Aller au contenu

Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels


mtlurb

Messages recommendés

Oui mais c'est compensé par les compagnies d'Europe qui elles se voient interdire toute subsidiation suite à un stupide

règlement de la Commission Européenne....plutôt libérale,mais plus pour longtemps vu les changements politiques imminents

en France.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui mais c'est compensé par les compagnies d'Europe qui elles se voient interdire toute subsidiation suite à un stupide

règlement de la Commission Européenne....plutôt libérale,mais plus pour longtemps vu les changements politiques imminents

en France.

 

En d'autres mots, on demeure la meilleure place pour les développeurs ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mauvaise nouvelle pour Montréal:

 

Le crédit d'impôt jeu vidéo reconduit en France.

 

La Commission européenne a autorisé, mercredi 25 avril, la reconduction en France du dispositif de crédit d'impôt jeu vidéo. "La Commission a conclu que ce régime, dont le budget est estimé à 45 millions d'euros par an, contribue à orienter la production de jeux vidéo vers des projets à contenu culturel, en accord avec les règles de l'UE relatives aux aides d'Etat", souligne la Commission.

 

Pour le Syndicat national du jeu vidéo (SNJV), "c'est un soulagement pour toutes les entreprises françaises de production de jeux vidéo". "Dans le contexte de profonde mutation de nos marchés et face au dumping social et fiscal pratiqué notamment par nos voisins canadiens, la disparition de ce dispositif incitatif aurait largement amputé le volume des créations dans notre pays", explique Nicolas Gaume, président du SNJV, cité dans un communiqué. Avec ce renouvellement, le crédit d'impôt est reconduit jusqu'en décembre 2017.

 

Instauré en 2008 pour une durée de quatre ans, le crédit d'impôt est l'un des dispositifs mis en place pour soutenir l'industrie du jeu vidéo en France. Il permet de déduire des impôts 20 % des dépenses liées au développement d'un jeu. D'après les chiffres transmis par le gouvernement, en mars, une centaine de projets en a bénéficié, pour un total de 32 millions d'euros, selon les données gouvernementales.

 

Mais le dispositif, temporaire et unique en Europe, devait de nouveau être approuvé par la Commission européenne fin 2011. L'Etat et le Centre national du cinéma et de l'image animée ont dû établir l'intérêt économique de ce crédit d'impôt. "Il a été démontré que pour chaque euro de crédit d'impôt jeu vidéo versé, 6,70 euros de dépenses étaient réalisées dans la filière du jeu vidéo, et 1,80 euro de recettes fiscales et sociales perçues par l'Etat", souligne le Syndicat national du jeu vidéo.

 

SURENCHÈRE INCITATIVE

 

Cette annonce intervient alors que plusieurs Etats, notamment le Canada, ont mis en place des systèmes d'exonération fiscale, qui attirent de plus en plus d'entreprises. Au Canada, jusqu'à 40 % des coûts de production d'un jeu vidéo peuvent être remboursés, et d'autres pays, comme la Corée et l'Australie, instaurent de telles mesures incitatives. En Europe, le Royaume-Uni songe, pour 2013, à la mise en place d'un système analogue.

 

Le chiffre d'affaires du jeu vidéo en France s'élève à 2,7 milliards d'euros, contre 52 milliards d'euros à l'échelle mondiale. Plus de 300 entreprises employant 5 000 personnes au total sont présentes sur l'Hexagone, offrant toute une gamme de productions, des blockbusters d'Ubisoft au jeu mobile de Gameloft, en passant par les jeux sur les réseaux sociaux, avec Kobojo. L'industrie française est par ailleurs déjà très tournée vers l'étranger, puisqu'elle exporte, en 2011, plus de 70 % de son chiffre d'affaires.

 

 

 

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/04/25/le-credit-d-impot-jeu-video-reconduit-en-france_1691034_651865.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

Jeu vidéo: des emplois nombreux, mais précaires

Alain McKenna, La Presse

12 mai 2012 | 13 h 50

 

Le jeu vidéo est un des fleurons économiques du Québec moderne: haute technologie, créativité artistique, reconnaissance internationale, tout y est. Y compris la précarité d'emploi. Car malgré un système d'éducation sur mesure, qui forme des travailleurs au goût des employeurs, les jeunes professionnels sont à la merci de multinationales étrangères qui leur refusent des conditions de travail normales.

 

C'est l'éducation au Québec en 2012. C'est aussi une mode largement répandue dans les pays industrialisés, note Guy Rocher, sociologue et professeur à l'Université de Montréal. «C'est une pratique qui remonte à la Seconde Guerre mondiale: l'éducation doit se brancher sur le marché du travail.» Dans l'économie du savoir du Québec et des pays industrialisés, c'est un lien qui est d'ailleurs appelé à se renforcer, note ce chercheur du Centre de recherche en droit public.

 

Conséquence: les éléments de ce qui, normalement, devrait constituer une formation généraliste deviennent graduellement des spécialités séparées, vouées à des professions bien définies. Si cela plaît aux employeurs, c'est plus risqué pour les futurs travailleurs, notamment dans les technologies.

 

Certains professionnels du jeu vidéo peuvent en témoigner. Ils sont aux prises avec des conditions de travail accablantes, même si on compte 7000 professionnels au Québec pour 9000 emplois. Ce nombre de postes pourrait doubler et atteindre 14 000 d'ici cinq ans.

 

Plusieurs des jeunes professionnels qui arrivent actuellement des cégeps et universités du Québec ne réussissent pourtant pas à obtenir d'emploi permanent, car les contrats d'embauche sont conçus de manière à les en empêcher.

 

«On signe un contrat d'un an dans lequel il est précisé qu'on ne pourra postuler pour un autre poste au sein de l'entreprise pendant les trois mois suivant la fin du contrat. Trois mois plus tard, ils nous rappellent et nous offrent le même contrat, explique un jeune employé qui travaille pour Electronic Arts (EA), à Montréal. On nous dit que c'est comme ça que ça fonctionne, alors on n'a pas trop le choix.»

 

Les travailleurs mécontents peuvent évidemment changer d'employeur, mais les conditions ne sont guère meilleures ailleurs. Et après avoir investi deux ou trois ans de sa vie dans une formation spécialisée, il est plus difficile de renoncer à son choix de carrière. Même si c'est pour s'assurer une certaine sécurité d'emploi.

 

Cela dit, EA n'est pas l'employeur le plus réputé de son industrie: l'éditeur américain vient de remporter le titre de la pire entreprise en Amérique pour 2012, remis par The Consumerist, publication américaine réputée pour sa position pro-citoyenne. Pas surprenant, vu les conditions de travail offertes...

 

Des conditions qui sont non seulement financées à 37,5% par un crédit d'impôt provincial, mais qui, de plus, sont offertes à de jeunes travailleurs qui ont passé les dernières années de leur formation scolaire à se faire promettre un emploi de rêve.

 

S'ils ont à payer davantage pour leur propre éducation, ces futurs travailleurs devraient être en droit de revoir la façon dont elle leur est offerte. Car à trop vouloir former des professionnels, le système éducatif semble négliger une culture plus générale qui leur serait plus bénéfique. «Pour le moment, c'est l'utilitarisme qui l'emporte sur l'humanisme, mais ça peut changer si les étudiants s'imposent», conclut le professeur Guy Rocher.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dix investissements étrangers à surveiller

 

Publié le 17 mai 2012 à 14h04 | Mis à jour le 17 mai 2012 à 14h04

 

...

 

Nouvel agrandissement chez Gameloft

 

Leader mondial dans l'édition de jeux vidéo et sociaux, Gameloft conçoit des jeux pour toutes les plateformes numériques incluant les téléphones mobiles, intelligents et tablettes. Installée au 5800, rue Saint-Denis, à Montréal, Gameloft (environ 400 employés) a dans ses cartons un projet d'investissement de 7,2 millions. Le montant comprend les dépenses en immobilisations et les frais de R-D, mais pas la masse salariale, a-t-on compris. La direction montréalaise n'a pas rappelé. Lors du premier trimestre 2012, les ventes sur téléphones intelligents et tablettes ont progressé de 59% et ont représenté 40% du chiffre d'affaires de la société.

 

http://affaires.lapresse.ca/bourse/201205/17/01-4526294-dix-investissements-etrangers-a-surveiller.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...