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Le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal a évalué les coûts des services municipaux grâce aux rapports financiers et indicateurs de gestion des 1110 municipalités du Québec. Un score global a pu être établi pour 766 d'entre elles, les données étant insuffisantes pour les autres. Les Villes évaluées représentent tout de même 95% de la population du Québec. La Presse a projeté ces données dans une carte interactive pour vous permettre de comparer votre municipalité avec les autres.

 

Carte Interactive

http://www.lapresse.ca/multimedias/201410/20/01-4810875-palmares-des-municipalites-2014-hec-la-presse.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics_sujets-a-la-une_1664122_accueil_POS1

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Palmarès des municipalités: les salaires pèsent lourd sur Montréal

 

Pour une deuxième année, La Presse publie les résultats du palmarès du coût des services municipaux réalisé par le Centre sur la prospérité et la productivité de HEC Montréal. La rémunération élevée et le grand nombre d'employés à la Ville de Montréal expliquent pourquoi la métropole se classe encore comme l'une des villes les plus chères à gérer au Québec.

 

Rémunération beaucoup plus généreuse, nombre élevé d'employés par habitant: le deuxième palmarès de HEC Montréal sur le coût des services municipaux permet de comprendre pourquoi la Ville de Montréal est l'une des plus chères à gérer.

 

«Je pense que personne ne va prétendre sans rire que la Ville de Montréal manque de personnel. Nous, on est capable de dire qu'elle a trop d'employés et qu'ils sont surpayés», lance Robert Gagné, directeur du Centre sur la productivité et la prospérité.

 

Pour la seconde mouture de son palmarès, ce groupe de recherche de HEC Montréal s'est intéressé à la rémunération globale des employés, ce qui inclut autant leur salaire de base que leurs avantages sociaux. Il ressort de cet exercice que Montréal est l'administration municipale versant le plus par employé, soit en moyenne 117 450$ par an.

C'est de loin la somme la plus élevée parmi les 1110 municipalités québécoises. La deuxième ville à offrir la plus généreuse rémunération globale, Laval, verse en moyenne 95 200$ par employé. Quant à la moyenne dans les villes de plus de 100 000 habitants, elle se situe à 90 100$.

 

Ces données sur la rémunération à Montréal renversent Robert Gagné. «C'est facilement le double de la rémunération moyenne au Québec. Est-ce que ces gens ont des postes névralgiques à ce point pour justifier de tels niveaux de salaire? La réponse est non. On n'est quand même pas dans une entreprise high tech avec des travailleurs spécialisés hyper mobiles dans le monde que, si tu ne les payes pas, ils vont partir en Europe ou aux États-Unis.»

 

La rémunération semble d'autant plus élevée à Montréal que plusieurs municipalités de taille moyenne versent moins de 60 000$ annuellement à leurs employés, comme Drummondville et Saint-Hyacinthe.

 

Le poids des régimes de retraite

 

Les données compilées par le Centre démontrent que la rémunération globale des employés de Montréal (donc en incluant les avantages sociaux) a rapidement progressé en quatre ans, augmentant de 43% entre 2009 et 2012. Cette soudaine hausse s'explique en grande partie par l'explosion du coût des régimes de retraite. Les avantages sociaux représentent aujourd'hui plus du tiers (35%) de la rémunération globale des employés montréalais.

 

«Ça pourrait vouloir dire que les syndicats ont été moins gourmands sur les salaires et plus sur les avantages sociaux. C'est moins visible d'en pelleter plus dans les bonifications de fonds de pension que dans les salaires», analyse Robert Gagné.

 

Les données du palmarès démontrent en effet à quel point les déficits dans les régimes de retraite pèsent lourd sur Montréal. Pour les effacer, chaque Montréalais devrait payer 1109$.

 

Autre signe de l'ampleur de ces déficits, la ville de Montréal est responsable à elle seule de la moitié du déficit de 3,7 milliards affiché par les 109 régimes municipaux à prestations déterminées.

 

«Trop d'employés»

 

En plus d'offrir une rémunération élevée, la métropole affiche un ratio élevé d'employés par rapport aux autres grandes villes. Montréal compte ainsi 10,9 employés par tranche de 1000 habitants. C'est deux de plus que la moyenne des autres grandes villes.

 

Encore une fois, Drummondville ressort du lot avec un taux de 5,3 employés par 1000 habitants, soit la moitié de celui de Montréal. Quatrième ville la plus populeuse du Québec, Longueuil aussi se démarque avec 5,8employés par 1000 habitants.

 

En combinant le ratio élevé d'employés et la rémunération élevée, Robert Gagné s'explique aisément pourquoi les coûts de gestion de la métropole sont si élevés.

 

«Déséconomies» d'échelle

 

La comparaison de la rémunération permet également de constater qu'elle semble directement liée à la taille des villes. Plus une ville est populeuse, plus les salaires de ses employés sont élevés.

 

Ce phénomène serait lié au nombre de plus en plus important de services que les villes sont tenues d'offrir en fonction de leur taille, analyse Jonathan Deslauriers, directeur adjoint du Centre sur la prospérité et la productivité. «Plus ta ville croît, plus ton offre de service grandit, plus tu as besoin d'employés spécialisés, donc les salaires vont croître en conséquence», explique-t-il.

 

«Ce qu'on voit, c'est qu'on est dans des "déséconomies" d'échelle. Ça coûte plus cher parce qu'on est plus gros», résume Robert Gagné.

 

Rémunération par corps d'emploi à Montréal

Cadres et contremaîtres 166 300$

Policiers 144 300$

Pompiers 129 000$

Cols blancs 93 800$

Cols bleus 93 000$

 

Les cinq villes où la rémunération globale est la plus élevée...

 

Montréal 117 452,80$

Laval 95 208,90$

Longueuil 93 121,67$

Châteauguay 93 066,69$

Gatineau 92 512,39$

 

Les cinq où la rémunération est la plus basse...

 

Rouyn-Noranda 55 814,56$

Mirabel 54 433,36$

Saint-Hyacinthe 54 429,05$

Saint-Eustache 53 856,57$

Val-d'Or 53 515,43$

 

État des régimes de retraite (par habitant)

 

Les cinq villes affichant les plus importants déficits

 

Québec -1120,65$

Montréal -1109,95$

Saguenay -830,34$

Laval -761,67$

Baie-Comeau -706,67$

 

Les cinq avec des surplus

 

Sainte-Catherine 3,65$

Mont-Tremblant 4,13$

Blainville 25,52$

Drummondville 106,63$

Farnham 183,02$

Sur les 109 villes dont les données sont disponibles, seulement les 5 ci-dessus affichent des surplus.

 

Rémunération moyenne selon le nombre d'habitants

 

 

Plus de 100 000: 90 145$

50 000 à 100 000: 73 191$

25 000 à 50 000: 68 530$

10 000 à 25 000: 59 262$

5000 à 10 000: 48 189$

 

Classement des grandes villes

Pour la première fois, le palmarès HEC permet de comparer la performance des municipalités sur quatre ans, soit de 2009 à 2012. En tenant compte de tous les indicateurs de coûts, voici le classement des 10 grandes villes québécoises en 2012, accompagné de quelques informations expliquant leur évolution au fil des ans.

 

1. Trois-Rivières : Trois-Rivières se maintient depuis trois ans au sommet en affichant des coûts inférieurs à la moyenne dans la majorité des indicateurs, sans pour autant être la meilleure dans une catégorie en particulier.

 

2. Lévis : Avec ses taxes peu élevées et ses faibles dépenses, Lévis talonne de près Trois-Rivières au sommet du palmarès des grandes villes. Ses coûts élevés de déneigement et de gestion des déchets l'ont toutefois empêchée de prendre la tête.

 

3. Laval : La troisième ville en importance du Québec présente la plus faible augmentation de ses dépenses par habitant depuis 4 ans, à 4 %. Sa dette a aussi considérablement diminué par rapport à sa base de taxation.

 

4. Longueuil : Les dépenses de Longueuil ont augmenté beaucoup plus lentement que dans les autres grandes villes. La principale ville de la Rive-Sud a aussi réduit ses coûts de déneigement pour passer sous la moyenne des grandes villes.

 

5. Sherbrooke : En quatre ans, Sherbrooke est passée de la tête au milieu du peloton. Cette dégringolade s'explique en grande partie par le coût de sa voirie qui a pratiquement doublé, passant de 5700 $ à 11 000 $ par kilomètre.

 

6. Terrebonne : Terrebonne a fait son entrée en 2010 dans le club des 10 grandes villes. Proportionnellement, sa dette est la plus élevée de ce groupe de villes.

 

7. Saguenay : Saguenay affiche une forte croissance de ses dépenses par habitant. Ses coûts de voirie restent toutefois les plus faibles parmi les grandes villes, malgré une forte croissance ces dernières années.

 

8. Gatineau : Les dépenses de Gatineau ont grandement augmenté au cours des dernières années, notamment en raison de la hausse de la rémunération de ses employés.

 

9. Québec : C'est la grande ville qui a connu la plus forte croissance de ses dépenses par habitant, soit une hausse de 19 % en 4 ans. Ses coûts de voirie ont connu une forte croissance, tout comme ceux de la gestion des déchets, qui sont aujourd'hui les plus élevés parmi les grandes villes.

 

10. Montréal : La métropole continue à afficher des coûts plus élevés que les autres grandes villes dans pratiquement toutes les catégories. Ses services coûtent ainsi en moyenne 55 % plus cher.

 

http://www.lapresse.ca/actualites/national/201410/21/01-4811090-palmares-des-municipalites-les-salaires-pesent-lourd-sur-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4810875_article_POS1

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Municipalités: de l'argent sur la table, où ça?

 

Les employés municipaux qui s'opposent à la restructuration de leur régime de retraite prétendent qu'ils ont laissé de l'argent sur la table au fil des négociations. Ils expliquent qu'ils ont renoncé à des augmentations de salaire pour avoir droit à une plus belle rente de retraite.

 

Mais quand je regarde le palmarès des municipalités de HEC Montréal que La Presse publie aujourd'hui, je ne vois pas d'argent traîner nulle part. Ni sur la table. Ni ailleurs.

 

Les employés municipaux ont des conditions en or, à tous les points de vue. À Montréal, l'employé moyen empoche 117 000$ par année, soit 76 000$ en salaire et 41 000$ en avantages sociaux, comme le démontre le dossier de mon collègue Pierre-André Normandin.

 

Wow! C'est beaucoup d'argent. Dois-je vous rappeler qu'à peine 5% des contribuables au Québec gagnent plus de 100 000$ par année?

 

Avec leur paie de 76 000$, les employés de la Ville touchent presque deux fois plus que le Québécois moyen, qui n'a qu'un salaire de 41 000$ par année.

 

À travers le Québec, la rémunération globale des employés dans les municipalités de plus de 25 000 habitants est 47% plus élevée que dans le secteur privé, si je me fie aux données de l'Enquête sur la rémunération globale au Québec.

 

Plus précisément, les employés municipaux permanents à temps plein ont une rémunération globale (salaire et avantages sociaux) de 56$ par heure travaillée, par rapport à 38$ pour les Québécois qui travaillent dans des entreprises privées de plus de 200 employés.

 

Cet écart est carrément déraisonnable. Il découle en bonne partie du régime de retraite, dont les coûts ont gonflé au fil des ans, en raison de l'augmentation de l'espérance de vie et de la baisse des rendements.

 

Et ne vous faites pas d'illusions: les problèmes des régimes de retraite ne se résoudront pas d'eux-mêmes, bien au contraire. Avec la turbulence sur les marchés financiers depuis le mois de septembre, la Bourse a fondu de 10% et les taux d'intérêt sont plus bas que jamais. Tout cela mettra encore plus de pression sur les régimes de retraite.

 

***

 

Il faut donc contrôler la rémunération globale, un poste de dépenses extrêmement important dans la plupart des villes.

 

C'est l'une des raisons - mais pas la seule - qui expliquent l'escalade des dépenses des municipalités. Depuis belle lurette, leur budget gonfle de 6% par année. Ce rythme de croissance est trois fois plus rapide que l'inflation, comme je vous l'exposerai plus en détail dans un autre dossier à paraître demain.

 

Or, l'augmentation des dépenses se répercute directement sur le compte de taxes des citoyens qui gagnent bien moins que les employés municipaux et qui n'ont souvent aucun régime de retraite.

 

Aux quatre coins de la province, des propriétaires se plaignent de la hausse de leurs impôts fonciers et réclament une vaste réforme de la fiscalité municipale.

 

Les municipalités disent que ce n'est pas leur faute, qu'elles sont coincées par les ordres de gouvernement supérieurs qui leur imposent sans cesse de nouvelles obligations, sans faire suivre le financement.

 

Pourtant, les transferts gouvernementaux que reçoivent les municipalités sont passés de 1,3 à 3,2 milliards entre 2001 et 2010, une augmentation annuelle moyenne de 11%.

 

Mais ce n'est pas assez pour les municipalités, qui voudraient diversifier leurs sources de revenus en récoltant, par exemple, une part de la taxe de vente du Québec (TVQ).

 

Donner plus d'autonomie aux villes n'est pas une mauvaise idée. En leur offrant une source de financement stable, plutôt que des subventions à la pièce, on les rendrait plus responsables, plus imputables. On leur permettrait aussi de faire une meilleure planification à long terme.

 

C'est un peu comme des parents qui refilent des sous à leur progéniture à la moindre occasion. Zut, ma voiture est en panne. Dis donc, papa, pourrais-tu me donner un coup de main?

 

Si on veut réellement aider son rejeton à boucler son budget, il vaut mieux lui confier une allocation fixe et prévisible. Il est toujours moins tentant de vivre au-dessus de ses moyens quand c'est nous qui payons les extras.

 

Le principe vaut aussi pour les villes. Mais attention, si on leur accorde une nouvelle source de revenus stable, il faudra réduire les subventions ad hoc. Autrement, les contribuables paieront la note deux fois plutôt qu'une. Franchement, ce n'est pas ce qu'on souhaite!

 

Peu importe la réforme de la fiscalité municipale, il ne faut pas perdre de vue le problème de fond: l'escalade des dépenses des villes.

 

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/stephanie-grammond/201410/21/01-4811097-municipalites-de-largent-sur-la-table-ou-ca.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4811090_article_POS9

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Bonne analyse, d'accord à 100%.

 

Municipalités: de l'argent sur la table, où ça?

 

Les employés municipaux qui s'opposent à la restructuration de leur régime de retraite prétendent qu'ils ont laissé de l'argent sur la table au fil des négociations. Ils expliquent qu'ils ont renoncé à des augmentations de salaire pour avoir droit à une plus belle rente de retraite.

 

Mais quand je regarde le palmarès des municipalités de HEC Montréal que La Presse publie aujourd'hui, je ne vois pas d'argent traîner nulle part. Ni sur la table. Ni ailleurs.

 

Les employés municipaux ont des conditions en or, à tous les points de vue. À Montréal, l'employé moyen empoche 117 000$ par année, soit 76 000$ en salaire et 41 000$ en avantages sociaux, comme le démontre le dossier de mon collègue Pierre-André Normandin.

 

Wow! C'est beaucoup d'argent. Dois-je vous rappeler qu'à peine 5% des contribuables au Québec gagnent plus de 100 000$ par année?

 

Avec leur paie de 76 000$, les employés de la Ville touchent presque deux fois plus que le Québécois moyen, qui n'a qu'un salaire de 41 000$ par année.

 

À travers le Québec, la rémunération globale des employés dans les municipalités de plus de 25 000 habitants est 47% plus élevée que dans le secteur privé, si je me fie aux données de l'Enquête sur la rémunération globale au Québec.

 

Plus précisément, les employés municipaux permanents à temps plein ont une rémunération globale (salaire et avantages sociaux) de 56$ par heure travaillée, par rapport à 38$ pour les Québécois qui travaillent dans des entreprises privées de plus de 200 employés.

 

Cet écart est carrément déraisonnable. Il découle en bonne partie du régime de retraite, dont les coûts ont gonflé au fil des ans, en raison de l'augmentation de l'espérance de vie et de la baisse des rendements.

 

Et ne vous faites pas d'illusions: les problèmes des régimes de retraite ne se résoudront pas d'eux-mêmes, bien au contraire. Avec la turbulence sur les marchés financiers depuis le mois de septembre, la Bourse a fondu de 10% et les taux d'intérêt sont plus bas que jamais. Tout cela mettra encore plus de pression sur les régimes de retraite.

 

***

 

Il faut donc contrôler la rémunération globale, un poste de dépenses extrêmement important dans la plupart des villes.

 

C'est l'une des raisons - mais pas la seule - qui expliquent l'escalade des dépenses des municipalités. Depuis belle lurette, leur budget gonfle de 6% par année. Ce rythme de croissance est trois fois plus rapide que l'inflation, comme je vous l'exposerai plus en détail dans un autre dossier à paraître demain.

 

Or, l'augmentation des dépenses se répercute directement sur le compte de taxes des citoyens qui gagnent bien moins que les employés municipaux et qui n'ont souvent aucun régime de retraite.

 

Aux quatre coins de la province, des propriétaires se plaignent de la hausse de leurs impôts fonciers et réclament une vaste réforme de la fiscalité municipale.

 

Les municipalités disent que ce n'est pas leur faute, qu'elles sont coincées par les ordres de gouvernement supérieurs qui leur imposent sans cesse de nouvelles obligations, sans faire suivre le financement.

 

Pourtant, les transferts gouvernementaux que reçoivent les municipalités sont passés de 1,3 à 3,2 milliards entre 2001 et 2010, une augmentation annuelle moyenne de 11%.

 

Mais ce n'est pas assez pour les municipalités, qui voudraient diversifier leurs sources de revenus en récoltant, par exemple, une part de la taxe de vente du Québec (TVQ).

 

Donner plus d'autonomie aux villes n'est pas une mauvaise idée. En leur offrant une source de financement stable, plutôt que des subventions à la pièce, on les rendrait plus responsables, plus imputables. On leur permettrait aussi de faire une meilleure planification à long terme.

 

C'est un peu comme des parents qui refilent des sous à leur progéniture à la moindre occasion. Zut, ma voiture est en panne. Dis donc, papa, pourrais-tu me donner un coup de main?

 

Si on veut réellement aider son rejeton à boucler son budget, il vaut mieux lui confier une allocation fixe et prévisible. Il est toujours moins tentant de vivre au-dessus de ses moyens quand c'est nous qui payons les extras.

 

Le principe vaut aussi pour les villes. Mais attention, si on leur accorde une nouvelle source de revenus stable, il faudra réduire les subventions ad hoc. Autrement, les contribuables paieront la note deux fois plutôt qu'une. Franchement, ce n'est pas ce qu'on souhaite!

 

Peu importe la réforme de la fiscalité municipale, il ne faut pas perdre de vue le problème de fond: l'escalade des dépenses des villes.

 

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/stephanie-grammond/201410/21/01-4811097-municipalites-de-largent-sur-la-table-ou-ca.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4811090_article_POS9

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Et il ne faut pas oublier que la plupart des employés de la ville de Montréal habitent......en banlieue ! Donc on enrichi la banlieue avec nos taxes au détriment de la ville centre.

 

Je travaille à la Ville et j'aimerais beaucoup de discuter de la méthodologie utilisée avec les gens du HEC. 41 000 $ d'avantages sociaux? J'accorde que les employés de la Ville ont des assurances avantageuses mais pas au point de justifier une telle somme. Les assurances de la Ville sont comparables à d'autres grandes entreprises québécoises. De plus, je trouve les commentaires du professeur très ordinaires en mentionnant que les employés de la Ville ne méritent pas de tels salaires vu que les employés occupent des postes qui ne sont pas stratégiques...

 

Et steve_36, pour répondre à ton affirmation, cela dépend des arrondissements, des services et surtout de la catégorie d'employés. Et non, la plupart des employés n'habitent pas en banlieue.

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Je travaille à la Ville et j'aimerais beaucoup de discuter de la méthodologie utilisée avec les gens du HEC. 41 000 $ d'avantages sociaux? J'accorde que les employés de la Ville ont des assurances avantageuses mais pas au point de justifier une telle somme. Les assurances de la Ville sont comparables à d'autres grandes entreprises québécoises. De plus, je trouve les commentaires du professeur très ordinaires en mentionnant que les employés de la Ville ne méritent pas de tels salaires vu que les employés occupent des postes qui ne sont pas stratégiques...

 

Et steve_36, pour répondre à ton affirmation, cela dépend des arrondissements, des services et surtout de la catégorie d'employés. Et non, la plupart des employés n'habitent pas en banlieue.

 

Clairement, la majorité de ce montant est attribuable aux pensions qui n'existent plus dans les compagnies privées...

 

25 ans de service pour une pension à vie!

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Et steve_36, pour répondre à ton affirmation, cela dépend des arrondissements, des services et surtout de la catégorie d'employés. Et non, la plupart des employés n'habitent pas en banlieue.

 

Ok pas la majorité, juste 40% dont 80% dans policiers et pompiers... http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2010/03/20100318-180416.html

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Et steve_36, pour répondre à ton affirmation, cela dépend des arrondissements, des services et surtout de la catégorie d'employés. Et non, la plupart des employés n'habitent pas en banlieue.

 

Tu as peut-être raison pour les catégories d'employés mais en ce qui a trait aux pompiers et aux policiers, j'en connais une dizaine et tous, sauf un, habitent la banlieue et la plupart haïssent la ville pour mourir. Ils préfèrent regarder vers Miami/Fort-Lauderdale pour leurs temps libre et leurs investissements. A noter qu'ils pourront sacrer leur camp de Montréal vers 54 ou 55 ans pour passer près de 6 mois au chaud dans le sud et dans un état ou il n'y a pas beaucoup de taxes......et bien sur eux ils auront une pension généreuse à vie !

 

Après on se demande pourquoi la ville n'a plus d'argent pour des projets de développements et d'embellissements. Mais tu as raison, il ne faut pas dire qu'ils sont tous pareille. Je suis ravi de voir que tu travailles à la ville et que tu participes activement à un forum sur le développement de la ville. Il en faudrait plus des employés qui s'impliquent et qui s'intéressent en dehors des heures de travail.

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