Aller au contenu
publicité

Né entre les rapides

Membre
  • Compteur de contenus

    7 429
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Pour éviter les retards, il suffit de fixer des échéanciers excessivement longs. La probabilité de compléter les travaux avant les échéances devient grande, ce qui ouvre la voie à une autocongratulation.
  2. Je découvre que des membres n'entendent pas à rire, prennent tout au sérieux, même des propos qui pourtant sont manifestement destinés à provoquer une réflexion visant à empêcher un cauchemar de devenir réalité. @Rocco n'est certainement pas de ce nombre, et ce qu'il nous montre dans ses photos du métro est bien réel, tout comme le phénomène des tourism vandals que j'évoquais dans mon précédent message. On peut aimer Montréal sans se fermer les yeux et sans nier ses défauts. Parfois, ça prend des images et des idées-choc pour contrer l'apathie et l'amour aveugle. Actuellement, le métro de Montréal, bien que constituant incontestablement un élément essentiel de la viabilité de la ville, est dans un état lamentable. Il ne faut pas l'ignorer et défendre l'indéfendable.
  3. Pour l'instant et jusqu'à nouvel ordre, il n'est en effet pas question d'ériger des immeubles résidentiels, que ce soit dans des tours ou des immeubles plus bas. Toutefois, sans "dépenser au cas où, un jour, on leur permettra de le faire", il m'apparaît possible que des portions du site soient réservées pour cette fonction. Je présume que les sites en question seraient davantage en retrait des axes de circulation. Par ailleurs, je trouve que l'expression "centre commercial en surface" peut être trompeuse. Ça peut évoquer des structures allongées d'un seul niveau, où les stationnements en surface qui les entourent occupent la grande majorité du site. Plusieurs grands centres commerciaux ont débuté de cette manière, pour ensuite accueillir des bâtiments plus imposants sur le site. Dans le cas du Royalmount, je m'attends à ce que la phase 1 comprenne déjà quelques immeubles de plus grande hauteur abritant non seulement des commerces mais aussi des bureaux et des établissements offrant des services sur place (financier, juridique, santé privée, divertissements, etc.) -- qui sont tous conformes au zonage actuel, non? Se limiter à construire un centre commercial traditionnel comme on en faisait en banlieue constituerait un beau gaspillage du potentiel du site.
  4. (ci-dessus extrait du message complet) Le premier facteur explicatif affecte tout autant Toronto, il faut donc l'exclure quand on compare l'ampleur des projets dans cette ville avec ceux de Montréal. Il faudrait par conséquent s'en remettre entièrement au second (l'administration actuelle), sauf qu'on ferait abstraction d'un autre (un troisième) qui n'est pas mentionné, qui n'est pas soutenu par d'autres indices économiques, mais qui pourrait néanmoins être réel, soit que l'élan de Toronto se poursuivrait tandis que celui de Montréal tirait à sa fin de toutes façons -- non pas en termes de croissance économique et démographique, mais en termes de la forme que prendra cette croissance Les hautes tours répondent à des besoins particuliers. Ces besoins sont peut-être déjà comblés à Montréal, ou plus exactement, on s'attend à ce qu'ils le seront quand les grands projets présentement en construction seront complétés. En réalité, je pense qu'il y a de l'un et de l'autre: une aversion pour les hauteurs de la part de l'actuelle administration municipale, et une interrogation sur la force de la demande au cours des prochaines années. Personnellement, je préfère que les promoteurs qui possèdent ou ont une option sur les sites les plus favorables (pour des tours très hautes) attendent, plutôt que de mettre en chantier maintenant des immeubles plus bas sur ces mêmes sites. Curieusement, ce serait faire montre de plus d'optimisme pour l'avenir à moyen/long terme.
  5. Sur cette illustration, pas une seule automobile, trois humanoïdes à peine perceptibles, pas de graffitis, alors oui ça représente bien le futur. Figé.
  6. Il ne s'agit pas d'essayer de remplacer toutes les fonctions accomplies par les humains! On ne veut pas passer d'un extrême à l'autre, de la pénurie de main d'oeuvre au chômage généralisé. En ce qui a trait aux "jobs à faible valeur ajoutée", ils ne sont pas tous condamnés, ni à disparaître ni même à continuer d'offrir de bas salaires. La raréfaction de la main d'oeuvre rattachée à ces secteurs fait/fera en sorte d'exercer une pression à la hausse sur les salaires d'équilibre. On peut faire une distinction entre 1) les secteurs produisant des biens et (surtout) des services destinés au marché domestique sans possibilité de concurrence étrangère; et 2) ceux produisant des biens (surtout) et des services ouverts à la concurrence étrangère, tant sur le marché domestique que sur les marchés internationaux. Les premiers peuvent collectivement augmenter leurs prix et les salaires de leurs employés au-delà du taux général d'inflation. Cette augmentation relative des prix affectera négativement la demande, mais pas nécessairement dans une proportion similaire: diminution de l'offre globale mesurée en dollars constants, mais pas nécessairement en dollars courants. Les entreprises et les employés restants se partageront une valeur ajoutée accrue; on ne pourra plus invariablement dire que leurs jobs sont à faible valeur ajoutée, car celle-ci se mesure aux prix du marché. Quand aux seconds, étant soumis à la concurrence internationale, ils ne pourront imiter les premiers que si les mêmes pressions s'exercent chez leurs principaux concurrents. S'il s'agit des USA, je pense qu'il y a de bonnes chances que ce soit le cas. Pour les autres pays, le tableau est très variable. En même temps, des secteurs qui affichent présentement des valeurs ajoutées élevées (et des salaires à l'avenant) ne sont pas tous à l'abri de futures baisses causées par une intensification de la concurrence et/ou par l'introduction de techniques plus efficaces. L'assemblage des automobiles est un bon exemple. Les niveaux d'emplois et les salaires relatifs payés en Occident ont baissé depuis au moins 40 ans, tandis que la production s'est largement déplacée vers des pays à bas coûts.
  7. Un fort contraste, oui. Mais je ne suis pas certain que ce soit une mauvaise idée. Il y a plus d'une façon de se "forcer', de viser à faire de l'ensemble une réussite.
  8. Dans le Portail Constructo, le 16 mai 2022: "Le Square Phillips entre dans sa deuxième phase"
  9. Desperately seeking some positive spins for these pictures: 1) Ridership of the metro may be improving, thanks to its growing popularity among graffiti vandals (les tagueurs en français). 2) Perhaps Montreal can hope to rival New York City on that account. Proof that we are becoming a bonafide world city. 3) Apparently, there is a new category of tourists: the tourism vandals -- who travel from other cities/places to practice their "art". They may not spend the nights at hotels, but at least they might grab a hot dog or so in the morning after. Good for business! 4) Tags might become so ubiquitous in the metro that the actual signs of neglect and disrepair will be invisible.
  10. Ça fait au moins 40 ans que ces exercices ont cours de temps en temps au sein du gouvernement fédéral. Le "principe" est donc bien connu. Ce qui a pu faire défaut, c'est la persistance dans la mise en oeuvre. Un nouveau gouvernement est élu, ou bien les circonstances appellent des interventions "urgentes" (souvent promises lors des campagnes électorales), et tout est à recommencer -- ce qui n'est pas ressenti avec la même urgence. Ceci dit, certaines simplifications, révisions des méthodes et des procédures, informatisation, etc. ont bel et bien été introduites. Je suis beaucoup moins familier avec la bureaucratie provinciale. Ce que j'ai pu observer à titre de citoyen ordinaire, c'est que d'ambitieuses tentatives de réforme, notamment dans les secteurs clefs de la santé et de l'éducation, ne semblent pas avoir donné des résultats probants, au bas mot. Les gouvernements provinciaux, y compris celui du Québec, sont beaucoup plus axés sur la prestation directe de services aux citoyens; aussi, leurs budgets combinés (la somme des budgets provinciaux) sont nettement plus considérables que celui du fédéral: c'est d'abord là que les gains d'efficacité seraient les plus importants. Aussi, il ne faudrait pas négliger les administrations municipales (qui demeurent des créations des législatures provinciales). Puis entre les deux, on trouve des "structures" dont le rôle et les attributions gagneraient à être clarifiés. On voudrait que leur contribution soit positive.
  11. Proment fait comme les autres, ici et comme ailleurs: on se dit (ou presque) comme étant le centre du monde. L'hyperbole est tellement courante que je n'y prête plus attention, sauf pour en rire quand c'est visiblement ridicule. C'est certain que le Quartier Pointe Nord de l'Île- des- Soeurs ne fait pas partie des endroits pouvant sérieusement prétendre être mondialement connus. Je me demande même si ce quartier bénéficie d'une reconnaissance particulière auprès de la majorité des résidents du Québec. A l'échelle du Canada, n'y pensez même pas. Personnellement, ce genre de publicité me rebute plus qu'il ne me séduit. Je l'aurais mieux apprécié si les autres attributs (réels et mérités) mentionnés dans la publicité n'avaient pas été "complétés" par l'hyperbole. (merci pour avoir observé et souligné ce segment de la publicité; autrement, il serait peut-être passé inaperçu)
  12. On s'entend très bien. Ce qui met un bémol sur la portée de l'article paru dans La Presse du 15 mai dernier, cité sur ce fil. Ainsi, sans aller aussi loin que de parler d'opposition officieuse, on pourrait concevoir que le Gouvernement (provincial) élu à Québec tiendra compte des avis exprimés par les maires dans ses orientations au cours des prochaines années.
  13. (ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc) Intéressant. Cette opposition officieuse pourra se manifester sans devoir se plier aux contraintes inhérentes à un état d'opposition parlementaire minoritaire à l'Assemble nationale. Par contre, elle aura peu d'emprise sur les nombreux autres enjeux débattus à l'Assemblée, et d'ailleurs je doute qu'elle puisse développer un quelconque consensus sur ces autres enjeux -- comme la santé, l'éducation, la politique sociale, la langue etc. Mais revenons un peu en arrière, c'est-à-dire aujourd'hui: parmi les partis d'opposition à l'Assemble nationale, y en a-t-il un qui soit capable de saisir le ballon (les positions des maires) pour s'en faire le porteur lors des prochaines élections provinciales?
  14. L'attractivité du Québec pour les investisseurs étrangers repose sur plusieurs facteurs, dont certains sont communs à tous (par exemple la stabilité politique et sociale et la santé financière de l'Etat, et d'autres qui varient en fonction du secteur d'activité visé, par exemple les bas tarifs d'électricité, des ports capables d'accueillir de grands navires, l'accès aux marchés nord-américains ou encore des bassins d'expertises spécifiques. Le rôle des démarcheurs québécois, dont Investissement Québec, consiste à faire valoir ces avantages. Dans la portion du texte qui suit, je m'attarde particulièrement sur un point important que tu soulèves, soit la "crise de la main d'oeuvre". Dans ma vision, qui peut se réaliser progressivement, le problème de la pénurie de main d'oeuvre peut se résoudre par une combinaison de mesures, certaines incitatives et proactives, et d'autres, délibérées. Les premières visent une modernisation/automatisation de l'appareil productif, autant pour le secteur public que pour le secteur privé, et par un encouragement à la formation d'une main d'oeuvre plus compétente, apte à manier des techniques plus avancées et plus complexes. Les secondes consistent en une acceptation explicite du délestage d'activités à faible valeur ajoutée. Tout a été dit ou presque concernant la modernisation/automatisation et la formation professionnelle. C'est pourquoi je veux insister sur ce que j'appelle le délestage d'activités à faible valeur ajoutée. Dans un passé pas si lointain (40-50 ans), on avait reconnu que certains secteurs qualifiés de "mous" n'étaient plus en mesure d'affronter la concurrence étrangère bénéficiant de coûts de main d'oeuvre très bas Depuis, la plupart ont disparu; ceux qui ont survécu se sont spécialisés sur des produits de haut de gamme, commandant des prix élevés et dont la production peut demeurer concurrentielle tout en offrant des rémunérations attractives. Ce qui est différent aujourd'hui, c'est que ce n'est pas tant la concurrence étrangère qui étrangle nos "nouveaux" secteurs mous, mais la pénurie de main d'oeuvre liée aux salaires insuffisants qui y prévalent, compte tenu des alternatives qui s'offrent aux travailleurs potentiels. La pénurie de main d'oeuvre sévit aussi dans le secteur agricole. Ça concerne essentiellement les activités de récolte des fruits et légumes. Dans ce cas, le recours à de la main d'oeuvre étrangère saisonnière est incontournable. Revenons au (très vaste) secteur des services (y compris les fonctions gouvernementales), quatre-cinquièmes des emplois. On ne peut tout simplement pas passer à côté. Les fonctions administratives simples s'automatisent (= pertes d'emplois=libération de main d'oeuvre). Le commerce de détail peut être rationalisé (même effet). Les services de santé peuvent adopter des technologies plus avancées raccourcissant les diagnostics et la pharmacologie peut remplacer des opérations. La restauration peut se restructurer: hausser ses prix (comparativement bas), payer des salaires plus élevés, quitte à ce que ça entraîne une contraction de l'offre (fermeture de restaurants). Idem pour l'industrie touristique. En même temps, des activités qu'on voulait attirer quand le but premier était la création d'emplois (quand le taux de chômage était élevé) ne doivent plus être recherchées (par exemple les centres d'appels). Dans tous ces cas, la main d'oeuvre "libérée" doit pouvoir se trouver un emploi plus rémunérateur et/ou plus satisfaisant. Si cet énoncé était faux, on aurait tort de parler de pénurie de main d'oeuvre. L'immigration internationale a évidemment un rôle à jouer dans le progrès économique du Québec. Il manque réellement d'employés dans des secteurs performants. Ces postes doivent absolument être comblés. Toutefois, contrairement à l'opinion dominante, je ne crois pas que le maintien d'un certain pourcentage de population active par rapport à la population totale constitue un impératif absolu. Réfléchir en termes de "taux de dépendance", soit la population "inactive" qui serait "soutenue" par une proportion déclinante d'actifs, m'apparaît simpliste. La richesse collective n'est pas créée simplement par la population active sans égard à son déploiement, au stock de capital et aux avantages naturels. Autrement dit, une société peut avoir les moyens de soutenir une (relativement) forte proportion d'inactifs sans pour autant être pauvre; inversement, une société peut être pauvre même si les enfants et les personnes âgées sont forcés de travailler pour assurer leur survie.
  15. De nos jours 5 millions sont des poussières et on hocherait la tête si ça faisait les manchettes. Mais même en 1973 ce n'était pas beaucoup. Par contre, il avait dû devenir évident que les coûts d'entretien allaient monter en flèche si on persistait à maintenir en vie des structures qui pour la plupart n'avaient pas été conçues pour durer. Aussi, l'intérêt pour "l'exposition" s'était étiolé *. Trop vieille, et en même temps trop récente pour faire figure de site archéologique d'intérêt. En tout cas, je ne me souviens pas que l'annonce de la fermeture définitive de cet "attrait" avait suscité beaucoup d'émotions. Pour les nostalgiques, les albums et les vidéos commémoratifs devraient suffire. * À partir de quelle année (1969, 70, ...78...) une condamnation pour avoir commis un (quelconque) larcin aurait pu prendre la forme crédible d'une obligation de fréquenter TDH à vie!
  16. Que je souhaite que la hausse se poursuive à un rythme au moins aussi élevé! 😃 Les avantages naturels et humains du Québec le justifient.
  17. (ci-dessus un extrait de l'article complet cité par acpnc) Il s'agit en effet d'une forte hausse, mais calculée à partir d'une base très modeste. 4,6 milliards$ ne représentent encore guère plus que 1% (4,6/377,9) du pib québécois en dollars courants.
  18. Ça va de soi. Si tu as lu d'autres de mes messages, tu sais que je suis très loin d'être un partisan inconditionnel des hauteurs à tous crins. Mon message se voulait d'abord un clin d'oeil malicieux à certains de ceux qui réclament toujours plus de hauteur au mépris des autres considérations pertinentes, et qui se permettent soudainement de voir des défauts dans le Maestria. Je ne nie pas les défauts, mais j'ai voulu leur dire quelque chose comme "Tu l'as voulu, tu l'as eu" -- alors ne te plains pas. Peut-être que la prochaine fois, ces ultra partisans des hauteurs seront plus circonspects lorsqu'il s'agira de scruter les mérites d'un projet qui se distingue uniquement par sa hauteur exceptionnelle. La beauté, l'élégance, ça compte aussi, j'en conviens totalement. Ça inclut aussi l'harmonisation avec les environs, car ni la hauteur ni la beauté ni l'élégance ne se déclinent en vase clos.
  19. J'avais conscience d'offrir une cible tentante avec cette suggestion, et tu n'as pas pu résister à la tentation! J'avoue que je suis tanné d'entendre parler de projets (au pluriel) qui n'aboutissent jamais. Ne serait-il pas approprié de les appeler "mirages" ? Au moins on ne perdrait plus notre temps à en discuter avec sérieux. On les mettrait dans la catégorie humoristique, et on ne se gênerait pas pour s'esclaffer à la moindre annonce officielle du genre "cette fois c'est la bonne". À moins que la véritable signification du mot projet, c'est de se projeter dans le néant. (Non). C'est pour cette raison que j'ai suggéré de supprimer le mot projet dans la désignation d'une future infrastructure majeure de TEC pour l'Est de Montréal. Un vrai nom pour quelque chose de réel. Sinon ça n'en vaut pas la peine.
  20. (ci-dessus un extrait du message complet) - Supprimons "projet" -- un jour il sera réalisé et ce ne sera plus un projet; ça prend un nom permanent. - Supprimons "structurant", car ce terme peut s'appliquer partout et nulle part. - Conservons "Est", mais il faut lui adjoindre la racine d'un substantif évocateur du TEC rapide. Je tente: a) RésEst, ou b) ExprEst.
  21. J'aime ce questionnement, qui nous permet d'avancer toutes sortes d'hypothèses, dont certaines peuvent ou pourront toutefois être vérifiées ou infirmées quand des données plus précises/plus récentes seront disponibles. Voici quand même quelques éléments de réflexion de ma part: - "Pas d'annonce majeure depuis les élections municipales" : c'est apparemment exact, mais c'est à mettre en relation avec des annonces majeures faites avant les élections, mais dont la mise en chantier est peu ou pas amorcée à l'heure actuelle. Ce sera déjà beau si ces projets annoncés sont effectivement réalisés dans les délais prévus. - "Le marché est hyper fort pour de gros projets au cv" : il l'était sans doute au moment où ces projets ont été annoncés, puis effectivement mis en chantier et dont la complétion ne fait pas de doute. Dans la plupart des cas, des engagements fermes ont probablement été pris par les futurs occupants, bien avant les élections. Je suis cependant moins convaincu de la force du marché (la demande pour une offre supplémentaire) présentement. Beaucoup d'incertitude plane encore sur l'avenir des centres-villes. - "Un boycott officieux des promoteurs contre Plante et ses limites exagérées" : je ne suis pas porté à croire à des réactions émotives, mais je conçois facilement que des promoteurs ne sont pas disposés à lancer certains projets dans les conditions actuelles, dont certaines sont véritablement attribuables à l'administration municipale plutôt qu'au contexte général du marché. Ces promoteurs pourraient calculer qu'il vaut mieux attendre que des règles plus flexibles soient introduites, dans un avenir qui n'apparaît pas si lointain. (Calcul: le coût d'opportunité rattaché à l'attente serait moindre que les avantages découlant de règles plus flexibles -- par exemple en matière de hauteurs permises).
  22. Oui tu* peux, mais alors le 100% de ta vie sera limité, tu ne pourras pas te prévaloir de tout ce qu'offre la grande ville de Montréal. Une sorte de confinement volontaire. Qui en souffre le plus, toi, ou la majorité? S'il s'agissait que tu veuilles imposer ta langue aux autres, ce serait différent, et franchement inacceptable, mais s'il ne s'agit que de toi dans ton coin, grand bien t'en fasse. Il y a même un terme pour désigner ce comportement, ce n'est pas moi qui l'invente: "auto-ghettoïsation". * "tu" employé dans un sens impersonnel, ne visant pas la personne à laquelle on s'adresse, au même titre que le "you" dans la phrase citée.
  23. Dans une perspective de court/moyen terme, je n'ai pas en tête l'ajout d'un autre axe parallèle de TEC lourd. Ce serait plutôt une série de mesures plus modestes visant au détournement par chacune d'elles d'une partie de la clientèle qui dépend présentement de la ligne orange-est pour une partie de son trajet. Typiquement, ce sont des usagers qui parcourent une distance appréciable (en bus ou en voiture) pour se rendre à une station de la ligne orange-est, et/ou qui doivent emprunter un autre mode de transport à partir de leur station de débarquement (orange). Il ne s'agit donc pas de ceux qui habitent à proximité de l'une de ces stations et/ou dont la destination est à proximité d'une autre station de la même ligne. Exemple du premier cas: origine Nouveau-Bordeaux ou Sainte-Dorothée, destination segment ouest de la ligne bleue (Snowdon, Côte-des-Neiges ou UdeM): au lieu de commencer par se rendre à la station Henri-Bourassa (pour celui de N-B) ou Montmorency (pour celui de S-D), ils se rendraient à la station Bois-Franc du REM ou à la station Côte-Vertu de la ligne orange-ouest; et si par hasard leur destination finale était plutôt au centre-ville, ce serait encore plus direct. En provenance du nord-est, ce serait un peu la même chose: autobus vers la ligne bleue, ligne bleue vers l'ouest jusqu'à un point à l'ouest de la ligne orange-est, par exemple la station de correspondance métro/REM UdeM *, ou plus à l'ouest jusqu'à la station Snowdon. Aussi, pour un trajet à partir de Mtl-N ou de Villeray/Saint-Michel à destination du Stade Olympique ou plus au sud dans Maisonneuve, le SRB Pie IX m'apparaît plus approprié que le minimum de trois mouvements qu'implique l'usage de la ligne orange-est. S'il faut attendre la construction d'une ligne de métro supplémentaire parallèlement à la ligne orange-est avant de bénéficier d'un allégement de la charge sur cette dernière, on va souffrir encore longtemps. C'est pourquoi je privilégie des mesures d'appoint qui ont le mérite d'être réalisables à court terme. * À cet égard, voir l'information partagée par @champdemars
  24. Still, it will have quite an impact on the skyline. Isn't it what many (including yourself I believe) are clamoring for?
  25. D'accord avec toi. Dans mon message précédent je me concentrais sur les moyens d'alléger la pression sur la ligne orange-est.
×
×
  • Créer...