Aller au contenu
publicité

Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels


mtlurb

Messages recommendés

Critique de jeux vidéo

Deus Ex Human Revolution: le meilleur jeu de l'année

Canoe.ca

Alexis Le Marec

23/08/2011 17h33 - Mise à jour 23/08/2011 17h57

 

Deus Ex premier du nom est un jeu culte qui a innové à plus d’un titre depuis 2000 avec son univers, la liberté laissée au joueur, ou encore son histoire complexe. Difficile de succéder à un jeu de ce niveau. Et si on ajoute que ce Deus Ex est le premier jeu du studio Eidos Montréal, ouvert il y a quatre ans, tous les yeux ont été braqués sur ce studio qui a décidé de s’attaquer à une montagne.

 

Bien leur en a pris, le défi a été relevé, et même surpassé. Deus Ex Human Revolution est le meilleur jeu sorti depuis le début de l’année.

 

Bienvenue dans un futur sombre

 

Tout commence en 2027 chez Sarif Industries, la plus grande société spécialisée en implants cybernétiques, qui s’apprête à publier une découverte susceptible de bouleverser le monde. Vous incarnez Adam Jansen, chef de la sécurité, mais qui dès le début du jeu doit faire face à une attaque meurtrière dans les locaux de Sarif Industries. Vaincu et laissé pour mort, il se réveille six mois plus tard, mais avec une grande partie de son corps remplacée par des éléments biomécaniques. David Sarif, son patron, l’envoie alors enquêter sur les réelles motivations des agresseurs, mais il se révèle que l’attaque contre sa société n’a été qu’une infime partie d’un vaste complot qui se trame.

 

Une richesse incroyable

 

Deus Ex Human Revolution est le digne descendant du premier opus (en 2000). L’univers, l’histoire riche et complexe, les possibilités de jeu incroyables, tout a été réalisé en grand. Car Deus Ex peut être terminé de différentes façons suivant les implants et les spécialités choisies lorsque vous faites évoluer votre personnage. On pourra devenir aussi bien une machine de guerre spécialisée en armement, qu’un virtuose de l’infiltration et du piratage, choisir de ne tuer personne, ou encore, faire un «mix» de tout ça à la fois. Les dialogues permettent également d’effectuer de nombreux choix, dont certains auront des conséquences lourdes.

 

Techniquement, ce Deus Ex est vraiment superbe et visuellement très abouti. Mais il est en plus servi par une direction artistique, une richesse graphique, et une opulence des détails qui vous happent instantanément.

 

Encore mieux, les personnages secondaires ont un background travaillé, ce qui renforce encore plus l’immersion.

 

Le jeu se joue toujours à la première personne, et passe à la troisième lorsqu’on se met à couvert, ce qui permet de mieux voir autour de soi. Mais malgré cette débauche d’effets et de possibilités, Deus Ex Human Revolution reste un jeu accessible, grâce à des menus et une «jouabilité» exemplaires.

 

Un jeu auquel on prend goût

 

Avec une durée de vie d’environ quarante heures, en prenant le soin de tout explorer et en faisant les missions secondaires, Deux Ex propose un défi à la hauteur des attentes. Encore mieux, on pourra le rejouer de différentes manières, et découvrir encore de nouveaux passages.

 

Conclusion

 

Pourvu d’un scénario riche en rebondissements et en révélations, d’une richesse de jeu énorme ou encore de graphismes très beaux et fourmillants de détails, Deus Ex Human Revolution dépasse toutes nos attentes. Une fois la manette en main, il est difficile de décrocher de cet univers à la fois fascinant, complexe, et dangereux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité

Montréal, la Mecque du jeu vidéo.

 

Montréal, la Mecque du jeu vidéo

Publié le 24-08-11 à 15:54 Modifié le 26-08-11 à 10:42 par Boris Manenti Réagir

 

Véritable bassin de talents, la ville québécoise est devenue la plaque tournante de toute une industrie. Par Boris Manenti, envoyé spécial à Montréal

 

Article publié dans l'hebdomadaire du 25 août

 

"Viser l'excellence" : le jeune studio Eidos de Montréal affiche d'entrée son ambition, incarnée par son premier jeu "Deus Ex : Human Revolution". Pendant quatre ans, 130 personnes ont travaillé d'arrache-pied dans les 500 m² d'immenses open spaces sur un jeu mêlant action cyberpunk et ambiance baroque autour du mythe d'Icare. Quatre ans de travail millimétré pour une superproduction, symbole de la réussite de la ville de Montréal, nouvelle place forte de l'industrie du jeu vidéo.

 

Une activité florissante qui dégage désormais au niveau mondial plus de revenus que le cinéma : 50 milliards d'euros en 2011 et 80 milliards annoncés pour 2015, selon le cabinet d'étude Idate.

 

"En 1997, le Québec qui voyait le jeu vidéo comme l'un des secteurs à fort potentiel de développement mondial, est venu nous chercher", raconte Yves Guillemot, le PDG d'Ubisoft. Le patron du troisième géant mondial du jeu vidéo a accepté l’invitation avec enthousiasme, s’implantant au Canada dès 1997. Le Premier ministre canadien Bernard Landry venait alors de proclamer le multimédia pierre angulaire des industries montréalaises.

 

Guillemot, en fin stratège, y a surtout vu l'opportunité de faire du Canada sa tête de pont pour attaquer le continent nord-américain, stratégique pour son industrie. Aujourd'hui, Ubisoft compte plus de 2.400 employés au Québec dont 2.200 à Montréal dans une sorte de studio-usine.

 

Ubisoft a servi de déclencheur. Aujourd'hui, la ville aux cent clochers compte 85 acteurs du secteur dont les plus grands noms (Activision, Electronics Arts, Eidos, THQ). Encore fin mai, le ministre canadien des Finances, Raymond Bachand, (loll :)) vantait Montréal comme "une plaque tournante pour les entreprises dans le domaine des logiciels de divertissement".

 

Le Québec a en effet choisi de privilégier les industries d'avenirs telles que l'aérospatiale, les sciences de la vie et les technologies de l'information. Une vision qui se traduit, dès 1998, par l'instauration d'importants avantages fiscaux. Les créateurs de jeux bénéficient ainsi d'un crédit d'impôts de 30% sur la main d'œuvre, auquel s'ajoute 7,5% si les titres sont en langue française.

 

De quoi lancer la machine et créer un vaste bassin d'emplois. Mais cet avantage fiscal a un prix non négligeable : 350 millions d'euros entre 1998 et 2010, dont 57 millions l'an dernier.

 

Aux critiques sur un succès acheté, le ministre canadien du Développement économique, Clément Gignac, rétorque : "C'est un investissement qui rapporte beaucoup". En activité économique et en emplois.

 

En 2007, la France, avait elle aussi - sous Villepin - concédé au secteur quelques avantages. Le crédit d’impôts s'élève jusqu'à 20% des coûts de production (pour un maximum de 3 millions d'euros par an), si de nombreux critères restrictifs sont respectés notamment éviter toute violence et être considéré comme "culturel".

 

Fin juillet 2011, le ministre de l'Economie numérique Eric Besson se félicitait d'un "crédit d'impôts efficace, qui va faire de la France une place forte du jeu vidéo".

 

Pourtant, Yves Guillemot en tire un bilan mitigé : "au final, le bénéfice des subventions françaises est extrêmement faible. Sur les quatre dernières années, avec toutes les contraintes, le crédit d'impôts français ne représentait pour nous que 3% de nos investissements en France. On est loin des 37,5% du Québec..."

 

Mais le PDG d'Ubisoft ne désespère pas : "Nous poursuivons nos discussions avec le gouvernement français pour développer les crédits d'impôts, pour arriver à quelque chose de plus simple et plus souple. Il faut trouver un moyen d'améliorer la compétitivité du secteur en France, où les écoles sont très performantes, avec énormément de talents. Les succès des 'Lapins crétins', de 'Just Dance' ou de 'From Dust' en sont la preuve".

 

Outre-Atlantique, d'autres villes canadiennes (Toronto) ou américaines (en Caroline du Nord, en Floride et en Géorgie) essaient à présent de rattraper le succès de la ville aux cent clochers. Mais le Québec a bâti un véritable écosystème : "C'est un bassin de talents exceptionnel pour le jeu vidéo avec ses grands studios et ses nombreuses entreprises connexes spécialisées dans les tests, l'animation, les effets spéciaux, la programmation, la musique, la traduction..." explique Stéphane D'Astous, PDG du jeune studio Eidos Montréal.

 

"La ville est comme un oignon artistique avec plusieurs couches de talents", poursuit-il. Et Montréal joue l'atout d'une culture mi-européenne mi-américaine, qui comble investisseurs et créateurs. "Montréal est la ville la plus européenne d'Amérique du Nord", estime Sébastien Bisch, Français expatrié il y a quatre ans pour travailler chez Electronics Arts.

 

Expatrié depuis douze ans, le Français Alexandre Dessaint, coordinateur des tests de jeux chez Eidos Montréal, plaide pour la qualité de vie de la grande île et surtout son "approche professionnelle beaucoup plus ouverte vers les jeunes qu'en France".

 

Les jeunes, en particulier français, sont très attirés par les opportunités québécoises. "Quand ils viennent à Montréal, les Français sentent que tout est possible, avec moins de barrières", note Stéphane D'Astous.

 

De quoi attirer en masse. En quatre ans d'existence et "sans aucune publicité", son studio a reçu pas moins de 17.000 CV pour des candidatures spontanées.

 

Problème : les jeunes ne sont pas forcément les profils les plus recherchés. Avec les récentes implantations des studios THQ et Warner Bros Games, Montréal fait face à une pénurie de salariés expérimentés.

 

Si bien que certains des grands studios, dont Ubisoft, demandent désormais au gouvernement de ralentir l'arrivée de nouveaux éditeurs de jeux.

 

"Le gouvernement continue de courir après les entreprises alors qu'on n'a plus de main d'œuvre", critique le président du studio Behaviour Interactive, Rémi Racine, au site canadien Cyberpresse. "On a assez de jeunes qui sortent de l'université, mais pas assez de talents seniors. Nous grossissons trop vite. Il y aura un étranglement sur le marché", ajoute-t-il.

 

La rançon du succès !

 

 

 

Boris Manenti - Le Nouvel Observateur

 

Article publié dans l'hebdomadaire du 25 août 2011

 

 

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/jeux-video/20110824.OBS9056/montreal-la-mecque-du-jeu-video.html

Modifié par monctezuma
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

splinter cell est maintenant faite à toronto.

 

Pandora Tomorrow dans le temps avait été laissé à Ubisoft Shangai aussi, avant de revenir à Montréal pour les trois prochains titres. On verra.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

splinter cell est maintenant faite à toronto.

 

I think this is great! Yeah, it's not in Montreal anymore, but look at the expansion! Montreal will never run out of innovative ideas; there HAS to be fresh, exciting changes in the videogame industry and I know the MTL studio is up for the challenge. Why not show the rest of the world what MTL is capable of? Having Ubisoft's largest development studio in Montreal says it all. I think it's about time the rest of Canada and the rest of the world sees the jewel that MTL is and realizes that it's just the beginning...No one (not even toronto :P ) can imitate innovation, even if Ubisoft IS expanding into ROC.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vincent Brousseau-Pouliot

La Presse

 

Publié le 01 septembre 2011 à 06h26

 

(Montréal) L'entreprise japonaise Square Enix doublera la taille de son studio de jeu vidéo à Montréal, créant 350 nouveaux emplois chez Eidos Montréal grâce à une subvention de 2 millions de dollars d'Investissement Québec, a appris La Presse Affaire.Square Enix négociait depuis le début de l'année avec les gouvernements du Québec, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique pour installer un nouveau studio de 350 employés au pays. L'entreprise japonaise a finalement arrêté son choix sur la métropole québécoise, qui abrite déjà son seul studio au Canada, Eidos Montréal.

 

Square Enix n'a pas voulu confirmer hier l'agrandissement de son studio montréalais, qui porte le nom de son ancien propriétaire britannique Eidos, racheté par Square Enix en 2009. Aucune date définitive n'a été arrêtée pour l'annonce officielle, qui doit avoir lieu au cours des prochaines semaines.

 

Une entente de principe est intervenue entre Eidos Montréal et Investissement Québec, mandaté pour négocier par un décret du gouvernement Charest adopté le 11 août et rendu public hier. Certaines modalités de l'entente de subvention restent à négocier.

 

«Nous poursuivons toujours nos négociations», dit Chantal Corbeil, porte-parole d'Investissement Québec, qui n'a pas voulu faire davantage de commentaires.

 

En plus des crédits d'impôt de 37,5% des coûts de main-d'oeuvre offerts à tous les studios de jeu vidéo, le gouvernement du Québec octroiera une subvention directe de 2 millions de dollars à Eidos Montréal, propriété de Square Enix. Il s'agit de la troisième subvention directe dans l'industrie québécoise du jeu vidéo. L'an dernier, Warner Brothers a reçu 7,5 millions de dollars pour créer un studio qui atteindra 300 employés en 2015, tandis que THQ a reçu 3,1 millions pour un studio de 400 employés en 2015.

 

Selon nos informations, Eidos Montréal créera une première centaine d'emplois d'ici la fin de l'année 2012. Les 250 emplois restants seront créés d'ici 2015. En passant de 330 à 680 employés en 2015, Eidos Montréal deviendrait ainsi le numéro trois du jeu vidéo à Montréal derrière Ubisoft (2100 employés) et Electronic Arts (800 employés).Il s'agit de la deuxième bonne nouvelle cet été pour l'industrie montréalaise du jeu vidéo, qui a accueilli en mai dernier un nouveau studio de 200 employés, SAVA Transmédia, fondé par l'ex-grand patron d'EA Montréal Alain Tascan. SAVA Transmédia n'a pas reçu de subvention directe.

 

Fondé en 2007, Eidos Montréal a lancé mardi dernier le premier jeu de son histoire, Deus Ex: Human Revolution, qui aurait coûté entre 20 et 35 millions de dollars à produire. Le studio travaille actuellement sur deux autres projets, dont un seul a été annoncé officiellement: Thief 4. Les nouveaux employés d'Eidos Montréal travailleront surtout sur des jeux à grand déploiement, dont les budgets de production se chiffrent en dizaines de millions de dollars.

 

Inscrite à la Bourse de Tokyo, Square Enix a vu ses profits diminuer de 62% et ses ventes de 25% au dernier trimestre. Son titre est en hausse de 21% depuis six mois et en hausse de 3% depuis un an.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/technologie/201109/01/01-4430609-jeu-video-350-nouveaux-emplois-chez-eidos.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS3

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Montreal continue son expansion dans le domaine des jeux videos et de la production numerique tandis que de nombreuses boites ferment boutique ailleurs. Je viens juste d'avoir un dejeuner avec quelqu'un qui est tres bien placé dans le domaine, et il m'a dit que la tendance est aux studios de cinéma de produire leur propres jeux vidéos in house, et non plus de vendre leur license a des Ubisoft et autres. Donc de voir Warner s'installer et grossir à Montréal signifie que la masse critique et l'écosystème est solide et reconnu. On parle de gros, gros bidous ici. Bravo à Montréal, et à l'ancien PM Bernard Landry pour avoir commencé le bal avec les crédits d'impots. D'ailleurs, les crédits d'iimpots pour le cinéma, bien que généreux, ont permis l'entrée d,argent record au Québec l'année dernière selon la même personne. Ces industries hautement créatrices sont extrèmement porteuses.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...