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Royalmount


denpanosekai

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Le prolongement de la ligne orange vers Bois-franc est l'une des seul mesure d'atténuation réellement efficase (même si ce serait pas miraculeux) que je voit. Je peux imaginer des gens prendre le rem et le métro vers ce site. Par contre prendre le REM et un « horible bus sale bruyant, puant et lent» (je caricature) de la STM surement pas...  les gens du west island vont de loin préféré y allez en auto

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il y a 53 minutes, enrigue9 a dit :

Étendre le REM jusqu'à Royalmount serait une autre brillante idée aussi. 

Wait… what? Ça ne fait pas de sens. Comment le réseau tel que prévu actuellement pourrait accueillir un embranchement à Royalmount? Ou même pourquoi ce serai souhaitable plutôt que tout autre embranchement à Laval, la Rive ou à l’est de Montréal ou encore l’augmentation de fréquence de passage? Le REM a un capacité théorique limitée, alors pourquoi crever cette limite pour une destination si limitative dans un moyen-long terme et sans emprise exploitable de façon réaliste? CDPQi n’est pas le messie, et le REM ne peut pas tout prendre en charge.

Modifié par mk.ndrsn
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Il y a 12 heures, nephersir7 a dit :

Reacting to the report, Carbonleo said in a statement that the city’s traffic report misinterpreted the Royalmount impact study, and the project’s overall impact will add less than two minutes to the commute.

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201811/14/01-5204098-royalmount-le-promoteur-conteste-les-chiffres-de-montreal.php

Publié le 14 novembre 2018 à 06h57 | Mis à jour à 06h57

Royalmount: le promoteur conteste les chiffres de Montréal

Pierre-André Normandin
La Presse

Le promoteur du projet Royalmount conteste la catastrophe en congestion appréhendée par la Ville de Montréal sur les autoroutes Décarie et Métropolitaine. Carbonleo assure que les mesures d'atténuation prévues permettront de limiter à deux minutes l'allongement des temps de circulation, plutôt que les 20 à 30 minutes avancées.

La Ville de Montréal a convoqué les citoyens à participer, le 27 novembre, à l'étude des impacts de cet imposant projet commercial de 2 milliards à l'intersection des autoroutes 15 et 40, à Mont-Royal. Pour mettre la table à cette rencontre, la métropole a diffusé hier un document présentant des extraits d'une étude de circulation effectuée par la firme de génie WSP.

Le portrait brossé par Montréal est sombre. Le mégaprojet générera 140 000 déplacements par jour, dont 70 000 en voiture. Ceux-ci viendraient ainsi s'ajouter aux 360 000 véhicules circulant déjà quotidiennement dans l'échangeur Décarie, connu pour ses embouteillages. Leur arrivée risque d'allonger de 20 à 30 minutes les parcours, toujours selon la Ville. « L'ajout de nouveaux véhicules détériorera considérablement les conditions de circulation », conclut le service des transports de Montréal.

« On est très préoccupés par l'impact sur la mobilité dans le secteur », a réagi Éric Alan Caldwell, élu responsable des transports. À défaut de pouvoir bloquer le projet, l'administration Plante a ainsi indiqué vouloir convaincre le promoteur de le revoir pour réduire la portée commerciale, en intégrant du logement, ce qui pourrait réduire le nombre de déplacements dans le secteur.

« INTERPRÉTATION ERRONÉE »

Mais le prometteur a contesté hier soir le portrait peint par Montréal à partir de l'étude de WSP, qualifiant l'exercice d'« interprétation erronée des données » et d'« interprétation tronquée ». Carbonleo a plutôt évoqué l'ajout de 20 000 véhicules, précisant que Montréal a choisi de diffuser des chiffres ne tenant pas compte de l'amélioration de l'offre de transports en commun, notamment l'arrivée du Réseau express métropolitain.

« L'ensemble de l'étude de circulation réalisée par WSP, en collaboration avec les autorités municipales, conclut à une augmentation moyenne des temps de parcours autoroutiers de moins de 2 minutes pour traverser la zone d'étude lors de la période de pointe la plus critique », a assuré dans un communiqué le promoteur.

À noter, malgré les demandes de La Presse pour y voir clair, ni la Ville ni le promoteur n'ont rendu publique l'étude complète de circulation menée par WSP.

Disant souhaiter poursuivre sa collaboration avec les autorités municipales, le vice-président exécutif de Carbonleo, Claude Marcotte, a dit espérer « que les discussions soient basées sur des données rigoureuses ».

***

LE PROJET ROYALMOUNT EN BREF

De 25 à 35 millions de visiteurs attendus

1,5 million de pieds carrés de commerces

2,3 millions de pieds carrés de bureaux (6 tours)

425 000 pieds carrés voués au divertissement, dont un parc aquatique et un aquarium

1000 chambres d'hôtel (5 hôtels)

8000 places de stationnement

140 000 déplacements par jour, dont 70 000 en voiture

Ouverture prévue : été 2022

Source : Ville de Montréal

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La consultation publique a été annoncée hier sur le site de la Ville :
http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=30947

Les impacts du projet Royalmount / consultation publique

13 novembre 2018

Montréal, le 13 novembre 2018 - La Commission sur le développement économique et urbain et l'habitation convie la population à une assemblée publique au sujet des impacts du projet Royalmount, un centre commercial de grande superficie incluant des infrastructures d'hébergement touristique et de divertissement, localisé à l'angle des autoroutes 15 et 40, dans le secteur industriel de la Ville de Mont-Royal. En complément à ces différentes composantes, le promoteur projette maintenant l'ajout d'une composante résidentielle, ce qui requerrait une modification du Schéma d'aménagement et de développement de l'agglomération de Montréal.

Cette consultation sera l'occasion d'informer la population en présentant le résultat des analyses d'impacts du projet, notamment en ce qui a trait à la circulation; à la structure commerciale locale et de l'agglomération de Montréal; aux retombées fiscales municipales et à son insertion urbaine.

Lors de la première séance publique, les personnes présentes pourront poser des questions de clarification, notamment en vue de déposer un mémoire ou de faire part d'une opinion à la Commission ultérieurement.

Date :             le mardi 27 novembre 2018

Heure :            19 h

Endroit :          Salle du conseil, Hôtel de Ville de Montréal, 275, rue Notre-Dame Est

Métro Champ-de-Mars  www.stm.info

Au cours de cette première séance, le promoteur présentera le projet Royalmount, puis le Service de la mise en valeur du territoire présentera le résultat des différentes études d'impacts réalisées sur ce projet. Par la suite, le président de la Commission, M. Richard Ryan, entendra les personnes et organismes qui désirent obtenir des précisions sur le résultat des différentes études d'impacts, notamment dans l'objectif de soumettre un mémoire ou de partager une opinion, et ce, à compter du 19 décembre. Enfin, une période de questions et de commentaires sera également réservée aux commissaires.

Les personnes et organismes qui souhaitent prendre la parole à la période de questions et commentaires du publics sont priées de s'inscrire à l'avance auprès du Service du greffe, par téléphone ou par courriel, au coordonnées indiquées ci-dessous. Il sera également possible de le faire sur place selon l'ordre d'arrivée. Les séances publiques seront webdiffusées sur la page internet du dossier et se dérouleront comme suit :

Partie 1 – présentation du dossier, période de questions du public et des commissaires

Mardi 27 novembre 2018, de 19 h à 22 h

Partie 2 – Audition des mémoires et opinions

Mercredi 19 décembre 2018, de 14 h à 17 h

Mercredi 9 janvier 2019, de 19 h à 22 h

Mercredi 16 janvier 2019, de 14 h à 17 h (si nécessaire)

Mercredi 16 janvier 2019, de 19 h à 22 h  (si nécessaire)

Jeudi 17 janvier 2019, de 14h à 17 h  (si nécessaire)

Partie 3 Adoption des recommandations

Jeudi 24 janvier 2019, à 17 h

Pour déposer un mémoire ou faire part d'une opinion à la Commission, prière d'en informer la Commission, au plus tard, le vendredi 7 décembre 2018, à 16 h, en communiquant, par téléphone ou par courriel, avec le Service du greffe dont les coordonnées figurent ci-dessous. Il est également possible de transmettre une opinion par courriel, sans présentation de mémoire. Pour plus d'information, veuillez consulter la page web du dossier : ville.montreal.qc.ca/commissions.

Accessibilité à l'hôtel de ville de Montréal

Les personnes à mobilité réduite accèdent à l'hôtel de ville de Montréal par la porte du côté Est (510, rue Gosford). La salle est équipée d'un système d'aide à l'audition. Il suffit de syntoniser la fréquence 100,3 sur la bande FM de votre baladeur. Un service d'interprétation pour les personnes ayant des limitations auditives peut être offert sur demande cinq jours à l'avance, sous réserve de la disponibilité d'interprètes.

La documentation afférente est disponible pour consultation aux bureaux Accès Montréal, aux bureaux d'arrondissement et hôtels de ville, au Service du greffe et à l'adresse ville.montreal.qc.ca/commissions.

- 30 -

Renseignements :  

Service du greffe

Division des élections, du soutien aux commissions et de la réglementation

Téléphone : 514 872-3000

commissions@ville.montreal.qc.ca

@Comm_MTL

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Il faut évacuer toute la charge émotive de ce dossier qui dépasse largement le simple contexte commercial. Il s'agit ici à défaut d'assurer la fluidité de la circulation à cette importante intersection d'autoroutes grandement congestionnées, d'éviter au moins d'en empirer les conditions.

Il y a déjà 360,000 voitures et camions qui transitent dans l'échangeur Décarie quotidiennement et si on tient compte de la croissance annuelle de la circulation, on aura vite dépassé les 400,000 dans quelques années et bien au-delà dans 10 ans. Cette circulation est pourtant essentielle pour la mobilité des gens et des marchandises dont dépend directement l'économie montréalaise. Ceci est un fait indéniable que nous devons tous reconnaitre et prendre véritablement au sérieux comme base d'analyse.

Ici on ne peut pas se fier aux prévisions approximatives du promoteur parce que par nature elles ne sont tout simplement pas objectives. On connait la problématique des études faites par un tiers (donc supposément externes) et payées par un client, dans ce cas-ci Carbonleo.

C'est bien beau de contester les chiffres de la Ville, bien qu'ils soient encore incomplets, mais ce sont à date les plus crédibles. Viendront s'ajouter ceux du MTQ qui mettront au clair le tableau d'ensemble avec les précisions sur les capacités à venir du secteur. Ainsi même si le MTQ décidait de mettre à niveau la Métropolitaine et l'échangeur lui-même, il faudrait des milliards d'investissement et autant d'années que pour Turcot pour terminer le projet. C'est déjà un cauchemar annoncé.

Or sur le plan environnemental on ne peut plus développer les routes comme on le faisait avant pour accommoder plus de circulation. On doit le faire de manière durable, en limitant à tout le moins la croissance de l'offre automobile et développer au maximum tous les modes de transport en commun.

Ici selon les chiffres même du promoteur du Royalmount qui sont déjà fortement contestables, 40% des visiteurs du mégacentre viendraient en TEC. Il reste donc 60% d'automobilistes sur le 33 millions estimés au total qui prendront la voiture, avec peut-être une moyenne de deux passagers. Ça fait beaucoup de monde pour un secteur saturé et qui le deviendra davantage avec les années, en excluant le mégacentre. 

En fait le plus gros problème dans ce dossier, c'est que Décarie (A15) est la colonne vertébrale de la circulation nord-sud à Montréal et qu'il n'y a pas d'autre alternative véritable. Après les durs travaux de Turcot, je vois mal Québec s'engager dans d'autres dépenses faramineuses pour redessiner un autre échangeur avant son temps.

Le MTQ a certainement déjà des études préliminaires sur un éventuel chantier à venir pour l'A40, mais ces dernières analyses ne seront plus d'actualité, puisqu'elles ne tiendront pas compte de l'arrivée du mégacentre en plein coeur du réseau routier à redessiner. Comme on sait qu'il faut des années pour des études, concevoir les plans, trouver les budgets et préparer la logistique des travaux. Ce n'est pas la veille qu'on verra les premières pelletées de terre sur ce chantier, surtout que le MTQ ne se laissera pas bousculer par l'agenda d'un promoteur pressé. 

Quant au site lui-même, l'investissement pourrait être aussi considérable en milliards si c'était plutôt du développement résidentiel mixte, mais son impact sur la circulation serait bien moindre pour le réseau environnant. On sait déjà que BB est dans les plans de la Ville et que jumelé aux terrains de Royalmount, c'est ni plus ni moins qu'une ville dans la ville qui s'installerait en plein coeur de l'ile.

J'en conclus qu'il faut des études nettement plus approfondies sur l'ensemble du réseau et particulièrement à l'intersection de l'A40 et A15 avant d'aller plus loin dans le chantier du Royalmount. La fluidité automobile dans ce secteur est primordiale si on veut arriver à le développer de manière durable et sans nuire à sa capacité actuelle.

Il m'apparait alors inacceptable de pénaliser les centaines de milliers d'automobilistes qui n'ont pas d'autre alternative dans leur déplacement quotidien, pour seulement ajouter un énième centre commercial dans la région. Montréal pourra suppléer facilement à la demande commerciale sur l'ile, mais ne pourra pas poursuivre sa croissance si elle est davantage asphyxiée par des routes encore plus congestionnées et dont elle ne détient pas les cordons de la bourse.

Désolé mais le rêve de certains ne doit pas devenir le cauchemar des autres.

 

 

 

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