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bob

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Tout ce qui a été posté par bob

  1. Franchement, je suis le premier critique du mode de vie de banlieue, mais ces gens ont mon entière sympathie. 4 ans sans service c’est tout simplement inacceptable. Les délais de construction au Québec sont hors de contrôle (voir Ste Cath qui va prendre environ 10 ans pour refaire 3 km de rue...). C’est certain que pour la Caisse, outre la mauvais presse temporaire, ça ne donne pas grand chose de mettre les bouchées doubles sur ce chantier, mais il faudrait que le gouvernement les y oblige. Il est certainement possible d’accélérer les choses. Bien sûr cela va coûter plus cher, et au final c’est tous les québécois qui vont payer pour, mais personnellement cela ne me dérangerait pas: si j’avais le moindrement confiance que les travaux sont faits au maximum possible d’efficacité, je serais prêt à accepter une augmentation de nos impôts pour absorber un coût accru de réaliser ces travaux rapidement. Les solutions alternatives proposées sont inadéquates pour une si longue durée. De plus, ne nous y trompons pas, ce n’est pas seulement les habitants de Deux-Montagnes qui seront pénalisés, mais également les entreprises du centre-ville qui emploient actuellement ces gens. Combien vont songer à changer d’emploi pour ne pas subir 4 années de voyagement interminable? Bottom line: on voit encore le transport en commun comme un « nice to have » et non un service public essentiel au Québec.
  2. Agree to disagree. Je ne vois pas d’harmonie entre les grandes tours et les maisons, que ce soit dans l’échelle ou le style. De plus ces maisons, au delà du fait d’être de fidèles exemples de l’architecture commune de leur époque, n’en sont pas des spécimens remarquables, ni même particulièrement bien conservées. Je ne leur trouve pas de qualités singulières qui justifieraient leur conservation quand il y a tant de bâtiments du même genre dans de nombreux autres quartiers de la ville. Bref, je ferai avec, mais je m’en serait bien passé à cet endroit précis.
  3. c'est quoi cette obsession de tout ramener au débat char-vélo ou d'ériger l'auto en be-all-end-all de l'urbanisme? que je sache ils n'ont pas choisi l'échangeur Turcot ou le spaghetti junction à LA comme coolest hoods, doit y avoir une raison...
  4. Si seulement les petites maisons délabrées en avant étaient retirées ou à tout le moins rénovées cela serait encore mieux. Mais oui ça va faire du bien
  5. Article intéressant. J’aurais bien aimé qu’il rentre dans l’analyse des causes possibles de cette progression: politiques publiques, contexte géopolitique, baisse relative des autres provinces? Une combinaison de l’ensemble, probablement, mais dans quelle mesure? Je ne m’avancerai pas trop étant donné mon ignorance relative sur ces questions, mais si quelqu’un de plus renseigné a des pistes je suis preneur!
  6. Do you guys know what’s going on with the stretch of highway formerly known as the 720? I looked at the maps on the MTQ Turcot website and as far as I understand, the project scope seems to stop well west of Atwater. However as a frequent user of Atwater Av in this area I can attest that the underside of the highway structure there is in a pretty sorry shape. Does the current Turcot project include anything for revamping the 720 around and east of Atwater?
  7. D’autant que les carrefours giratoires sont probablement le pire aménagement du point de vue des piétons et cyclistes: le trafic automobile ne s’arrête jamais, contrairement à des feux ou des arrêts classiques. Réussir à se contredire et démontrer sa méconnaissance totale du sujet en seulement quelques phrases, il fallait le faire! Coderre nous a quitté mais son legacy reste fort 😛
  8. La version résumée, c’est que Coderre a choisi les stationnements pour autos au détriment des piétons. Rien de surprenant. Et maintenant on se retrouve à payer pour défaire et refaire essentiellement à l’identique, quelques pouces plus loin, l’infrastructure cyclable toute neuve de 2015. Pour répondre précisément à ta question, il me semble (de mémoire) qu’il avait effectivement été avancé en 2015 que le sentier dans le parc pourrait remplacer le trottoir en bordure; l’enjeu était le déneigement qui semblait impossible sur le sentier (en tout cas pas suffisamment pour en garantir l’accessibilité durant les mois d’hiver). Peut-être que le pavage du sentier aurait permis d’y remédier, mais manifestement personne sous Coderre n’a poussé cette option. En complément, j’abonde dans le sens de l’ombudsman qui souligne que la situation actuelle est pire qu’une absence totale de trottoir, puisque la largeur de la bordure incite tout de même à l’utiliser, dans des conditions de sécurité inadéquates. Dans un sens où dans l’autre, il faut donc modifier l’aménagement. Pour mettre un peu de piment dans la discussion, je comparerais cette connerie coderrienne (j’adore le terme, merci Mtlman) a la connerie plantienne de la circulation alternée sur le mont Royal. Ce genre de demi-mesure de compromis est rarement concluant, car contre intuitif pour les usagers de bonne foi et perçu comme une injure par les plus partisans, d’un bord ou de l’autre. (je vais quand même souligner que, à la défense de Plante, leur gizmo alterné est temporaire et aura donc coûté largement moins cher à faire et défaire que le demi-trottoir à Denis)
  9. The bastardizing on Place Bonaventure continues. At this point, I can only hope it burns to the ground or collapses in some kind of disaster (without victims of course). It’s reached a point of no return.
  10. On @crosbyshow je ne pourrais pas être plus d’accord, Berri-UQAM est une honte, un exemple criant parmi de trop nombreux autres de l’état terminal d’ineptitude où est rendue la STM. La direction a grand besoin de sang neuf. il n’y a rien qui peut justifier ce genre de délais, sans parler de la qualité exécrable du résultat. Malheureusement la majorité des québécois ne sont ni usagers ni particulièrement intéressés au transport en commun, c’est probablement pour cela qu’on n’en a pratiquement pas entendu parler dans les médias. Pourtant il y aurait grand besoin qu’un journaliste d’enquête mette son nez là dedans.
  11. Ah oui EPLV ferait du sens. L’espace pour la vie est important et bien connu en effet. @mk.ndrsn oui je connais l’espace pour la vie bien sûr. C’est EPLA qui me laissait perplexe.
  12. En effet ça dépend des cas. Si on prend OACI, c’est une organisation prestigieuse et relativement bien connue, je trouve ça correct (bien que personnellement je ne l’aurais pas mis dans le nom: après tout ce n’est qu’une institution parmi d’autres qui se trouve à occuper des bureaux la, et qui pourrait déménager n’importe quand. On ne parle pas d’un monument ou autre lieu plus permanent). Par contre EPLA jamais entendu parler, une recherche Google rapide n’a rien donné... pas sûr de la pertinence. Quelqu’un sait de quoi il s’agit?
  13. C’est pour quoi EPLA? Je suis pas un grand fan de ces abréviations un peu obscures pour les non-initiés, il faut garder le réseau facile à comprendre pour tous je crois.
  14. surpris de voir qu'on considère le 700 DLG comme du class A. Nettement une coche en dessous du 1250RL ou 1000DLG tant qu'à moi, pour prendre des bureaux avec lesquels je suis familiers.
  15. Le design est intéressant, par contre je me demande s’il est vraiment adapté à notre réalité: avec notre climat, il me semble que de plus grandes fenêtres auraient maximisé l’ensoleillement, ce qui serait un bénéfice la majorité de l’année. Je serais curieux de voir ce que ça donne vu de l’intérieur des unités, avec des fenêtres horizontales superposées séparées par une bande de mur... intrigant. C’est difficile à se faire une opinion définitive sur les photos, mais on dirait aussi que la qualité des panneaux préfabriqués et de leur assemblage (alignement notamment) laisse à désirer. Ça me fait un peu penser au Louis Bohème, une idée interessante mal exécutée lors de la construction.
  16. Certes, mais dans le cas du Myriade il y a d’après moi bel et bien matière à se plaindre, puisque variété ne rime malheureusement pas avec qualité — que ce soit du design (méli-mélo incohérent) ou des matériaux (panneaux de préfabriqué aux teintes approximatives et mal alignés). Ceci est, naturellement, une question d’appréciation personnelle, non pas sur la qualité du produit fini (qui est objectivement faible), mais sur l’importance qu’on choisit d’accorder à l’apport de l’édifice: tu privilégies le fait qu’il soit différent, alors que la plupart ici focusent sur sa basse qualité globale. On a finalement tous raison!
  17. Sans exprimer de jugement sur la pertinence des interventions du membre en question, je trouvais ce commentaire-ci plutôt drôle, tenant compte de la proportion d’acheteurs chinois dans ce projet.
  18. Je pense que ton détecteur de sarcasme est brisé...
  19. Avec la grande différence que la majorité de nos tours à condo modernes (pas juste à Montréal) auront bien du mal à durer 80 ans. On construit beaucoup de cheap depuis les années 2000, l’entretien va être coûteux assez rapidement...
  20. On va clore là dessus, mais je pense que je vois où on ne se comprenait pas: ta formulation semble présenter le « bien social » comme une possible fin légitime en soi pour une entreprise. Sur ce point, je ne suis pas d’accord, c’est contraire aux principes fondamentaux du capitalisme, et ultimement serait néfaste à notre société entière telle qu’elle est constituée (par exemple: nos fonds de pension publics tel que le RRQ/RPC). Par contre, j’apporte la nuance que le « bien social » peut être un moyen, et non une fin. De ce fait, il peut apparaître a première vue comme une intention in fine de l’entreprise, mais il faut comprendre que c’est plus une manifestation d’une stratégie typiquement à long terme de maximisation des profits. C’est la théorie optimiste du capitalisme (a laquelle j’adhère personnellement , envers et contre les oiseaux de malheur populistes dans l’air du temps): ça peut marcher, mais seulement si les objectifs de croissance ne sont pas du style « terre brûlée ». Et pour éviter ça, un cadre législatif strict est requis.
  21. Soit je m’exprime très mal, soit il y a de la mauvaise foi, mais je me demande où tu as vu des accusations ou du bashing? Je ne fais que décrire comment fonctionne notre système capitaliste. S’il y a critique, c’est bien du système, et non des acteurs, qui ne font que jouer avec les cartes qu’on leur donne. En fait je serais plus critique d’une compagnie qui fait preuve de négligence envers ses actionnaires en utilisant ses ressources à des fins qui ne maximisent pas leur retour à l’horizon entendu (nuance importante: si les actionnaires, via le conseil, donnent le mandat d’une croissance à long terme, il peut être tout à fait légitime de travailler sur l’image et l’acceptabilité sociale de la business afin d’augmenter ses perspectives de développement, au détriment de profits à court terme). Je travaille dans le domaine bancaire et de l’investissement, je suis bien conscient de qui est redevable à qui de ce point de vue. La seule critique, s’il y en avait une dans mon message, portait sur l’asservissement de la gouvernance corporative à des intérêts trop souvent éloignés des réalités locales (mon exemple des fonds de pension). Bien que voulue par le système, cette mécanique peut avoir des conséquences néfastes localement. Dans le cas d’une compagnie privée, il y a effectivement une part de responsabilité des propriétaires originaux à choisir soigneusement leurs investisseurs, si ils ont à cœur de favoriser l’alignement des intérêts desdits investisseurs avec leurs convictions personnelles. Mais une fois l’investissement fait, il n’y a plus de place au doute: le gestionnaire est redevable aux seuls actionnaires. Pour un capital ouvert, la question est encore plus simple: on ne contrôle ni ne connaît les propriétaires, et la seule relation envers eux consiste à maximiser l’appréciation et/ou les dividendes. Donc, en résumé: si on veut garantir des impacts positifs locaux, il faut réglementer ou légiférer. S’en remettre aux bons sentiments d’actionnaires possiblement anonymes et lointains est à peu près aussi efficace que de brûler un cierge à l’oratoire. Je reste perplexe face à ton dernier message, qui je trouve ne fait aucunement réponse au mien, mais j’espère que j’ai réussi à clarifier ma pensée.
  22. Sans vouloir partir un gros débat, ce point de vue me semble soit naïf, soit déraisonnablement optimiste (du point de vue de la société). Ils ont « un rôle à jouer », dans le sens que leurs actions ont un impact. Mais en pratique, ils ont exactement deux sources d’imputabilité: leurs actionnaires (pour qui ils ont le devoir de maximiser le profit) et la loi/réglementation (qu’ils ont l’obligation de respecter, sous peine de devoir possiblement cesser leurs activités, ce qui ultimement dérive du premier point: leur seule raison de vouloir rester en business est de pouvoir continuer à accroître la valeur pour les actionnaires). Ceci peut sembler cynique ou bassement utilitariste, mais c’est d’autant plus vrai dans un monde de compagnies à capital ouvert possédées en grande partie par des investisseurs institutionnels (banques, fonds de pension, etc), et de compagnies privées en recherche de capital ou qui aspirent à une IPO. Même si Devimco est privée, ils ont de gros investisseurs dans leur capital, dont des institutionnels. La notion de sentiment d’appartenance et de redevabilité des proprios dans ce contexte est assez ténue; le retraité californien moyen n’a pas grand chose à cirer de l’impact social et urbanistique montréalais de son fonds de pension... Edit - merci à Marc d’avoir résumé ma pensée bien plus succinctement.
  23. What a mess. The new elements are nice, but the mishmash of old stuff all around it (haphazardly placed Rogers logo, tiny low-res display from another era, peeling paint and crumbing concrete girders...) is very jarring. Predictably, this has ended up even less cohesive post-renovation. Fail.
  24. Je m’explique mal l’attitude négative et les downvotes dirigés vers Marc. Son point fait plein de sens pour moi: devinco cherche à maximiser son profit à l’intérieur des paramètres imposés par la réglementation , qui est ici la vraie fautive du manque d’ambition/qualité. on ne blâme pas le chien parce qu’il mord, on blâme le maître...
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