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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Comme le disait Deng Xiaoping, "Peu importe qu'un chat soit blanc ou noir, s'il attrape la souris, c'est un bon chat". Transposition: peu importe que ce projet s'appelle REM B ou pas, ce sera un bon projet.
  2. Merci d'avoir fourni cette preuve concluante. L'invisibilité est une caractéristique, parfois même un état, qui occupe une place importante dans nos vies, tant sur le plan matériel que moral. Logiquement (disons...) ça pourrait aussi s'appliquer aux 18 premiers étages en question. Mais il m'est encore plus facile de penser à des cas, pertinents dans notre sphère de discussions sur MTLURB, où cette caractéristique serait fort appréciée, par exemple les caténaires et les fils électriques suspendus.
  3. Si on disait le plus invisible au monde, ça susciterait une curiosité susceptible d'attirer les esprits friands de ces choses.
  4. Commentaire sur le développement de l'ensemble du site des anciennes usines (ou ateliers) Angus: forte prédominance résidentielle, pas tellement un technopôle. Pas une critique mais une simple constatation.
  5. Bravo pour les photos réalistes. Ce n'est pas parce que ce qu'elles montrent n'est pas beau qu'il ne faut pas les apprécier. La vérité l'emporte sur le rêve.
  6. No wonder. That was back in 1966, the last truly great year for Montreal, in my view. The following year, 1967, was the Chant du cygne. Whatever happened thereafter, to this day, has been playing in the role of the "second city". Also, bear in mind that those 1966 plans did not have to contend with the then non-existent Autoroute Ville-Marie*. This is not to say that nothing will ever get built over these lots, but ask yourselves why it has not taken place before several of the major projects launched during the following 55 years. In other words, is it still (or again) the best location for a major project? If you are optimistic, you might argue that it is indeed again the best available location, this time perhaps thanks to the REM. Then there is the question of "Best location for what purpose/use"? Back in 1966 the answer would have most certainly been offices/commercial. Until the end of 2019, it might have been mixed-use. What about now? If putting up additional office space is not (currently and perhaps for the foreseeable future) in the cards, the remaining option is residential. Is that an attractive proposition? * I mean, not for the feasibility of the tunnel proper, but for a South Bloc project between Saint-Antoine and Saint-Jacques.
  7. Ta vision comporte plusieurs hypothèses; prises séparément elles ont pour la plupart un degré raisonnable de vraisemblance. Toutefois leur conjonction (i.e. si elles se concrétisaient toutes ensemble) pourrait donner lieu à des conséquences inattendues. - Récession? -- Fort probablement un ralentissement, peut-être même une récession au sens technique du terme, mais ce qui est moins clair c'est le comportement des agents économiques dans ce cas. Le télétravail convient très bien à certaines entreprises et/ou à leurs employés. Ni les unes ni les autres n'auraient avantage à renverser une formule gagnante pour elles/eux. - Subventionner "les entreprises qui décident de ramener le monde downtown" ? -- Surtout en cas de récession, les gouvernements disposeraient déjà de ressources réduites pour poursuivre des objectifs. Il n'est pas évident non plus qu'une concentration plus grande des activités économiques au centre-ville soit globalement plus efficace, bien que cela profiterait certainement à ceux qui y sont établis en tant que commerçants ou fournisseurs de services personnels. - Rentabiliser les investissements (déjà) consentis pour le TEC au centre-ville? -- Ce ne sont pas des investissements qui dégagent des bénéfices d'exploitation, sauf dans le cas particulier de l'investissement de la CDPQ-i dans le REM, où les recettes varient proportionnellement avec la fréquentation; c'est différent pour le gouvernement, qui doit fournir une contribution proportionnelle à ladite fréquentation. - "Que les gens reviennent"? -- Reviennent dans quel sens? Revenir simplement travailler au centre-ville tout en conservant leur domicile actuel, ou bien déménager plus près du centre-ville? S'il s'agit de la première éventualité, on risque encore plus de congestion dans les transports. Et s'il s'agit de la seconde, on se heurte à une pénurie de logements convenables et abordables, qui ne peut pas être corrigée promptement, dans la meilleure des hypothèses. Conclusion. Je ne crois pas qu'il faille forcer les choses. Un nouvel équilibre apparaîtra graduellement.
  8. Tu as sûrement lu tout mon message, qui n'était pas si long. Je m'y montre favorable à des projets plus modestes que ce qu'aurait été le REM de l'Est original, celui qu'on désignait aussi par REM (B). Il y a de bonnes chances que l'axe Taschereau fasse partie de cette liste, mais il ne portera jamais le nom de REM (B).
  9. Tu ne dis pas ça sérieusement, mais il semble que d'autres, en position d'autorité, le pensent et l'écrivent. Paraît-il que Montréal souffre d'une pénurie de logements, mais elle n'est pas prête à sacrifier des vestiges des côtés pas si glorieux de son passé industriel. Libre à elle. En fin de compte, le quartier n'aura pas "un énième condo générique à la Mondev" mais un "centre culturel" dans le bâtiment préservé intégralement. Pour vendre le site à la ville à un bon prix, pourquoi pas! Car je ne vois pas le moindre promoteur privé qui serait intéressé à bâtir en devant respecter l'exigence d'une "intégration" du bâtiment existant. Ça n'en vaudrait pas la peine.
  10. A l'instar des employés, dont certains ne jurent que par le télétravail tandis que d'autres l'abhorrent, les entreprises n'ont pas toutes la même attitude envers le télétravail. Certaines veulent le pérenniser, d'autres le supprimer (i.e. forcer le retour au bureau), et d'autres encore se montrent ouvertes à des formules hybrides. Encore une fois ça dépend beaucoup de la nature du travail. Dans les cas où les interactions fréquentes en personne entre les collègues sont cruciales pour le succès des opérations, le retour au bureau s'impose. Dans d'autres cas, le télétravail a démontré son efficacité. Je ne pense pas que les coûts de location d'espaces de bureau soient une variable significative. Ce qui l'est par contre, c'est la rétention des employés.
  11. Encore chanceux que le projet de REM* ait réussi à se faufiler entre le précédant et le prochain "40 ans", quoique en réalité je ne suis pas aussi négatif envers le passé, ni aussi pessimiste quant à l'avenir. Il est possible qu'on n'entreprenne pas un autre projet d'une aussi grande envergure que le REM, mais il vaut peut-être mieux concentrer nos énergies et nos ressources pour réaliser une série de projets distincts plus modestes ayant globalement un impact plus important qu'un autre REM (le REM de l'Est par exemple) qui n'aurait rien apporté aux autres secteurs géographique de la RMR. * J'ai cessé d'apposer la précision (A) comme dans REM(A), parce qu'il n'y aura pas de (B) équivalent.
  12. Tu fais bien de souligner que "c'est beaucoup moins simple" qu'il n'y paraît; ce n'est pas uniquement affaire de compensation financière. De fait ces questions se sont posées dès que le télétravail a été introduit.
  13. Pour certains employés le télétravail est une bénédiction, et pour d'autres une malédiction. Parmi les premiers certains ne veulent absolument pas un retour partiel ou total au bureau et menacent même de démissionner s'ils y sont forcés. D'autres au contraire sont désavantagés par cet arrangement. Ça dépend beaucoup des circonstances personnelles. Que doit faire un employeur? -- Sûrement tenir compte des préférences de ses employés, mais en s'assurant que la formule choisie convienne à la bonne marche de ses opérations. En général, la voie qui semble se dessiner est hybride; dans ce cadre, on peut concevoir la possibilité qu'une partie des employés continueraient de travailler la plupart du temps à la maison, tandis que d'autres seraient de retour au bureau à plein temps. Il faudrait que ces arrangements soient stables, pas au gré des préférences aléatoires des employés. L'idée de compenser financièrement les employés forcés de travailler à la maison me semble problématique, considérant que d'autres (ceux qui préfèrent le télétravail) pensent au contraire qu'un retour au bureau leur occasionnerait des dépenses supplémentaires -- qu'ils assumaient avant l'ère du télétravail mais plus maintenant. Eux aussi maintenant souhaiteraient être compensés!
  14. L'architecture de ce pavillon symbolise l'extrême complexité de l'environnement économique, financier, technologique, environnemental, social et politique dans lequel les futurs diplômés seront appelés à agir. L'époque est révolue où l'on croyait qu'il suffisait d'approfondir une question pour converger vers une solution optimale. Il faut apprendre à composer avec des considérations divergentes, développer des propositions susceptibles de recueillir l'approbation, maîtriser l'art des communications, et avoir le courage de ses convictions dans l'adversité. Quelques rares personnes l'avaient déjà compris. Dans l'avenir, ce sera un prérequis pour pouvoir espérer atteindre l'excellence. (ce propos n'engage que moi; il ne prétend d'aucune façon représenter l'opinion des dirigeants de HEC Montréal)
  15. Qu'est-ce que c'est? -- Une autre photo tirée de ton album? Ou une réponse automatique à toute nouvelle se rapportant à l'économie de Montréal? Si tu cherchais à minimiser la portée de la nouvelle concernant le rehaussement de la cote de crédit de Montréal, il y aurait des façons plus convaincantes d'y parvenir. Je trouve parfaitement normal qu'un politicien se réjouisse d'une bonne nouvelle concernant l'entité qu'il dirige, peu importe qu'il en soit responsable ou pas.
  16. Absolument rien, sauf que je n'ai rien entendu de leur part. Par quelle logique resteraient-ils (le Groupe TVA) silencieux face à la nouvelle qui est à l'origine de notre discussion?
  17. Et... vous, qu'en pensez-vous? En attendant, voici quelques éléments possibles: - La demande pour des studios dépasse l'offre actuelle, par conséquent tout nouveau projet est bienvenu. - Le site proposé à Laval pourrait être trop éloigné des centres d'intérêts (à discuter par les experts en la matière). - Si l'insuffisance de l'offre est si évidente, pourquoi le Groupe TVA ne prend-il pas lui-même l'initiative ?
  18. Ton avis comporte plusieurs aspects intéressants, et il mérite d'être considéré dans une vision globale à moyen terme. Le seul hic, d'abord pour Laval, c'est qu'il n'est pas prêt d'être réalisé. C'est pourquoi je "milite" en faveur d'un projet beaucoup plus modeste qui pourrait être réalisé dans de moindres délais-- le raccordement du centre-ouest de Laval à la station Bois-Franc du REM. Tant mieux ensuite si ce premier jalon peut être intégré à ta vision plus globale.
  19. Et il y a une infinité de terrains à développer ailleurs qu'au-dessus des emprises de l'autoroute. Certes pour la plupart pas aussi centraux que ceux que tu as en tête, mais quand même "intéressants". Je pense que la centralité peut être redéfinie, à moyen/long terme. Celle qui prévaut aujourd'hui ne l'était pas en 1900. Le développement des terrains libres au dessus des emprises de l'autoroute est probablement plus coûteux. Pour compenser la différence, il faut que la valeur des immeubles envisagés soit supérieure (à cause de leur localisation privilégiée). C'est parfois le cas, mais il y a une limite.
  20. (ci-dessus le titre d'un article paru dans LaPresse) Les prévisions du taux de disponibilité sont assez bien expliquées. Par contre, on n'y discute pas 1) des possibilités d'usages alternatifs pour les espaces laissés vacants, ni 2) de l'impact sur les futures mises en chantier au centre-ville. Place au dialogue (sous-titre de la seconde partie de l'article cité) Les parties prenantes (Ville et promoteurs) s'y montrent conciliantes et désireuses de collaborer plutôt que de s'affronter. Mais on ne va guère plus loin en termes de stratégie pour justement s'attaquer aux défis identifiés -- peut-être, sans le dire ouvertement, parce que les solutions leur échappent largement (ça revient beaucoup plus aux gouvernements à Québec et à Ottawa).
  21. Agreed. Their advantageous location, in full view from the Place des Festivals, will ensure that millions will notice them years and after years. Identical towers located in the middle of nowhere could not have the same effect.
  22. @Normand Hamelvient de rapporter deux bonnes nouvelles qui ont rapport avec l'économie de Montréal. Ce ne sont pas des analyses/diagnostics/commentaires à proprement parler, mais au moins elles peuvent en alimenter; dans ce sens ces nouvelles sont pertinentes. J'aurais beaucoup de mal à trouver une place où insérer le dernier message de Rocco dans ne serait-ce qu'une chronique.
  23. "Autonome du REM actuel" signifierait une ligne qui partant de Laval se rendrait directement jusqu'au centre-ville. C'est le même argument que celui qui voulait que le REM de l'Est se rende jusqu'au centre-ville pour éviter de surcharger la ligne verte du métro. Peut-être. Mais le REM "actuel" (à venir dans les prochaines années) ne servira pas seulement aux déplacements vers le centre-ville de Montréal. Pour Laval, et notamment son centre-ouest (pas Sainte-Dorothée), une liaison dans l'axe Chomedey jusqu'à la station Bois-Franc pourrait aussi rendre le TEC attractif pour des déplacements en direction des pôles d'emplois de l'ouest de l'Île de Montréal et de l'aéroport. Actuellement ces déplacements sont font pratiquement tous en automobile.
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