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Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels


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Quebecor lance la société de jeux vidéo BlooBuzz.

 

Quebecor (T.QBR.B) a annoncé jeudi s'être associé à un groupe d'entrepreneurs pour lancer une société de jeux vidéo spécialisée dans le développement de titres pour les appareils mobiles.

 

Le conglomérat médiatique montréalais a précisé s'être emparé d'une participation majoritaire dans la nouvelle société, baptisée BlooBuzz.

 

Quebecor Media s'allie ainsi à huit entrepreneurs qui ont travaillé aux Wendigo Studios, à Saguenay, où ils ont connu un certain succès grâce à la franchise de jeux vidéo «Timebuilders».

 

Les jeux pour appareils mobiles se sont taillé, ces dernières années, une place de plus en plus importante dans l'industrie des jeux vidéo, plusieurs utilisateurs s'étant éloignés des plateformes traditionnelles comme les systèmes Xbox et PlayStation pour migrer vers les appareils comme les téléphones intelligents, les tablettes électroniques et les consoles portables.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201202/02/01-4491949-quebecor-lance-la-societe-de-jeux-video-bloobuzz.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS22

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  • 2 semaines plus tard...

Quantic Dream songe à déménager à Montréal.

 

Quantic Dream, l'éditeur français derrière le jeu vidéo Heavy Rain et un des pionniers français de la capture de mouvements tant pour le jeu que pour le cinéma, songerait à déplacer ses pénates de Paris vers Montréal, si le gouvernement français ne lui concède pas des avantages fiscaux comme ceux en vigueur au Québec.

 

Pour ce faire, le gouvernement français devra au moins prolonger son propre programme de crédits d'impôt. Ces crédits, pouvant atteindre 20 % des coûts de production pour un titre donné, ont officiellement pris fin le mois dernier.

 

 

Prolonger ce programme ne sera toutefois pas tâche facile. Pour y arriver, Paris devrait puiser dans des coffres qui, crise financière oblige, ne sont pas loin d'être à sec. La France devrait par ailleurs se soustraire aux exigences de l'Union européenne, qui a imposé un arrêt des crédits d'impôt pour le secteur du jeu vidéo, entre autres, estimant ces crédits injustes envers les autres pays membres de l'union.

 

L'enjeu n'est pas mince pour la France. Si l'Hexagone ne prolonge pas son programme de crédits d'impôt, ce sera un au revoir Paris pour le studio de 75 employés que Quantic Dream possède dans la Ville lumière. Du moins, si on se fie aux propos tenus ces derniers jours par son coprésident Guillaume de Fondaumière.

 

Sur le site de GameIndustry.biz, M. de Fondaumière explique que «comme l'indiquent les autorités montréalaises (sic), le rendement sur leur crédit d'impôt de 37,5 % justifie à lui seul l'existence de ce programme depuis une quinzaine d'années. En France, les ministères de la Culture et de l'Industrie le savent et souhaitent conserver leurs propres mesures.»

 

Une des cinq plus importantes villes de l'industrie des médias numériques au monde, Montréal compte une cinquantaine d'entreprises spécialisées, qui emploient quelque 7000 professionnels. Encore l'an dernier, au moins cinq nouveaux éditeurs ont annoncé leur ouverture à Montréal. Au-delà des crédits d'impôt, le démarchage des porte-parole de l'industrie semble également faire mouche.

 

«Plusieurs pays nous approchent sur une base régulière, et si nous ne pouvons plus bénéficier d'un tel crédit d'impôt en France, nous n'aurons pas d'autre choix que de déménager certaines portions de notre entreprise dans un de ces pays», conclut d'ailleurs le coprésident de Quantic Dream.

 

http://technaute.cyberpresse.ca/jeux-video/201202/10/01-4494663-quantic-dream-songe-a-demenager-a-montreal.php

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  • 4 semaines plus tard...

Le jeu vidéo québécois brille à San Francisco.

 

Les éditeurs québécois de jeu vidéo ont littéralement pris d'assaut San Francisco et la Game Developers Conference (GDC), cette année, y envoyant leur plus forte délégation de représentants depuis la création de l'événement, il y a 26 ans. Une vitrine exceptionnelle pour eux, malgré les profondes transformations que vit présentement l'industrie.

 

Signe des temps, une des nouveautés du GDC 2012 est la place faite aux créateurs indépendants de jeu vidéo. Ces entreprises de plus petite taille bousculent plus que jamais les grands éditeurs, grâce aux nouvelles plateformes de distribution incarnées par les appareils mobiles comme l'iPad, d'Apple, ainsi que les boutiques virtuelles Xbox Live ou PlayStation Network, de Microsoft et Sony.

 

Le Canada et le Québec n'allaient pas manquer pareille occasion. GDC Play, la portion de la conférence réservée aux indépendants, est occupée presque à moitié par des entreprises d'ici. En incluant Electronic Arts, Ubisoft et consorts, on dénombre 24 entreprises ayant pignon sur rue au Québec au GDC.

 

«Elles en bénéficient largement: notre salle de réunions est occupée en permanence», constate Rachel Banville, conseillère en affaires internationales pour le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, qui éponge une partie des frais encourus par neuf de ces entreprises. «Des PME qui n'avaient pas les moyens ni le goût de payer pour un stand peuvent ainsi rencontrer des partenaires ou faire du démarchage à l'échelle internationale.»

 

Frima Studio, le plus gros éditeur indépendant québécois, compte ainsi trouver un distributeur pour ses nouveautés, qui comprennent un jeu pour iPad, un jeu pour la console PlayStation, de Sony, et un troisième projet, un jeu de calibre AAA sur lequel il planche depuis 2009.

 

«On a beau faire d'excellents produits, pour assurer leur succès commercial, il faut pouvoir les montrer aux distributeurs et c'est ce que le GDC nous permet de faire. Pour nous, c'est important, car nous misons sur ces jeux-là pour développer des marques qui nous appartiennent», explique Geneviève St-Onge, responsable de la mise en marché pour la PME de Québec.

 

Des occasions à long terme

 

Profitant du vent favorable à l'industrie canadienne du divertissement numérique, Téléfilm Canada, l'Alliance interactive canadienne (CIAIC) et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international se sont unis afin de commanditer les cocardes remises aux quelque 20 000 professionnels assistant au GDC. Une feuille d'érable encadrée de l'expression «Game Nation» vise à identifier le Canada comme un poids lourd du jeu vidéo.

 

«Le jeu vidéo a permis au Canada de traverser une récession en défiant les prévisions économiques. Nous sommes un pôle important de la production mondiale et il faut le faire savoir», affirme Ian Kelso, PDG de la CIAIC. La récession et la mobilité sont deux phénomènes qui ont secoué le jeu vidéo ces dernières années, mais ce n'est pas terminé. Une autre nouveauté technologique se présente à l'horizon: la télé connectée.

 

«En ce moment, un téléviseur sur trois vendu dans le monde est un téléviseur connecté. Les jeux vidéo représentent le quart des applications installées sur ces téléviseurs intelligents, vendus par LG Electronics et Samsung depuis un an. Nous offrons aux créateurs de jeux vidéo les moyens de les utiliser afin de générer des revenus», dit Isabelle Sullivan, de LVL Studio, une PME montréalaise qui a développé des outils permettant d'intégrer des jeux vidéo et d'autre genre de contenu à ces téléviseurs de nouvelle génération.

 

Au GDC, LVL présente cette nouvelle technologie comme une solution idéale pour les créateurs indépendants désireux de se démarquer en contournant les plateformes déjà établies, où la concurrence est plus qu'abondante. «C'est difficile de percer sur PC ou dans le marché des consoles, mais les télés connectées sont toutes nouvelles et leur potentiel est énorme. Pour un éditeur indépendant, c'est une occasion à saisir», conclut Mme Sullivan.

 

http://technaute.cyberpresse.ca/jeux-video/201203/07/01-4503294-le-jeu-video-quebecois-brille-a-san-francisco.php

 

 

L'éditeur montréalais polytron, grande vedette du gdc.

 

 

Un éditeurmontréalais pourrait bien voler la vedette de l'édition 2012 du GDC. En plus de leur présence dans le documentaire «Indie Game: TheMovie», présenté en ouverture de la conférence, Renaud Bédard et Phil Fish, du studio Polytron, pourraient voir leur travail doublement primé par leurs pairs, ce soir.

 

Traditionnellement, ce sont les films qui inspirent des jeux vidéo. Dans ce cas-ci, c'est l'inverse: les réalisateurs James Swirsky et Lisanne Pajot se sont inspirés du quotidien de créateurs indépendants de jeux vidéo commeceux de Polytron afin de bricoler un documentaire un brin romancé et à la finale hollywoodienne qui a été primé au festival du film de Sundance, en janvier dernier.

 

Il n'en fallait pas plus pour que le film, présenté devant une salle bondée par des professionnels de l'industrie, reçoive à une ovation monstre. De son côté, Polytron travaille depuis 2007 sur un jeu appelé Fez, conçu pour le Xbox Live Arcade et qui sera lancé au courant de 2012.

 

Le jeu met en vedette un personnage en 2D qui réalise soudainement l'existence d'une troisième dimension. En plus du documentaire, Polytron et Fez sont en nomination pour le grand prix et pour le prix d'excellence technique du Festival des développeurs indépendants. Les gagnants seront connus ce soir, en marge du GDC.

 

http://technaute.cyberpresse.ca/jeux-video/201203/07/01-4503298-lediteur-montrealais-polytron-grande-vedette-du-gdc.php

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  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Babel looks to boost Montreal staff

 

Video game company plans to double number of full-time workers by autumn

 

By ROBERT GIBBENS, The Gazette March 22, 2012

 

Babel Media Ltd., a leading British-based provider of services for the international video game industry, said Wednesday its budding Montreal operation plans to hire 200 new full-time staffers over the next two to four months to bring its complement up to 400.

 

Bruce Stamm, chief operating officer in Montreal, said Wednesday that the market is in a hot growth phase, especially for the social media and casual games sectors.

 

The new team members being sought include testers covering all European and Asian languages. Babel is also moving into a new purposebuilt 20,000 square foot stateof-the-art studio in the heart of Montreal this summer.

 

"We'll be hiring project managers, test leads and testers," Stamm said. "We have positions at all levels for people with a full command of their native languages and solid English. We also provide training."

 

Babel Media chose Montreal for its North American base in 2005 because of its thriving game development community, cosmopolitan population, multilingualism and provincial tax breaks, though Vancouver was a strong contender. It meant moves from southern England to Montreal for many employees.

 

The "big game hub" and its four universities, along with its fast-growing game and interactive entertainment industries, were fertile ground for recruitment for Babel.

 

Stamm said the Montreal operation also has 150 parttimers, besides the existing 200 full-timers, and it needs to hit 400 full-timers this autumn at the latest. "Regardless of whether you've done quality assurance testing before, so long as you pass our test ... we can teach you all you need to know,"

 

Babel counts SEGA, Nintendo, Ubisoft, Electronic Arts, Microsoft, Warner Bros., DreamWorks, Vodafone, Digital Chocolate, Netflix, Atari, Gameloft, Nokia, Konami and Bethesda among its clientele.

 

Read more: http://www.montrealgazette.com/life/Babel+looks+boost+Montreal+staff/6340370/story.html#ixzz1qzjqvN7K

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La destruction de l'économie Québécoise par S Harper continue:

 

Le Canada devient moins généreux avec le jeu vidéo.

 

 

Ottawa a décidé de réduire les aides fiscales dans le domaine de la recherche et développement. Les grandes sociétés étrangères de jeu vidéo, qui ont massivement investi dans le pays grâce à ses généreuses aides fiscales, sont les premières touchées.

 

Est-ce la fin de l'eldorado québécois? Le budget fédéral 2012 du pays prévoit une coupe dans les crédits d'impôts liés aux domaines de la recherche et développement afin que l'État puisse économiser 1,7 milliard de dollars canadiens (960 millions d'euros). Premières touchées, les grandes sociétés de jeu vidéo comme le français Ubisoft, le britannique Eidos ou l'américain Electronic Arts (EA) qui ont massivement délocalisé leurs meilleurs studios afin de profiter de la généreuse politique d'incitation fiscale du Québec.

 

Depuis plusieurs années, une grande partie des jeux dits AAA, équivalents vidéoludiques des superproductions de Hollywood, sont produits dans cette province. La série des Mass Effect (EA), le récent Deus Ex: Human Revolution (Eidos) ou les futurs Assassin's Creed 3 et Far Cry 3 (Ubisoft) sont ainsi tous estampillés «made in Canada». Pour attirer cette industrie, le Québec a en effet mis en place un alléchant crédit d'impôt qui peut monter jusqu'à 37,5% de l'ensemble des salaires versés par l'entreprise.

 

Imbattable, et payant: une récente étude montre que le nombre d'emplois dans le secteur du jeu vidéo au Québec est passé de 1200 en 2002 à 8000 en 2011, soit une augmentation de 564%. «Si quelques entreprises bien installées au Québec ont réussi à connaître une progression intéressante, les dernières années ont surtout été marquées par l'arrivée de nouvelles multinationales étrangères», note l'étude de TechnoCompétences. En France, le studio Quantic Dreams (Heavy Rain) menace ainsi de délocaliser ses activités au Canada si le crédit d'impôt jeu vidéo français, mis en place depuis 2008, est supprimé par Bruxelles cette année.

«L'Irlande ou les États-Unis deviennent plus attrayants»

 

Le budget fédéral de 2012 risque de chambouler cette tendance. Si le Québec permet pour la première fois à ses entreprises locales de bénéficier du crédit de 37,5% sur le coût de la main-d'œuvre, en contrepartie, les sociétés étrangères perdent certains de leurs avantages. Le crédit d'impôt accordé pour la recherche et développement (R&D) passe ainsi de 20 à 15% selon le budget voté à Ottawa. Dès 2014, seront exclues du calcul de ce dispositif les dépenses en matériel informatique. La part des salaires passera de 65 à 55%, et la déduction de la R&D faite par des sous-traitants ira de 100% à 80%.

 

«Depuis la semaine dernière, investir dans la création de nouveaux jeux vidéo coûte plus cher. Le Canada n'est plus un des pays industrialisés où investir en R&D est abordable», explique un analyste de PricewaterhouseCoopers Montréal au journal québécois La Presse. «L'impact est négatif et significatif pour tous les grands éditeurs de jeu vidéo établis à Montréal et au Canada. Tout à coup, des pays comme l'Irlande ou les États-Unis deviennent plus attrayants», affirme-t-il.

 

Côté français, on relativise l'impact que cette décision pourrait avoir sur le marché national. «Cela reste quand même très généreux et beaucoup plus important que ce que l'on peut avoir en Europe», explique au Figaro Julien Villedieu, délégué général du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). En quelques années, la France a perdu la moitié de ses emplois dans le secteur, selon le secrétariat d'État au Commerce extérieur. Nombre de créatifs français sont partis rejoindre des studios québécois où ils peuvent travailler sur des projets ambitieux. Pour le SNJV, le coup de frein canadien devrait permettre de rééquilibrer les rapports de force entre les grands pays producteurs de jeu vidéo et le Canada, qui est depuis de nombreuses années «un concurrent très puissant, agressif et déroutant».

 

http://www.lefigaro.fr/jeux-video/2012/04/03/03019-20120403ARTFIG00632-le-canada-devient-moins-genereux-avec-le-jeu-video.php

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