ville-marie TOM Condos - 42 étages (2019)

[Rocco]

The tower looks pissed off. Like, finish me already!

[Dominic723]

il y a 6 minutes, Rocco a dit :

The tower looks pissed off. Like, finish me already!

It's her unibrow on top

[ferraro]

Si on se fie à certains prophètes de malheur sur ce forum, on en a encore pour des années avec le Tom. Ce que je vois, moi, aujourd'hui me rassure plutôt. Mais c'est vrai il y a le travail de finition intérieure, et puis la structure est branlante (?), et il y a plein de vices de construction plus ou moins cachés. En d'autres mots, le Tom et la merde c'est presque synonyme. Respirons par le nez.

[acpnc]

Je détecte quelques flèches à mon endroit, même si je ne suis pas visé ouvertement. Je répondrai néanmoins que je tiens, comme la majorité ici, au succès de ce projet. Pour ceux qui n'auront pas compris, mes commentaires visent le promoteur et sa gestion déficiente, qui met à mon avis directement en péril la bonne marche de ce chantier.

Je mets d'ailleurs au défi quiconque de me prouver que l'on peut terminer correctement la finition intérieure d'un édifice de cette envergure dans des délais raisonnables, sans mettre le nombre suffisant de travailleurs à exécution. En fait je ne fais qu'extrapoler ce que je vois depuis le début des travaux. D'abord la lenteur désespérante de la montée de la structure, puis de l'enveloppe extérieure, qui commande nécessairement l'étape suivante, étant la plus longue et la plus litigieuse de toutes.

Or je suis de près tous les chantiers montréalais depuis des décennies, une passion qui s'est révélée au début des années 60 dans la première génération d'édifices en hauteur sous le règne de Jean-Drapeau. C'est donc à partir de cette expérience et d'un intérêt soutenu pour les détails particuliers, qui font généralement toute la différence dans un scénario donné, entre l'échec et la réussite.

A ce propos je dirais que si cet édifice avait été à bureaux, il y a longtemps que les futurs occupants auraient résilié leur engagement et abandonné le projet, le conduisant directement à la faillite. Cette réaction est bien sûr un peu moins probable quand on a à faire à des centaines d'acheteurs tous indépendants les uns des autres. Mais les délais qui s'accumulent risquent de porter suffisamment préjudice aux clients, ce qui pourrait éventuellement les conduire vers une action légale commune.

On n'est donc pas ici dans des prophéties de malheur. Mais bien dans un cas fort douteux. Ce dernier soulève plusieurs questions pertinentes et a toute les apparences de la mauvaise foi et de procédures inappropriées, dans la gestion d'un chantier de cette importance.

[Rocco]

C'est probablement le dernier projet du promoteur à Montréal. Qui voudra acheter de ces amateurs à l'avenir?

[ferraro]

il y a 6 minutes, acpnc a dit :

Je détecte quelques flèches à mon endroit, même si je ne suis pas visé ouvertement. Je répondrai néanmoins que je tiens, comme la majorité ici, au succès de ce projet. Pour ceux qui n'auront pas compris, mes commentaires visent le promoteur et sa gestion déficiente, qui met à mon avis directement en péril la bonne marche de ce chantier.

Je mets d'ailleurs au défi quiconque de me prouver que l'on peut terminer correctement la finition intérieure d'un édifice de cette envergure dans des délais raisonnables, sans mettre le nombre suffisant de travailleurs à exécution. En fait je ne fais qu'extrapoler ce que je vois depuis le début des travaux et la lenteur désespérante de la montée de la structure, puis de l'enveloppe extérieure, qui commande nécessairement l'étape suivante étant la plus longue.

Or je suis de près tous les chantiers montréalais depuis des décennies, une passion qui s'est révélée au début des années 60 dans la première génération d'édifices en hauteur sous le règne de Jean-Drapeau. C'est donc à partir de cette expérience et d'un intérêt soutenu pour les détails particuliers, qui font généralement toute la différence dans un scénario donné, entre l'échec et la réussite.

A ce propos je dirais que si cet édifice avait été à bureaux, il y a longtemps que les futurs occupants auraient résilié leur engagement et abandonné le projet, le conduisant directement à la faillite. Cette réaction est bien sûr un peu moins probable quand on a des centaines d'acheteurs tous indépendants les uns des autres. Mais les délais qui s'accumulent risquent de porter suffisamment préjudice aux clients, ce qui pourrait éventuellement les conduire vers une action légale commune.

On n'est donc pas ici dans des prophéties de malheur, mais bien dans un cas d'abus évidents, qui a toute les apparences de la mauvaise foi et de procédures inappropriées dans la gestion d'un chantier de cette importance.

Le promoteur est un dilettante qui économise sur tout et achète ses matériaux en Chine. Bon. Il a déjà deux prises contre lui. Mais si son immeuble est enfin terminé un jour, qu'il est beau et que les clients ont le sourire aux lèvres après s'être levé chaque nuit pour haïr le promoteur, on oubliera les délais déraisonnables et tout le reste.

[acpnc]

il y a 19 minutes, ferraro a dit :

Le promoteur est un dilettante qui économise sur tout et achète ses matériaux en Chine. Bon. Il a déjà deux prises contre lui. Mais si son immeuble est enfin terminé un jour, qu'il est beau et que les clients ont le sourire aux lèvres après s'être levé chaque nuit pour haïr le promoteur, on oubliera les délais déraisonnables et tout le reste.

Facile à dire quand on n'est pas impliqué directement dans la situation. Je suis cependant porté à croire que les mauvaises nuits des clients s'ajouteront à celle du promoteur, si ce n'est déjà fait. On peut d'ailleurs imaginer les nombreux préjudices que ces gens vivent et les conséquences financières qui en découlent sûrement.

Comme Rocco, je crois que ce sera son dernier projet à Montréal, encore s'il le mène à terme, ce que je souhaite ardemment pour les clients. Comme je l'ai déjà dit: chaque chantier a son histoire unique, mais j'avoue que celle-là est une première dans sa catégorie dans les annales de la métropole.

[ferraro]

il y a 1 minute, acpnc a dit :

Facile à dire quand on n'est pas impliqué directement dans la situation. Je suis cependant porté à croire que les mauvaises nuits des clients s'ajouteront à celle du promoteur, si ce n'est déjà fait. On peut d'ailleurs imaginer les nombreux préjudices que ces gens vivent et les conséquences financières qui en découlent sûrement.

Comme Rocco, je crois que ce sera son dernier projet à Montréal, encore s'il le mène à terme, ce que je souhaite ardemment pour les clients. Comme je l'ai déjà dit: chaque chantier a son histoire unique, mais j'avoue que celle-là est une première dans sa catégorie dans les annales de la métropole.

Probablement son dernier projet. Au moins, l'immeuble sera un ajout intéressant au centre-ville. Je me fais un peu l'avocat du diable dans ce dossier, tout en sachant que sur le fond tu as parfaitement raison.

[acpnc]

Il y a 2 heures, ferraro a dit :

Probablement son dernier projet. Au moins, l'immeuble sera un ajout intéressant au centre-ville. Je me fais un peu l'avocat du diable dans ce dossier, tout en sachant que sur le fond tu as parfaitement raison.

Merci de me donner raison, mais bien humblement c'est aux acheteurs que je la cède, parce que ces derniers (dernières) ont aussi été séduits par le projet et se sont engagés en toute confiance. On comprendra qu'ils ne méritent absolument pas le genre de traitement qu'ils subissent. Alors je me croise les doigts pour que ce projet aboutisse le plus tôt possible et qu'il y ait juste réparation pour les préjudices vécus.

[DENIJS]

Vendredi 4 août