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Édifice Wilder / Maison de la danse


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http://www.ledevoir.com/culture/danse/396632/un-chantier-qui-se-fait-desirer

 

Un chantier qui se fait désirer

 

La première pelletée de terre d’Espace Danse Québec est remise au printemps

 

7 janvier 2014 | Frédérique Doyon | Danse

On attendait la première pelletée de terre à l’automne, c’est finalement au printemps qu’elle aura lieu. L’Espace Danse Québec, qui réunira Les Grands Ballets canadiens (GBC), l’Agora de la danse, Tangente et l’École de danse contemporaine de Montréal (EDCM) dans et autour de l’édifice Wilder à rénover, en bordure de la place des Festivals, mise toujours sur une ouverture en 2016.

L’appel d’offres pour la maîtrise d’oeuvre a pourtant été lancé en juin, un mois après que Québec eut donné le coup d’envoi au projet en y injectant 63 millions de dollars. La maison de la danse avait déjà reçu l’aval de l’ancien gouvernement libéral, appui reporté par les élections et les révisions budgétaires.

«Les dernières réponses de l’appel d’offres sont entrées en novembre, a expliqué auDevoir Martin Roy, porte- parole de la Société québécoise des infrastructures (SQI), propriétaire des lieux qui investit 20 millions dans l’aventure. On est à analyser les propositions pour voir si elles concordent avec nos besoins.»

Rien de majeur à signaler pour justifier le retard, donc, sinon des ajustements de budget requis dans la foulée des appels d’offres, selon les informations du Devoir. Rénover un vieil édifice qui, de surcroît, est inoccupé depuis dix ans coûte plus cher en expertises diverses que d’en construire un nouveau. Les coûts liés à la main-d’oeuvre auraient notamment été sous-estimés.

Mais « le processus suit son cours, indique M. Roy. Les travaux débuteront au printemps. On parle de deux ans de travaux, comme prévu. » Le gouvernement fédéral devrait annoncer sa contribution «bientôt», signale Infrastructure Canada, qui participera au financement pour le compte des GBC.

 

Pression sur les futurs locataires

Ce nouveau report de six mois met un peu de pression sur les futurs locataires. Le bail actuel de l’Agora de la danse, rue Cherrier, se termine en juillet 2016. L’équipe compte présenter sa programmation 2016-2017 sous son nouveau toit. Tangente est sans domicile fixe depuis bientôt trois ans. Aux Grands Ballets canadiens, on se réjouit de«la bonne volonté de tous les partenaires à faire bouger les choses», indique le directeur général Alain Dancyger. En espérant que les ajustements budgétaires n’entraîneront pas de nouveaux délais. Outre sa programmation artistique, la troupe prépare l’ouverture d’un Centre national de danse-thérapie.

La contribution des organismes de danse s’élève à près de 25 millions de dollars, à moitié amassés. Chaque joueur aura ses studios de danse/répétition. La salle de diffusion sera partagée par Tangente et l’Agora de la danse, qui auront toutefois chacun leur studio de création/recherche. Les GBC compteront aussi sur un grand studio de production de 240 sièges, utilisé à l’occasion par l’Agora de la danse.

L’EDCM aura enfin des vestiaires dotés de douches et des studios à sa mesure.

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Le dossier semble suivre son cours et c'est ce qui est important. Je doute que des élections viennent tout contrecarrer, le projet est trop avancé dans sa planification et sa préparation pour créer artificiellement de nouveaux délais. Tout gouvernement responsable respectera les engagements du précédent, s'il y a changement de parti au pouvoir. Il en va du bien-être des organismes qui attendent leurs nouveaux locaux, pour donner leur pleine mesure, et respecter leurs propres agenda et engagements.

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Ah les magouilles gouvernementales post et pré élections... Il est évident que ce gouvernement veut attendre la conclusion des élections printanières pour donner son aval... Pour possiblement en faire une promesse électorale malgré que tout est déjà pratiquement finalisé.

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  • 1 mois plus tard...

Un article qui est passé inaperçu:

 

Un chantier qui se fait désirer

La première pelletée de terre d’Espace Danse Québec est remise au printemps

 

On attendait la première pelletée de terre à l’automne, c’est finalement au printemps qu’elle aura lieu. L’Espace Danse Québec, qui réunira Les Grands Ballets canadiens (GBC), l’Agora de la danse, Tangente et l’École de danse contemporaine de Montréal (EDCM) dans et autour de l’édifice Wilder à rénover, en bordure de la place des Festivals, mise toujours sur une ouverture en 2016.

 

L’appel d’offres pour la maîtrise d’oeuvre a pourtant été lancé en juin, un mois après que Québec eut donné le coup d’envoi au projet en y injectant 63 millions de dollars. La maison de la danse avait déjà reçu l’aval de l’ancien gouvernement libéral, appui reporté par les élections et les révisions budgétaires.

 

« Les dernières réponses de l’appel d’offres sont entrées en novembre, a expliqué au Devoir Martin Roy, porte- parole de la Société québécoise des infrastructures (SQI), propriétaire des lieux qui investit 20 millions dans l’aventure. On est à analyser les propositions pour voir si elles concordent avec nos besoins. »

 

Rien de majeur à signaler pour justifier le retard, donc, sinon des ajustements de budget requis dans la foulée des appels d’offres, selon les informations du Devoir. Rénover un vieil édifice qui, de surcroît, est inoccupé depuis dix ans coûte plus cher en expertises diverses que d’en construire un nouveau. Les coûts liés à la main-d’oeuvre auraient notamment été sous-estimés.

 

Mais « le processus suit son cours, indique M. Roy. Les travaux débuteront au printemps. On parle de deux ans de travaux, comme prévu. » Le gouvernement fédéral devrait annoncer sa contribution « bientôt », signale Infrastructure Canada, qui participera au financement pour le compte des GBC.

 

Pression sur les futurs locataires

Ce nouveau report de six mois met un peu de pression sur les futurs locataires. Le bail actuel de l’Agora de la danse, rue Cherrier, se termine en juillet 2016. L’équipe compte présenter sa programmation 2016-2017 sous son nouveau toit. Tangente est sans domicile fixe depuis bientôt trois ans. Aux Grands Ballets canadiens, on se réjouit de « la bonne volonté de tous les partenaires à faire bouger les choses », indique le directeur général Alain Dancyger. En espérant que les ajustements budgétaires n’entraîneront pas de nouveaux délais. Outre sa programmation artistique, la troupe prépare l’ouverture d’un Centre national de danse-thérapie.

 

La contribution des organismes de danse s’élève à près de 25 millions de dollars, à moitié amassés. Chaque joueur aura ses studios de danse/répétition. La salle de diffusion sera partagée par Tangente et l’Agora de la danse, qui auront toutefois chacun leur studio de création/recherche. Les GBC compteront aussi sur un grand studio de production de 240 sièges, utilisé à l’occasion par l’Agora de la danse.

 

L’EDCM aura enfin des vestiaires dotés de douches et des studios à sa mesure.

 

 

http://www.ledevoir.com/culture/danse/396632/un-chantier-qui-se-fait-desirer

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La bonne nouvelle c'est que le projet est toujours dans les plans. Sauver un vieil immeuble, surtout inoccupé depuis longtemps, est souvent plein de surprises et d'inconnus. Mais c'est une entreprise souhaitable, surtout si l'immeuble est intéressant sur le plan architectural et qu'il représente une structure assez solide pour durer aussi longtemps qu'un neuf. Montréal regorge d'édifices anciens de qualité, qui font sa personnalité et son originalité parmi les grandes villes nord-américaines.

 

Pas de doute, intégrer du vieux à du neuf, quand c'est possible et accessible budgétairement parlant, donne toujours des résultats fort appréciables. Idéalement c'est le choix à privilégier, bien que dans le même secteur sur Ste-Catherine pour le projet de la tour du QdS, je n'aime pas trop la ligne de petites maisons qui limitent l'ouverture du projet sur la Place des Festivals. Comme quoi chaque site a ses particularités propres et devient du cas par cas. Cela dit c'est mon opinion et comme toutes les autres, elle est discutable.

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Pas de doute, intégrer du vieux à du neuf, quand c'est possible et accessible budgétairement parlant, donne toujours des résultats fort appréciables.

 

À 75 M$ (s'il n'y a pas de dépassements de coûts) pour un projet de cette taille, je n'appelle pas ça "accessible budgétairement". J'aime bien qu'on veuille conserver le Wilder mais il faut mettre en perspective qu'un édifice neuf aurait coûté pas mal moins cher.

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À 75 M$ (s'il n'y a pas de dépassements de coûts) pour un projet de cette taille, je n'appelle pas ça "accessible budgétairement". J'aime bien qu'on veuille conserver le Wilder mais il faut mettre en perspective qu'un édifice neuf aurait coûté pas mal moins cher.

 

C'est pas juste des rénos, c'est une transformation pour des studios et une petite salle de spectacle, + l'espace entre le Wilder et la maison du jazz sera comblé avec une rallonge et un écran géant face à la Place des Festivals. C'est tout ça en même temps.

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