'est pas central dans la problématique.
  6. Les vieux d'aujourd'hui sont tous trop jeunes pour avoir connu cette «révolution technologique». Par contre, il faudra être assez jeune aujourd'hui pour connaître la généralisation de la prochaine révolution, soit la mise au rancart de tous les feux de circulation. En attendant, on peut se compter chanceux de pouvoir encore se promener en forêt sans (toujours) rencontrer des feux de circulation ou des signaux d'arrêts.
  7. Excellent point. Ce que cela implique, c'est qu'en cas de baisse du rendement global de l'investissement (Caisse+Québec+Ottawa) pour cause de dépassement des coûts (toutes choses égales par ailleurs, y compris du côté des revenus associés), la Caisse supporterait une baisse proportionnellement faible de l'impact. C'est le rendement des parts de Québec et d'Ottawa qui serait proportionnellement le plus touché. Pour comprendre, comparons deux hypothèse de rendement global effectif: - Optimiste: 14%, partagé entre la Caisse (8% +a x 6%), Québec (b x 6%) et Ottawa (c x 6%) où b=c et a+b+c=1 -Pessimiste: 7%, partagé entre la Caisse (7%) , Québec (0%) et Ottawa (0%)
  8. Merci beaucoup pour ta réponse, qui fournit plusieurs angles par lesquels le défi se manifeste. Je pense que, pour l'essentiel, cela revient à une question de gouvernance unifiée de toutes les constituantes de la région métropolitaine, ainsi que de financement autonome. C'est un problème commun à la plupart des grandes villes dans le monde. Au Québec, la création d'agences supra-municipales est un pas dans la bonne direction, mais ça ne règle pas tout, notamment parce que ça ne fait pas disparaître les tensions et les rivalités entre les villes constituantes. Mais il y a certainement un aspect (très important) sur lequel on pourrait agir dans le cadre actuel, soit un bien meilleur arrimage entre les plans d'aménagement et les plans de transport.
  9. Début des années 1960. @ urbino et @ franktko ont fourni de bons éléments de réponse.
  10. C'est vrai, et c'est bien désolant. Mais a-t-on entendu des édiles municipaux en parler? Peut-être que ça ne les touche pas, et que tout ce qui les intéresse, ce sont des logements abordables et des espaces verts. Sans vouloir défendre la SRC dans ce dossier, je pense que ce reportage ne fait que réfléter l'opinion générale (même si les défenseurs du patrimoine et la plupart d'entre nous sur MTLURB pensons autrement) Remarquable quand même que la petite maison Keegan dans Griffintown ait fait davantage parler d'elle! Idem pour le complexe Bourbon.
  11. Intéressant! J'ai essayé de deviner l'année approximative de cette prise de vue, en me fiant sur la densité de la circulation automobile, le profil des voitures (beaucoup plus facile de distinguer entre 1947 et 1977 que de 1987 à 2017!), les espaces occupés par les stationnements (en surface pour la plupart, mais observez aussi ce qui semble être un stationnement étagé à l'avant-plan, centre-droit), la forme des lampadaires, ainsi que l'apparente absence de tramways. En rétrospective, je suppose que cela représente le début de la transformation de cette partie de la ville; la suite serait faite de plus de démolitions, d'élargissements de rues et de plus de stationnements en surface, Heureusement, la transformation ne s'est pas arrêtée à ce moment: de nouvelles constructions, souvent en hauteur, sont apparues, tandis que les stationnements honnis sont en voie de disparition.
  12. J'aimerais que tu nous expliques pourquoi y-aurait-il un tel manque. Je serais aussi intéressé à connaître ta vision d'ensemble, ainsi que comment celle-ci pourrait idéalement se concrétiser.
  13. Parce que «aménager» ne veut pas nécessairement dire «bétonner» --ce qui est d'ailleurs un reproche que je fais à de trop nombreux projets d'aménagements: durs, et coûteux par surcroît. Un exemple célèbre de bétonnisation à l'extrême fut celui celui des rives de la rivière Saint-Charles à Québec. Heureusement, on a ultérieurement procédé à la renaturalisation. Mais il ne faut pas passer à l'autre extrême non plus: des espaces verts trop fréquentés peuvent se transformer en champs de boue. La nouvelle esplanade de la Place Ville Marie pourrait démontrer un juste équilibre, approprié à son environnement. Finalement, il y a les espaces depuis longtems «dénaturés» par des installations industrielles ou portuaires aujourd'hui désuètes. On ne peut pas, à proprement parler, les remettre dans leur état originel. Les rives du Canal Lachine n'ont jamais été dans un état «naturel», pour l'évidente raison que le canal est une oeuvre de l'homme. Idem pour la plus grande partie de «Terre des Hommes»--site de l'Expo 67. Mais on peut laisser plus de place à la nature (qui est bien capable de s'adapter à son nouvel environnement minéralisé), et moins au béton et à l'acier.
  14. Sur ce point, tu as parfaitement raison. Il faut souhaiter, pour le bien de ces employés, qu'ils habitaient déjà pour la plupart en banlieue est de Vancouver, beaucoup plus abordable.
  15. Ça fait partie de ma vision, mais la formule n'est pas tout à fait mise au point. Un des obstacles est la compétitivité à l'échelle internationale --jusqu'au jour où tous les pays adopteront une fiscalité uniforme à l'égard des «robots». En attendant, une approche possible consisterait à déplacer la plus grande partie du fardeau fiscal (national/provincial/local) sur la consommation par opposition au revenu. De cette manière, un bien ou un service produit à l'étranger serait taxé autant qu'un bien ou un service produit localement, sans égard à la combinaison de facteurs de production (travail humain et travail robotisé) mis en cause. Si le Québec et le Canada étaient les seuls au monde à aller dans cette direction, il y aurait des possibilités de distorsions; mais nous sommes dans le même bateau que l'Europe, les USA et le Japon, et un peu plus tard la Chine. Merci beaucoup pour ta contribution étoffée! Tout le monde devrait la lire attentivement.
  16. Sur un ton semi-humoristique, je me demande si un jour on pourra (statistiquement) inclure les «robots» dans le calcul de la population active. La définition de «robot» serait étendue pour inclure tout dispositif mécanique et/ou électronique qui contribue à réduire (ou même à remplacer intégralement) le travail «humain» dans la production et la distribution des biens et des services. Notons que le processus est amorcé depuis très longtemps (première révolution industrielle). Cela a d'abord entraîné la suppression de milliers/millions d'emplois dans des activités traditionnellement artisanales, comme le tissage. L'agriculture a vu ses effectifs diminuer des neuf-dixièmes. La production d'énergie a vu la disparition presque complète des mines de charbon souterraines où la matière était extraite au pic et à la pelle. Plus recemment, l'assemblage des automobiles a vu l'apparition massive de robots-soudeurs etc. Dans le secteur bancaire, les effectifs continuent d'être réduits. Et il aurait beaucoup d'autres exemples à mentionner, au temps présent, et bien plus encore qui sont anticipés dans un avenir rapproché. J'en conclus que les préoccupations liées à l'évolution de la taille et de la composition de la population active ne doivent pas être analysées sur la seule base de la distribution actuelle des occupations. Le concept même de «population active» pourrait être remis en question. Une différence avec le 18e, le 19e puis le 20e siècle, c'est que les choses évoluent de plus en plus vite. La prospective n'est plus une affaire de long terme.
  17. Les discussions dans le forum (MTLURB) regroupaient déjà tous les aspects positifs soulevés par François Cardinal. Même mieux, nous avons introduit la question de la concurrence inutile (par le biais de congés de taxes) entre les municipalités de la région, un aspect qu'il néglige. Par ailleurs, la référence (comparaison) avec le déménagement de Vancouver à Chilliwack est quelque peu déficiente. En effet, Chilliwack, bien que ne faisant pas partie de la RMR de Vancouver, est souvent considérée, au moins par les milieux d'affaires, comme faisant partie de la même région économique; et de toute façon, elle est inclue géographiquement dans le Lower Mainland. Ce n'est donc pas comme si Molson avait déménagé à Kamloops, Kelowna ou Prince George, ou toute autre ville qui n'est visiblement pas située dans la grande région de Vancouver.
  18. Merveilleux! Dans «mon temps», il n'y avait même pas de ligne bleue du métro*, seulement la ligne d'autobus 51 qui se rendait à la station de métro Laurier sur la ligne orange. En contrepartie (!?), on portait les cheveux plus longs. Et typiquement, on n'occupait pas un emploi durant la période scolaire (nos «besoins» matériels étaient plus modestes), mais il se peut que les emplois d'été étaient relativement (ajustés pour l'inflation) plus rémunérateurs qu'aujourd'hui. * J'ai bien conscience du fait que la période qui précède l'ouverture du tronçon se rendant jusqu'à l'UdeM (janvier 1988) est suffisamment étendue pour recouvrir des circonstances sociétales passablement différentes. Ce qui était vrai au début des années 1970 ne l'était plus pendant la récession économique de 1982. Et on obtient des distinctions encore plus marquantes en observant les générations --baby-boomers (qu'on peut diviser en deux séquences), les X et les Y (millemials). Les «Z» sont presque rendus sur le seuil de l'université, et quant aux «alpha», dieu sait quelles surprises ils nous réservent! J'ai dévié du sujet (mais on parle encore de l'université, quand même), mais j'ai une bonne excuse: ces nouveaux escaliers mécaniques m'ont remis dans l'atmosphère de Stairway to Heaven.
  19. Premier coup d'oeil: ah non! L'arbre penche! Regard plus attentif: ouf! C'est la photo!
  20. Pas dramatique pour la mise en service, peut-être. Mais je me demande: que feront les entreprises avec leurs travailleurs et leurs équipements durant le laps de temps (un an?) d'inactivité? S'activer sur d'autres chantiers qui n'étaient pas prévus mais qui surgiraient comme par magie? Chômer? S'exiler temporairement ailleurs? Quand il s'agit d'un petit projet, son report ou son annulation n'a pas d'impact sensible sur l'industrie québécoise de la construction. Mais ce n'est ps le cas ici. A moins qu'on juge que la conjoncture actuelle fasse état de surchauffe, et qu'un répit serait bienvenu.
  21. Des délais importants peuvent avoir des conséquences très sérieuses, non seulement sur la date de livraison, mais sur les soumissions elles-mêmes. Car on ne peut pas s'attendre à ce que les soumissionnaires (et la panoplie de sous-traitants) retiennent leurs souffles indéfiniment et immobilisent des ressources juste au cas où. Ils vont prendre d'autres engagements. Le processus sera à recommencer. Ce n'est pas comme simplement retarder l'achat d'une voiture déjà construite.
  22. A partir d'une certaine surhauteur, la vue devient de plus en plus abstraite. Si on veut parler d'imagination, j'imaginerais un immense tableau électronique capable d'imiter parfaitement la vue réelle; il serait même possible de le programmer pour incorporer les changements quotidiens à l'ensoleillement naturel et à l'éclairage artificiel nocture. Mieux encore, on pourrait modifier le panorama à dessein, passant de Montréal à New York, à Paris, Londres, Tokyo, etc.! Une considération à ne pas négliger lorqu'on rêve à des tours à plusieurs étages, c'est qu'il n'y a pas que le dernier étage; il y a les étages en dessous. «Imagine» un quartier constitué essentiellement de tours de 40-50-70-100 étages: quelle espèce de vue obtient-on de notre logement ou de notre bureau situé au 10 ième étage?
  23. C'est le même genre d'article de journal que l'autre que tu viens de commenter concernant le 628 Saint-Jacques: dans les deux cas, le ton est exagérément optimiste et superlatif. En cela, ce n'est guère différent des reportages «touristiques» à tendance fortement promotionnelle, qui ne montrent souvent que le bon côté des choses. Ça «passe» bien auprès des lecteurs ignorants de la réalité, et ça fait sourire ceux comme toi qui la connaissent plus intimement. Donc BRAVO pour tes deux interventions équilibrées.
  24. Dans l'exemple que tu donnes, on ne s'est pas contenté de dire «ok bin falloir qu'on invente une 735kv», mais on a mis des ressources financières et humaines pour y parvenir. A l'opposé, dans le cas du «lien rapide Québec-Montréal», on a seulement un souhait, pas même une vision, juste une exhortation à la créativité, pas un misérable dollar mis sur la table pour appuyer la R&D, pas le moindre engagement ferme à financer la mise en oeuvre d'un projet «gagnant» le cas échéant. Dans les circonstances, qu'espère-t-on obtenir? Difficilement plus que des esquisses, le ressassement d'idées existantes, des estimés de coûts et des calculs de rentabilité effectués «sur le coin d'une table»? --Rien pour faire avancer la cause, et encore moins pour servir de base pour des prises de décisions ultérieures. Si on était vraiment sérieux, on s'engagerait à fond. Ergo, pour l'instant, je ne prends pas l'idée au sérieux. Ce qui m'ennuie, c'est que le lancement de cette «idée» puisse servir d'écran pour l'inaction.
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