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Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels


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Le jeu vidéo tire la sonnette d'alarme... et demande de l'argent.

 

..Au Canada, ces crédits d'impôts sont calculés sur 37% de la masse salariale et bénéficient à 100% des projets », a précisé Nicolas Gaume, président du syndicat des jeux vidéos..

 

 

 

http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20130220trib000750031/le-jeu-video-tire-la-sonnette-d-alarme-et-demande-de-l-argent.html

 

Il faut préciser que c'est de la France que l'article parle. C'est là que ça va mal. Ton message porte à confusion. J'ai eu peur pendant une minute....

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De toute façon, quand j'entend dire qu'un studio ferme ou coupe dans les emplois, je me dis que ces employés vont rapidement se trouver un autre poste dans un autre studio, puisqu'il y aurait pénurie de main-d'oeuvre dans ce secteur.

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  • 2 semaines plus tard...

Martin Carrier raconte comment il a attiré Warner Bros. à Montréal.

 

Martin Carrier a tout mis en œuvre pour que Warner Brothers installe un de ses studios de jeux vidéo à Montréal. L’opération séduction et les négociations ont demandé deux ans à cet ancien vice-président d’Ubisoft. Marie-Claude Morin a rencontré Martin Carrier au studio de la Place Dupuis pour qu’il lui raconte ce point tournant.

 

http://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/point-tournant/martin-carrier-raconte-comment-il-a-attire-warner-bros-a-montreal/555105

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  • 1 mois plus tard...

Parfois il y a des mauvaises nouvelles mais parfois il y a aussi des bonnes nouvelles. Il faut etre ''fair'' et pas seulement parler des mauvaises. Il faut regarder le portrait en gros.

 

L'industrie du jeu vidéo grossit encore

Jean-François Codère, La Presse

11 avril 2013

 

Malgré la fermeture d'un studio d'Electronic Arts, une série de licenciements chez Funcom et la faillite de THQ, l'industrie du jeu vidéo employait 8979 personnes en 2012 au Québec, soit 9% de plus que l'année précédente, selon TechnoCompétences.

 

C'est une augmentation nettement plus élevée que celle du secteur plus large des technologies de l'information et des communications (TIC), dont l'emploi a crû de 1,6% pendant la même période. Quant au nombre total d'emplois au Québec, il a progressé de 0,8%.

 

N'empêche, il s'agit d'un ralentissement pour cette industrie habituée à des taux de croissance spectaculaires. Il était de 20% en 2011 et a déjà atteint 62% en 2006.

 

«L'industrie est demeurée vigoureuse durant toute l'année, même si l'annonce de licenciements et de fermetures de studios est venue assombrir quelque peu le portrait», résume l'organisme dans son étude annuelle, publiée mercredi.

 

 

«La fin du cycle d'implantation des grands studios et la bonne tenue des entreprises déjà implantées au Québec portent à croire que l'industrie se départ peu à peu de son statut émergent pour acquérir un niveau de développement plus stable.»

 

Les grands studios, ceux qui comptent 100 employés et plus, continuent d'ailleurs d'employer l'essentiel (89%) de la main-d'oeuvre québécoise.

 

La programmation

 

Quant à l'année en cours, TechnoCompétences prévoit une croissance de 5 à 10% en se basant sur les prévisions fournies par les entreprises du domaine.

 

C'est dans le domaine de la programmation que le recrutement se veut le plus difficile, selon les entreprises sondées. Suivent la production artistique et la gestion de production. À l'exception du métier de testeur, les employeurs privilégient surtout les candidats de niveau intermédiaire, c'est-à-dire ceux qui comptent de deux à sept années d'expérience.

 

Le domaine du jeu vidéo demeure par ailleurs une activité très centrée sur Montréal. Plus de 80% des emplois y sont situés, comparativement à 11% à Québec et 7% dans l'ensemble des autres régions du Québec.

 

http://techno.lapresse.ca/jeux-video/201304/11/01-4639741-lindustrie-du-jeu-video-grossit-encore.php[/Quote][

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Parfois il y a des mauvaises nouvelles mais parfois il y a aussi des bonnes nouvelles. Il faut etre ''fair'' et pas seulement parler des mauvaises. Il faut regarder le portrait en gros.

 

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studios come and go, job security is not a selling point for this industry. Good money though.

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Batman s'installe à Montréal

 

 

Les mégaprojets de jeux vidéo s'empilent à Montréal. Après Ubisoft et Eidos, c'était mardi au tour du studio local de Warner Bros. d'annoncer qu'il préparait un grand coup: le prochain titre de la prestigieuse franchise Batman.

 

Batman : Arkham Origins verra le jour le 25 octobre sur les plateformes Xbox 360, PlayStation 3, Wii U et PC. Il s'agira du troisième opus d'une série lancée en 2009 par le studio britannique Rocksteady, propriété de Warner. Rocksteady avait aussi produit la deuxième version.

 

Le jeu sera très attendu, puisque les deux premiers épisodes ont reçu un accueil délirant de la critique.

 

«C'est une borne importante dans notre évolution en termes de studio», explique Martin Carrier, vice-président et chef du studio de WB Games Montréal.

 

Le projet occupe depuis plusieurs mois déjà plus d'une centaine d'employés de ce studio qui en compte maintenant plus de 300. Ouvert il y aura bientôt trois ans, WB Montréal avait promis de créer 300 emplois en cinq ans.

 

Ce sera la deuxième fois que le studio travaille avec Batman. En novembre dernier, il a lancé Batman: Arkham City- Armored Edition, une version adaptée pour la console Wii U du deuxième titre de la série, déjà parue quelques mois plus tôt sur d'autres consoles.

 

Cette fois, il s'agira d'un épisode entièrement conçu à Montréal. «C'est notre premier gros projet AAA», rappelle M. Carrier, en référence à l'appellation donnée aux plus grands projets du jeu vidéo, dotés de budgets de quelques dizaines de millions de dollars.

 

Montréal en vedette C'est le magazine spécialisé Game Informer, le plus important dans le domaine du jeu vidéo, qui a révélé l 'existence du projet sur la page couverture de son numéro de mai.

 

Pour le deuxième mois de suite, il dédie sa page frontispice, la plus courue de toute l'industrie, à un jeu montréalais. Le numéro précédent mettait en valeur Thief, d'Eidos.

 

À ces deux titres s'ajoutent Assas sin's Creed IV e t Watch Dogs, d'Ubisoft, pour former un quatuor de jeux montréalais de premier plan qui devraient susciter beaucoup d'intérêt à l'Electronic Entertainment Expo (E3), la grande foire annuelle du jeu vidéo, à Los Angeles en juin. D'autres créations locales pourraient encore s'ajouter au menu d'ici là.

 

Très peu de détails ont été communiqués quant au contenu du prochain Batman. Comme son nom le laisse entendre, l'épisode se déroulera plusieurs années avant les deux premiers. Mais contrairement à ceux-ci, il se déroulera à Gotham City, dans un environnement qui sera aussi plus vaste.

 

http://techno.lapresse.ca/jeux-video/201304/10/01-4639307-batman-sinstalle-a-montreal.php

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Canada : le jeu vidéo en transition.

 

En 1997, l'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft s'implante à Montréal. Seize ans plus tard, l'entreprise, qui emploie plus de 2 000 personnes dans la ville, y développe ses plus grosses licences, comme les jeux d'action Far Cry 3 et Assassin's Creed, ou le très attendu Watch Dogs. Petits studios ou gros éditeurs, nombreux sont les acteurs du jeu vidéo qui ont choisi de s'implanter au Canada, pays qui continue d'être un modèle de croissance pour cette industrie. D'après le dernier rapport de Technocompétences (.pdf), publié mercredi 10 avril, la cinquantaine d'entreprises québécoises sondées ont fait progresser leurs embauches de 9 % en 2012. Le secteur du jeu vidéo demeure dynamique, "comparativement à l'ensemble de l'économie québécoise à 0,8 % et au secteur des technologies de l'information et des communications à 1,6 %", précise le document.

 

Selon les chiffres de l'Entertainement Software Association of Canada (.pdf), l'industrie locale représenterait désormais, avec 1,7 milliard de dollars canadiens (1,3 milliard d'euros) de chiffre d'affaires et environ 16 000 employés, le troisième marché mondial.

 

Des jeux éducatifs aux superproductions ludiques (dites "triple A"), en passant par les créations de petits studios indépendants, le Canada dispose désormais d'une large vitrine de productions. Les politiques volontaristes en matière de jeu ont aussi permis la création d'un écosystème d'entreprises : capture de mouvement, entreprises spécialisées dans la quête des bugs informatiques, ou même structures chargées de confectionner des sièges adaptés aux expériences immersives.

 

UN MODÈLE ÉPROUVÉ PAR LA CRISE

 

Si les prévisions de croissance se veulent optimistes pour l'année 2013 (entre 5 et 10 %), les commentateurs s'accordent toutefois à penser que le modèle actuel est en phase de transition. "Le début d'un nouveau cycle des consoles de jeu y est pour quelque chose, les coûts de développement d'un jeu AAA sur Playstation 4 seront encore plus élevés que les jeux faits pour la génération actuelle. Peu de studios seront capables de suivre le rythme", prévient David Fugère-Lamarre, cofondateur du studio Illogika, fondé en 2009 à Montréal. Le modèle canadien n'a pas été épargné par la crise. Les studios montréalais de l'éditeur THQ, du studio Visceral Games, propriété d'Electronic Arts, Funcom et Trapdoor ont fermé leurs portes ou fortement réduit leurs activités au cours des derniers mois. Electronic Arts annonce, jeudi 11 avril, de nouveau une importante restructuration à Montréal.

 

Le socle de mesures incitatives, mis en place depuis plus de quinze ans, continue toutefois d'attirer les développeurs et les éditeurs de jeux. "L'idée de ces mesures était de remplacer le secteur manufacturier par d'autres types d'emplois plus qualifiés. Après son introduction en 1997, les élus de tous bords politiques ont maintenu ces mesures", note Denis Langelier, expert de la fiscalité au cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers. Le crédit d'impôts multimédia permet de prendre en compte près de 40 % de la masse salariale. Au niveau fédéral et provincial, il existe aussi un crédit d'impôt recherche et développement (R & D). "Ce crédit d'impôt, qui peut être remboursable, a pu atteindre jusqu'à 75 % des frais de personnel pour ce qui concerne les petites et moyennes entreprises", notent les sénateurs français. En 2010, le rapport sénatorial évaluait à 350 millions d'euros, sur dix ans, le niveau des aides consenties par le Québec en faveur de la production de jeux vidéo.

 

Au cas par cas, "Investissement Québec" permet aussi, par exemple, d'obtenir des prêts sans intérêts, si les nouvelles entreprises qui souhaitent s'implanter proposent des garanties sur l'emploi. "Les fonds publics comme le Fonds des médias du Canada permettent la création de jeux aux qualités innovantes. De petits studios comme Minority ont pu recevoir du financement pour leur jeu Papo y Yo, un jeu indépendant très créatif", note David Fugère-Lamarre.

 

CURES D'AUSTÉRITÉ

 

En période de crise, les autorités tentent toutefois d'amender ces dispositifs. "Il ne s'agit pas de tailler à la hache un système qui fait ses preuves depuis plus de quinze ans et a créé beaucoup d'emplois. Mais les autorités resserrent leurs budgets pour atteindre l'équilibre et sabrent les dépenses", explique Denis Langelier.

 

Le budget fédéral présenté fin mars envisageait par exemple l'élimination progressive du crédit d'impôt de 15 % pour les fonds de solidarité travailleurs. "Ce système de contributions permet un apport important pour les jeunes pousses du jeu vidéo ou de logiciel", souligne Denis Langelier. Cette tentative suscite une levée de boucliers des autorités locales. "Les plus gros studios bénéficient de mesures incitatives supplémentaires, en particulier les premières années suivant leur installation dans une province", défend David Fugère-Lamarre.

 

Il y a un an, les autorités ont tenté l'austérité, en revenant en partie sur les aides allouées dans le cadre de la R & D. "Les crédits d'impôts remboursent une partie de l'argent dépensé en salaire, ce qui est surtout avantageux pour les entreprises qui ont le cashflow et les moyens de payer leurs employés à un salaire compétitif", souligne Guillaume Provost, responsable du studio Compulsiongames. "Ces entrées de fonds sont donc prévisibles, ajoute Denis Langelier. Ce qui l'est moins, en revanche, c'est la R & D. L'appréciation par les autorités, liée à l'innovation technologique, est plus subjective."

 

CONCURRENCE MONDIALE ET LOCALE

 

"La situation est différente de province en province, chacune offrant des incitations fiscales différentes, les conditions étant depuis plusieurs années favorables au Québec", nuance David Fugère-Lamarre. "De manière frustrante pour les entreprises canadiennes, les entreprises étrangères s'établissant ici reçoivent souvent davantage d'aides ; les gouvernements de provinces et les fonds d'investissement publics cherchent la création rapide d'emplois bien rémunérés, et l'installation d'un studio étranger est perçue comme étant la meilleure option en ce sens", fait-il valoir. "Nous avons une longue histoire d'entreprises étrangères dans plusieurs industries qui financent leurs activités chez elles par leurs activités et aides au Canada et plient bagages à la seconde où les incitatifs prennent fin, comme General Motors par exemple", assure-t-il.

 

Dans le marché mondial du jeu vidéo, le Canada doit désormais faire face aux dispositifs de nombreux pays. Le dispositif de crédit d'impôt existe aussi en France, et a été reconduit jusqu'en 2017. L'Asie, et en particulier Singapour, multiplie les démarches pour implanter les entreprises du secteur. "Le "brain-drain" se fait chez les Français, mais nous avons aussi un grand nombre d'Américains et d'Anglais qui ont migré vers Montréal", note Guillaume Provost, qui a été employé en France il y a quelques années. "Il y a une grande sécurité économique à Montréal, non pas de par nos politiques de sécurité de l'emploi, comme en France, mais dans la vitalité des entreprises et le nombre grandissant d'opportunités dans le marché du travail", poursuit-il.

 

La concurrence se fait aussi entre les différentes provinces canadiennes. "Nous voyons des entreprises situées dans des provinces où le coût de la vie est moindre, utiliser leur crédit d'impôt pour concurrencer les entreprises des autres provinces au niveau des coûts de développement. Nous voyons aussi des studios fermer dans une province comme la Colombie-Britannique et rouvrir dans une autre comme en Ontario", déplore David Fugère-Lamarre.

 

Laurent Checola

 

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/04/12/canada-le-jeu-video-en-transition_3158987_651865.html

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